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Fallout - La série
Année : 1997
Système : Windows, Playstation 3, Playstation 4, Xbox 360, Xbox One
Développeur : Interplay
Éditeur : Interplay
Genre : RPG / FPS

Freeside et New Vegas

L'approche de New Vegas est prometteuse. Le décor s'urbanise progressivement et il y a plusieurs NPC intéressants à rencontrer, mais arrivé à Freeside c'est la douche froide. La zone est ravagée et de dangereux bandits traînent partout (il est possible de recruter un garde du corps). Il y a quelques commerces où l'on peut faire des affaires et trouver du travail, à condition de ne pas avoir froid aux yeux et d'accepter de faire un peu de racket. Ainsi, par exemple, le patron de l'Atomic Wrangler, unique casino du coin, vous enverra recouvrer des créances (à vous de choisir la méthode, diplomate ou en force), ou recruter des prostitué(e)s d'un genre très spécial... Ces petits boulots sont nécessaires en début de progression, et c'est là que le jeu retrouve en partie l'humour noir de Fallout 2.

Le QG des Kings. Le jeu regorge de jolies enseignes lumineuses, pas seulement dans New Vegas. Une quête secondaire consiste à les photographier.
Un soldat de la RNC patrouille sur le Strip. À moins qu'il se ne dirige vers un casino pour y dépenser sa solde...

Freeside est aux mains de deux gangs : les Van Graaf et les Kings. Les premiers tiennent une boutique d'armes à énergie. Moyennant un petit coup de main occasionnel, ils peuvent vous embaucher comme gorille pour aller terroriser la concurrence, c'est à dire les caravanes qui sillonnent le Mojave. Les Kings sont beaucoup plus sympathiques. Ce sont des gangsters qui ont établi leur QG dans une ancienne école de sosies. Y ayant découvert comment se grimer en Elvis Presley, blouson cuir et banane à la clé, ils ont tous adopté ce look bien que ne connaissant que très vaguement le chanteur en question. Lorsqu'on les fréquente, et qu'on pénètre leur antre, on se croirait dans le film The Wanderers, de Philip Kaufman. Les Kings ne sont pas méchants, ils ne demandent qu'à assurer la sécurité dans Freeside, mais la RNC leur met des bâtons dans les roues. Vous pourrez jouer les médiateurs dans ce conflit.

Une fois dans le Strip, l'ambiance change totalement. On croise des soldats de la RNC cuités qui titubent et quelques riches personnes qui s'ennuient ou ont un problème à résoudre. Il y a trois casinos ouverts, le Tops, l'Ultra-Luxe et le Gomorrah. Chacun est tenu par un gang différent, mais tous sont sous la coupe de Mr House. On y trouve des restaurants, des salles où il est possible de pratiquer le Black Jack, la roulette ou le Jackpot sous forme de mini-jeux, des suites de luxe, et tout un tas de personnages louches. C'est comme si on était soudain dans un point'n'click inspiré des films noirs, et la radio qui diffuse de vieux airs est toujours là. Chaque casino est le siège d'une quête importante, longue, très scénarisée et aux multiples résolutions possibles. Ce sont des moments exceptionnels, d'un humour grinçant, très dépaysants par rapport au reste du jeu. Le quatrième casino, le Lucky 38, est immense mais désert. C'est là qu'à lieu la rencontre concrète avec Mr House (sur invitation ou par passage en force), que vous n'êtes pas près d'oublier.

L'intérieur des casinos du Strip est somptueux, et vaste avec plusieurs étages, des zones secrètes, des portes qu'on ne peut pas crocheter... A gauche, le restaurant "Le Gourmet" (en français dans le texte), où l'on sert une excellente viande. À droite, un garde de la Société du Gant Blanc, le gang qui tient la boutique, saisit vos armes à l'entrée. Il faudra être très débrouillard pour infiltrer les lieux, mais il y a tellement de façons d'y parvenir qu'on peut se retrouver enfermé à l'intérieur !

Finir, pour mieux recommencer

Fallout: New Vegas, c'est avant tout une galerie de personnages, servie par des dialogues dont le nombre et la qualité d'écriture se situent à un niveau où l'on ne retrouve qu'un infime pourcentage de la production vidéoludique. Ce sont aussi des quêtes, en très grand nombre et qui affluent sans cesse (compter au moins 120 quêtes secondaires et une bonne trentaine d'heures de jeu pour une seule version de la principale), complexes, originales et remplies de possibilités. Vous passerez des heures à écouter des personnes que vous étiez venu tuer, ou aider, ou que vous avez rencontrées par hasard, vous raconter leur vie, vous faire douter, ouvrir de nouvelles perspectives, d'autres options. Vous affronterez l'univers Fallout dans tout ce qu'il peut avoir de cruel, drôle ou absurde. Le trip contemplatif fascinant mais monocorde de Fallout 3 n'est plus d'actualité, ici les émotions se bousculent, du rire aux larmes en passant par l'effroi, l'abattement, la colère, très souvent la surprise et occasionnellement l'espoir. Rien n'est gratuit, sans finesse ou unidimensionnel, tout mérite d'être observé, écouté ou lu, et l'ensemble est pensé pour offrir au joueur un maximum de choix. Leur quantité est peut-être sans équivalent pour un RPG. Essayer les quatre voies de la quête principale semble un minimum pour saisir la richesse de ce jeu.

Primm : cette ville prometteuse dispose d'un casino, d'un hôtel et de montagnes russes. Si vous la placez sous la coupe de la RNC, elle devient sûre mais vous sapez son indépendance et son économie. Si vous recrutez un shérif, la ville continuera d'attirer des malfaiteurs, et il faudra revenir faire le ménage.
Helios One est une centrale à énergie solaire, qu'une quête consiste à réactiver. Lorsque c'est chose faite, non seulement vous décidez de la répartition de l'électricité, mais vous avez le choix d'activer ou non une arme spatiale, avec des répercussions terribles pour une des parties en conflit.

La quête principale se conclut par la bataille du barrage Hoover. Des soldats venus des différentes factions qu'on a convaincues d'entrer en guerre interviennent dans les fusillades. Il est possible de donner une tournure très différente à cette bataille à partir d'une sauvegarde très proche du point de non-retour, sauf dans le cas de la Légion de Caesar qui est presque unanimement détestée dans le Mojave et à laquelle il faudra adhérer très tôt. Nul besoin, donc, de faire le jeu en entier plusieurs fois pour en avoir une vue d'ensemble, quelques sauvegardes mises de côté à des moment-clés suffisent. Mais si vous désirez repartir avec un personnage neuf, les développeurs ont cette fois veillé à ce que sa phase de création ne traîne pas en longueur : il sera lâché dans le Mojave en moins de 10mn.

Améliorations de gameplay

Cela n'a pas souvent été souligné, mais New Vegas ajoute de nombreux éléments au gameplay de Fallout 3, dans le but d'en faire un RPG plus exigeant. La première chose à signaler est la présence d'un mode hardcore optionnel.

Proposé en début de partie, le mode hardcore ajoute trois paramètres dans le volet du Pip-Boy dédié à la survie : soif, sommeil et faim (en plus des dégâts corporels et de l'irradiation). Il faudra donc tout le temps transporter des vivres et trouver rapidement un lit utilisable, sachant que seuls les plus confortables permettent une vraie récupération. Si on prépare mal ses déplacements, le personnage peut se retrouver en très mauvaise posture, loin de tout ravitaillement avec quelques minutes d'espérance de vie. Autre changement en mode hardcore : les munitions, qu'on pouvait accumuler en quantité illimitée, ont désormais un poids. Ajoutée à celle de l'eau et de la nourriture, cette charge limite beaucoup la quantité d'armes et d'armures qu'on peut avoir sur soi. Il faut alors trouver un compromis entre posséder plusieurs armes mais peu de munitions pour chacune, et peu d'armes avec un bon stock de cartouches mais le risque de les détériorer par une utilisation intensive, sachant qu'en mode hardcore les réparations coûtent cher et la compétence pour le faire soi-même part de très bas.

Un Griffemort (Deathclaw) : dans Fallout 3, ils étaient déjà costauds. Dans New Vegas en mode hardcore, c'est devenu un challenge réservé aux niveaux 20 et plus, d'autant qu'il existe désormais le Griffemort Mâle Alpha et même le Griffemort Légendaire.
Mais qu'on me donne le nom du CRETIN qui a écrit "recommandé" à côté de la réponse "non" !!! L'industrie moderne du jeu vidéo est parfois désespérante, je vous jure... Attention, SPOILER : sur la version 360 la récompense qand on fait tout le jeu en hardcore est un succès de 100 points.

Enfin, en mode hardcore les stimpacks mettent de longues secondes à soigner les blessures et ne le font pas tant qu'on est dans l'inventaire. D'autres ajustements existent, et on ne peut que conseiller ce mode même s'il rend les premières heures un peu laborieuses. Jouer ainsi est plus gratifiant, tous les objets trouvés ont une utilité et doivent être gérés, et le personnage incarné se fond mieux à l'univers qu'il arpente. C'est un vrai survivant, qui ne craint pas seulement les ennemis placés sur sa route, et il n'est pas rare d'avoir à abandonner provisoirement un objectif de quête pour aller le faire dormir ou le soigner contre les radiations, notamment pendant la visite des 5 ou 6 abris que comporte le jeu (toujours aussi géniaux).

Autre changement de taille : la disparition du level scaling. Les ennemis ont une puissance d'attaque immuable, ce qui est surtout sensible avec les animaux. Le début de l'aventure (de Goodsprings à New Vegas) en devient très dirigiste. Pas question de se risquer sur le pourtour de la carte et dans certaines zones centrales avant d'atteindre le niveau 15 au moins, sous peine de rencontrer des bestioles imbattables et impossibles à fuir. Le niveau maximum est passé de 20 à 30, et peut être poussé jusqu'à 50 avec les extensions. Le challenge est donc constant sur une très longue durée.

Les Goules sont des êtres humains qui ont connu la guerre nucléaire. Au lieu de les tuer, les radiations les maintiennent en vie, depuis des siècles. Certains ont conservé leur intelligence et sont des NPC avec lesquels on peut dialoguer et commercer, d'autres sont sauvages et se comportent comme des zombies. Fallout 3 développait le thème du racisme envers les Goules. New Vegas s'intéresse plutôt à ce qu'elles ont à dire sur le passé.

Concernant le gameplay FPS, l'usage des armes est rendu nettement plus intéressant par l'ajout de catégories de munitions. Pour chaque calibre, il existe plusieurs types de cartouches adaptées aux ennemis avec armure ou pas, explosives ou bon marché. Des lance-grenades sont apparus, des armes de lancer (couteaux, lances), des poings assistés de toutes sortes, et il est enfin possible d'améliorer une arme par l'ajout de mods (viseur, magasin agrandi, silencieux...). On peut aussi fabriquer des munitions grâce à une interface de crafting dix fois plus évoluée que celle de Fallout 3. Chaque cartouche peut être démontée en plusieurs parties, qui peuvent ensuite être recombinées pour obtenir les munitions souhaitées. On retrouve, et c'est aussi un ajout par rapport à Fallout 3, cette interface pour la fabrication d'armes (n'importe lesquelles, pas seulement quelques armes uniques), et la cuisine, avec des feux de camp pour cuire la nourriture ou fabriquer des drogues. Les possibilités sont immenses, les objets utilisables nombreux, et on peut y passer un temps important.

Les compagnons, quant à eux, entrent dans une nouvelle dimension ludique et humaine. On dispose désormais d'une interface complète pour leur donner des instructions, et chacun a une histoire à raconter qui compte parmi les plus émouvantes du jeu. Pour la connaître, il faut longuement dialoguer avec le compagnon, dans diverses situations, jusqu'à ce que de nouvelles phrases apparaissent et déclenchent une quête. Il est plus que recommandé de tous les recruter (il y en a 8, dont, un robot, un chien et un super mutant), d'abord parce qu'ils sont d'une aide précieuse, chacun à sa façon (attaque, troc, soin, accès à certaines zones...), mais aussi pour leur développement en tant que personnages. En hardcore, ils ne sont pas immortels, ça ne les rend que plus attachants.

Boone est le sniper du dinosaure de Novac. Son épouse a été capturée par la Légion. Depuis, c'est un homme brisé. Si vous lui donnez l'occasion de se venger, il vous racontera son histoire poignante en détails.
Spécialiste du combat rapproché, Veronica fait partie de la Confrérie de l'Acier, où elle voudrait faire changer les mentalités. Faites-lui côtoyer d'autres communautés et il se passera beaucoup de choses.

Ce qui cloche

Avec New Vegas, ce n'est pas de problèmes techniques qu'il faut parler, mais carrément de malfaçons. Obsidian a eu 18 mois pour développer le jeu. Cela peut paraître court, mais une bonne partie du travail technique était déjà fait, beaucoup d'éléments graphiques de Fallout 3 sont conservés (meubles, petites maisons, intérieur des bâtiments, terminaux, livres, animaux, certaines armes...), et d'un point de vue narratif pas mal de choses viennent du projet Fallout Van Buren. Un délai serré n'excuse dont pas forcément le manque de maîtrise technique et de finition dont souffre le jeu.

Les graphismes, pour commencer, sont en nette régression par rapport à Fallout 3. Le jeu a son ambiance, certes, et la profondeur d'affichage dans le Mojave fait son petit effet. Mais Freeside, le Strip et les camps de la RNC sont catastrophiques. Décors moches, exploration très limitée, découpage grossier en zones séparées par des écrans de chargement, groupes de quelques NPC supposés représenter des populations entières... Et ça ne se limite pas à ces endroits. Globalement le jeu n'a pas du tout les moyens graphiques de ses ambitions narratives, ce qui lui a durement été reproché par certains critiques.

Ensuite il y a les plantages, freezes et autres loadings qui n'aboutissent jamais, avec une fois sur trois corruption du fichier de sauvegarde. Un scandale, surtout sur les versions consoles qui ne pourront pas être moddées. Jouer à New Vegas, c'est s'astreindre à sauvegarder manuellement toutes les 5mn et, passée la cinquantaine d'heures de jeu, supporter un crash environ toutes les heures. C'est un record absolu.

Un personnage apparaît déformé et un autre marche à deux mètres au dessus du sol. S'il n'y avait que ça...

Enfin, il y a les bugs de quêtes : événements qui ne se déclenchent pas, personnages qui disparaissent alors qu'on a besoin d'eux, alliés qui deviennent hostiles sans raison, objets qui manquent à l'appel, portes qui ne s'ouvrent pas même avec la clé... Les jeux utilisant un moteur Bethesda ont toujours eu ce problème, mais là on atteint des sommets : dans les wiki de Fallout : New Vegas, au bas de chaque fiche de personnage, lieu ou quête se trouve une liste d'au moins 10 bugs répertoriés. Sur PC on peut y remédier par des lignes de commande, mais sur consoles aucun espoir. Heureusement, la plupart des scripts ratés qui empêchaient de finir le jeu ont été corrigés par des patches, mais ceux-ci ont brutalement cessé après que Bethesda ait coupé les vivres à Obsidian à cause de l'objectif Metacritic raté d'un cheveu.

On pourrait aussi parler des nombreuses idées que les développeurs ont laissé tomber, faute de temps. Elles ont toutes été révélées quelques mois après la sortie du jeu, et la liste donne le tournis. Qu'un jeu présenté au public dans cet état, avec le risque d'un bouche-à-oreille désastreux, ait réussi à se vendre à plus de 5 millions d'exemplaires, voilà un vrai cas d'école.

Extensions

4 scénarios sont disponibles en DLC ou inclus à la version Ultimate. Deux sont sans rapport avec l'histoire principale, deux autres la prolongent tout en proposant des lieux inédits. Les quatre présentent le même défaut : une tendance pénible à générer artificiellement des heures de jeu pour justifier le prix demandé. D'autre part elles contiennent toutes des armes, armures et perks si puissants qu'une fois revenu dans le Mojave le jeu est complètement déséquilibré. Il vaut mieux, donc, les faire en dernier.

Honest Hearts : Joshua Graham est l'ancien bras-droit de Caesar. Pour avoir perdu la première bataille du barrage, il a été brûlé vif, mais s'en est sorti. C'est devenu un tout autre homme.
Lonesome Road propose un level-design inspiré d'Half-Life² et toute une série de bombes atomiques à faire exploser en tirant dessus. Mouaif...

- Honest Hearts : on commence par la moins intéressante des extensions, qui se passe dans le Grand Canyon. Les décors n'ont plus rien de post-apocalyptique, à quelques détails près, et des changements de météo apparaissent, par ailleurs absents dans Fallout 3 et New Vegas. Vous partez à la rencontre de tribus primitives qui se font la guerre. Dans cette extension, on apprend beaucoup de choses sur le passé et l'organisation de la Légion de Caesar, mais à part ça on s'ennuie ferme et l'ambiance est hors-sujet (pour ne pas dire naze).

- Lonesome Road : Ulysses, un autre courrier, vous envoie au fin-fond d'une zone de destruction totale, très irradiée et pleine de monstres ignobles, pour armer un missile atomique et le lancer sur une cible pour laquelle différents choix seront proposés. Cette extension donne de l'épaisseur à votre personnage en révélant certains actes qu'il a commis avant l'entame de New Vegas. Hélas, pour quelques dialogues intéressants, on subit d'incessants combats.

Dead Money met longtemps à trouver son rythme de croisière, mais l'attaque du Sierra Madre à la fin est une franche réussite.
Old World Blues : la loufoquerie et l'inventivité atteignent des sommets mais les décors mettent mal à l'aise.

- Dead Money : pris au piège par un collier d'esclave (le genre qui vous fait sauter la tête en cas d'évasion), vous êtes envoyé dans un village d'architecture mexicaine, peuplé d'étranges créatures fantomatiques. L'homme qui vous contrôle vous fait recruter des comparses en vue de cambrioler le Sierra Madre, un immense casino. Le gameplay s'enrichit de phases d'infiltration assez réussies, la difficulté est relevée, et le scénario est excellent avec un final plein de bonnes idées de gameplay.

- Old World Blues : c'est la meilleure des quatre. La plus longue aussi, avec une zone de jeu riche en bâtiments et donjons. Old World Blues se déroule dans le Grand Rien (Big MT), un centre de recherches construit avant la guerre nucléaire. Les savants qui le dirigeaient sont devenus des robots dans lequel leur cerveau a été greffé. L'un d'entre eux, le Dr Mobius, s'est lancé dans des expériences auxquelles les autres veulent mettre fin et vous chargent de l'éliminer, ce qui passera par une assez longue série de quêtes. Vous devrez explorer toutes sortes de laboratoires, slalomer entre les champs de vision de caméras de sécurité, découvrir de sombres histoires et utiliser de l'équipement d'avant-guerre, en rendant régulièrement compte à ces robots déjantés qui s'expriment dans une caricature de jargon scientifique. Pleine d'humour et de références SF (Chris Avellone s'est complètement lâché sur les dialogues), passionnante, cette extension est à faire en toute priorité.

Fallout: New Vegas, le patron ?

Difficile de parler de New Vegas sans que l'envie d'y jouer revienne au galop. Et ne croyez pas que cet article spoile le jeu, il y aurait encore énormément à dire. À moins d'être particulièrement attaché aux graphismes en 3d isométrique, on tient là un des meilleurs épisodes de la série et un RPG dont on parlera encore des années après sa sortie. Y jouer n'est pas toujours une sinécure, mais avec Fallout c'est plus ou moins une constante depuis le début.

C'est aussi un jeu très différent de Fallout 3, ce qui n'est pas évident à la simple vue de captures d'écran. Certes on y passe toujours pas mal de temps à dézinguer des ennemis en mode V.A.T.S, mais ce n'est jamais envahissant. Les quêtes, les choix, l'action, la gestion du personnage et la collecte d'informations trouvent un très bon équilibre, et la sensation d'errance se fait oublier.

Iskor et Laurent
(06 mars 2006)
Sources, remerciements, liens supplémentaires :
- Projet de Wiki en français : http://fr.fallout.wikia.com/wiki/Fallout:_New_Vegas
- Wiki en anglais, extrêmement complet, qui inclut la Fallout Bible, des solutions de tous les jeux et un recensement des bugs : http://fallout.wikia.com/wiki/Fallout_Wiki
- L'avis de MTF, de Grospixels, sur New Vegas : http://gouxmathieu.over-blog.fr/fallout-new-vegas-2010-bethesda-softworks
- Un excellent podcast sur Fallout, pour se familiariser avec la série : http://www.frenchnerd.com/article-podcast-fallout-70740706.html
- Un fan-film Fallout de bonne qualité : http://www.youtube.com/watch?v=Q9UwlAAnlmg
- Un article de Merlanfrit sur la mort dans New Vegas : http://merlanfrit.net/Rien-de-nouveau-sous-le-soleil
- Le test de New Vegas par le site Rock Paper Shotgun va contre le tendance générale en donnant clairement sa préférence à Fallout 3 : http://www.rockpapershotgun.com/2010/10/21/wot-i-think-fallout-new-vegas/
- La liste des features abandonnées ou inachevées de New Vegas : http://jul.rustedlogic.net/thread.php?id=15410
- Une communauté de fans français de Fallout : http://www.fallout-3.com/portail
- Un site français qui propose des guides détaillés de Fallout 1, 2 et Tactics : http://fallout.warparadise.com/index.php
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