Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Les souvenirs de... TITANLa Biographie Informatique de TITAN : Tome 1 (attention, c'est encore plus long que le seigneur des anneaux ! ) Au début étaient les dinosaures... Ils vivaient paisiblement, en parfaite symbiose, lorsqu'une météorite venue de nulle part... Mais je pense que je reprends d'un peu trop loin, là... Je vais me contenter de commencer mon histoire à l'age de mes 10 ans, l'année où s'est produit le "déclic". En effet, outre ma bonne vieille console « Pong » que l’on m’avait offert dans mon très jeune age, tout a réellement commencé chez mon frangin. A l'époque, l'informatique domestique n’en était qu’à ses balbutiements, mais mon frère avait chez lui une étrange machine portant le nom obscure d’ "ORIC". Un soir, alors que je devais dormir chez lui (Génial !! Je vais pouvoir regarder la TV tard !!!) il me mit cette machine entre les mains, histoire de m'occuper un peu avant de me coucher et m'endormir. Mais la nuit fut courte... TRES courte... puisque je la passais à jouer à tous les jeux qui étaient disponibles sur les K7, héhé... Au petit matin, j'avais potassé le guide de l'utilisateur en entier et je commençais à taper quelques lignes en Basic... Essayant, vainement, à coup de SAVE et LOAD de déplomber les jeux... Quand je penseaujourd’hui qu'une simple copie Audio de la K7 aurais suffit, ça me fait sourire... Mais une chose s'était produite en moi... J'avais choppé la "maladie"... le « Virus » de l'informatique ! De retour chez moi, je n'avais que ça à la bouche. Si bien que pour me "calmer", mon frangin me prêtait une console Vectrex qu'il avait acheté d'occasion. Inutile de préciser que j'y jouais le soir et tous les matins avant d'aller à l'école, héhé ! Et puis, à l'année de mes 11 ans, à Noël (car je suis né le 24 décembre), toute ma famille se "cotisèrent" pour m'offrir MON micro-ordinateur : Un VG5000 Philips ! C'est sur ce micro que j'ai vraiment appris la programmation en Basic et que j'ai commencé à créer mes propres programmes et jeux. J’essayais également souvent d’adapter pour ma machine les listings Basic des magazines prévus initialement pour d’autre Micros. Je me souviens encore de la création de mes sprites que je faisais d'abord sur du papier à petits carreaux : Je noircissais les case d'un carré et j'en déduisais ainsi le code binaire à rentrer dans Chr$()... C'est incontestablement sur VG5000 que j'ai créé le plus de programmes. C'est sur ce micro, aussi, que j'adopte pour la première fois le pseudo de "TITAN" (après avoir vu le film de Schwartzy "Conan le Barbare"). Avec le VG5000, je passais des mercredis après-midi entier, avec des potes, à jouer à "la Moto Infernales", "Tortue" ou encore "US Rally", "Bris de glace" et "Football"... Un Chausson à la crème dans une main et la manette dans l'autre... Que de souvenirs à l'odeur vanillée... . Jamais je n’oublierais les heures passées devant la télé avec mon père à jouer à « Blitz » ou le « Fou Volant »... Un jour, en classe, un pote me dit qu'on vient de lui offrir un ordinateur de la dernière génération... Il m'invite à le découvrir le jour même. Là, je fais la connaissance de l'Amstrad CPC6128 noir et vert. Au bout d'une heure de jeux et démos, je suis convaincu : Mon VG5000 ne lui arrive pas à la cheville et passe plus pour un Minitel re-carrossé qu’un ordinateur fasse à ce montre de technologie qu’est, à mes yeux émerveillés, l’Amstrad CPC6128 ! Je revends donc mon VG5000 et, avec l'aide de mes parents (qui n'étaient pas riches mais qui se mettaient en quatre pour leurs enfants), je parviens à réunir assez d'argent pour m'acheter le tant attendu CPC6128 couleur pour Noël ! Sur ce micro, je crée énormément de trucs, mais quelques logiciels sortiront du lot de part leur aboutissement. C'est le cas des jeux d'aventure graphique "Devilry 1" et "Devilry 2", mais aussi de l'utilitaire de copie "Venus 5.2" (je voulais concurencer l’indétronable « Discology »). Il y avait aussi "Vengeur", un jeu à la "After the War"que je n'ai jamais terminé mais qui était assez avancé techniquement... Les "copy-parties" sont nombreuses et je me souviens encore des heures passées devant Discology à regarder passer chaque secteur copié sur le moniteur... Les intros tagguées"TITAN" fleurissent sur les disquettes 3"... "Dominator", le premier jeu que je déplombe... Je me souviens même avoir mis un sample sonore (une révolution pour l’époque !) dans l’intro que j’avais écrit pour le jeu « Forgotten Worlds ». Coté jeu, c’est la claque : Barbarian 1 & 2, Gryzor, Cauldron, Inertie, Target Renegade, Bubble Bobble, Sorcery, Commando, Who Dares Win 2, After the War, Bomb Jack, Buggy Boy, Ikari Warriors, Pirates !, L’arche du Capitaine Blood, Nord & Sud, Platoon, Dragon Ninja, Predator, Le Manoir de Mortevielle (quoi, mon CPC parle !!!), Fruity Franck, Rick Dangerous 1& 2, Batman, Operation Wolf, Solomon’s Key, IK+, Robocop, Exolon, ShufflePuck Cafe, etc, etc, sont autant de jeux sur lesquels j’ai passé des heures et des heures de plaisir. Puis arrive l'année du BAC. J'achetais régulièrement le magazine "Amstrad Cent pour Cent" (je me souviens que lorsque la fin du mois approchait je passais au moins une fois par jour chez le Libraire au cas où il y aurait eu de l’avance dans la parution !), mais je ne pouvais m'empêcher, à chaque fois, de jeter un oeil sur les autres magazines qui parlaient de ces fabuleuses nouvelles machines 16 Bits qui débarquaient sur le marché. L'Amiga me faisait un clin d’œil... ;-P Et puis un jour, je prends la (difficile mais néanmoins très excitante) décision de revendre mon CPC6128 pour acheter un Amiga 500. La somme que j’en tire ne suffit pourtant pas. Je n’hésite alors pas à faire quelques petits boulots de-ci de-là pour faire grossir ma cagnotte. Mais décidément, il me manque encore quelques gros billets. Et là, c’est le coup de chance, lors d’une bourse aux monnaies je fais l’acquisition d’une pièce Grecque en argent très rare pour pratiquement rien ! Pièce que je revends quelques jours plus tard à un collectionneur pour un bon prix (juste ce qu’il me manquait pour obtenir l’Amiga en fait). Je m'achetais donc ce micro quelques jours avant le BAC. L'Amiga fût une réelle révélation. C'était "LE" micro dont j'avais toujours rêvé. Puissant dans tout les domaines et tellement convivial. Discology cede alors la place à XCopy, mais les après-midi de copies ne changent pas d'un poil, héhé... Sur ce Micro, j'ai pratiquement cessé toute programmation, me consacrant principalement au graphisme, à la musique... Et au jeu ! Rhaaaaaaaa, Kick Off 2, Sensible Soccer, Jaguar XJ-220, Stunt Car Racer, Les Shadow of the Beast, Lotus Esprit Turbo Challenge, Unreal, Monkey Island, Chambers of Shaolin, Another World, SpeedBall 2, Jim Power, Cadaver, Gods, Stardust, X-Out, Project-X, Dune, Battle Squadron, Midnight Resistance, Immortal, Xenon II, Sord of Sodan, Agony, Ocean Beach Volley, SWIV, Lost Patrol, Dragon’s Lair, etc... Ainsi que tous les jeux que j’avais connu sur CPC et que je retrouvais en mieux ! J'ai créé quelques démos et, surtout, un jeu d'aventure graphique du nom de "ATLANTIS". J'ai ensuite changé mon Amiga 500 contre un Amiga 1200 "boosté" (HD, lecteur de CD, carte accélératrice, Ram supplémentaire, etc...). C’est à ce moment que j’ai eu un premier « contact » avec ma première console digne de ce nom : Une Amiga CD32 achetée d’occasion à un pote. Je découvre également avec horreur ce qu’est un Pad (Et oui, je ne connaissais que les bons vieux Joysticks !) que j’arrive finalement à prendre en main... et même à adopter ! Mais, hélas, la trop faible quantité de jeux CD32 disponibles m’a vite désenchanté. A part Microcosm, Heimdall, et quelques jeux tirés des CD du magazine « CD32 Gamer », il n’ n’y avait bien que 2 CD de présentation de la machine qui tournaient régulièrement pour « épater les amis » . Un peu déçu, donc, je transformais alors rapidement la console en simple lecteur de CD-Rom pour mon 1200. Pendant la période où j'ai "sévi" sur Amiga (pratiquement 7 ans !), j'ai fait parti du (très discret) groupe "The Cracker's Rising Force", puis des "Pisteurs" pour enfin finir en cavalier seul... J'ai aussi côtoyé quelques membres du groupe "Puslsar"... Ca, c’est pour le coté noir de la force. C'est sur Amiga également que j'ai fait mes premiers pas dans l'émulation : L'émulation (bluffante) Mac Intoch avec A-MAX 2, l'émulation (quasi parfaite) du ZX-Spectrum, l'émulation (poussive) de l’Amstrad CPC et l'émulation (trop sommaire) du PC (386) avec PC-Task. Pendant cette période Amiga, j'ai eu un "trou noir" de 2 années pendant lesquelles je ne touchais guerre à ma formidable machine... Ceci fût, en partie du à mes études de BTS que j'ai du faire loin de chez moi (et donc loin de mon Amiga), dans cette belle (et enneigée) région qu'est la Haute-Savoie. Il ne me restait plus que les Week-End pendant lesquels je sortais, autant de fois que je le pouvais, en boite de nuit, héhé... Du coup, l'Amiga passait en second plan, loin derrière les sorties (et grosses beuveries soit-dit en passant... ). Mais lorsque je m'y remettais dessus, c'était pour créer des modules sur Protracker de musiques Trance ou Techno. Certaines de mes compositions sont passées en boite par la suite. D'autres se sont retrouvées sur des CD du Domaine Publique (comme le CD Amiga "French Storm", par exemple). Et puis vint le temps de me "fixer" au niveau sentimental... Fini les "amourettes" d'un soir et la vie plutôt dissolue que je menais jusque là. Coté informatique, même changement radical : Je revend mon Amiga 1200 pour passer, par la force des choses, sur PC et j'apprends à me servir de Windows et à oublier mes petites habitudes du Workbench ... Petit à petit, le PC remplaçait l'Amiga dans mes réflexes, mais pas dans mon cœur... Et puis un jour, mon frangin me dit : "J'ai trouvé un truc qui s'appelle "UAEjesaispasquoi" et qui, il parait, émulerait un Amiga... tu y crois toi ?". Sûr de moi, je réponds aussi sec : "IMPOSSIBLE !!!!!!!! l'Amiga est bien trop complexe à émuler sur un pauv'PC de merdasse !!!!!!!". Et pourtant... Dans la foulée, je me sépare également de l’Amiga CD32 (Geste que je regrette amèrement aujourd’hui, d’ailleurs !), jurant que jamais plus console ne sera mienne ! Un beau jour d’été, je reçois un coup de fil d’un pote qui me demande de venir chez lui... Il a quelque chose à me montrer. Quelque chose d’incroyable tout droit venu du japon. A ces mots, complètement intrigué, je me jette dans ma voiture avec ma copine et arrive chez lui en moins de 10 minutes. La bas, il nous place devant la TV, un pad dans les main, et allume secrètement une machine derrière lui... Et là, c’est le choc ! Des personnages en 3D qui s’affrontent a une vitesse folle et un réalisme ahurissants ! Quel fun ! Ni une ni deux, a peine remis de nos émotion, le pote nous lance un jeu de courses automobile tout aussi incroyable : Je n’en crois pas mes yeux, c’est mieux que tout ce que j’ai pu voir jusqu’ici ! C’est une révolution technologique qui se dévoile sous nos yeux écarquillés. Et puis le copain sort enfin sa console de l’ombre : La PSX ! Trois lettres magiques. Les jeux en question n’étaient autre que « Battle Arena Toshinden », « Tekken » et « Ridge Racer ». A ce moment précis, c’était évidant pour moi, le jeu vidéo venait d’évoluer d’un coup... et c’était devant mes yeux. Quelques semaines plus tard, la tête encore remplies d’images féeriques aux couleurs de la PSX, je tombe sur un magazine qui offre une K7 vidéo promotion sur la Playstation (qui vient enfin de débarquer sur notre continent). Arrivé chez moi, je lance la K7 et au bout d’une petite heure de vidéo, me voici en route pour le magasin le plus proche avec de quoi m’acheter la Playstation et Battle Arena Toshinden dans la poche, héhé ! La 32 Bits de Sony représente a elle seule un grand tournant dans ma propre histoire vidéoludique puisqu’elle marque mon renouement avec les consoles. Les jeux s’enchaînent a une allure incroyable : Je suis boulimique : Tekken 2, & 3, Final Fantasy VII, D, Destruction Derby 1 et 2, Driver, Worms (que j’avais déjà connu sur Amiga !), Need For Speed 1, 2 et 3, ESPN Extrem Games, Resident Evil, Tomb Raider 1, 2 et 3, Rayman, Spiro, Bust a Move, Les Chevaliers de Baphomet, Metal Gear Solid, Legacy of Kain, Medievil, etc, etc... L’ajout d’une puce ne fera qu’empirer la chose. J’en arrive même à passer une Playstation par l’usure ! Puis vient le temps de la 64Bits de Nintendo : La N64 ! A peine arrivée sur le marché Européen, je me jette dans le premier magasin de jeux vidéo de ma ville pour me procurer ce nouveau monstre. J’obtiens une version Italienne de la N64 avec laquelle je m’achette le jeu « Turok »... en version Allemande ! Comme pour la Playstation, ma boulimie de jeu s’installe : Mario 64, les 2 Zelda, Super Mario Kart 64, Mario Party 1, 2 et 3, Turok 2, Golden Eyes, ISS 64, Banjo Kazooi, etc... Malheureusement, les titres sortent de plus en plus au compte-gouttes... Je sens qu’il va falloir évoluer à nouveau... C’est alors qu’arrive la Playstation 2 et la Gamecube que je me procure également. Mais malgré de très très bons titres comme les très fun Mario Party 4, 5 et Mario Kart Double Dash, la série déjantée des GTA, le troublant Shadow of Memories, les jouissifs Bournout 1, 2 et 3, Dead or Alive 2, SSX 3, le somptueux Gran Turrismo 3, Soul Calibur 2 et le mignon Luigi’s Mansion, le nombre de jeux qui m’attirent et me captivent sur ces deux consoles est finalement bien réduit... Est-ce parce que je suis devenu plus exigeant ou bien parcequ’il n’y a plus d’innovation dans les jeux à présent ? Sûrement un peu des deux... En effet, auparavant je n’hésitais pas à jouer à plusieurs jeu du même type simplement parce que l’un de leurs cotés me plaisais; mais à présent je veux TOUT dans un seul jeu (Par exemple, sur Amiga, j’aimais jouer à Vroom! pour sa rapidité, Lotus 3 pour sa gestion de la météo et ses beaux graphismes, Stunt Car Racer pour son Fun et Jaguar XJ-220 pour son mode 2 joueurs. A présent, Burnout 3 regroupe toutes ses qualités en un seul produit... Et c’est ça qui me plait aujourd’hui). Il y a quelque temps, j’ai attrapé un nouveau virus : L’envie de connaître les anciennes consoles que je n’ai jamais eu. C’est donc en brocante que je passe désormais quelques après-midi à la recherche de matériel et jeux NES, SNES et Megadrive. Aujourd’hui je possède une collection « d’ordinosaures » NES, SNES, Megadrive, N Je m’enfonce chaque jour un peu plus dans la nostalgie et le Rétrogaming par le biais de plusieurs projets et créations personnels : Un site Web consacrés à l’émulation Amiga et à son histoire (http://AmigaMuseum.ue.st), des sites-dossiers sur les jeux-vidéo qui m’ont marqués (http://SOTB.free.fr - http://JimPower.ue.st - http://FinalFight.free.fr - http://GhoulsnGhosts.ue.st) ou encore le Projet TILT (http://www.abandonware-magazines.org/ ) dont je suis l’heureux Papa et qui tente de numériser un maximum d’anciens magazines sur les jeux-vidéo (Tilt, Génération 4, Joystick...) afin de sauvegarder ce patrimoine et le partager avec tout le monde... Oldschool Rulezzzzzzzzzzzzzz ! TITAN
(27 octobre 2005) Internautes ayant participé au concours (cliquez sur un nom pour accéder au texte correspondant) :Envie de réagir ? Cliquez ici pour accéder au forum |