Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par Michael (12 juin 2002)
IntroductionPas tombé de la dernière averse, Parasol Stars ! Cet excellent jeu est le digne héritier de toute une lignée de cute game (jeux mignons) du même éditeur. Enorme succès sur plein de plates-forme, Taïto décide d'en éditer la suite, non pas en proposant le même principe de jeu dans des nivaux inédits mais en changeant complètement le concept. Arrive alors en arcade mais aussi sur PC Engine, Nes, ST... le génial Rainbow Island où l'arc en ciel est à la fois une arme redoutable et un moyen de grimper plus haut. Enfin, en 1990 sort Parasol Stars, le troisième volet qui est encore une fois totalement différent. Même Rainbow Island à eu une vraie seconde partie dans des univers inédits.img: Rainbow Island, The Story of Bobble Bobble II -Extra version- , cette fois sur megadrive Vive la pluie !Dans ce jeu, vous incarnez Bobby, c'est aussi ce petit garçon qui maniait les "rainbow" comme un chef. A croire que dans les jeux vidéo, l'arc en ciel précède la pluie, parce qu'autant vous le dire tout de suite, cette fois ci, c'est vraiment la fête à la grenouille. Alors, à l' aide d'un parasol, qui par extension peut aussi servir à se protéger de la pluie, récoltez de l' eau et balancez la sous forme de goutte contre un des nombreux adversaires peuplant les niveaux. Une fois touché, celui-ci devient bleu et tournoie sur place, il est alors paralysé, inoffensif et surtout très fragile, et on peut le tuer très aisément en lui renvoyant un autre projectile. Il y'a une quantité astronomique d'ennemis toujours assortis à l'univers. On combat des instruments dans le monde de la musique, des avions et des hélicos dans le monde des nuages, des machines à sous et des jetons dans le monde du casino... Il y'en a plein, plein, plein... ayant tous un déplacement particulier. Cependant on peut quand même les regrouper en deux ou trois catégories bien distinctes : les petits de bases, faciles à tuer mais souvent nombreux, tout le contraire des "géants" plus résistants et bien plus dangereux (ils sont de véritables distributeurs de petits opposants) et enfin, il y'a ceux que l'on peut qualifier de vilains intermédiaires, ne distribuant pas d'autres ennemis bien qu'ils soit de taille imposante et qu'on ne puisse pas les tuer du premier coup (par exemple, le pingouin glissant dans le monde l'eau). Une fois un niveau débarrassé de tous ses habitants, celui ci est terminé et on passe au suivant. Pour cela, on peut toucher plein d'adversaires avec la même goutte d'eau, du moment que ceux ci se trouvent tous sur la trajectoire de notre arme liquide. Heureusement pour nous, un ennemi peut également servir de projectile. Autant dire que le gamin a plusieurs cordes à son arc, et du coup ces opposants ne restent pas statiques et se baladent un peu partout dans l' écran. Faut les comprendre, ils ont une réelle phobie de l' eau. Si on n'achève pas les ennemis paralysés immédiatement (mais que ce jeu est cruel !), passé un certain délai ceux ci deviennent rouge et passent carrément de la léthargie à un état agressif, hyper mobile et rapide. Ils rentrent dans une telle furie qu'au moindre contact il vous font perdre une vie. Ne les quittez pas des yeux. Dans ce genre de situation, vous ne serez pas trop de deux. Rien de tel que l'aventure en duo, les joueurs se balancent de l'eau simultanément, on peut même attraper son collègue. La stratégie du pépinCe jeu de plate-forme tient souvent du casse tête. Des techniques sont souvent indispensables à maîtriser pour s'en sortir. D'autres techniquess consistent à garder des boules sur la pointe de son dispositif de protection pliable, enfin de son pépin, quoi. Ainsi, on peut par exemple rendre l'eau liquide (une phrase qui commence comme cela ne peut pas être foncièrement mauvaise) en créant une goutte géante composée de cinq petites qu'on laisse tranquillement s'accumuler sur son parapluie. Grâce à cette méthode, l'eau subit l'influence de la gravité, force qui semblait être jusqu'alors ignorée, et coule à toute vitesse pour, entre autres, se faufiler dans des endroits restant inaccessibles. Parfois, aucune goutte d'eau ne tombe, celle ci étant remplacée par de petits éclairs, quand ce ne sont pas carrément de petites boules-flammes ou même des boules étoilées qui prennent sa place. Cependant, la technique de l'accumulation reste valide et alors, selon le type de boules disponibles, laisser se regrouper cinq de ces éléments peut créer respectivement : un gros éclair, un incendie au sol, ou enfin une spirale d'étoiles meurtrières, extrêmement destructrice. Mary Poppins chez les fousA l'image du petit passage de transition entre chaque niveau, quand on laisse le parasol ouvert pendant sa chute, on descends tout lentement, lente..ment, len..te...ment... Mais il vaut mieux ne pas trop trainer non plus ! Comme c'était déjà le cas pour Rainbow Islands, lorsque le joueur passe trop de temps dans un tableau, un message "Hurry" apparaît, la musique s'accélère et quelques secondes plus tard, la mort apparaît, oui, vous avez bien lu, la grande faucheuse en personne et bien décidée à vous emmener jusqu'à trépas. La pression est alors à son comble, vos mains tremblent, votre cœur palpite... et c'est le drame, vous vous faites rattraper par la matraque d'un cyclope turquoise. Heureusement, il y'a plusieurs crédits pour mener à bien votre mission, et leur nombre augmente au cours de la partie en fonction de vos points. Plus ça va, plus il faut être habile et précis. Ca devient vite très dur, et on pourra même reprocher au jeu une difficulté parfois mal dosée, des ennemis vous attaquant de toutes parts, le parasol à intérêt de s'agiter les baleines pour en venir à bout. Si l'on s'en tient aux niveaux "non secrets", il y a huit mondes, aussi variés que possibles comprenant chacun six tableaux classiques plus un septième, celui du boss. Citons le monde de la musique débutant l'aventure, le monde vert, celui de l'eau, des nuages, des arc en ciels... Les boss sont assortis à l'univers. Qu'il s'agisse d'une soucoupe volante, une batterie, un dragon et j'en passe, il faudra les toucher de nombreuses fois pour les vaincre, ces combats sont d'ailleurs assez longs. Heureusement, leurs déplacements suivent toujours une certaine régularité, l'observation est alors votre plus grande arme. Enfin, reconnaissons que l'item éclair, feu, ou goutte géante qui est toujours disponible dans ces tableaux finaux est également d'une grande aide pour se débarrasser de chacun de ces chefs. Le déluge de bonusComme tous les épisodes de la série à niveaux fixes, la durée de vie est colossale et les bonus sont légions. Il y en a tellement de différents qu'on a jamais vraiment fini de découvrir des choses. Tuer des ennemis crée très souvent de petits items colorés quand "le coup" est jugé bon. La plupart rapportant des points, une sucrerie colorée par score, il y' en a même des géants valant 10.000 points. Plus fort que la magie, le miracle ! On trouvait ça déjà pas mal, mas faut avouer que certaines ont créé leur petits effets mais croyez moi, la simple esbroufe vaguement magique parait bien fade quand on a eu le bonheur de goûter aux phénomènes miraculeux. Bien loin de rendre leur mobilité aux ennemis paralysés, les miracles version Taïto éliminent toute trace de vie dans un niveau entier. Evidemment, ça n'arrive pas très très souvent... Il faut récupérer trois items spécialement prévus à cet effet, ceux ci restent en haut de l'écran et dès qu'il y'en a trois, pouf, le grand jeu, vous pouvez pas vous tromper, quand on en libère un ça fait beaucoup de mal et ça écrit "m.i.r.a.c.l.e" sur l'écran. En fait chaque niveau ou presque possède un endroit particulier propice à un certain type d'items miracle. Il faut être au bon endroit et au bon moment. Plus fort que le miracle, oui c'est possible, ça s'appelle les mondes cachés. Ho, un parfum de mystère envahit cet article... Nous parlions tout à l'heure de quelques 56 niveaux remplis à ras bords de psychopates fluorescents, hé bien, c'était sans compter les deux mondes secrets. Oui, mais comment atteindre ces endroits ? La question est légitime et je vais vous répondre. Alors, il faut f... approchez votre oreille de l'écran... il faut faire un miracle mais obligatoirement dans le monde gai et coloré des arc-en-ciel et, deuxième condition, avec 3 items miracle étoilés (méfiez vous car qu'il y'en a d'autres). Ainsi, une fois le dragon-boss terrassé une clef apparaîtra vous ouvrant les portes du monde des bulles, hommage à l'origine de la série. Et, lorsque à son tour la planète des bulles sera libérée du mal qui l'habite, arrivera l'infernal et oppressant monde des bas fonds. Le seul, l'unique, l'ultime. Celui qui vous fera faire des "brrrrrr", des "glaglagla" et des "houlala j'ai peur". Je veux y jouer !Une maniabilité hors pair, des héros aussi cute que culte et une durée de vie immense, pas de doute vous devez absolument retrouvez ces parapluies vedettes, reste plus qu'a choisir son support. Voici les différentes versions :
En 1992 Taïto et Océan ont édité une version Gameboy, et noir&blanc oblige l'action perd un peu en lisibilité (il faut dire que dans les autres versions, les ennemis changent de couleurs selon leur état de vigilance, ici ce n'est évidemment pas possible, le jeu en ressort donc plus fouillis, plus austère et plus dur). Dans le cas de Parasol Stars, il est particulièrement difficile et onéreux de récupérer certains de ces jeux. Reste l'émulation, alors jouons, testons et comparons ! Michael (12 juin 2002) Envie de réagir ? Cliquez ici pour accéder au forum |