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Citations
Ci-dessous se trouve une compilation de toutes les citations parues sur le site dans la rubrique 'phrase de la semaine' en page d'accueil, classée de la plus récente à la plus ancienne.
La phrase de cette semaine
« J'ai toujours eu le sentiment que le 'game over' représente plus l'échec du game designer que celui du joueur. » (David Cage, lors de la sortie de son jeu Beyond Two Souls en 2013)
Les phrases publiées précédemment
"Le processeur graphique de la Playstation était capable de mélanger les textures et de gérer les effets de transparence. Même les jeux à la pointe de la technologie, comme les bornes d'arcade de chez Sega, ne pouvaient pas en faire autant." (Martin Edmonson, programmeur de Destruction Derby, un des jeux du line-up de la Playstation)
"Je n'ai jamais eu meilleur employeur qu'Atari. Lorsque je suis arrivé en avril 1979, on m'a montré mon bureau, on m'a tendu le manuel technique de la VCS, et on m'a dit : 'Voilà. Maintenant, amuse-toi bien !'" (Rob Sdybel, programmeur chez Atari dans les années 70 et 80)
"Un jeu est une collaboration entre le développeur et le joueur. Selon moi, plus le niveau de collaboration est élevé, meilleur est le jeu." (Warren Spector, sur l'importance de donner au joueur le plus de libertés possibles)
"J'ai du passer environ 2000 heures sur Mega Man 2. Les efforts que j'ai consacrés à ce jeu ont donné un sens à ma vie ; rien ne m'a jamais rendu aussi heureux." (cyghfer, speedrunner sur Mega Man 2)
"Notre théorie était qu'en vendant un jeu quatre fois moins cher, on en vendrait quatre fois plus. Et comme les attentes seraient moindres, les tests dans les magazines seraient meilleurs. Pour nous, cela signifiait moins de travail car les joueurs ne s'attendaient pas à des jeux très complexes. Notre logique s'est très vite vérifiée !" (les frères Oliver, programmeurs très prolifiques de jeux à petit budget dans les années 80)
"Sur la pochette de PGR, une Ferrari F50 devait poser en face des Tours Jumelles, mais en raison du 11 septembre, nous avons longuement discuté avec Microsoft pour savoir si nous devions conserver la pochette en l'état (en guise d'hommage) ou si nous devions retirer les Tours (ce que nous avons fini par faire)." (Martyn Chudley, ancien programmeur chez Bizarre Creations)
"Notre jeu s'inspirait de Gauntlet ; aussi, pour éviter un éventuel procès, j'avais tout fait pour qu'il ne lui ressemble pas. Quelques semaines avant la fin du développement, un gars du marketing est venu me dire : 'Tu sais que ça ne nous coûterait pas cher d'acheter les droits de Gauntlet ? Ca te prendrait combien de temps pour transformer ton jeu en une suite de Gauntlet ?' Et c'est ainsi qu'est né Gauntlet the Third Encounter." (Jon Leupp, programmeur sur Lynx dans les années 90)
"Je suis tombé sur une borne Pong dans un lavomatic de l'Ohio en 1975. J'ai préféré dépenser mes pièces dans le lave-linge. Ca a changé avec l'arrivée de Space Invaders. C'était la première fois que je trouvais un jeu vidéo vraiment amusant." (Matt Householder, programmeur)
"Faire des jeux vidéo, c'était pour moi le plus beau métier du monde. Je détestais les week-ends car je ne pouvais pas aller au travail !" (Andrew Braybrook, programmeur de légende sur micros 8 bits)
"Nous avions deux types de clients : le joueur, qui voulait rester en vie le plus longtemps possible, et le gérant de nos bornes, qui voulait que le joueur perde en trente secondes. Notre objectif était de satisfaire les deux !" (Brian Collin, game designer chez Bally Midway dans les années 80)
"Travailler chez Atari, c'était comme faire la fête tous les jours. Les gens venaient au boulot le samedi ! C'était impossible de se garer le week-end car le parking était plein." (Rob Sdybel, programmeur chez Atari dans les années 70 et 80)
"Dans les années 80, les conversions d'arcade avaient le vent en poupe. Pourtant, elles ne ressemblaient pas souvent à leurs modèles. Mais parce qu'elles arboraient un nom prestigieux, tout le monde les achetait." (Steve Turner, designer et programmeur sur micros 8 bits, à propos du désintérêt grandissant des joueurs pour les jeux originaux dans les années 80)
"Quand le projet XBox battait de l'aile, les gens appelaient la console 'le cercueil'. On me disait: 'ta carrière est foutue si tu ne laisses pas tomber,' et moi je n'arrêtais pas de leur dire que j'allais réussir. Mais tous les soirs, je repartais chez moi en pleurant." (Seamus Blackley, initateur du projet XBox chez Microsoft)
"Il ne faut pas sous-estimer les jeux en boîte. Avec une édition physique, le sentiment de propriété est bien plus grand qu'avec un jeu dématérialisé. Un jeu en boîte, c'est comme un livre papier : on peut le tenir, le sentir et le stocker où bon nous semble. Il possède une longévité et une valeur auquel un contenu téléchargeable ne peut prétendre." (Mark Cale, PDG de System 3)
"Mes premiers jeux chez Loriciel ont très bien marché. En tant qu'étudiant, je trouvais cela étrange de gagner plus d'argent que mes parents." (Vincent Baillet, programmeur)
"Je voulais que Burnout Paradise soit un jeu à monde ouvert car après quatre épisodes de Burnout, la plupart de mes collaborateurs ne s'entendaient pas très bien. Les circuits étaient conçus par une seule et même personne pendant toute la durée du développement. Un jeu à monde ouvert les obligeait à collaborer et à communiquer. J'espérais ainsi obtenir un meilleur résultat, aussi bien du point de vue du jeu que de notre esprit d'équipe." (Alex Ward, chef de projet chez Criterion)
"Lorsque j'écrivais un jeu, j'essayais d'imaginer son univers, puis de le remplir d'objets qui y avaient leur place. Ensuite, je réfléchissais à la manière dont je pouvais utiliser ces objets dans le cadre d'énigmes. Tout cela se faisait de façon très naturelle ; je ne réalisais jamais de storyboard. Il est arrivé que je ne sache pas du tout la direction que prenait mon jeu." (Scott Adams, fondateur de Adventure International dans les années 70, société spécialisée dans les jeux d'aventure textuelle)
"L'émulation n'est pas qu'un simple exercice technique ; c'est aussi un exercice contextuel et émotionnel. Emuler un jeu, c'est émuler un environnement - visuel, auditif et social." (Mike Mika, co-fondateur de Digital Eclipse, spécialiste dans le portage d'anciens titres sur les nouvelles machines, 2019)
"Je n'ai jamais aimé jouer à un jeu piraté. Pour moi, le fait d'acheter un jeu et de faire l'effort d'y jouer était une aventure qui lui donnait de la valeur." (Paul Rose, chroniqueur au magazine Retro Gamer)
"Tout le monde était très gêné par mon jeu de poupée. Personne n'aimait l'idée de publier un jeu pour fillettes ; pour eux, c'était le baiser de la mort. J'ai donc passé mon temps à batailler avec EA pour pouvoir mener mon projet à son terme." (Jim Maclean, créateur de la franchise The Sims)
"Personne ne savait combien de temps l'Atari VCS allait durer. Beaucoup tablaient sur un Noël, peut-être deux." (Larry Kaplan, premier programmeur sur Atari VCS)
"J'ai massacré ma borne à coups de poings. Je me suis cassé les doigts plusieurs fois ; je me suis même fracturé le poignet ! J'ai souvent dit que je la détruirais à la hache, mais je ne suis jamais allé jusque là car je savais très bien le temps que j'avais mis à la construire." (Allen Staal, high scorer sur Donkey Kong)
"Il en aura fallu du temps pour exploiter toutes les capacités du C64 ! Cette machine détenait tant de secrets qu'elle a vécu beaucoup plus longtemps que toutes ses concurrentes." (Julian Rignall, ancienne figure du journalisme britannique de jeu vidéo)
"Sony a un respect absolu pour le jeu vidéo." (Marc Cerny, 2018)
"De nos jours, les gens ont une tolérance très limitée pour des contrôles un peu rigide - en tout cas, beaucoup plus que dans les années 80" (Tony Warriner, ancien programmeur sur Amstrad CPC)
"Lorsque j'ai commencé chez Sega, je pensais toujours que mes jeux n'étaient pas assez durs. Lorsque je créais un ennemi, je n'en étais satisfait que lorsque je parvenais à l'abattre une fois après au moins dix tentatives." (Yutaka Sugano, designer chez Sega dans les années 80)
"Il m'est souvent arrivé de rencontrer des gens qui m'ont dit que la XBox les avait empêchés de se suicider pendant leur divorce, que la XBox avait été leur seule raison de vivre pendant leur enfance difficile, ou que grâce à elle ils s'étaient lancés dans des études scientifiques et que maintenant ils avaient un doctorat en chimie. A chaque fois, j'ai la gorge nouée parce que je me rends compte de l'impact qu'a pu avoir mon projet. C'est si important. Il n'y a que ça qui compte, en fait." (Seamus Blackley, initiateur du projet XBox chez Microsoft)
"La plupart des shoot them up ont une mécanique basée sur les power ups. Mais à l'époque, je trouvais que ça n'avait aucun sens. Ainsi donc, il suffisait de passer sur un power up pour que le vaisseau l'avale et l'utilise comme par magie ? C'était n'importe quoi. J'ai donc réfléchi à un système de magasins dans lesquels le joueur pouvait entrer pour acheter son armement." (Yoji Ishii, concepteur du shoot them up Fantasy Zone)
"Il n'y a jamais eu de PGR 5 parce que Microsoft considérait que Forza Motorsport et Forza Horizon suffisaient pour satisfaire tous les amateurs de course automobile." (Martyn Chudley, ancien chef de projet chez Bizarre Creations)
"Malheureusement, nous n'avions pas du tout l'Europe en tête lorsque nous concevions nos jeux pour la Master System. Nous ne les concevions que pour le Japon." (Kotaro Hayashida, game designer chez Sega dans les années 80, et créateur d'Alex Kidd)
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