Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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G - Le monde infini des PokémonsG.I - Quelques analysesG.I.1/ Analyse des pokédex régionaux :Il existe deux grandes catégories de pokédex : les pokédex régionaux et le pokédex national. Grossièrement causant, chaque génération possède « son » pokédex, qui débute par le chiffre « 1 » et le starter de type plante. Aussi, il y a eu jusqu'à aujourd'hui cinq pokédex, correspondant aux cinq régions traversées : Kanto, Johto, Hoenn, Sinnoh et Unys. Cependant, à la fin des campagnes respectives des jeux, le pokédex passe en mode « national » qui prend comme base celui de Kanto, la région de la première génération : aussi, un pokémon comme Germignon est listé à la fois comme n°1 dans le pokédex de Johto, et comme n°152 dans le pokédex national. En effet, au fur et à mesure les pokédex « classiques » prennent place à la suite des précédents, bien entendu en évitant les redites car certains pokémons des générations précédentes sont présents dans les pokédex régionaux respectifs (comme Ramoloss, n°79 dans Kanto, 80 dans Johto et 255 dans Hoenn). Si ces pokémons « reviennent », c'est surtout car de nouvelles évolutions ont été inventées au fur et à mesure (pour rester sur Ramoloss, il n'évoluait auparavant qu'en Flagadoss, mais peut devenir un Roigada dans la seconde génération). Cependant, tous les pokédex régionaux sont organisés, peu ou prou, de la même façon, ce qui permet, au fur et à mesure du temps, de savoir précisément où trouver les numéros manquants de nos collections.
G.I.2/ Vous verrez quand je serai grand !Je range dans cette catégorie les couples Magicarpe/Léviator, Barpau/Milobellus et Pyronille/Pyrax. Ces pokémons ont plusieurs points communs :
Ces pokémons apparaissent souvent comme des « blagues » ou des arnaques : aussi, dans le premier épisode, c'est un inconnu qui vous vend pour 200 pokédollars un Magicarpe, bien avant de pouvoir en pêcher, et le jeu de vous faire comprendre que vous vous êtes faits arnaquer. Il faudra alors le faire évoluer jusqu'au niveau 20 avec beaucoup de douleur et de temps pour profiter de Léviator. Barpau est un cas encore plus risible, car il faut pour le faire évoluer en Milobellus augmenter son taux de beauté, à l'origine à zéro, jusqu'au plus haut niveau, ce qui demande, encore une fois, beaucoup d'investissement. Seuls les plus patients des dresseurs arriveront à être récompensés, et avec raison car ces trois pokémons sont non seulement puissants, mais ils peuvent apprendre pléthore de CT et de CS et véritablement mener une équipe à la victoire. G.I.3/ Les polymorphesIci, je classe Métamorph, les trois Porygon (Porygon, Porygon 2 et Porygon-Z), Morphéo, Queulorior et le couple Zorua/Zoroark. Ces Pokémons possèdent une plasticité impressionnante qui leur permet d'être très surprenants si utilisés à bon escient, mais qui se trouvent être très souvent difficiles à faire combattre. Aussi, Métamorph prend automatiquement la forme de l'adversaire, ses types, ses attaques et ses statistiques, mais conserve son niveau et toutes les attaques copiées n'ont que 5 PP ; Zorua fait de même mais avec un pokémon de sa propre équipe, pratique pour surprendre un adversaire qui ne saisira pas pourquoi une attaque devient, brutalement, inefficace ; Morphéo voit sa forme et ses pouvoirs évoluer en fonction de la météo présente sur le terrain. Seuls les meilleurs dresseurs utilisent ces créatures, mais ils peuvent s'avérer très puissants avec le temps. G.I.4/ Les (presque) légendaires...Dans cette catégorie, je classe volontiers Arcanin et Lucario. Ces deux pokémons ne sont pas des légendaires, puisqu'il est possible de les faire se reproduire. Mais ils ont été considérés tels quels par le passé, le premier car il s'affichait aux côtés de Sulfura, Artikodin et Electhor dans l'un des premiers épisodes de la série animée, le second car il a été la star du huitième film et un « flou » fut entretenu sur sa condition. Rien de plus à dire ici, mais je trouvais important de les mentionner. G.I.5/ Les pokémons DragonParmi les 17 types de pokémon, il n'en est pas de plus rares et de plus puissants que le type Dragon. En tout, seules 29 créatures, toutes générations confondues, en font partie, en adjonction ou non avec un autre type. Les plus connus, et les plus puissants, restent Dracolosse, Tranchodon, Libégon, Carchacrok, Trioxhydre et Drattak. G.I.6/ Une rapide analyse des différents typesMême si chaque pokémon est différent de l'autre, et que dans une même famille il existe des différences flagrantes, il est possible, cependant, de tracer quelques grandes tendances entre les bestioles appartenant à un même type. Je n'évoquerai pas ici le type Dragon, puisqu'il a fait l'objet du précédent paragraphe. Type Normal : L'un des types les plus rencontrés dans les jeux, que ce soit en attaque ou en nature. Les types normaux, globalement, se distinguent par une propension à avoir un grand nombre de points de vie et une défense assez élevée. Ils font alors souvent des tanks très puissants, et accompagnent souvent les joueurs au début de leurs aventures. Ils ne sont pas à sous-estimer, et arrivent toujours à surprendre. Type Plante : Le type plante a surtout pour lui l'avantage d'être super-efficace contre un grand nombre d'autres types, et d'avoir une vaste gamme d'attaques infligeant des malus de statut, notamment le sommeil, la paralysie et l'empoisonnement. Les pokémons en eux-mêmes ont souvent de hautes attaques et défenses spéciales, ce qui les rend très utiles pour infliger du dégât. C'est cependant la vitesse qui, souvent, les rend vulnérables. Type Feu : Au contraire du type plante, les types feu sont souvent des pokémons très rapides, prompts à attaquer les premiers. Cela associé avec une grande attaque spéciale et la possibilité de brûler leurs adversaires les rend fort puissants, bien que relativement faibles aux attaques de type « super-efficaces ». Type Vol : Très proches du type feu, notamment concernant leur vitesse, ils possèdent des caractéristiques d'attaque cependant légèrement moindres que ces derniers, ce qui les rend obsolètes une fois qu'un bon type « feu » a été trouvé par le joueur. Leur force, cependant, face aux pokémons plantes, les rend très utiles au début de l'aventure. Type Eau : Sans doute le type le plus répandu dans les jeux Pokémons, le type « eau » n'est ni réellement bon, ni réellement mauvais. C'est surtout en complément d'un autre type qu'il tirera toute sa quintessence, avec une attaque spéciale de bonne facture et une assez bonne défense. Les types eau « pur », et si ce n'est quelques notables exceptions (Tortank, Aquali ou Milobellus, par exemple), ne sont en général guère retenus par les dresseurs. Type Poison : Le type poison excelle dans... l'empoisonnement, mais également dans la confusion, ce qui peut rendre les combats très fastidieux. Ce sont les pokémons idéaux pour les affrontements qui tendent à s'éterniser, mais ils agiront souvent comme des supports et moins comme des attaquants « purs ». Type Roche : Le type Roche énerve volontiers les pokémons normaux, mais leur faible vitesse doit être compensée par des attaques roche qui, justement et bien souvent, diminuent celle de la cible. J'avoue m'être démarqué très rapidement de ce type, qui ne me contentait guère mais ils peuvent faire des tanks convenables. Type Sol : Le type Sol peut mettre très facilement à bas un type électrique, mais l'on retiendra surtout son attaque spéciale de bonne facture, et sa capacité à s'adapter en apprenant un certain nombre de CT. Type Électrique : Les pokémons électriques sont généralement très rapides mais leur attaque spéciale ne tient pas réellement la route. Assez faibles, ils sont très utiles cependant pour paralyser l'adversaire et font donc de bons soutiens à une équipe, adoptant la stratégie du « ninja » : frapper vite et se replier rapidement. Type Acier : J'avoue que de tous les types, c'est celui-ci que j'ai le moins utilisé. Ils se distinguent cependant par leur défense énorme et deviennent donc des tanks au même titre que les pokémons normaux, mais encaissent assez mal les attaques spéciales. Type Ténèbres : Plutôt portée sur l'offensive, ce type est le contre idéal contre les pokémons Psy ; cependant, ils servent surtout à apeurer l'ennemi pour l'immobiliser mais ne brillent pas forcément dans un autre domaine. Type Psy : Des monstres de vitesse et d'attaque spéciale, mais à la défense souvent ridicule voire parfaitement accessoire. Les pokémons psy doivent attaquer les premiers, infliger des malus comme la confusion ou entraver une attaque précédemment utilisée et se replier. Type Glace : Le type glace est plutôt moyen partout, peut-être avec un accent plus prononcé sur la défense. On privilégiera davantage les attaques de type glace que les pokémons de type glace, les premières ayant la capacité bien utile de geler l'adversaire. Type Combat : Le type offensif par excellence, mais la défense est tout juste bonne à encaisser deux ou trois coups. Les attaques combat sont en revanche très intéressantes, notamment Riposte qui inflige deux fois plus de dégâts que l'attaque précédemment donnée. Type Spectre : Un type plutôt équilibré, il permet surtout de faire baisser les statistiques de l'adversaire. Utilisé en soutien, il remplira très bien son rôle mais seules quelques créatures comme Ectoplasma se distinguent grâce à leur haute défense. Type Insecte : Le type insecte est le « mouton noir » de Pokémon. Guère utilisé jusqu'à la quatrième génération et souvent couplé avec d'autres types comme « Vol » ou « Poison », il est assez faible et vulnérable à nombre d'autres types. Rapidement délaissé, seules quelques créatures comme Cizayox, Scarhino ou Pyrax se démarquent largement du lot. Bref, à utiliser en sachant pertinemment ce que l'on fait.
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