Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par Vincent Pays (19 mars 2003)
De nombreux éditeurs de jeux ont créé des œuvres se situant dans le domaine de l'heroic-fantasy. Si elles sont trop nombreuses pour être citées ici, je me permets de toutefois de vous signaler les plus marquantes pour moi (choix subjectif évidemment, et 100% arcade) : Rastan, Black Tiger, Nastar, Magic Sword, etc. Et bien sûr la petite pépite de SEGA, qui est pour moi la plus réussie : Golden Axe. Golden Axe fut un hit mémorable en salle d'arcade... Je pense que peu de ceux dont l'âge aujourd'hui oscille entre 25 et 45 ans et qui ont un peu manié des joysticks y ont échappé. Les plus jeunes le connaissent également par les nombreuses adaptations qui en ont fait l'objet, toutes plus sales les unes que les autres. Mon credo est ainsi fait : adaptation, piège à con. Je m'en excuse mais c'est ainsi, pour moi c'est l'arcade qui prime sur le reste. Le jeuGolden Axe est à ranger dans la catégorie des beat-them-all, jeux où le héros doit se frayer un chemin de boss en boss à la seule force du poing, parfois étendu d'une batte, d'une « pipe » (merci, Capcom) ou, comme ici, d'une épée bien pointue. Quant au principe, il est mince, mais toujours aussi efficace : trois héros ayant à se venger d'une brute sanguinaire prennent le maquis afin de lui faire avaler son bulletin de naissance... Le prétexte, ici, c'est la capture du roi et de la reine par ladite brute... L'action se situe au Moyen-Âge, vraisemblablement en France (et oui !! c'est une première, on verra cela tout à l'heure). Voyons un peu maintenant les personnages qui animent le jeu : les trois héros, d'abord, puis le vilain méchant. Et maintenant retenez votre souffle : Comme vous pouvez le constater à la vue de ces images, ce titre semble très soigné... Ce sera confirmé plus loin. L'aventureElle se déroule en cinq parties, un voyage qui va vous mener du Village de la tortue à l'Ile-prison où réside Death-Adder. Niveau 1 : Niveau 2 : Niveau 3 : Niveau 4 : Niveau 5 : La fin ?Comme dans le film "L'Évêque des batailles", les personnages du jeu prennent vie et sortent de la borne, devant des joueurs estomaqués qui prennent la fuite. Pour conclureJe pourrais encore vous montrer la magie, le bestiaire, ou l'éventail des coups qui sont très nombreux (avec la possibilité de courir en appuyant deux fois dans une direction, très vite), ou avec des combos, mais Golden Axe étant un jeu facile, l'apprentissage se fera surtout en y jouant. Pas la peine de développer davantage non plus sur la jouabilité, excellente comme toujours chez Sega. Mouvements fluides, commandes instinctives, monstres raisonnables dans la puissance de leurs assauts, il n'y a pas de fausse note. Les décors sont somptueux, variés, avec un point particulier sur la ville médiévale, que ne renierait pas Viollet-le-Duc (auteur, pour ceux qui l'ignorent, de l'Architecture Médiévale). Mais un autre point fort du jeu, c'est la musique, particulièrement envoûtante et qui colle parfaitement à l'action. Le premier thème du jeu (stage I), nommé Wilderness devrait être cité partout comme exemple. Bref, du très très gros boulot pour un Sega à cette époque conquérant, omniprésent en arcade et qui n'allait pas tarder à se faire sacrer Roi des consoles grâce à la Genesis... Un avis sur l'article ? Une expérience à partager ? Cliquez ici pour réagir sur le forum (47 réactions) |