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Souvenirs de Grospixeliens
Ce dossier est le récapitulatif d'un concours lancé début 2005 sur le forum de Grospixels. Il s'agissait pour les participants de raconter leur vie de joueurs dans un essai d'environ 4 pages. Cher lecteur, ne manque surtout pas de lire ces textes qui sont tous passionnants, vivants et la plupart du temps plein d'humour.

Les souvenirs de... Lampauneon (Marc G.)

Back to the future

Pas facile de remonter si loin dans les méandres de ma boîte crânienne. Trente et un ans sur cette planète et les informations manquent déjà à l’appel (la pelle ?). Enfin, dans l’intérêt de la communauté, je vais tenter de m’immiscer dans le flot de souvenirs et d’en ramener sa substantielle moelle. Attelons nous donc sans plus tarder à cette tâche des plus titanesque au vu de ma sénilité précoce...

Big-bang

"Mais qu’est-ce que c’est que cette boîte, d’où sortent 2 boîtiers, reliée à un lecteur de cassettes ? Et ça se branche sur la télé tu dis ?" Démonstration : après environ 5 interminables minutes, voilà qu’apparaît un assemblage de pixels monochromes, censés représenter un chevalier, au milieu d’énormes blocs tout aussi colorés et supposés évoquer l’intérieur d’un château... Je ne pris conscience que bien des années plus tard que ce fut là mon premier contact avec ce que nous appelons communément aujourd’hui, les jeux vidéo. La machine en question est fabriquée par l’intermédiaire du parrain de mon frère à l’aide de revues électronique qui distillent au fil des mois la méthode permettant l’assemblage d’un tel engin. Du haut de mes 3 pommes, je n’ai alors guère plus de 8 ans, je me laisse baigné dans cet univers monochromatique et fantastique à raison de plusieurs heures par semaine sur un vieux téléviseur noir et blanc. Après moult demandes et plaintes en tout genres, il arrive parfois que mon père cède : le peu de couleurs proposées par la bête finit néanmoins par m’achever. Quand je vous dit qu’il faut être motivé... La seconde rencontre avec cet étrange monde se fait par l’entremise d’un copain et prend la forme d’une console portable : la Microvision de MB. Rien de transcendant cependant et je suis persuadé que les rares d’entre vous ayant approché la bête s’en sont rapidement remis. Je passe la période Game & Watch des cours de récrés qui suit quelque temps après : mon grand frère dispose alors du fameux Donkey Kong (le veinard) et je possède pour ma part le fumeux Oil Panic (c’est rien mon p’tit)...

Sales copains ? copains sales ? Ah non, copains en salles

Ce qu’il y a de bien avec les copains, c’est l’éternelle compétition que se livre ces derniers pour avoir l’ultime joujou à la mode. L’un d’entre eux donc, tout aussi captivé que le gamin que je suis par l’étrange assemblage trônant fièrement dans le salon familial, se met en tête de posséder mieux. Grand bien lui prend. Il doit cependant attendre quelques années pour disposer d’un système révolutionnaire : l’Atari 2600 et ses cartouches à 15 euros pièce (une fortune). Comme tout bon morveux qui se respecte, la 'salle de jeu' migre de quelques maisons et nous nous retrouvons fréquemment à squatter son salon... Je revois encore ces parties de Combat, Phoenix et autres Space Invaders qui bercent cette époque et surtout, cet état de fébrilité mal contenu lorsque le joystick à l’unique bouton orange arrive dans nos mains plus que moites. En ce qui me concerne du moins... C’est à peu près à ce moment que je découvre les joies de l’arcade : les salles me sont alors interdites et il me faut attendre les braves itinérants et leurs palais dorés de mille et une loupiotes. Le choc a lieu quand je remarque ce que je nomme encore aujourd’hui 'le jeu des petites abeilles'. Il n’est pourtant pas particulièrement tape à l’œil mais la vision de ces insectes virevoltant ne me laisse pas indifférent. L’objectif du joueur est des plus basique : empêcher les vilaines petites abeilles, qui arrivent par le haut de l’écran, de se mettre en formation pour attaquer je ne sais plus quelle monde habité. L’insecticide absolu contre celles-ci prend la forme d’un vaisseau placé à l’opposé. C’est évidemment lui que je dirige... Tiens, je me souviens même du nom : Galaga. C’est aussi dans ces lieux où le temps accélère sa course que je m’essaye aux magnifiques Pole Position (sur 3 écrans), Enduro Racer et Out Run.
Comme quoi, on peut tomber plus mal...

Oh qu’il est bo... mon micro

Tiens, mon cousin a acheté un micro : TRS-80 Color Computer II. C’est vrai qu’il en jette avec son habillage blanc cassé, son port cartouche et ses 64 Ko de mémoire. En plus, le vendeur s’étant trompé de boîte, il lui est tarifé au prix du 16 Ko. M’est avis que mes étrennes vont passer dans l’achat d’un semblable joujou. Je dois toutefois attendre la fin de l’année scolaire pour disposer de l’indispensable autorisation parentale... C’est donc en ce doux mois de juillet 1984 que je peux serrer l’engin dans mes bras (manque de bol, ils ont changé de vendeur). Une fois encore, la télé familiale est réquisitionnée à titre expérimental et je commence de suite à me mettre au Basic... Probablement dû à une recherche d’émotions plus intenses, j’abandonne très vite ce dernier afin de m’offrir un livre autrement plus didactique : comment programmer des jeux sur TRS-80 (ou un truc du genre) ? Le bouquin se trouve être en fait une longue liste de signes cabalistiques permettant à la machine, une fois ceux-ci introduit, de faire tourner des jeux 'fantastiques'... mais toujours si peu colorés. N’étant pas des plus stupides, je perçois enfin l’intérêt de l’acquisition du lecteur/enregistreur de cassettes optionnel pourtant proposé lors de l’achat. Tant que j’y suis et pour m’abandonner plus passionnément à ce divertissement, je m’offre l’indispensable téléviseur noir et blanc dans le but de placer l’ensemble dans ma chambre ainsi que quelques cartouches dont les noms m’échappent au moment ou j’écris ces quelques lignes. Je ne compte plus les heures passées sur cet écran dans le but de faire exploser les records des premiers jeux 'rienkamwa'. Malgré les excellents états de services de ceux-ci, je m’en sépare l’année suivante dans le but d’acquérir une véritable bombe atomique...

Oh qu’il sont bos... mes micros.

Sur les conseils avisés de mes copains de classe, je pars donc en repérage dans le GB le plus proche et tombe en pâmoison devant cette magnificence technologique. Je me sépare donc de mon fidèle Tandy et casse encore la tirelire pour m’offrir l’objet du désir : un Schneider CPC464 monochrome (on fait ce qu’on peut, pas ce qu’on veut). Coup de chance incroyable, il se trouve être en promotion et se voit livré avec un joystick et plus d’une quinzaine de jeux. Je cite en vrac les titres remontant à la surface et sur lesquels je passe le plus clair de mon temps libre, accompagné ou non : l’Aigle d’Or, Empire, The Way of the Tiger, Rambo, Saboteur II, Bombjack, Yie Ar Kung-Fu, Solomon’s Keys, The Last Ninja, L’Arche du Capitaine Blood, Trantor et bien d’autres... La plupart d’entre eux étant naturellement copié sans le moindre scrupule et à la plus grande satisfaction de mon cochon. C’est à cette période que je commence aussi à m’intéresser à la presse spécialisée : Game Mag, Amstrad Magazine et Tilt représentent alors le fer de lance du quatrième pouvoir dans ce domaine... Je peux maintenant me contenter de cet Amstrad cloné mais comme tout occidental moyen, le matériel exerce une fascination relativement pesante et aspirante. L’attraction arrive une fois encore par l’entremise d’un camarade d’école qui me fait découvrir une nouvelle merveille : le Commodore 64. "Marrant, il n’y a pas de moniteur et de lecteur intégré comme sur le Schneider. C’est nul ton truc..." Le destin peut donc me laisser en paix mais il n’en fait rien. L’instigateur se voit dédoublé et prend la forme d’un ami et de mon incontournable cousin qui cèdent alors tout deux aux sirènes de Commodore. Le sort s’acharnant à me poursuivre, les utilisateurs de ce système se multiplient maintenant plus rapidement qu’une colonie de morpions dans un slip... Tout étant déjà écrit mais mes finances ne me permettant pas encore ce supplément de joie, je dois toutefois attendre l’année 1986 pour que cette plate-forme vienne côtoyer mon inaltérable CPC. A moi les joies des merveilleux Internationa Karate II, Ghost’ n Goblins, Out Run, Commando, Green Beret et autres adaptations d’arcade nettement mieux fichues que leurs équivalents CPC. Monochrome qui plus est dans mon cas. Bizarrement, le titre m’ayant le plus marqué sur cette bécane est le très méconnu mais proportionnellement prenant Decision in the Desert (un wargame). Allez comprendre. Au café, j’arrive à terminer Double Dragon et Kung Fu Master les doigts dans le nez...

Ataga ou Amiri ?

Nous sommes maintenant en septembre 1987 et je me retrouve dans une nouvelle école cerné de faciès inconnus. Il ne faut naturellement pas longtemps pour recréer un cercle de connaissances ce qui dans mon cas, si vous avez un peu suivi les précédents chapitres, signifie le plus souvent de futures tentations. Je découvre aussi un nouveau magazine à l’esprit particulièrement acide : Micro News. Le point commun entre tout cela ? La mise en avant de la prochaine génération de micros symbolisée par le mythique duel Atari ST/Commodore Amiga. Le choix entre le professeur ST et le docteur Amiga s’annonce des plus délicat d’autant que les prix de ces merveilleuses bécanes frisent le délire pour ma bourse à la sobriété exemplaire. Pas le droit à l’erreur donc. Je décide finalement de reporter mon achat et de profiter des machines de mes camarades et de mon cousin qui, une fois encore, s’est procuré le superbe Amiga 500 avec moniteur couleur et extension 512 Ko durant l’année 1988. Vu que ce dernier me prête régulièrement son installation, je découvre les premiers grands jeux d’aventure sur lesquels je passe des dizaines d’heures en solitaire les nuits de pleine lune (et les autres aussi d’ailleurs) : Loom, Monkey Island et Le Manoir de Mortevielle occupent cependant la plus grande partie de ma mémoire plus que limitée. J’apprend aussi à vivre avec les magnifiques séances de grille pain et les métronomiques plantages de l’engin. Si les 16-bits occupent maintenant le haut du pavé, cela ne m’empêche nullement de continuer à m’adonner frénétiquement à cette passion dévorante sur mes vieux mais fidèles compagnons de route. Je me rends aussi compte que j’ai été bien inspiré de différer cette acquisition : le nombre de daube frise le délire et hormis les jeux d’aventure (voir plus haut), de gestion (management d’une rock star dont le titre m’échappe) et les wargames (Populous, Gettysburg) dont je suis particulièrement friand, il n’y a plus grand chose qui m’émoustille. La révolution arrive toutefois à grand pas et vient d’un front jusqu’à présent des plus calme...

Le déclic mais pas de Manara

C’est au mois de mai 1989 que mon frère de 3 ans mon aîné et joueur occasionnel me glisse à l’oreille qu’il envisage sérieusement l’achat d’une console de jeux Sega Master System. S’il est vrai que la presse spécialisée ne tarit pas d’éloges pour cette machine, il est aussi vrai que graphiquement la comparaison avec les 16 bits n’est pas de mise. Par contre, au niveau de la jouabilité... La bête, son phaser et 2 jeux inclus se retrouve donc quelques jours plus tard dans le salon et les parties endiablées reprennent de plus belle : Out Run, Thunder Blade, Shinobi, la trilogie Wonderboy, Space Harrier, R-Type, Penguin Land et une nuée d’autres titres m’entraînent vers l’état de 'ludico sapiens' absolu. Sega me redonne enfin le goût du jeu pur et dur grâce à une jouabilité sans commune mesure avec mes précédentes expériences et à la fin des plantages intempestifs et des temps de chargement. Je réalise alors que rien n’égale la console dans ce domaine et décide de commencer une collection digne de ce nom. Je garde toutefois un goût prononcé pour les simulations guerrières des micros que je côtoie de moins en moins jusqu’à l’arrivée du 'bouffe-temps' ultime. En l’occurrence Sim City. Je me retrouve donc tous les mercredis après-midi chez l’inéluctable cousin afin d’ériger la cité idéale. C’est aussi durant cette période que je tâte de la Nintendo Entertainment System chez un copain : une profondeur de jeux et une jouabilité exemplaire font oublier sa puissance toute relative. Mon portefeuille n’étant pas extensible, je suis forcé, en ce mois de février 1990, de me séparer de mes 2 micros : adieux CPC et C64 mais bonjour Mario. La transaction me laissant avec une marge suffisante, je peux ainsi m’offrir quelques cartouches : Gradius, Mega Man, Ghosts’ n Goblins, Punch Out et, souvenir ultime (déjà), le jeu des petites abeilles. Je me retrouve avec des centaines de titres en moins mais 'rognutudju' quel pied. Tiens, cela fait un bout de temps que je n’ai plus touché une machine d’arcade...

Pèle-mêle

Le monde du jeux vidéo est en ébullition et je ne veux absolument pas manquer cela. Un article paru dans Génération 4 me fait manger mon cochon et je m’offre, en ce mois de mai 1990, ma première console portable : L’Atari Lynx et ses 'quatre jeux'. Plus tard, Blue Lightning, Xenophobe, Sqweek, Toky et Rampage en multi me laisseront plus que sur le cul. Comme il est dit que cette année doit être un cru exceptionnel, je me procure une Nec Supergrafx et son fabuleux Grandzort. L’unique jeu dédié que je lui offrirai encore s’appellera Ghoul’s n Ghosts. Je me contente néanmoins des jeux Nec 'classiques' dont les fameux Formation Soccer, PC Kidd II, Ninja Spirit et consorts... Je ne le sais pas encore mais jamais plus je ne retrouverai un gameplay aussi précis et subtil pour des jeux de ce type... Disposant d’un portefeuille apparemment sans fond, je ne peux naturellement résister aux charmes de la Nintendo Gameboy livrée avec son indispensable Tetris : je trouve enfin une occupation lors de mes virées à la foire du trône... Le même jour, j’ai l’occasion de racheter une Mattel Intellivision pour une bouchée de pain. Je n’en garde toutefois pas un souvenir impérissable, mon esprit étant accaparé par une foule d’autres titres. L’année 1991 se voit tout aussi mouvementée et je poursuis sans répit les acquisitions : Lem 2000, Philips Videopac G7000, audiosonic radotin telesports III et MB Vectrex pour les oldies et Amstrad GX4000 et Sega Megadrive pour les news. De cette fournée hétéroclite, je ne mentionne que les Scramble, Spike, Web Warp (Vectrex), Tennis Cup II (GX4000), Altered Beast et Alien Storm (Megadrive) qui m’ont rapidement fait passé le temps. Côté micro, A-Train tourne à fond la souris sur l’Amiga que je reçois sporadiquement... Super Mario IV, F-Zero, Super Probotector, Street Fighter II, Sim City et Super Mario Kart sont les principales cartouches qui alimentent la Super Nintendo Entertainment System acquise en cette année 1992, plus que calme au niveau du hardware. La suivante bouge un tout petit peu plus sur le front des oldies grâce à l’acquisition d’étranges machines : une pc500 tv game programmable ainsi qu’une nettement plus conventionnelle Nec Turbografx-16. Sur l’Amiga 500 de mon copain, on s’éclate à Battle Isle en simultané. C’est le dernier jeu micro qui me fera tourner la tête...

Réveil

En ce début d’année 1994, je bave de plus en plus sur les Consoles +, Joypad et autres Joystick qui ne cessent de mettre en avant la prochaine génération de consoles. Parmi elle, l’Amiga CD32 qui se retrouve dans ma chambre un soir de février. Quoi qu’en dise certains, des titres comme Pirates Gold, Microcosm, Elite II, Heimdall II, UFO, Theme Park ou Gunship 2000 ont de quoi combler plus d’un joueur. Une console typiquement micro finalement. Je ne lâche cependant pas les vieilleries et saute sur une Saba Videoplay.
L’année suivante confirme la révolution amorcée précédemment : l’avenir appartient désormais aux machines équipées de lecteur CD. J’acquière ainsi coup sur coup une Sanyo 3DO (suite à un superbe dossier paru dans CD Consoles), une Sony Playstation, une Sega Saturn et une SNK Neo-Geo CD II. Je passe des heures sur des titres comme Shock Wave, Rebel Assault, Wing Commander III, Panzer General, Road Rash, Need for Speed, Crash ’N Burn (3DO), Ridge Racer, Toshinden, Destruction Derby, ESPN Extreme Games (Playstation), Daytona USA, Virtua Fighter remix, Myst, Sega Rally, Bug (Saturn), Magican Lord, View Point, Pullstar et autres Puzzle Bobble (Neo-Geo CD II). C’est aussi durant cette période que je rencontre la femme de ma vie et que je trouve un travail fixe. Moi qui pensais être asociale... Le cumul de ces 2 événements réduisent naturellement considérablement le temps alloué à cette passion dévorante et l’intérêt porté à cette dernière commence à s’éloigner inexorablement. Avec le recul, le 3DO aura été mon dernier pourvoyeur d’émerveillement dans ce domaine. Je continue néanmoins à accroître la collection en m’offrant une Atari Jaguar (ahhh, Alien Versus Predator, Tempest 2000), une Nec Pc-Fx (ohhh, Battle Heat), un Philips CDI (yeahhh, The Seventh Guest, Burn Cycle, Les Guignols de l’Info) et une Nintendo Virtual Boy (euhhh, ben rien en fait). En cet hiver 1996 pourtant, ma copine et moi passons pas mal de temps sur des jeux nommés Tomb Raider et Crash Bandicoot. Pour 1997, les Sega Pico, MB Microvision, Nintendo 64, Sega Gamegear et CBS Colecovision viennent entretenir le brasier. Des jeux comme Turok, Super Mario 64 ou Pilot Wings 64 (Nintendo 64) me décollent les rétines tandis que Oddworld, Tomb Raider II et Crash Bandicoot II (Playstation) font rager ma moitié...

This is the end...

Au vu de la place occupée par toutes ces machines et surtout car le besoin s’en fait sentir, l’automne 1998 nous voit acheter notre petite maison et nous emménageons enfin dans nos meubles. Vu du côté ludique et collection, cet achat m’oblige à revoir les acquisitions à la baisse pour l’année en cours et la suivante : un système Home Arcade et une Dreamcast sont les seules véritables nouveautés au rayon hardware. Pour le software, nous nous éclatons sur Parappa the Rapper, Silent Hill, Tomb Raider III, Crash Bandicoot III (Playstation) et Sonic Adventure (Dreamcast). Le budget étant maintenant stabilisé, les achats reprennent en ce début de nouveau millénaire : SNK Neo-Geo Pocket Color, Sega 32-X, Sega Mega-CD II, Terminator II et Supervision viennent alimenter le foyer. Je reste rivé à Resident Evil Code Veronica et The Nomad Soul, ma compagne leurs préférant de loin le désormais traditionnel Tomb Raider IV (Dreamcast). L’année suivante est relativement pauvre sur le front du hardware qui se voit incrémenté d’une antique Atari VCS 7800 et d’une poussiéreuse Sierra G7400. Tomb Raider V, Shenmue et Crazy Taxy (Dreamcast) nous font toutefois passer quelques instants mémorables. Une véritable nouveauté est maintenant prévue pour cette année 2002 : après un développement de 9 mois, nous accueillons notre petite fille dans notre modeste demeure. Ce qui n’empêche nullement l’acquisition d’une Sony Playstation II, d’une Microsoft X-Box et d’une Nasa Entertainment Computer System. Excepté Silent Hill II, Ico (Playstation II), Shenmue II et Jet Set Radio (Dreamcast) que je ne fait qu’entrevoir, rien de transcendant ne se rappelle à ma mémoire. Malgré le peu de temps disponible pour m’adonner à cette passion maintenant vacillante, je continue à gonfler les chiffres en achetant au printemps 2003 une Nintendo Gameboy Advance et une Nintendo Gamecube sur laquelle je termine les captivants Zelda the Windwaker et Resident Evil. Le mois de juillet 2004 me fait acquérir un nouveau portable/console en l’objet du Nokia N-Gage. Le seul jeu m’ayant un peu pris la tête cette dernière année étant le superbe mais fortement déconseillé 'destruction family'...

Conclusion

Au travers de ces quelques lignes, je pense avoir réussi à coucher par écrit la passion des débuts et le déclin prononcé des dernières années. Ce qui ne signifie nullement un arrêt complet de mon divertissement favori mais plutôt une mise en veilleuse le temps de rédiger la suite du dernier jeu cité... Pour les amateurs de chiffres, la somme de ces 15 années de 'collectionnite aiguë' se monte à 72 modèles de consoles différents (91 en comptant les doublons), 14 Pongs et 1 micro-ordinateur dont je vous laisse deviner le nom. En ce qui concerne les jeux, 596 originaux (hors doublons) dorment sagement sur les étagères.
Marrant, 'ça s’en va et ça revient' passe à la radio...

Lampauneon (Marc G.)
(27 octobre 2005)