Mastodon
Le 1er site en français consacré à l'histoire des jeux vidéo
TRON - Les jeux d'arcade

TRON
Année : 1982
Systèmes : arcade
Programmation : John Pasierb, Bill Adams
Hardware : Atish Ghosh
Graphismes et design de la borne : George Gomez
Développeur : Bally Midway
Distributeur : Bally Midway

Ce jeu, j'y ai joué tous les ans pendant des années en allant en vacances à Royan, entre Bordeaux et La Rochelle. Pour ceux qui ont connu (parce que je n'y suis pas retourné depuis des années), sous les arcades près de la plage, il y avait une salle de jeu. En été, ils sortaient une partie des jeux dehors, sous les arcades justement, et c'est à cette époque que je m'éclatais à Moon Patrol, à Ghost'n'Goblins, et à Tron.

La première partie du Flyer : la machine. Cliquez sur chaque image pour une version plus grande.
Merci au site Arcade Flyer Archive !

Je trouvais génial qu'un jeu d'arcade reprenne le principe du film que j'avais vu quelque temps auparavant. J'adorais ces couleurs vives, tant sur la machine elle-même que dans le jeu. Je trouvais la manette extraordinaire. Bref, j'ai toujours aimé le jeu d'arcade Tron. Attention : je n'ai pas dit que j'étais doué ! Malgré tous mes efforts, je ne suis jamais allé au-delà du 3ème niveau.

La seconde partie du Flyer : les jeux. Cliquez sur chaque image pour une version plus grande.
Encore merci au site Arcade Flyer Archive !

Présentation du jeu

Une grosse manette bleu fluo, genre "manche à balai" avec une gâchette d'une part, une molette d'autre part, tels sont les seuls contrôles dont vous aurez besoin. Avec la manette vous dirigez vos entités (tank, moto, Tron), avec la gâchette vous tirez (tank, Tron) ou accélérez (moto), et avec la molette vous orientez l'angle de tir (tourelle du canon et bras de Tron). Voilà tout ce qu'il vous faut savoir pour commencer à jouer.

L'écran de démarrage avec les copyrights, et le choix du secteur.

Vous mettez des sous (à l'époque, une partie coûtait 2F), vous appuyez sur le bouton 1 Joueur (ou 2 Joueurs si vous avez mis plus de pièces), et là... vous arrivez à l'écran de choix : quatre zones de différentes couleurs (appelées domaines), avec un compte à rebours au centre.

Vous êtes représenté sous la forme d'un cercle, au-dessus du compte à rebours. Vous devez réussir l'épreuve qui se trouve dans chacun des quatre domaines pour passer un niveau. C'est vous qui décidez de l'ordre dans lequel les passer. Une fois que vous avez vaincu un domaine dans un niveau, vous ne pourrez plus le retenter tant que vous n'aurez pas bouclé les 4 épreuves du niveau en cours.
Les noms des 22 niveaux qui vous attendent (sur 9 degrés de difficulté progressive) sont ceux de langages de programmation : BASIC, COBOL, FORTRAN...

Ne traînez pas, car si au bout de 8 secondes vous n'avez pas choisi un des quatre domaines, le jeu en sélectionnera un aléatoirement à votre place.

Le Labyrinthe des Tanks

Tron dirige un tank rouge, dont la tourelle peut tourner (ce qui vous permet de tirer dans une direction autre que celle du déplacement du tank), et dont les projectiles peuvent rebondir contre les murs. Vous pouvez tirer jusqu'à 3 coups rapidement à l'écran. Le tank de Tron peut être détruit par un seul tir ennemi.

À l'inverse, le tank ennemi est bleu, ne peut tirer qu'un seul projectile à la fois dans la direction vers laquelle il se dirige, et son tir ne rebondit pas contre les murs. Il faut 3 tirs pour le détruire : le premier vous rapporte 100 points, le deuxième 300 points et le dernier 500 points.
Comme vous vous en doutez, vous devez éliminer tous les ennemis présents à l'écran.

Les tanks: niveau 1, niveau 2.

Au premier niveau, il n'y a qu'un seul tank ennemi dans le labyrinthe ; au niveau suivant, il y en a 3, puis 6 au niveau 3...

Ce domaine est à mon sens le plus difficile à appréhender. L'astuce dans ce labyrinthe est de ne pas franchir la ligne médiane des couloirs, représentée par les lignes bleues : les tanks ennemis ne vous repèrent que si vous le faites.
Dans les niveaux avancés, les Reconnaisseurs s'invitent à la fête à la place des tanks bleus de base. Ils ne tirent pas mais sont très rapides et vont tenter de percuter votre tank.

Entrer dans le cristal rose au centre de l'écran est plutôt risqué : il téléporte le tank de Tron à un endroit au hasard dans le labyrinthe... Même si ça peut vous sauver la vie en cas de coup dur !

La Grille des Cycles-Lumière

En dehors de la taille de l'arène, bien plus petite que celle du film, on retrouve bien l'aspect des motos vues du dessus.
La moto de Tron est bleue et celle du programme du MCP est jaune (ce qui est le contraire de la correspondance des couleurs dans le film, ça surprend au début).

Les cycles-lumière tournent à angle droit et laissent un mur dans leur sillage, de la même couleur que la moto : tout contact avec un de ces murs, ou contre le bord de l'arène, est mortel. Le dernier survivant gagne le match, toute moto détruite vous rapporte 500 points.

Les Cycles-Lumière : niveau 1, niveau 2.

Au premier niveau, vous n'affrontez qu'une seule moto, qui se déplace plus lentement que la vôtre.
Au niveau suivant, il y a 3 motos "lentes" ennemies sur la grille, puis 3 aussi rapides que vous à partir du niveau 3...

Ce domaine est ardu, mais plus facile à gérer que celui des tanks parce qu'il y a moins de paramètres à prendre en compte. La moto répond bien, mais il faut être vigilant pour tourner avant de percuter un obstacle.

Il est vital d'accélérer au plus tôt, et de tenter d'entourer votre ennemi : là il faut au contraire ralentir et laisser votre ennemi s'écraser contre son propre mur. Dans les niveaux avancés, il est parfois préférable de s'entourer soi-même sur environ un quart de l'arène, pour "enrouler" votre mur comme une coquille d'escargot à vitesse lente, et d'attendre que les motos ennemies soient toutes détruites.

La Tour d'Entrée/Sortie

Cette partie du jeu est assez simple en théorie : il faut rejoindre au plus vite la zone centrale, avant la fin du compte à rebours.

En revanche en pratique, il y a des bugs sur votre chemin, à détruire au plus vite car ils se reproduisent. Plus vous en laissez, plus il y en a ! Chaque bug détruit vous rapporte 50 points, et vous obtenez un bonus de points proportionnel au temps restant quand vous entrez dans la tour.

La Tour d'Entrée/Sortie : niveau 1, niveau 2.

D'un niveau à l'autre, les bugs sont de plus en plus nombreux au départ, et se reproduisent encore plus vite...

Il ne sert à rien d'essayer de faire le ménage partout : le compte à rebours ne vous en laissera pas le temps. Concentrez-vous plutôt sur un seul côté et essayez de passer au plus vite ! Une fois près de la zone centrale, restez au bord sans y entrer : vous pouvez continuer à faire un carton sur les bugs en attendant que le compte à rebours soit proche de zéro, afin d'augmenter vos points, mais n'oubliez pas de partir avant la fin...

Toutefois, il est possible d'obtenir un bonus de 1 000 points si vous éliminez tous les bugs. De plus, le Voilier Solaire peut passer aléatoirement et libérer un bit : si vous le touchez vous obtenez également 5 000 points.

Le Cône du MCP

C'est la partie la plus simple du jeu. Il faut tout simplement créer une brèche dans la barrière tournante, afin d'accéder au cœur du MCP.

Le plus simple est de se placer au plus près pour bénéficier d'un tir rapide, et de creuser en biais. Se mettre vers la droite et tirer vers la gauche, lorsque la barrière tourne vers la droite (ou inversement, ça dépend du niveau) permet de vite créer une petite brèche suffisante pour passer. Chaque petite portion carrée détruite vous rapporte 25 points.

Le Cône du MCP : niveau 1, niveau 2.

La barrière descend petit à petit, ce qui vous laisse de moins en moins de marge de manœuvre.
Elle tourne plus ou moins vite en fonction du niveau, et si au début elle ne fait que 4 crans de haut, par la suite elle en fera 6, ce qui obligera à plus de travail de votre part.

Si vous arrivez à détruire entièrement la barrière, vous gagnez 1000 points - c'est largement faisable au début mais de plus en plus difficile.

Réalisation

À l'origine, voici tous les mini-jeux qui étaient prévus dans Tron :
- Anneaux : un duel au disque entre Tron et Sark ;
- Paranoia : le joueur devait construire un pont d'araignées pour atteindre une île ;
- Poursuite de tanks ;
- Spores de l'espace ;
- Tour d'Entrée/Sortie : le joueur devait atteindre une prise d'énergie tout en évitant des guerriers bleus électrifiés ;
- Cycles-Lumière.

Craignant que le jeu ne soit pas prêt à temps, le mini-jeu Anneaux fut retiré et son développement continua en parallèle, mais sans la pression due à la date butoir. Il devint un jeu d'arcade à part entière, Discs of Tron, dont je vous parle juste un peu plus bas.
Toujours à cause du délai trop court, Paranoïa et la Tour d'E/S furent abandonnés ; puis ce fut le tour du mini-jeu Spores de l'espace, mais pour une autre raison : la scène du film dont il s'inspirait fut retirée de la version finale de Tron. Du coup, on reprit et on transforma le mini-jeu Tour d'E/S pour obtenir la version finale dont je vous ai parlé plus haut. Comme il n'y avait plus assez de mini-jeux, on termina en rajoutant la séquence du Cône du MCP.

Côté technique, Tron utilise des composants dans la norme de l'époque : un Z80 à 2.496 Mhz, et pour le son un Z80 à 2 Mhz avec deux chpisets AY8910 à 2 Mhz. Il existe en version debout ou assise.

Le film Tron a un look visuel unique : des éléments formés de lignes colorées sur des fonds noirs. Tron, le jeu, reprend fidèlement ces codes graphiques. Les éléments sont colorés et reconnaissables au premier coup d'œil, même si parfois l'abondance de détails rend les sprites un peu brouillons. On peut regretter que le MCP (dans le domaine du Cône du MCP) ne soit pas aussi emblématique que dans le film, mais comme le jeu a été fait dans l'urgence...

L'animation est sans reproche. Même le domaine de la Tour d'E/S, ou les bugs prolifèrent, ne pose pas de soucis particuliers de ce côté-là au joueur.

Le son est bien fait, les bruitages rappellent ceux du film ; quant aux musiques, elles aussi sont bien représentatives de celles de Wendy Carlos pour le film. Nos oreilles sont en terrain connu.

Conclusion

Lors de sa sortie, ce jeu fit un tabac du fait de ses qualités et de son look. Mais de nos jours, ce jeu n'intéressera pas les joueurs qui n'ont pas connu le film : son intérêt aujourd'hui vient uniquement de son charme rétro et de son affiliation à Tron.

Le record est détenu par Robert Booney, avec un score de 12 883 638 points le 9 septembre 1983.

Bonus !

- vous trouverez ci-dessous les articles parus dans Tilt à l'époque, avec une petite solution d'un joueur.
- si vous désirez connaître les tactiques pour gagner, je ne peux que vous envoyer sur ce lien : http://www.csh.rit.edu/~jerry/arcade/tron/. Vous devriez trouver votre bonheur !

Test et solution parus dans les Tilt n° 2 et 3. Cliquez sur chaque image pour une version plus grande.

DISCS OF TRON
Année : 1983
Système : arcade
Programmation : Robert Dinnerman
Graphismes et animation : Brian Colin
Concept : Earl Vickers
Design de la borne : George Gomez
Hardware : Atish Ghosh
Développeur : Bally Midway
Distributeur : Bally Midway

Un an plus tard, la même compagnie sort un second jeu basé sur Tron. Cette fois, fini le multi-épreuves : le jeu est axé uniquement sur le combat de disques. C'est en fait un mélange de deux scènes du film : la première où Flynn combat Crom sur les anneaux, et la seconde où Tron se bat contre Sark devant le MCP.

Comme je l'expliquais un peu plus haut, ce jeu devait à l'origine faire partie des épreuves de Tron, mais le temps leur a manqué pour finaliser le tout. Du coup ils ont pu améliorer et finaliser le mini-jeu d'origine (Anneaux) pour en faire cet excellent jeu d'arcade.

Le Flyer. Cliquez sur chaque image pour une version plus grande.
Une fois de plus, merci au site Arcade Flyer Archive !

J'avais joué occasionnellement à ce jeu à Clermont-Ferrand vers 1984, mais quelques années plus tard j'ai dépensé une somme astronomique en deux après-midi, en faisant des compétitions avec mon cousin dans un petit bistrot de Bar-le-Duc. Ce fut inoubliable !

Présentation du jeu

Le joueur se retrouve une fois de plus avec une superbe manette de jeu bleu fluo pour diriger Tron, disposant d'une gâchette (pour envoyer les disques) et d'un petit bouton sur le dessus (pour utiliser un Deflect). Une molette un peu spéciale est placée de l'autre côté de la console : elle tourne sur elle-même pour contrôler votre angle de tir, mais il est aussi possible d'appuyer dessus ou de la tirer vers vous, ce qui permet de changer la hauteur de votre tir.

L'écran de titre, et les points.

Ces deux contrôleurs sont parfaitement efficaces : ils répondent au quart de tour, et sont très ergonomiques. Parce que croyez-moi, vous allez transpirer, et une bonne prise en main est indispensable !

Le combat

Il ne change pas de principe : vous dirigez Tron, devant vous, et Sark se trouve de l'autre côté de l'arène. Les deux programmes se font face, debout sur des anneaux. Il vous faut éradiquer Sark avant qu'il ne vous élimine.

Le premier niveau est très simple. Sark est au centre de son unique plateforme, pile en face de vous. Votre Tron est lui aussi au centre de son unique disque. Sark n'est pas très belliqueux : il va vous tirer dessus mais pas le premier, et juste un disque à la fois. Vous allez ainsi pouvoir vous familiariser avec le déplacement de Tron, apprendre à ne pas tomber de l'anneau, et surtout découvrir le fonctionnement de la visée.

Le premier niveau. Sark est en fâcheuse posture !

Cette visée est représentée par une double flèche bleue, sur un trait bleu lumineux qui fait le tour de l'arène (sur l'image ci-dessus, vous pouvez la voir derrière Sark). Elle indique l'endroit où les disques de Tron feront mouche. Il faut que vous sachiez que dès le début, vous pouvez tirer une salve de trois disques ; par contre, tant que les trois sont en vol, vous êtes désarmé, il faut attendre que le premier vous revienne automatiquement.

Dans les premiers niveaux, vous pouvez faire tourner la visée à 360°, c'est à dire tirer dans n'importe quelle direction (même derrière Tron). Aux niveaux avancés vous pourrez aussi lui donner de l'altitude, dans une limite de hauteur représentée par toutes les barres bleu foncé. Il devient même possible de détruire une des plateformes de Sark, qui de son côté peut faire de même avec les vôtres !

Ça a l'air de se compliquer, mais en fait, pas trop encore.

Les deux niveaux suivants sont une simple variation du premier : simplement, il y a plus d'anneaux. S'il est impossible de rater le passage de l'un à l'autre, il faut faire attention à ne pas se pencher vers l'extérieur : si au bout de quelques secondes vous n'avez pas dirigé Tron vers la sécurité, il tombe !

Tron dispose de trois disques, et il a également un bouclier : le Deflect. En appuyant sur le petit bouton en haut de la manette, Tron crée un bouclier d'énergie qui rejette les disques de Sark. Il a le droit d'en utiliser 7 par match : les Deflects se régénèrent chaque fois que Tron ou Sark meurent.

Là déjà, on sent venir les difficultés... À gauche, Tron utilise un Deflect.

Sark, lui, a également droit à trois disques, par contre il dispose d'armes particulières : des bombes qui explosent près de Tron (Energy Pellets), et des têtes chercheuses qui essaient d'éradiquer Tron ou de le pousser de l'anneau (Chasers ou Super Chasers). Ces armes ne peuvent être déviées par le bouclier : il faut soit les éviter, soit les toucher avec vos disques.

Si vous touchez un disque de Sark, vous gagnez 100 points. Un disque d'énergie vaut 200 points. Un Chaser et un Super Chaser rapportent respectivement 400 et 800 points. Un Energy Pellet vous donnera 600 points.
Si vous assommez Sark, vous obtenez 200 points, et 1000 points si vous l'éliminez. Reste le fait d'arriver à détruire une plateforme de Sark, qui rapporte le jackpot de 2000 points (mais ce n'est pas faisable au début du jeu tant qu'elles ne se déplacent pas verticalement).

Les disques centraux montent et descendent. Sark lance des bombes... Ça devient dur !

Plus on avance dans le jeu, plus l'action devient frénétique : Sark d'abord qui commence à être vraiment hargneux, des barrières qui changent de place, une ceinture d'énergie qui avance lentement entre les joueurs, et les anneaux qui changent de hauteur continuellement en cours de jeu, ça devient vite infernal ! Vous n'avez qu'à regarder ces deux dernières captures d'écran, je les ai prises en regardant la démo du jeu. À ce stade de la partie, il est impossible de faire autre chose que jouer, alors appuyer sur la touche ImprEcran au bon moment c'est de l'utopie pure et simple !

Réalisation

Tout de suite, je peux affirmer que Discs of Tron a bien moins vieilli que Tron. Les graphismes sont plus fins, l'action est plus soutenue, bref il est très plaisant encore aujourd'hui d'enchaîner les parties.

Techniquement, le jeu est un petit peu plus élaboré que Tron : il embarque un Z80 à 5 Mhz, et le son est géré par un Z80 à 2 Mhz, un M6802 à 895 Khz, deux chipsets AY8910 à 2 Mhz et enfin un TMS5220 à 640 Khz.

Le jeu existe en version debout standard, ou "environnementale" : dans ce cas, vous vous retrouvez debout dans la cabine, un disque représentant la plateforme du jeu dessiné sur le sol, et vous vous appuyez sur un petit repose-fesses (on n'est pas assis proprement dit, on reste debout mais on pose ses fesses quand même !) : on se sent un peu à l'écart du monde extérieur, c'est idéal pour la concentration. Si ce que je vous dis ne vous paraît pas clair, vous aurez une représentation de la borne "environnementale" en regardant le flyer un peu plus haut sur cette page.

Les graphismes profitent déjà d'une résolution améliorée : 512 x 480 pixels. C'est très plaisant et du coup, les sprites gagnent en finesse (Sark est dessiné au loin, il est quand même relativement petit, mais on distingue très bien ses mouvements et attitudes). Tron est plus détaillé vu qu'il est au premier plan, on le reconnaît sans peine.
Mention spéciale au décor, qui est superbe et fait beaucoup pour l'ambiance. En émulation on peut l'activer ou pas : si on décide de l'afficher, le jeu lui-même est plus petit. Malgré ça, quand je fais une partie sur M.A.M.E., je l'active systématiquement tellement je le trouve réussi.

L'Artwork de Discs of Tron.
La partie noire au centre correspond à l'endroit où la base de l'arène proprement dite s'affiche (il y a en jeu un effet de dégradé noir en bas de l'écran pour la visibilité).

L'animation, rien à redire, tout est fluide. Et quand ça devient chaud, parce que Sark commence à s'énerver et que les plateformes changent d'altitude, l'animation reste toujours aussi fluide.

Côté son, les bruitages sont très simples mais parfaitement dans le ton de l'univers de Tron. Et les quelques musiques sont toujours en rapport avec celles du film. Rien à redire donc.

La jouabilité est excellente. On a tout de suite les contrôles en main, et on se lance aussitôt dans la bataille. Les premières parties sont un peu hésitantes mais on trouve très vite ses marques, et ensuite on ne peut que progresser.

Conclusion

Encore aujourd'hui, Discs of Tron attire des gens : je l'ai vu dans les fêtes foraines de Nancy, j'ai fait quelques parties, et d'autres personnes sont venues me regarder jouer et l'ont essayé après moi. Le maniement est si simple à comprendre, et l'action devient tellement frénétique qu'il est, pour le moment, intemporel.
Croyez-moi : si vous le trouvez au fin fond d'une salle d'arcade, ou chez un forain... Tentez votre chance !

Surtout ne pas tomber !

Le record officiel est détenu par David Bagenski avec 418 200 points, le 28 juin 1986... J'ai intérêt à m'améliorer avec mes pauvres 12 400 points !

Bonus !

Vous trouverez ci-dessous le test paru dans Tilt.

Test paru dans le Tilt n° 9. Cliquez sur chaque image pour une version plus grande.

Page suivante, la suite : Tron 2.0, un jeu sorti récemment sur PC, dont l'action se passe dans l'univers de Tron. Pourrait-on dire qu'il s'agit de la suite du film ?