Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par IsKor (07 février 2005)
Le jeu dont je vais vous parler fait partie d'un genre assez peu représenté, mais diablement efficace : la simulation économico-rigolote (bon d'accord, le nom est de moi). À l'instar de son grand frère Theme Park (sorti en 1994, du même développeur), Theme Hospital vous place à la tête d'un lieu vide, qu'il vous incombe de remplir, et de faire fructifier votre investissement. Là où Theme Park vous plaçait à la tête d'un... parc à thème (vous êtes très forts), dans ce "Theme"-ci, vous incarnez un dirigeant... d'hôpital (décidément, vous m'impressionnez). Perf, chimi, iono, 20cc...Le soft débute par une intro absolument géniale, toute en 3D : on y voit un malade arriver aux urgences, pour être découpé par le chirurgien (à la tronçonneuse !!), et finalement jeté, car l'opération n'aura pas réussi... Le ton est donné, on ne sera pas dans un Life & Death, mais bien dans un émule bien plus comique. Mais ne croyez pas que gérer un hôpital soit facile : les gars de Bullfrog ont pris un malin plaisir à vous compliquer la tâche. Comment ça, vous ne connaissez pas Bullfrog, studio fondé par Peter Molyneux ? Non, ce n'est pas possible. Allez, quelques titres pour vous rafraîchir la mémoire : Populous, Hi-Octane, Magic Carpet, Syndicate, Powermonger, Dungeon Keeper... Ça vous revient ? (voir aussi l'article sur Peter Molyneux). Les niveaux de jeu (12 au total) sont disséminés sur un plateau de jeu de l'oie, version médicale : la première case est bien entendu le niveau de départ, et au fur et mesure des victoires, le jeu se corse sensiblement. À partir du 5ème niveau, la difficulté commence à être significative, pour devenir vraiment élevée au dernier niveau. Chaque niveau comporte une série d'objectifs à remplir : guérir au moins x patients, avoir un hôpital qui vaille plus que x $, maintenir une réputation au dessus de x... Les objectifs sont très variés. Dès lors que les objectifs sont tous atteints, on vous offrira l'opportunité de partir monter un plus grand établissement ailleurs. Il va sans dire que le nombre de maladies, machines de diagnostic et de salles augmente à chaque niveau. Certains objectifs étant intimement liés, on devine aisément que guérir 60 patients et maintenir son solde au dessus de 20.000$ marchent de concert... Mais vous ne serez pas seul : trois autres hôpitaux concurrents s'ouvriront dans les environs : à vous d'attirer le plus de monde et de faire le plus beau de tous ! Docteur, vous avez oublié votre agenda dans l'organisme du patient de la 412 !L'interface est très intuitive : une barre en bas pour tout ce qui concerne votre hôpital, une barre rétractable en haut pour les menus du jeu. Voici la barre de gestion de Theme Hospital. C'est à partir d'ici que vous ferez la pluie et le beau temps dans votre établissement. Tout à gauche, la grosse icône "dollar" vous amène à la section prêts et comptes détaillés. Tout de suite après viennent vos liquidités actuelles, votre réputation et la date. Le second groupe de boutons concerne l'aménagement interne du bâtiment : construire une salle, aménager les couloirs, modifier une salle ou embaucher du personnel. Le 2ème groupe est plutôt dédié à la gestion de votre établissement : satisfaction et fatigue du personnel (c'est aussi par là qu'on pourra attribuer primes et augmentations de salaire), vue de l'hôpital (avec achat de nouvelles parcelles et réglage du chauffage), réglage du prix des prestations de chacune des maladies, recherche (nouvelles machines, nouveaux remèdes), rapport d'activité (parts de marché, et pourcentage restant pour finir le niveau), les graphiques et enfin l'organisation interne du personnel (à quel degré de fatigue le personnel doit aller se reposer, quand renvoyer le patient...). La barre du haut ne contient que des menus explicites qui permettent de sauver, charger, modifier la vitesse de jeu ou changer les réglages sonores. D'un point de vue sonore, que du bon : les musiques de Russel Shaw (qui a par la suite composée l'OST de Fable) sont omniprésentes, rythmées et toujours gaies (et très sympa à écouter, surtout si on a un matériel compatible Général Midi), et les sons ne sont pas en reste : bruits de vomissements, passage aux toilettes, et le fin du fin ce sont les annonces parlées de la réceptionniste, parfois à tomber (il y a un mythique "Les patients sont priés de ne pas mourir dans les couloirs" ou, en cas de triche "Alerte, le directeur de l'hôpital triche !"). Mais assez de blabla, passons aux choses sérieuses. Mais Carter, que faites-vous avec cette truelle ?Bon c'est pas tout ça, vous avez un hôpital à construire. Au début d'un niveau, vous avez juste un local de départ, tout vide. À vous d'en faire une machine à soigner. Les premiers niveaux sont des hôpitaux monolithiques, mais à partir du niveau 2, vous pourrez acheter des petites parcelles qui seront autant d'annexes de votre établissement. Il va vous falloir "dessiner" les salles pour accueillir vos patients. Il y a 4 grandes familles de salles : Diagnostic
Traitement
Locaux
Vous y règlerez l'organisation interne : vous pouvez décider quand renvoyer le patient (moins de x% certain du dignostic), et quand vos estimez être sûr du diagnostic (plus de x%). Ensuite, a vous de régler le pourcentage maximum pour lequel le patient va aller se faire soigner (le défaut est que dès que le docteur est sûr à 100%, le patient part se faire soigner) : mettre au delà de 100% (même 200%), c'est éviter les erreurs. Vient après un paramètre très important : l'indice de fatigue maximum du personnel. Ici, vous définirez la fatigue max que devra endurer votre staff avant d'avoir droit au repos. Vous serez plus tranquille si vous mettez cette limite à 50% : de cette manière votre staff sera toujours plus ou moins efficace. Enfin, vous pourrez définir si le personnel peut quitter les salles ou pas. Chacune des positions a ses avantages et inconvénients. Le plus gros quand on autorise le staff à quitter les salles, c'est que souvent on se retrouve avec un psychiatre ou un chirurgien en médecine générale... Comme vous pouvez le voir, la variété est au rendez-vous, d'autant que chaque salle est micro-gérée : vous définissez la position de l'entrée, le nombre de fenêtres, puis vous achetez divers objets qui feront que votre médecin se sentira bien : plantes, radiateurs, poubelles, plus des meubles spécifiques à chaque salle, comme des paravents, des sièges, des classeurs, des bibliothèques, etc. Plus la salle est grande, plus votre médecin sera efficace : sa bonne humeur s'effacera vite si il travaille dans un placard. Vous pourrez également donner une taille pour la file d'attente : quand la demande explose, augmentez la file. Docteur Ross, allez me chercher une infirmière, vite !Le personnel est le cœur de votre établissement : ils soignent, aident, font le ménage... Mais non sans plaintes. L'offre de personnel évolue constamment au cours d'un niveau, car certains sont embauchés chez les concurrents et de nouvelles personnes arrivent sur le marché du travail... Le mieux est de regarder souvent pour voir si on il n'y aurait pas un consultant dans le coin... Le staff est composé de 4 catégories de personnes : Les docteurs. Ce sont eux, bien évidemment, qui sont au cœur du problème, puisque, je vous le rappelle, nous sommes dans une simulation médicale. Les médecins sont répartis en 3 disciplines : Chirurgie, Psychiatrie, et Recherche. Un médecin peut appartenir à une ou plusieurs de ces catégories. Aussi, il ont un niveau de compétence qui va d'Interne (le plus bas) à Consultant (le plus élevé), et dans chacune de ces catégories, le docteur peut être plus ou moins doué. La richesse de l'offre en médecins est ainsi décuplée. Qui peut le plus peut le moins : les médecins spécialisés pourront aussi faire de la médecine générale. Les infirmières prennent en charge les salles de repos, les pharmacies et la clinique des fractures. On les voit souvent courir partout car elles ont une montagne de travail, mais étonnamment, vous n'aurez pas besoin de beaucoup d'infirmières dans vos hôpitaux... 4 semble être un grand maximum dans les derniers niveaux. Vous entendrez très peu parler des réceptionnistes, car elles ne vont pas se reposer, et ne sont jamais mécontentes (en plus de ne jamais demander d'augmentations). Veillez juste à les garder au chaud, et vous n'aurez aucun souci. Les hommes à tout faire sont très importants, car ce sont eux qui enlèvent les détritus du sol, qui arrosent les plantes et qui réparent les machines. Vous pouvez donner plus ou moins de priorités à chacune de ces 3 tâches en cliquant sur l'homme à tout faire. Vous obtenez la fenêtre suivante : On distingue tout en haut le nom de l'employé. À droite de sa photo, on a le moral, la fatigue et l'indice de compétence. Cet homme est dédié presque exclusivement à la réparation des machines, chacune des icônes représentant une tâche : nettoyage des sols, arrosage des plantes et réparation des machines. Personnellement, dans les grand hôpitaux (à partir du niveau 4) j'emploie 3 hommes à tout faire, chacun étant spécialisé dans une tâche. Plus tard, j'emploie même une armée de nettoyeurs de sol (environ 4-5 pour les très grands établissements), et un ou deux pour les autres tâches. En dessous, on trouve le salaire, et les deux dernière icônes permettent de virer le membre du personnel et de le prendre (pour le poser dans une salle spécifique ou on a besoin de lui, par exemple). De manière générale, la compétence (barre verte) influera sur la vitesse de déplacement dans les couloirs chez tous les membres du personnel. Il est évident qu'il est nécessaire d'embaucher le maximum de personnes compétentes, mais souvent, vous n'aurez pas trop le choix. Il va sans dire que plus l'employé est compétent, plus son salaire augmente : une infirmière "bas de gamme" peut réclamer moins de 100$, alors qu'une infirmière très haut de gamme peut voir sa prétention salariale doubler ! De la même manière, lorsqu'on clique sur un médecin, on voit cette fenêtre : Même fenêtre que précédemment, mais de subtils changements : on y trouve en plus le grade (interne, docteur ou consultant), à côté les diplômes spécifiques (chirurgie, psychiatrie et recherche). Ici, plus la barre verte est remplie, plus vite votre médecin trouvera la maladie. Évidemment, le salaire d'un médecin ira de pair avec ses compétences. L'image est un montage qui montre le nec plus ultra des docteurs : c'est un consultant, le plus compétent qu'on puisse trouver, et en plus il a les 3 diplômes. Je vous laisse imaginer le salaire auquel il peut prétendre : j'ai déjà vu un consultant en chirurgie et psychiatrie demander plus de 460$ pour une consultation ! Mais il existe un moyen d'avoir des médecins compétents avec un salaire de misère : la formation. En effet, les médecins formés dans votre établissement gardent leurs prétentions salariales de leur niveau de départ tout en ayant des compétences bien plus élevées... La formation permet d'augmenter la compétence générale et peut en même temps spécialiser votre docteur. Par ailleurs, vous commencerez un des 12 niveaux avec quelques consultants, et tous les médecins présent sur le marché sont des internes inexpérimentés et ne possédant aucune spécialité. À vous de les former au cours du niveau. Un mot sur la recherche : Votre département recherche est actif uniquement à partir du moment ou vous avez construit une salle de recherche (ce qui semble assez logique). Vous avez la possibilité, comme pour les hommes à tout faire, de favoriser un secteur par rapport à un autre : les domaines de recherche sont le matériel de soins, le matériel de diagnostic, les médicaments, l'amélioration des machines curatives (gonfleur et autre taille-langue), et la spécialisation (le fait de concentrer sa recherche sur un médicament pas au point ou une machine peu sûre). Où est mon patient Mlle Hartaway ? Parti ? Comment ça parti ?Le patient est votre gagne-pain. Il doit donc être choyé. Plusieurs choses influent sur sa satisfaction :
Veillez à ce que vos patients ne manquent de rien, car c'est votre fond de commerce. Il ne faut pas se leurrer, votre objectif n'est pas de sauver des vies (si un peu quand même), mais bien d'amasser un maximum de sous. Les maladies dont peuvent être affectés les personnes sont très diverses (une trentaine). Certaines requièrent juste un médicament, d'autres nécessitent une opération ou une machine spéciale. Tous les maux ont des noms loufoques, et la description des symptômes est souvent tordante. Pour le plaisir, voici quelques échantillons : Encéphalantiasis (tête énorme, que le médecin fait exploser puis regonfle !), Hyperlangue (le malade a une langue énorme, qui sera coupée dans le Taille-langue par un médecin), Syndrome du King (grimé en Elvis, la personne est guérie par un psychiatre), Excès Costal (opération nécessaire), Catarhume, Courante, Tripurulente ou Rectoïdes (un simple médicament est nécessaire dans ces cas là), Invisibilité, Téléincarnation... toutes plus rigolotes les unes que les autres. Les guérisons sont aussi sources de sourires. Bon, scalpel... Clé de douze... Épongez moi.. Non, le front Josiane!! Vous n'êtes pas au jeu, Josiane..Tout ceci pour vous parler d'un des aspects excitants du soft : les urgences bien sûr ! Les malades urgents sont symbolisés par un gyrophare bleu au dessus de leur tête. Il y a plusieurs urgences possibles tout au long du jeu : - Les accidents : cela consiste souvent en quelques malades qui arrivent par l'Helipad de l'hôpital, et qui nécessitent des soins urgents. Suivant leur maladie, ils peuvent être plus ou moins nombreux, sans toutefois excéder 8 patients simultanés. Vous avez un temps limité : ils sont tous victimes du même mal et se rendent directement aux salles qui permettent de les guérir, alors ne perdez pas de temps, mettez vos meilleurs médecins et infirmières sur le coup, et donnez la priorité aux cas urgents dans la queue, car si chaque malade paye son soin, tous les sauver vous rapporte un bonus substantiel, et votre réputation sera en hausse. Si vous ne réussissez pas, tous les malades non sauvés mourront dès le compte à rebours fini, ces morts seront comptabilisés dans votre rapport de fin d'année, et votre réputation chutera. Parfois, il faudra même construire des salles supplémentaires. Allez-y : souvent le bonus octroyé permet d'éponger la dépense ;) - Les épidémies : très vite, vous serez confronté à ce qui est un des plus gros challenges du jeu. Quand l'épidémie se déclare au sein de votre établissement, deux choix s'offrent à vous : soit vous déclarez l'épidémie (tout le monde est alors guéri instantanément), mais payez une amende et accusez une baisse de votre réputation, soit vous cachez et tentez de circonscrire l'épidémie en interne (à ce moment là, il faudra soigner tout le monde un par un avant que l'inspecteur sanitaire n'arrive dans votre établissement), et dans ce cas, si vous réussissez, tant mieux, l'affaire ne sera pas ébruitée. Si par malheur vous échouez et que la brigade sanitaire découvre le pot aux roses (ou qu'un malade part de votre établissement en étant encore contaminé), vous êtes bons pour une TRÈS lourde amende, assortie d'une bonne baisse de votre réputation. Les hôpitaux sales et les salles d'attentes étriquées favorisent grandement l'apparition des épidémies, alors attention. - Visite de personnalité : oui, on peut considérer ceci comme une urgence, car un VIP peut débarquer en avertissant ou pas avant sa visite. Il visite chaque pièce et inspecte les moindres recoins. Il est généralement impressionné par la sécurité (présence d'extincteurs) et la propreté (pas de détritus, rats, vomis dans les couloirs). Plus il est satisfait, plus la prime est importante, et plus importante sera la hausse de votre réputation. - Tremblement de terre : alors là, bon courage. Avant le vrai tremblement, il y a de petites secousses qui endommagent un peu vos machines : veillez à les réparer le plus rapidement possible, car une fois le "Big One" en marche, vos machines vont plus ou moins souffrir, selon la magnitude du séisme. Si une machine ne survit pas elle explose, tuant staff et patients présents dans la salle. De plus, la salle est condamnée et n'est plus utilisable par la suite. Au contraire d'un Sim City, vous ne pouvez pas désactiver les urgences. Il ne faudra négliger aucun détail dans votre hôpital : les petits détails ne coûtent pas très cher par rapport au prix d'une salle, alors allez-y gaiement. Ah, la fin du mois. Je vais pouvoir me payer une autre Porsche... N'est-ce pas Dr Greene ?Eh oui chers amis, le nerf de la guerre, qu'on soit dans un Command & Conquer, un Sim City ou un Gran Turismo, c'est l'argent. Dans Theme Hospital, la seule manière de gagner de l'argent, c'est de guérir le maximum de patients. Pour ce faire, il va falloir posséder un établissement rutilant, et qui plus est bien rôdé, ce qui passe par un personnel heureux et compétent (ça va, vous suivez ?). D'un seul clic, vous pouvez voir l'état du moral de vos troupes. Il est bon de consulter cet écran en début de mois (quand les payes tombent et que les médecins se souviennent qu'ils bossent sur pour pas grand chose), et plusieurs fois par mois ensuite. Cet écran résume toutes les indications nécessaires pour gérer au mieux vos troupes. Les boutons du haut permettent d'afficher les personnes par groupes (médecins, infirmières...). Si vous cliquez sur quelqu'un, son résumé s'affichera tout en bas : de là, vous pourrez lui verser une prime exceptionnelle (le bouton du haut), ce qui boostera son moral, ou carrément l'augmenter (et là, son moral reviendra au maximum). Vous pourrez aussi le virer, si vous estimez que le médecin ne vaut pas cette paye. Après tout, il y en a plein qui attendent se prendre sa place, non mais. Si un membre du staff réclame une augmentation de salaire de lui-même après un gros raz-le-bol (son moral est descendu à 0), il demandera une bien plus forte augmentation que si vous l'augmentez vous même. En général, si le personnel perd trop vite du moral, c'est que vous avez un sérieux souci dans votre hôpital... Pièces trop petites ? Pas assez éclairées ? Trop de boulot ? Trop fatigué ? Les causes peuvent être multiples. Pour mieux gérer les rentrées d'argent, vous pouvez également gérer les honoraires de chaque consultation ou opération du jeu. Ceci peut influer sur votre réputation (un établissement peu cher a toujours meilleure réputation) ainsi que votre compte en banque : des honoraires moins élevés impliquent plus de clientèle et donc plus de sous. À vous de trouver le bon équilibre, il ne faut pas non plus brader. Une bonne technique consiste à baisser d'entrée tous les tarifs à 90% de leur valeur de départ : rentrée d'argent assurée. Comme vous pouvez le voir, gérer et faire prospérer un hôpital n'est pas aisé. Theme Hospital a toujours eu une aura particulière qui me fait adorer ce jeu. Très simple d'accès, les challenges des derniers niveaux sont très ardus tout de même, et les graphismes plutôt sympas et colorés cachent une redoutable simulation économique. Mais il reste un jeu incontournable pour tous les amateurs du genre. Ce tableau idyllique est mis à mal par un défaut majeur du jeu : les bugs. La version Windows du soft plante à tout bouts de champs, et plusieurs bugs parsemés dans le jeu empêchent même de finir certains niveaux ! On doit donc tricher pour passer au niveau suivant, en espérant qu'on ne joue pas des heures pour se refaire éjecter par un nouveau plantage... Ce seul inconvénient à éloigné un nombre incalculable de gens, car même les patches et les rééditions n'ont pas su corriger le problème. Bizarrement, la version DOS du soft est exempte de ces soucis, mais plus difficile d'accès de nos jours ou le DOS a disparu. Un avis sur l'article ? Une expérience à partager ? Cliquez ici pour réagir sur le forum (31 réactions) |