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Tiny Skweeks
Année : 1990
Système : Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Mac, DOS
Développeur : Loriciel
Éditeur : Loriciel
Genre : Puzzle

Tiny Skweeks

La joyeuse équipe d'Atreid Concept qui a bossé sur Tiny Skweeks... Mais ressemblent-ils à leurs héros ?

Tout parallèle entre ce titre mettant en scène des boules de poil caractérielles et la rédaction de Grospixels ne serait que pure coïncidence...

Les premiers niveaux sont assez simples.
Là, ça, se complique déjà plus.

Tiny Skweeks est un pur jeu de réflexion, un de ces casse-têtes genre Pushover ou The Incredible Machine, spécialement conçus pour torturer le joueur jusqu'au bout de la nuit. Ici, l'idée est simple : gérer plusieurs bestioles à la pilosité difficile sur cent niveaux, où il faudra à chaque fois les mener à leurs destinations : des supports de couleurs, sur lesquelles elles tombent dans un sommeil profond. Car les Skweeks sont des créatures dangereuses, têtues et irascibles qu'il convient de manipuler avec précaution : si on ne les endort pas, elles finissent par exploser ! Et comme on ne peut quasiment rien leur dire, à part les mener dans des directions simples, le seul moyen d'éviter la catastrophe est de les amener sur ces espèces de plates-formes sécurisées.

Quel gentleman farmer, ce Tiny Skweek !
Comme disait Voltaire : cultivons notre jardin...

On se retrouve donc face à des niveaux à l'architecture plus ou moins complexe, avec les quatre boules de poil de couleurs jaune, verte, bleue et rouge, qu'il faut diriger vers leurs plates-formes respectives. La seule méthode consiste à sélectionner un candidat avec le curseur, et de l'envoyer dans la direction choisie. Attention, cependant, le Skweek ne s'arrête que lorsqu'il rencontre un obstacle (mur, plante, un autre Skweek). Tout l'intérêt de la réflexion réside donc dans l'ordre de manipulation des bestioles, et du parcours à prendre, le tout dans un timing serré.

Exemple de case repousseuse de Skweek...
Les interrupteurs activent les bases d'arrivée.

Il va donc falloir se creuser les méninges, et à la manière d'un Sokoban se représenter le parcours avant de l'exécuter. Attention, certains éléments vont influencer directement le comportement des charmantes pitites créatures, telles que les flèches qui vont orienter leur course dans le sens donné, histoire de compliquer encore un peu plus l'opération.

Les carrés de couleur ne peuvent être détruites que par les Skweeks correspondants.
Ouss ! T'auras pas ma sucette !

Passés à deux doigts du scénario oscarisé, l'équipe qui a développé Tiny Skweeks pour Loriciel s'appelle 'Atreid Concept'. Ce nom vous dit quelque chose ? Kalisto ! Eh oui, avant de fonder leur propre label, la bande à Nicolas Gaume (fondateur d'Atreid, puis de Kalisto) a bossé pour la firme à la panthère. Et la collaboration des deux donne un jeu vraiment réussi ! Si la réalisation, je le concède, n'a rien de révolutionnaire, elle se targue tout de même d'être soignée, et a l'avantage, comme souvent dans cette catégorie de jeux, de tourner sur toutes les configurations. D'ailleurs, Tiny Skweeks a connu de nombreuses adaptations : Amiga, Pécé, ST, et CPC.

Vous trouvez que cela devient compliqué ?
Y'a pire...

Les plus assidus de Grospixels se demanderont peut-être pourquoi l'apparence des Tiny Skweeks leur est familière... Tout simplement parce qu'un quatrième titre, qui sortira quelque temps plus tard, va les remettre en scène : Fury of the Furies, l'excellent jeu de plates-formes mâtinée de réflexion, réalisé par qui ? Atreid Concept, bien sûr, sous le label Kalisto. Vous pouvez enchaîner par la lecture de l'article de Bruno sur ce jeu.

Un Skweek qui a basculé du côté obscur ?
Courage, les derniers niveaux sont complètement fous !
Tonton Ben
(07 décembre 2004)
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