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Shadow Dancer (Megadrive)
Année : 1990
Système : Megadrive
Développeur : Sega
Éditeur : Sega
Genre : Beat'em all
Par Bruno (01 juillet 2002)
Le packaging japonais est de toute beauté, contrairement aux versions européenne et américaine.

La série des Shinobi compte des tonnes de fans à travers le globe et c'est bien naturel vues les nombreuses qualités de cette série signée Sega. J'aimerais si vous me le permettez vous parler de mon épisode favori de la saga : Shadow Dancer (SD).
Attention toutefois, il ne s'agit pas de la version vue en salle d'arcade mais d'un opus spécialement développé pour la Megadrive. En espérant que cet article vous donnera l'envie de découvrir cette bombe ludique. Les screenshots sont de ma compositions et je remercie mon clavier pour sa collaboration. C'est parti.

Il était une fois, un ninja et un chien...

La grande idée de SD est de reprendre le système de jeu du tout premier Shinobi, en tout cas dans les grandes bases. En clair, peu d'exploration, des victimes à délivrer pour sortir des niveaux composés de plusieurs étages (comprenez par là que notre ninja pixellisé peut sauter sur différentes plates-formes placées en hauteur). Mais une innovation de derrière les fagots embellit le tableau, l'ami toutou. Autrement dit, un chien loup. Fidèle compagnon du ninja, ce partenaire canin pourra (moyennant une manip') mordiller un ennemi pour l'immobiliser afin que notre héros puisse l'achever sans problèmes. Pratique et efficace. Par contre si l'ami toutou se fait toucher, il sera irrémédiablement transformé en chiot inoffensif.

Le cultissime premier round (avec en fond la ville en flammes tout en distorsion) et un exemple d'attaque du chien.

Pour pulvériser tous les assaillants de l'organisation « Union Lezard » et se tirer des situations les plus dantesques, mieux vaut être armé. Bah oui, un ninja ne se ballade pas les mains vides, le samedi après-midi éventuellement pour faire ses courses au supermarché de coin. Pas facile de pousser son chariot et être armé jusqu'au dent mais c'est un autre débat. Donc, le traditionnel katana est de mise et les shurikens sont en nombre illimités, ce qui permet de bien s'éclater en lançant des étoiles à gogo sans se soucier d'une pénurie future.

Une petite analyse de la situation avant de sauter.

Comme dans le premier Shinobi, des bonus permettront de transformer ces shurikens en boules de feu, idéal pour les férus de blastage en tout genre. N'oublions pas le fameux pouvoir magique, utilisable en nombre limité, changeant pour chaque round.

Un petite boule de feu le remettra à sa place. Non mais ! À droite, un exemple de pouvoir spécial.

Je saute du haut d'un gratte-ciel et je me la pète.

Souvenez-vous des niveaux bonus de Shinobi. Ces scènes, prenant place entre chaque niveau, où l'on voyait votre main en premier plan lancer des shurikens à tout va sur des méchants pas beaux. Dans SD ces interludes ont bien changé et notre ninja se la donne plus que jamais. Tenez-vous bien, il saute du haut d'un immeuble et lors de sa chute se débarrasse de ses ennemis venant troubler sa « ballade ». Ces phases sont, à l'image des niveaux, d'un fun redoutable. Gros bonus à la clé pour le teigneux ayant réussi ce passage sans fautes.

Ninja, un sport de tout les instants.

Des sensations... pures.

Original ce niveau ou vous êtes plongé en pleine pénombre. À droite notre ninja est pris au piège dans le dernier niveau.

La grande force de ce titre vient de son aura, de la force qu'il dégage. Une sorte de Devil May Cry (Capcom) en 2D à mes yeux. Il émane de SDune ambiance électrique et stylée qui met le feu au pad et le joueur est comme emporté dans un tourbillon de joie tant c'est grandiose. Les graphismes sont splendides et le design général somptueux. Vous allez voir du pays, c'est moi qui vous le dis ! Environnement urbain, grotte et j'en passe. Diversité est le maître mot ici.
Côté animation tout baigne, c'est bien huilé. Notez bien que notre ninja arbore la plus belle tenue qu'il ait connu tout au long de la série, à mon humble avis.

Autre passage culte du jeu, la Statue de la Liberté. On ne s'en lasse pas.

La bande son de SD recèle bien des merveilles. Elle est absolument grandiose et y est pour beaucoup dans l'ambiance du jeu. Du grand Sega, une fois de plus.

The boss de la fin. Particulièrement dur à abattre.

Que dire de plus ? Un autre grand classique du jeu vidéo qui vu le jour sur cette bonne vieille Megadrive. À vos paddle !

Bruno
(01 juillet 2002)
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