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Par Phil (13 juin 2003)
Test du jeu (par Phil)Voici un jeu ambitieux qui ne laisse pas indifférent; d'ailleurs, lorsqu'il démarre, il est écrit qu'il ne s'agit pas d'un jeu mais d'un film interactif ! Le résultat est probant. L'action se déroule au début du XIIIeme siècle en Angleterre. A cette époque, le pays est envahi par les Normands, qui comme chacun le sait sont une sorte de barbares blonds, parlant fort et peu raffinés comme il nous est encore donné d'en voir sur nos aires d'autoroutes au mois de juillet (en Corse aussi même s'il n'y a pas d'autoroute). Les Saxons, qui sont en fait les habitants d'origine de l'île n'apprécient pas qu'on vienne piétiner leur gazon savamment entretenu. Bref quelques seigneurs se livrent une guerre sans merci pour la domination de tout le pays et surtout pour expulser les rejetons vikings de chez eux. A ce titre vous aurez au départ une province à gérer, avec ses vassaux, son château, a lever des armées et a conquérir des territoires ennemis en surveillant que vous ne vous faites pas piquer les votres ! Le jeu se joue en tour par tour et plusieurs options s'offrent à vous, telles que conquérir un territoire, lever une armée, faire un raid 'commando' en pleine nuit sur un château ennemi (les autres peuvent le faire aussi contre vous) ou encore organiser des joutes, ce qui nous rappelle que bien qu'en guerre, les seigneurs ne se mettent pas directement sur la tronche, ce qui est trop bas (on est en Angleterre, ne l'oubliez pas) et se contentent de régler leur compte durant les joutes. Le jeu est très intuitif puisque a aucun moment vous ne vous sentez perdu et requiert beaucoup plus de stratégie qu'on ne peut l'imaginer au premier abord. Les graphismes sont de très bonne facture et la musique, bien qu'adaptée tant bien que mal sur 3 voies du C64 est plus que correcte. Bref même s'il ne s'agit pas vraiment du 'film interactif' a gros budget auquel on s'attend dans l'introduction, il s'agit tout de même d'un jeu inévitable, qui repose des shoot'em up dans un environnement stratégique de bonne qualité. Comparatif des différentes versions (par TITAN)1/ Comparatif des versions Amiga et GBAUn petit "Risk" médiéval, ça vous tente ? Defender of The Crown vous propose de reconquérir toute l'Angleterre au 12eme siecle. En l'an de grâce 1149, quand le Roi revint de la terre sainte, il fit chevalier les 6 grands guerriers qui le portèrent à sa victoire sur les infidèles. Les sujets du roi s'attroupèrent dans le Palais pour le voir offrir puissance, richesse et de vaste territoires à chacun des héros. Quand le Roi quitta le Palais, cinq d'entre eux gagnèrent leurs nouvelles terres. Le sixième chevalier, un Saxon, dirigea sa monture vers la forêt de Sherwood... C'est dans cette forêt que vous rendez visite à votre vieil ami Robin de Locksley. De nombreuse années se sont écoulées depuis votre dernier combat auprès de Robin et ses hommes, mais une nouvelle désastreuse abrège les retrouvailles. Durant votre voyage, un assassin a prit la vie du Roi, laissant le trône sans héritier et le Royaume dans le chaos. Pire, la couronne elle-même à disparue ! Les Normands rassemblent leurs armées et les Saxons s'apprêtent à les combattre. Chaque camp accuse l'autre de la mort du Roi et du vol de la couronne. Robin se confie à vous : "Ces conquêtes sont l'affaire d'un homme jeune... un homme comme toi. Tu es le seul qui puisse sauver l'Angleterre.". Il vous conseille de lever rapidement une armée en vous promettant de vous aider trois fois pour parvenir à la reconstitution du royaume... Ainsi commence votre histoire... Sur Amiga : C'est une succession d'images qui s'affichent. Sur fond de parchemin, les premières images présentent tout d'abord les personnes qui ont travaillé sur le jeu. Ensuite, l'image de présentation s'affiche en plein-écran et une animation de couleurs au niveau des lettres du titre du jeu fait un effet de reflet des plus réussi. Puis s'inscrivent les noms des principaux personnages du jeu (Les Saxons, les Normands et les Ladies). Pour finir, l'histoire plante le décors , elle aussi, sur fond de parchemin... Sur GBA : Sur GBA, c'est aussi une suite d'images qui défilent. Les logos des sociétés qui ont participé à la création de jeu sont magnifiques : les graphismes sont colorés et précis. Le logo de Cinemaware qui manquait d'ailleurs à la version Amiga est enfin présent sur GBA ! Arrive ensuite, comme sur Amiga, l'image de présentation du jeu : Cette fois, les lettres ont été redessinées (elles sont plus rondes), les couleurs sont plus chaudes et la pixélisation au niveau des pierres du fond à disparu grâce à un flou bien appliqué. Par contre, l'effet de reflet qui était présent sur Amiga a disparu sur GBA : A la place de l'animation des couleurs, on distingue de (jolis mais discrets) éclats de lumière dessinés à l'extrémité de quelques lettres... Pour finir, sur fond d'un parchemin, bien plus beau graphiquement que sur Amiga, l'histoire défile par un scrolling vertical. Conclusion : La version Amiga fait très "sobre" lorsqu'on la compare à la version GBA. Graphiquement, la version GBA "flate" beaucoup plus, c'est une certitude et pourtant, elle propose une résolution, comme d'habitude, inférieure à celle de la version Amiga. Mieux encore, de cette faible résolution qui aurait pu être un défaut la version GBA arrive à tirer partie en proposant du coup un scrolling du plus bel effet pour l'affichage de l'histoire. Le parchemin est aussi plus crédible sur GBA : sa représentation est très soignée. Sur Amiga : Une fenêtre regroupe les visages et caractéristiques des 4 chevaliers. Seul l'un d'entre eux sera dirigé par le joueur : Il pourra être choisi en fonction de ses aptitudes (qui sont différentes pour chaque personnage). Sur GBA : La faible résolution de la GBA a obligé les programmeurs à faire défiler les visages et caractéristiques de chaque personnage sur des écran différents. Par ce système, on y perd en lisibilité puisque l'on n'a plus les caractéristiques de chaque personnage sous les yeux en même temps. Par contre, on y gagne un peu en qualité graphique. On remarquera que Cedric of Rotherwood a subi une petite régression au niveau de ses capacité en maniement de l'épée (swordplay) après son passage sur GBA (il passe de "Average" sur Amiga à "Weak" sur GBA). Su GBA, l'écran ci-dessus fait son apparition. Il permet de choisir entre commencer une nouvelle partie, reprendre une partie laissée en cours (TRES pratique !), choisir le niveau de difficulté, sélectionner le son et la musique et, enfin, voir les crédits. Une très bonne initiative absente sur Amiga (NdL : Cinemaware a mis très longtemps à inclure un système de sauvegarde dans ses jeux)... On remarquera aussi que l'image de fond utilisée pour cet écran est l'une des images de la version Amiga qui correspond à l'attaque d'un chateau par une catapulte (Mais seul les habitués de la version Amiga le remarqueront).A chaque tour de jeu, un écran récapitulatif de l'état du joueur s'affiche sur un fond représentant la carte de l'Angleterre. On peu y voir les châteaux des différents protagonistes. Mais surtout, ce sont des informations sur la date, le trésor (l'argent engrangé), le moral du héros et ses caractéristiques qui y sont affichés. Sur Amiga : Sur GBA : Sur Amiga, la résolution permet un affichage plus net. On obtient alors une carte plus vaste et un écran moins surchargé que sur GBA. L'animation de l'eau est aussi plus réussie et le visage du personnage légèrement plus fin et détaillé. Par contre, l'utilisation de la couleur bleue pour l'affichage des caractéristique sur GBA est une très bonne idée puisqu'elle permet de se focaliser plus rapidement sur l'essentiel. Le rendu du parchemin est plus beau sur GBA, cette fois encore... Notons aussi la présence de nuages qui passent de temps en temps sur la version GBA et qui sont absent de la version Amiga. Les déplacements des troupes et autres manœuvres (achat d'armes, de soldats...) s'effectuent sur une carte simplifiée de l'Angleterre. Sur cette carte, on retrouve les morceaux de terres conquises ou à conquérir, ainsi que l'emplacement réel des châteaux de tous les chevaliers. Une couleur différente est attribuée à chaque personnage permettant ainsi de repérer facilement à qui appartient une terre. Le déroulement d'une partie est simple : A chaque tour de jeu, et chacun à leur tour, les joueurs peuvent effectuer des actions : Acheter des armes (catapultes) ou hommes (Soldats et chevaliers) pour construire une armée, se déplacer, conquérir une terre encore vierge ou appartenant à un adversaire, prendre un château d'assaut ou bien simplement aller voler son trésor, lancer un tournoi de joutes, construire un nouveau château sur une terre, etc... Puis, lorsque le tour est terminé, une certaine somme d'argent est gagné (en fonction des victoires). Cet argent sert alors à acheter de nouveau soldats, catapultes, etc, etc... Le but final est de reconquérir la totalité de la carte en écrasant chaque joueurs adverses et en prenant leur châteaux . Chaque château qui est assiégé et vaincu permet au joueur vainqueur de gagner toutes les terres qui étaient possédées par le seigneur du château. C'est un moyen de gagner rapidement beaucoup de terre et donc beaucoup d'argent. Il faut aussi savoir que l'armée envoyée pour les conquêtes ne pourra être réapprovisionnée en hommes et en armes que si elle rentre au château. Sur Amiga : L'armée du joueur humain est symbolisée par un chevalier sur ça monture. La carte est assez claire et le menu à gauche bien positionné. Il sera possible d'effectuer toutes les actions directement via ce menu. Sur GBA : Sur GBA, la résolution plus faible a une fois de plus obligé les programmeurs à ruser. Ainsi, le menu à gauche est en sur-impression (dans un parchemin indépendant) par rapport à la carte et il s'efface lorsque l'on a terminé pour laisser place à la carte. Quand ce menu a disparu, la carte est aussi lisible que sur Amiga (on notera quelques différences de découpage dans le contour de la carte). L'armée du joueur n'est plus représentée par un chevalier, mais par un drapeau animé qui flotte au vent... Sympathique ! ;-). Le graphisme des châteaux a changé aussi puisque sur GBA puisqu'ils sont représentés à présent par une seule et unique tour. On ne parlera plus du rendu du parchemin qui est meilleur sur GBA : On commence à en avoir l'habitude, hein... ;-) Au niveau du menu, des différences se font déjà ressentir : les possibilités ne sont pas affichées dans le même ordre et certaines changent radicalement ! Par exemple, sur la version GBA, il est possible de passer son tour, ce qui est bien pratique lorsqu'on ne désire pas forcément effectuer une action d'attaque (a cause d'une armée trop faible, par exemple). Sur GBA, toujours, lorsqu'on effectue un achat de soldats, le tour est considéré comme joué, alors que sur Amiga il est possible d'effectuer d'autres action après un achat : Ceci rend le jeu GBA un peu plus difficile et moins convivial à ce niveau. Par contre, sur la version GBA, a chaque fois que l'on gagne un territoire vierge (non encore conquis), on peut récupérer les quelques hommes (paysans) qui vivaient sur cette terre pour les intégrer dans l'armée... Ce qui n'existe pas sur Amiga.) LES BATAILLES A chaque attaque ou tentative de conquête d'un territoire déjà occupé par un adversaire, une nouvelle fenêtre s'ouvre pour pouvoir donner ses ordres à ses troupes. On y retrouve aussi les chiffres qui donnent des renseignements sur le déroulement de la bataille. Il est ainsi facile de voir si l'on a l'avantage ou non... Sur Amiga : Présentation classique et sobre : La fenêtre à gauche récapitule les ordres qu'il est possible de donner (Attaque offensive féroce, Combat classique ou Retraite sauvage). Tandis que la fenêtre de droite affiche le nombre d'homme restant. Ce nombre décline au fil du temps et de la bataille : En général, celui qui a le plus grand nombre au début de la bataille l'emporte sur son adversaire. Sur GBA : Sur GBA, c'est une très bonne surprise qui nous attend ! En effet, lors d'une bataille, c'est un nouvel écran qui s'affiche... Et quel écran ! Sur une image de fond animée qui représente la bataille qui fait rage (les ombres des soldats sont animées), on retrouve les deux fenêtres. Celle du haut permet de donner les ordres (qui sont plus nombreux que sur Amiga) et celle du bas affiche les chiffres de la bataille (on retrouve la catapulte qui n'est pas prise en compte sur Amiga). Le point revient à la GBA.7) LES RAIDS Dans Defender of the Crown, il est vivement conseillé d'assiéger les château ennemis pour récupérer des territoires, de l'or et avancer dans le jeu. Il est possible alors d'utiliser sa catapulte pour démolire une façade du château afin d'y pénétrer et le faire sien. En ce qui concerne les projectiles, les catapultes pourront lancer (en quantité limitée) de gros rochers ou encore des boules enflammées. Le succès de l'attaque résidera alors dans la force donnée à la catapulte pour envoyer le projectile en direction du chateau. Sur Amiga : Les graphismes sur Amiga sont magnifiques ! Les dessins des châteaux varient principalement sur 2 images et les paysages sont vraiment réalistes. Du grand art. La catapulte est très maniable : Grâce à la souris et sa précision, il est assez facile de jouer sur la force de la catapulte en baissant ou montant l'angle de tir. La destruction du château est assez réaliste : on peu voir l'éboulement du rempart principal qui s'écroule au fur et a mesure que les projectiles atteignent leur cible. Un bon pont aussi coté animations où l'on peu voir, par exemple, les éclairs et la pluie tombés. Sur GBA : Sur GBA, graphiquement, même si ça reste de très bon niveau, on sent bien que la résolution de la petite Nintendo a encore imposé ses restrictions. Même si les couleurs sont attrayantes et le graphisme soigné, on perd quelques détails. Tout d'abord, les dessins des châteaux se comptent au nombre de.... un ! Et oui, c'est toujours la même image qui apparaît lors d'un raid. cela donne l'impression de toujours détruire le même château encore et encore. Dommage. De plus, les dégâts infligés au rempart ne semblent pas être visibles comme sur Amiga. Enfin, votre armée est symbolisée par un seul et unique soldat (mais animé quand même)... ça fait un peu pauvre tout de même. Enfin, niveau jouabilité, la difficulté réside dans le fait que la GBA n'a pas de souris, évidemment. Il n'est donc plus possible de peaufiner son tir puisque dès que l'on appuie sur le bouton de tir, la catapulte se baisse et ne tirera que lorsqu'on lâchera le bouton : il faut un bon timing et un oeil exercé pour effectuer le tir sous un bon angle. Mais bon, tout n'est pas noir dans ce tableau non plus :-). En effet, sur la version GBA, le ciel est animé et bien plus "photo-réaliste". Un menu apparaît aussi dans un parchemin qui permet de donner quelques ordres, ce qui est totalement absent dans la version Amiga. Il arrive ponctuellement que des Bandits vous fassent quelques misères en cours de jeu. Ils n'hésiteront pas à vous détrousser de votre or lors d'un tour de jeu ne vous laissant que la moitié des gains que vous auriez du empocher. Il arrivera aussi qu'ils vous détruisent une catapulte, par exemple... Sur Amiga : Une image s'affiche pour indiquer au joueur la nature du délit commis. Sur GBA : Sur GBA, malgré la résolution, c'est une magnifique image qui s'affiche ! Les couleurs sont mieux choisis et le rendu plus "chaud". Durant la partie, il sera possible par trois fois d'aller demander de l'aide à Robin des bois pour qu'il prête main forte lors d'une attaque. Sur Amiga : Sur Amiga, il suffit de cliquer sur la foret de Sherwood (représentée par une zone verte) sur la carte pour arriver sur l'écran ci-dessus. On reconnaît bien Robin au fond. Les flammes du feu de bois au centre de l'image sont animées par un défilement de couleur qui leur donne un effet de mouvement. Sur GBA : Pour aller chez Robin sur GBA, il suffit de sélectionner cet ordre directement sur le menu de la carte. L'image a bien changé. Même si dans l'ensemble on retrouve la même structure, Robin a été complètement redessiné, ainsi que tout le reste de l'image. L'animation du feu ne fait plus appel à un effet de couleur mais bel et bien à différents sprites qui font illusion de mouvement. Cette image est très belle et vaut bien celle sur Amiga. Un point partout ! ;-) Parfois, pendant la partie, il vous sera demandé d'aller sauver une damoiselle retenue prisonnière de l'ennemi. Il est possible de refuser. Mais en cas d'acceptation, il sera possible d'épouser cette jeune fille ! Sur Amiga : L'image qui annonce l'action est magnifique. Pour s'infiltrer dans le château, la version Amiga ne propose que deux écrans où il faut combattre à l'épée l'adversaire. Cette phase de jeu est assez facile puisqu'il suffit de cliquer frénétiquement sur le bouton de la souris pour actionner l'épée et toucher l'ennemi. Graphiquement, c'est superbe : Les effets d'éclairage sont très bien rendus. L'ombre projetée sur le mur des personnages dans le deuxième écran est particulièrement réussie. Sur GBA : L'image qui annonce l'action est bien moins belle que sur Amiga : Elle se résume en un château aux murs archi-tramés et bleutés. Par contre, de gros changements ont été apportés par la suite. Tout d'abord, on remarquera qu'il n'y a plus que deux personnages dans le premier écran (contre 6 sur Amiga). Ensuite, ce n'est plus seulement 2 écrans, mais 4 écrans qui composent cette phase de jeu. Du coup, cette phase est plus longue, mais aussi plus difficile. Les graphismes ont été complètement retravaillés et c'est du beau boulot ! Il n'y a qu'a comparer les personnages pour s'en rendre compte : Sur GBA ils sont superbes. Par contre, le rendu de l'ombre est bien moins réussi que sur Amiga (pas d'agrandissement mais simplement une projection plus sombre et transparente du personnage sur le mur... Pas très convainquant). Des barres d'énergie font aussi leur apparition en haut de l'écran et c'est une très bonne idée : On sait où on en est au niveau de la vie, ce qui n'était pas le cas sur Amiga. Enfin, au niveau des coups disponibles, l'esquive vient faire son apparition sur GBA. Conclusion : Une phase agréablement remise en valeur sur GBA, mais malheureusement à la difficulté un peu trop prononcée par rapport à celle sur Amiga (NdL : La version Amiga, première à être sortie, fut jugée trop facile. Les combats à l'épée furent donc d'une difficulté bien plus élevée sur toutes les autres versions du jeu, et les barre d'énergie étaient présentes dès la remarquable conversion ST). Sur Amiga, lorsqu'on délivre la fille, une scène animée se met en route... en voici quelques écrans : Lorsque l'on a épousé la fille, son visage vient se coller sur la carte récapitulative de l'état du joueur. Sur GBA, la difficulté à fait que je n'ai pas pu voir cette scène (a moins que je ne sois trop mauvais !). Du coup, je ne peux pas certifier sa présence, ni sa qualité... A tout moment, et a condition de posséder assez d'argent, il est possible d'organiser un tournoi entre les différents Lords. Lors de ces tournois, il est possible de mettre en jeu une parcelle de terrain afin d'essayer de la gagner. Il est aussi possible de simplement participer pour l'honneur... Lorsque la phase d'action de la joute démarre, on se retrouve en vue subjective, perché sur un cheval en train de se diriger à toute vitesse sur l'adversaire. Le but est de le toucher avec sa lance malgré les mouvements brutaux du cheval qui rendent cette action plus difficile. Sur Amiga : Le tournoi se résume en une partie de joute : le premier qui fait tomber l'autre l'emporte. Les images qui s'affichent pour annoncer le tournoi sont animées et d'assez bonne facture. Lorsque la joute débute, l'écran bouge tellement qu'on a vraiment l'impression d'être sur un cheval ! En effet, non seulement la lance tremble énormément, mais l'écran tout entier se met à bouger de haut en bas, ce qui rend cette phase très difficile... mais très réaliste. Sur GBA : Sur GBA, cette phase de jeu a été vraiment améliorée. Coté graphismes, c'est bien moins pixélisé, même si les animations sur les images qui annoncent le tournoi on carrément disparu (Par exemple, sur l'image ou le chevalier fait face au public, il n'y a plus aucune animation alors que sur Amiga le cheval bougeait la patte avant, les drapeaux flottaient au vent, les musiciens levaient leur trompette et certains personnages dans le public bougeaient). La seule animation qui est resté est celle de la première image où l'on voit le cheval galoper. Et cette animation est bien plus belle que sur Amiga, tant au niveau du graphisme que de l'animation. Lorsque la phase de joute débute, on se rend tout de suite compte que seule la lance est affectée par les mouvements du cheval : Le paysage ne bouge plus comme sur Amiga. Du coup, l'action parait moins réaliste, mais bien plus facile et jouable. Ensuite, sur la version GBA, le tournoi ne se résume pas simplement à une seule joute : C'est en plusieurs joutes (qui rapportent plus ou moins de points selon l'endroit où l'on a touché l'adversaire et si on l'a fait chuter de son cheval) que se déroule le tournoi. Et, cerise sur le gâteau, à la suite des joutes, une phase de combat à la masse d'arme et au bouclier à été rajoutée ! Une jauge de vie s'affiche en haut de l'écran dont la barre d'énergie est en rapport directe avec les joutes précédentes : Plus on a été touché lors de la phase de joute, plus la barre d'énergie est petite... et vice versa. Il en est de même pour son adversaire. Cette phase de combat à terre se résume à deux coup : L'attaque (le personnage effectue un mouvement de la masse d'arme en direction de la tête de l'adversaire) et l'esquive (le personnage se protège derrière son bouclier mais la barre d'énergie est tout de même légèrement affectée). Conclusion : Le tournoi a bénéficié d'une grande attention sur GBA. Un grand bravo pour cette prouesse.La version Amiga reste celle qui apporte le plus de bonheur nostalgique. Graphiquement très réussie, elle garantit des parties très prenantes. Quand à la version GBA, c'est une magnifique conversion qui tire pleinement partie des capacités de la console et dont l'intérêt de jeu est identique à la version Amiga. Coté son et musique, les deux versions se valent. Bref, pour finir, j'ai envie de dire que ces deux versions sont aussi bonnes l'une que l'autre et que chacun choisira bien celle qui lui plaira le plus... Pour cette fois, aucune préférence flagrante : Bravo Cinémaware pour ces deux superbes versions !
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