Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Super SkweekPlus fort que l'Empire contre-attaque, mieux que le retour de Jason, voici... Super Skweek ! À peine un an se sera écoulé avant que ne ressurgisse la boule de poils qui ne peut s'empêcher de repeindre tout en rose sur son passage (le pré-concept de l'émission Queer ? Hem, c'est trop nul, j'ai honte). Je passe sur le scénario, à peu près comparable à celui du premier volet... En gros, il faudra encore repeindre des cases en rose pour sauver la popula-schtroumpf. Fallait-il vraiment un prétexte à tout cela ? Comme toute bonne suite cinématographique qui se respecte, ici, pas de bouleversements notoires dans le principe fondamental du jeu. On parlera plutôt d'ajouts de possibilités, conférant ainsi un aspect 1.5 à Super Skweek par rapport à son aîné. Ainsi, le nombre de tableaux passe de 99 à 250, rien que ça, le tout réparti sur les cinq îles du jeu. Les niveaux sont toujours aussi grands, et même un peu plus larges, grâce à une meilleure disposition de l'interface, placée cette fois-ci en haut et en bas de l'écran. Mais c'est sur le plan des bonus et des armes que Super Skweek marque sa différence, avec un nombre impressionnant de muli-tirs, accélérateurs de vitesse, et autres boucliers qu'il est possible de dénicher sur les cases, ou mieux, dans les boutiques. La tête des marchands surprend souvent, mais ils veulent votre argent, pardon votre bien, croyez-moi. De même, le comportement des cases se diversifie, avec des cases gelées, explosives, mouvantes, et... en hauteur. Super Skweek propose un deuxième plan d'action, accessible par les cases de saut ! Cette astuce permet de rajouter du terrain à couvrir, parfois aussi de gérer des raccourcis, bref cet élément supplémentaire apporte vraiment une dimension ludique supplémentaire. Techniquement, ce n'est pas non plus le changement radical, car même le sprite de Skweek n'a pas changé. De nouveaux ennemis, donc de nouveaux graphismes, sont à noter ; quelques effets de zoom, et des séquences cinématiques comiques mettant en scène le roi Skweez ponctuent chaque tableau. Enfin, les zolis dégradés étant toujours présents sur les versions Amiga et ST, Super Skweek garde sa patte artistique caractéristique. Pour les plus accros, un éditeur de niveaux est accessible, mais sincèrement, avec 250 niveaux franchement difficiles, l'intérêt de la chose semble limité. Dernier ajout, et pas des moindres (je le gardais pour la fin) : il est enfin possible de jouer à 2 simultanément ! On atteint des sommets de plaisir, car ici la coopération est de mise pour plier les challenges qui s'offrent à vous. Super Skweek, c'est décidément aussi bien que son grand-frère, mais avec les options qui lui manquaient, et une durée de vie grandement rallongée. A découvrir de toute urgence !
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