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Souvenirs de Grospixeliens
Ce dossier est le récapitulatif d'un concours lancé début 2005 sur le forum de Grospixels. Il s'agissait pour les participants de raconter leur vie de joueurs dans un essai d'environ 4 pages. Cher lecteur, ne manque surtout pas de lire ces textes qui sont tous passionnants, vivants et la plupart du temps plein d'humour.

Les souvenirs de... Wild-Cat

Né 20 ans trop tard pour faire une introduction qui tue

J'aimerais dire que mon histoire de gamer est incroyable, spéciale, exceptionnelle. Que c'est Steve Russel lui-même qui m'a fait découvrir les jeux vidéo, avec la version originale de Spacewar sur le PDP-1 du MIT. Qu'un jour où je passais chez Chuck E. Cheese pour taper la discute avec mon pote Nolan, il était en train d'y amener la première borne de Pong et que je l'ai affronté (et complètement humilié, cela va de soi) dessus. Ou même que tout a commencé avec un jeu super obscur tournant sur une machine que moins de 100 personnes dans le monde possèdent. Oui, j'aimerais bien. Seulement, le jour où le PDP-1 sur lequel tournait Spacewar a été mis à la poubelle, je n'étais même pas encore une lueur d'espoir dans les yeux de mes parents. Quand je suis né, un beau Vendredi 13 de 1983, Nolan Bushnell avait déjà eu le temps de commercialiser Pong, de faire fortune, de fonder Atari, et de la lancer à pleine vitesse vers un mur fabriqué avec des cartouches de ET pour VCS 2600. Et les jeux vidéo, je suis tombé dedans comme tout le monde: avec la NES. C'était en 1987. J'avais 4 ans (notez l'exactitude mathématique terrifiante de mes calculs) et un week-end où j'étais chez mon père, celui-ci fut invité à dîner par des amis. Quand nous entrâmes dans la maison, le fils de la famille (qui avait peut-être le double de mon âge) était scotché devant la télévision, en train de jouer à la boîte grise et carrée de chez Nintendo. Il me fit essayer... D'abord Ice Climber, puis Super Mario Bros. A l'instant où j'eus en main ce pad à l'ergonomie si délicieusement eighties qui fait mal aux doigts si on joue trop longtemps, ce fut la révélation.

Ta-dam-tam, ta-dam tam, toum... (air connu)

C'est le genre d'expérience dont on ne se remet pas. Tel Neo sortant de la Matrice pour la première fois, je me retrouvai propulsé dans une nouvelle dimension. Certes, je pouvais revenir dans le "monde réel", mais je savais tout au fond de moi que rien ne serait plus jamais comme avant. J'étais devenu capable de m'immerger dans d'autres univers, d'y vivre des aventures incroyables et cohérentes. Le paradigme vidéoludique s'était installé en moi. La réalité ne servait plus à rien. J'adorais ça. Restait cependant un énorme problème. La NES en question, elle n'était pas chez moi. Rentrant à la maison, je me retrouvai confronté à la morne réalité de jouets soudain devenus fades, sans intérêt, trop étriqués pour mon imagination dont l'amplitude et les ambitions avaient en quelques heures grandi de plusieurs ordres de magnitude. Les bandes dessinées et les romans se chargeraient d'en abolir les dernières barrières quelques années plus tard, mais ne sachant à cette époque pas encore lire, je m'ennuyais. C'était sans compter sur mon père, ce héros, qui me donna un ou deux numéros du magazine officiel de l'époque, le fameux "Club Nintendo". Je passai du temps à les feuilleter avec un intérêt à la fois réel et ostentatoire, devant tout un assortiment de membres de ma famille, histoire de bien faire passer le message que "vous savez, la Nintendo, j'aimerais beaucoup en avoir une".

La configuration du niveau 1-1 de Super Mario Bros en est restée gravée dans ma mémoire. Si j'avais su, je ne me serais pas donné toute cette peine: mon père, lui, avait tout de suite compris. C'est ainsi que le 25 Décembre 1987, un gros gars en rouge se faufila dans la cheminée (un peu comme Mario dans un tuyau, mais avec une barbe et sans plante carnivore, fis-je remarquer une ou deux fois, désespérant toute ma famille) avec dans sa hotte une NES. Il me fallut plusieurs semaines avant de réussir à passer le niveau 1-2. J'avais une peur bleue du château de Bowser et de sa musique oppressante. Mon père découvrit la warp zone du premier souterrain. Les jeux s'enchaînèrent. Tetris, Double Dragon 2, Duck Tales. Mon père joua pendant un moment, mais lâcha l'affaire à l'époque de Super Mario Bros 3. Pas moi.

But the princess is in another castle

J'eus une Megadrive début 1991, puis une Super NES à Noël 1992 (Grâce à un cheat code déloyal: m'étant cassé le bras deux mois auparavant, c'est le bras dans le plâtre que je suis allé chez Toys 'R' Us faire mon numéro de charme à ma mère -- elle n'allait pas sans coeur au point de refuser ça à son pauvre fiston estropié, quand même, si?). L'importance de ces consoles dans mon évolution vidéoludique est indéniable (Sonic, Zelda, Streets of Rage, Secret of Mana, ainsi que ma maîtrise de la langue Anglaise que je dois en grande partie à tous ces jeux), mais sur le moment elles ne m'apportèrent pas grand-chose de plus que la NES. Dans mon esprit, c'était simplement de la NES mais en mieux. Tous ces jeux étaient excellents, mais n'augmentèrent que très peu ma compréhension du Jeu. Ou plutôt si, mais bien longtemps après, rétrospectivement, lorsque je devins retrogamer et que je redécouvris ma ludothèque 16-bits, avec un regard nouveau et un plaisir renouvelé.

En effet, la plate-forme qui m'a le plus marqué au début des années 90 n'est ni la SNES ni la MD. Vous ne la connaissez probablement pas. Elle a des performances pourries. Elle tient dans la poche et marche à piles. Son écran monochrome a une résolution ridicule (95*63 en 1 bit) et n'est même pas capable d'afficher une animation. Les jeux qui tournent dessus sont pour la plupart nuls. Non, ce n'est pas la Game Boy. Ni la Supervision (j'ai dit qu'elle avait des specs pourries, pas honteuses).

Range 1,95,0,1,63,0

Cette mystérieuse bécane mobylette trottinette paire de tongs dont je vous parle, c'est la Casio FX7900GC. Ma première calculatrice programmable, et son titre de lancement, l'incommensurable hit "Le Nombre Mystérieux" (vous savez, le truc où il faut deviner un nombre entre 1 et 1000 à l'aide d'indications "trop grand"/"trop petit"). La machine qui a scellé ma destinée. Si je suis aujourd'hui en train de terminer des études d'informatique, c'est à cause d'elle. Je l'achetai sur un coup de tête, après que ma FX92 College eût rendu l'âme, et le frère d'un ami me donna le listing du Nombre Mystérieux. C'est en essayant de comprendre ce que signifiaient ces caractères mystérieux que j'eus ma seconde révélation: je ne pouvais pas seulement jouer aux jeux. Je pouvais aussi en créer. Ce que je m'appliquai à faire pendant les quelques années qui suivirent... Rectification: je n'ai jamais arrêté. Comme toutes les activités créatives, la programmation est une addiction à la fois incurable et bénéfique. En bonne âme que je suis, j'en fis profiter les copains. A l'Externat Saint Joseph La Cordeille, à Ollioules, ça codait sec dans la cour des quatrièmes. Avec des instructions Goto dans tous les sens, et pas de commentaires parce qu'avec 4 kilo-octets en tout et pour tout, nous n'avions pas vraiment la place d'en mettre (en plus ça ralentissait les programmes). Les gens populaires, les athlètes complets comme nous les appelions (pour reprendre une expression du Capitaine Haddock), se moquaient de nous: pensez-vous, nous n'étions pas bons en sport, n'avions pas de scooter et ne fumions pas en cachette dans les chiottes. Nous nous en moquions: nous ne connaissions pas encore le terme, mais nous étions l33t.

SET BLASTER=A220 I5 D1 H5 P330 T6

Le temps passa. En 1994 je lus "Le Seigneur des Anneaux" et me rendis compte que la littérature ne se limitait pas à ce qu'on nous faisait lire en classe. Un peu plus tard, je me rendis compte que les jeux vidéo ne se limitaient pas aux consoles. Grand absent de mon récit jusqu'à présent, le PC fit une entrée fracassante dans ma vie en 1995, quand je découvris chez des copains, d'abord Transport Tycoon, puis X-COM. Encore une fois, ma vie changea. J'avais Sim City sur SNES, mais un tel niveau de détail, une telle précision, une telle quantité de texte me laissèrent sous le choc. Quand un petit peu plus tard je vis (et entendis) tourner Terminal Velocity, l'évidence s'imposa: il me fallait un ordinateur. La question: comment en convaincre ma mère? La réponse: comme tout le monde.

Je rigole encore aujourd'hui en pensant au nombre d'enfants qui ont sorti cette excuse, et au nombre de parents qui l'ont gobée. L'ordinateur m'aidera pour le travail scolaire. Je travaillerai mieux avec un ordinateur. On l'a tous utilisée, non?
En Septembre 1995, je me retrouvai donc l'heureux possesseur d'un IBM Aptiva, 486 DX2/66, avec 4 méga-octets de RAM, disque dur de 540 Mo, lecteur CD-ROM double vitesse, carte son Sound Blaster 16 et écran 14" qui nique les yeux quand on passe en 1024*768 mais c'est pas grave, parce que de toute façon la carte vidéo (une Cirrus Logic avec 512 Ko de mémoire) ne suit pas. Pas d'imprimante -- très pratique pour l'école. Acheté au tarif "vaseline vendue séparément" chez Darty, déjà en bonne partie obsolète à peine sorti du carton, un retour en garantie deux semaines après pour cause d'explosion de l'alimentation... Rien à foutre. J'avais un PC, et rien n'aurait su entraver mon bonheur. Dans la boîte, Theme Park. Achetés à côté, X-COM: Terror From the Deep... Et Adi "Allemand 4ème". Pauvre Adi, quand j'y repense. Son programme mal foutu, j'ai dû le lancer deux fois, dont une pour montrer à ma mère comme mon nouvel ordinateur allait trop bien m'aider à apprendre l'Allemand. Ouais, à donf. C'était bien beau tout ça, mais j'avais une terreur alien à arrêter, moi. Ou des frites à saturer en sel pour donner super soif à des pauvres gars qui de toute façon mourraient dans l'explosion du château mou après avoir acheté mon Caca Cola hors de prix à 50% de glaçons, ça dépendait des jours.

C'était la grande époque de MS-DOS 6.22 (PC-DOS 6.3 pour moi) et de Windows 3.1 (que je lançais quand j'avais envie d'écouter de la musique -- de la bonne grosse dance de daube, à l'époque). Des 50 configurations différentes dans config.sys et autoexec.bat (avec le son, avec le CD, avec la souris, avec de l'EMS; avec le son, avec le CD, sans la souris, avec de l'XMS; avec le son, sans le CD, avec la souris, sans le clavier Français et sans EMM386 parce que ce p*** de jeu demande 580 K de mémoire conventionnelle -- AIV Networks d'Infogrames, pour ceux qui se rappellent). Des menus que je passais des heures à fignoler dans un config.sys de 200 lignes pour avoir des raccourcis clavier sur les touches de fonction et un superbe texte en jaune sur fond rouge. Oui, entre ça et la dance, mes goûts de l'époque n'étaient, euh... Pas encore très développés. Heureusement, Command & Conquer passa par là: le choc du RTS, de l'ambiance qui tue, et mon premier véritable amour d'esthétique vidéoludique. Après l'avoir réinstallé une dizaine de fois pour le seul plaisir de revoir le programme d'installation, je compris que le futur serait vert radioactif sur fond noir (et qu'il afficherait 30 caractères par seconde de texte à chasse fixe en faisant des bruitages qui pètent), ou ne serait pas.

Le grand blond sur trois CD noirs

Le PC était mon nouveau copain. Je perdis complètement le fil de l'actualité sur console... Jusqu'en Décembre 1997.
J'étais chez une amie de ma mère, cette fois. Le fils de celle-ci avait une Playstation. Une console sympa, mais j'avais sur mon PC des jeux de qualité équivalente. Enfin, sauf un. Après quelques heures de bataille acharnée sur The Need For Speed (que j'avais aussi sur PC -- d'où l'immortelle excuse "ouais, mais c'est chiant ta console, faut jouer avec un pad, tu verrais ce que je te mettrais si j'avais un clavier"), le fils partit à son entraînement de tennis, me laissant seul avec la console dans la grande chambre... Et ce fut là que je vis la petite boîte blanche avec trois CD dedans. Vous avez probablement deviné le titre du jeu il y a deux paragraphes, mais je vais vous faire la version avec suspense quand même. J'introduisis le disque dans la Playstation et fus accueilli par un écran de présentation très sobre, sur fond noir, avec une jolie musique à la harpe en fond. J'appuyai sur Start pour commencer une partie, et la cinématique d'introduction commença, un plan rapproché sur d'étranges particules d'un turquoise-blanc fluorescent... Un peu moins d'une minute plus tard, la manette s'échappa de mes mains inertes. Le titre du jeu apparut sur l'écran, et je sus qu'il resterait gravé à jamais dans ma mémoire: Final Fantasy VII.

Sans trop que je sache pourquoi, ce jeu devint une obsession. J'y avais joué moins de deux heures (avant que ma mère ne doive m'en séparer de force parce qu'il fallait rentrer à la maison) et j'en rêvais la nuit. Je me mis même à écrire ce que je décrirais faute de mieux comme une fan-fiction sur FF7. Pour l'avoir retrouvée quelques années plus tard, je peux vous dire ceci: la première fois qu'on écrit une histoire, c'est rarement terrible. Mais quand on le fait à l'âge de 14 ans et avec comme seule influence un jeu vidéo auquel on a joué une seule fois et dont on a terminé moins de 10%, le résultat fait peur. Début 1998, je redéfinis le mot "atterrant". Pourtant, je n'achetai pas de PS1. Quand je jouai enfin vraiment à Final Fantasy VII, ce fut à la sortie du jeu sur PC en été 1998. Il reste l'un des rares RPG que j'aie terminés plusieurs fois.

Quand, en revenant d'Angleterre où je l'avais acheté, j'insérai enfin le disque d'installation dans mon PC dopé à la Voodoo2, je commençai à me demander pourquoi ce jeu m'avait déjà tellement marqué alors que je n'en avais eu qu'une expérience très restreinte (deux heures, pour un RPG, c'est rien). La réponse me vint à la fin du premier CD. Attention, le spoiler que tout le monde connaît déjà arrive au prochain paragraphe. Si vous ne savez pas et ne voulez pas savoir ce qu'il se passe à la fin du premier CD de Final Fantasy VII, il vous reste jusqu'à la fin de la phrase pour arrêter de lire cet article. Aerith était morte. Je n'avais pas réussi à la protéger. Il ne me restait que la vengeance. Et les notes de cet air de piano déchirant, dont chaque mesure me rappelait mon échec, étaient autant de lames chauffées à blanc qui traversaient mon coeur. J'étais au bord des larmes devant un jeu vidéo. Je m'étais plus impliqué dans le scénario de Final Fantasy VII que dans celui de n'importe quel autre jeu, film ou roman auparavant. J'en étais drôlement surpris. Cherchant une raison à cela, je me rendis compte que FFVII n'avait fait que confirmer explicitement un doute qui hantait mon esprit de quelque temps. Un jeu pouvait provoquer des émotions. De même que l'écriture et le cinéma, le jeu vidéo pouvait être un art, dont l'aspect purement ludique, aussi crucial fût-il, n'était qu'une des nombreuses facettes. Dix ans après ma première expérience, je me rendais enfin compte de la véritable différence entre les jeux vidéo et mes jouets d'antan.

Mon autre 16-bits est un Pentium 200

Des Final Fantasy, il y en avait eu six autres avant, et aucun n'était jamais sorti en Europe. Le VI existait sur Super NES, mais n'était sorti qu'aux USA et était introuvable. C'est alors que j'appris qu'il existait un autre moyen de découvrir ce jeu dont j'entendais tellement de bien: l'émulation. Un ami me donna une disquette avec SNES9x et quelques jeux. Je n'en croyais pas mes yeux: j'avais une SNES dans mon PC. Les pixels se voyaient et la musique ne sonnait pas exactement comme l'original (ce n'est toujours pas le cas, d'ailleurs, même si ça s'en rapproche de plus en plus), mais le jeu était là, devant moi, et en 60 Hz! Armé de mon fidèle Microsoft Sidewinder Gamepad qui m'avait déjà accompagné au bout des aventures de Cloud et de ses amis, je me lançai dans celles de Terra et associés.
Et là, le drame: alors que je jouais tranquillement à un autre jeu (je crois que c'était Freespace), l'assistant Microsoft Office Recherche Accélérée me flingua mon disque dur. Avec mes sauvegardes d'une vingtaine d'heures de jeu de Final Fantasy VI. Je n'ai pas retouché à FFVI depuis. Quelques années plus tard, un format-reinstall, à 3h du mat' dans une LAN-party et en oubliant de sauvegarder la moitié de mes données, me coûterait celles de Final Fantasy V. Dépité, je re-terminai Secret of Mana (en version US), avec l'aide d'un copain, sans utiliser la magie. Depuis, en émulation, je privilégie les jeux typés arcade, allez savoir pourquoi.

Retour aux origines

A partir de 1998-1999, je revins progressivement vers les consoles. J'achetai une N64 pour jouer à Zelda Ocarina of Time (l'une de mes plus grosses déceptions), puis une PSX pour Metal Gear Solid (une excellente machine, et un grand jeu). Devil May Cry me fit acheter une PS2, et Knights of the Old Republic une Xbox. Dans le même temps, je me désintéressais de plus en plus du jeu sur PC. Exception faite des LAN parties chez mes amis auxquelles j'assiste toujours assidûment, bottant les fesses de tout le monde sur Unreal Tournament, je ne joue aujourd'hui pratiquement plus que sur console -- même si World of Warcraft va dans quelques jours ré-équilibrer un peu tout ça. L'incroyable Deus Ex fut le dernier jeu PC que j'aie attendu comme le messie. Actuellement, à part Half-Life 2 et Vampire: Bloodlines, aucun jeu ne me fait suffisamment envie pour me pousser à mettre à jour la configuration de mon PC (qu'en plus j'ai délaissé pour la "vie de tous les jours" et l'émulation depuis que j'ai acheté un Mac portable). Noyé sous une avalanche de FPS militaristes à l'idéologie douteuse, de RTS résolument orientés vers le multijoueur, de licenses EA et de MMORPG, à une période où l'actualité console n'a jamais été aussi importante (en quantité et en qualité), j'ai l'impression que le jeu solo sur PC est mort. Le temps me donnera peut-être tort; j'espère sincèrement me tromper.
Mais en attendant que quelqu'un reprenne la flamme, entre deux parties de fausse Super NES, je continuerai à m'amuser avec ces petites (ou X) boîtes sous la télé avec les jeux desquelles on peut encore s'éclater tout seul.

Wild-Cat
(27 octobre 2005)