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Willow
Année : 1988
Système : Arcade
Développeur : Capcom
Éditeur : Capcom
Genre : Action / Plate-forme
Par Bruno (07 décembre 2002)

Vous l'aurez sans doute deviné, nous ne parlerons pas du film de Ron Howard mais du jeu de Capcom sorti dans les salles d'arcade en 1988. Voici un titre vraiment sympa. J'adore ce jeu et ses qualités sont nombreuses. Pourquoi ? Tout simplement parce que. Comment, cette réponse est trop vague ? Bon, je vais tâcher d'être plus explicite. Je ne peux rien te refuser ami lecteur.

Beau et varié

Les graphismes sont soignés et superbes. Aujourd'hui encore, Willow fait grandement plaisir aux mirettes des joueurs aimant la 2D. Les décors sont assez variés et leur construction vraiment bien pensée pour ne pas s'ennuyer. Cinq niveaux vous attendent et la difficulté est assez progressive, même si je vous souhaite bien du courage à la fin face à Bavmorda. Bien sûr, on répète un peu les mêmes actions d'un niveau à l'autre mais le fun est immédiat et le jeu pas bien long. C'est un jeu d'arcade pur et dur qui s'assume comme tel. Le jeu vous propose d'incarner Willow et le chevalier Madmartigan (Val Kilmer dans le film) pour mener à bien votre quête. En revanche, impossible de choisir son personnage.

Les décors sont magnifiques que je vous dis !

Mais Capcom a pensé au joueur et mis au point un principe d'alternance. Vous débutez avec Willow et au deuxième niveau vous poursuivez avec Madmartigan et ainsi de suite, chaque personnage ayant son stage attitré. Les musiques sont assez sympathiques (nous sommes loin des mélodies des Gouls'n'Ghost tout de même) et accompagnent vos exploits en se faisant apprécier.

Simple mais efficace

Willow lance des boules de feu et son pote chevalier use de son épée. Grâce aux marchands rencontrés dans les niveaux, vous pouvez booster vos personnages comme bon vous semble (plus de vie, de magie, de puissance, sorts spéciaux, etc...) en dépensant vos sous (gagnés après la mort d'un méchant ou dans les coffres) récoltés durant votre périple. Un principe que l'on retrouve dans bon nombre de jeux du même genre (Black Tiger, toujours de Capcom, par exemple). Les options sont variées, il y a de quoi faire.

Le chevalier en pleine bataille.

En laissant le doigt appuyé sur le bouton de tir, une jauge se remplit pour lancer une attaque spéciale. Bien efficace contre un gros lourdingue se pavanant avec ses gros muscles. La jouabilité est vraiment simple et l'on manie son perso avec une certaine aisance. Il est très facile de s'accrocher à de hautes plateformes tout en blastant ses ennemis. Le minimum syndical, certes, mais il arrive que des jeux de cette époque aient mal vieilli côté maniabilité, ce qui n'est pas le cas de Willow. Les sprites ne sont pas gigantesques (mis à part les boss) mais les ennemis sont soignés et variés.

Certaines phases inédites viennent casser la « linéarité » du jeu. Ici, un passage de coopération très drôle.

Merci Capcom

Un boss que n'aurait pas renié Arthur dans un Ghouls'n Ghosts.

Oui, ce jeu est un hit. Graphismes chatoyants, jouabilité hors pair et plaisir immédiat. Un bon Capcom quoi ! Le jeu fait penser à un savant mélange de Metal Slug (en moins dur) et de Ghouls'n'Ghosts. Avouez que c'est un beau programme, non ? Joueurs et joueuses, empressez-vous d'aider Willow et ses amis. Vous ne serez pas déçu du voyage.

Bruno
(07 décembre 2002)
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