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Infinite Space
Année : 2009
Système : DS
Développeur : Nude Maker et Platinium Games
Éditeur : Sega
Genre : RPG / Simulation / Aventure
Par Jyelka (06 juillet 2015)

"Infinite Space, une épopée spatiale dans la poche"

"Chaque nuit, je contemplais les étoiles en rêvant du moment où je m'élancerais à la conquête de la mer d’étoiles. Et qui sait, peut-être traverserais-je la galaxie pour y vivre mille aventures et devenir le plus grand des zéro G dog." Voici la promesse qu'offre Infinite Space sorti sur DS en 2010 ; et c'est un jeu à la fois ambitieux et très simple. Cette petite cartouche éditée par Sega et réalisée par Platinum Game et Nude Maker ne contient rien de moins qu’un univers à parcourir à bord de son fier vaisseau spatial. "Attention un groupe de vaisseaux ennemis approche, préparez une manœuvre d’évitement, envoyez les chasseurs. Puissance maximale et faites feu avec toutes les batteries sur le destroyer adverse."

"Perdu au fin fond de l'espace"

Vous incarnez Yuri qui vit sur une planète excentrée et sous le joug du tyran local quand vous rencontrez la mystérieuse Nia qui s'écrase sur votre monde. Elle vous offre alors une opportunité unique, celle dont vous rêviez toute votre vie : devenir capitaine de vaisseau spatial, le très modeste Daisy. Vous voilà donc devenu un Zero-G-dog, un aventurier de l'espace, qui va traverser l'univers. En fuite, vous vous retrouvez aux commandes de votre premier vaisseau afin de sauver votre sœur Kira. C'est le début d'une grande aventure de space-opera où vous croiserez, aux confins de la galaxie, des pirates de l'espace, des artefacts extraterrestres et des empires en guerre.

Le scénario met du temps à se déployer et à gagner en intensité dramatique. Les premiers éléments-clefs de l’intrigue principale sont à peine mentionnés dès la fin du chapitre 3. L'histoire reste agréable quoique très classique puisqu'elle sera prétexte à une fuite incessante devant un ennemi trop puissant et une grande guerre. Je n'en dis pas plus pour vous laisser quelques surprises ! Le jeu propose bien quelques choix mais ce ne sont que des embranchements puisque tous conduisent au même dénouement. Il s'agit juste lors de tel ou tel chapitre de choisir un camp dans un conflit local. Bref, cette trame tient la route et s’étend sur une bonne soixantaine d’heures. La fin arrive peut-être un peu abruptement, mais il m’a fallu 72 heures pour boucler ma première partie.

Écrans fixes

Concrètement, hormis quelques cinématiques en dessin animé ou avec le moteur 3D du jeu et les combats, le jeu est à base d’écrans fixes et de menus. Ce parti-pris minimaliste qui sent bon les années 1980 se justifie certainement par les limitations techniques de la machine associées à la volonté d'avoir un coût de développement réduit pour ce qui reste un jeu de niche. Infinite Space est un RPG, genre qui peut parfaitement se tenir avec peu de graphisme et une qualité d’écriture. Les personnages sont très soignés, le chara-design retranscrit bien la personnalité des protagonistes prinicpaux, celui des vaisseaux est fabuleux malgré une 3D sommaire. L'ambiance lorgne un peu vers le Leijiverse, univers de Leiji Matsumoto, par moments on croirait être dans une adaptation d'Albator dans l'esthétisme mais aussi dans les thèmes abordés comme la conquête des étoiles, l'incessante quête de liberté et l'impérieuse nécessité de ne pas abandonner pour poursuivre jusqu'au bout ses rêves. Hifumi Kouno de Nude Maker, l'un des créateurs du jeu reconnaît ses inspirations dans la science-fiction classique : "Je me suis inspiré du travail des auteurs de SF Arthur C. Clarke (2001 l'Odyssée de l'espace et Rendez-vous avec Rama) et Greg Egan. J'ai toujours voulu explorer un des concepts qu'ils développent dans leurs ouvrages dans un jeu : comment les humains font face à l'univers. J'adore aussi les séries comme Star Trek et Capitain Harlock (Albator)"

Donc tout ou presque (à l'exception des combats) se passe sur des écrans statiques. Je préfère avertir tout de suite, lorsqu'on entend parler d'Infinite Space, on entend souvent les mots liberté, vaste univers (avec des dizaines de planètes à visiter) et nombreuses possibilités. C'est tout à fait vrai mais dans les contraintes du support. D’ailleurs, il se joue entièrement au stylet, et c’est avec StarFox Command sur DS le seul jeu tactile que j’ai pu finir (les jeux tactiles me rebutent). Il s'agit d'ailleurs juste de cliquer sur des boutons de dialogue ou d'action, rien de bien sorcier, le jeu aurait pu proposer la même chose au pad avec un curseur !

Vers l'infini et au-delà

L'exploration spatiale se déroule sur une carte du système stellaire. Elle vous montre les différents secteurs et les routes qu'il est possible d'emprunter afin de vous rendre d'une planète à l'autre. La carte précise les équipements disponibles sur la planète. Pas d'exploration libre donc ! Mais de nombreuses planètes, astéroïdes, portails intergalactiques pour changer de système stellaire et autres à découvrir. Chaque planète dispose de son nom, de sa population et de lieux à visiter. Une fois sur une planète, vous débarquez dans une station orbitale. Celle-ci sert à accéder aux menus et aux options comme la sauvegarde, la configuration de l'équipage et l'achat-personnalisation des vaisseaux. Vous pouvez vous rendre à la surface grâce à un ascenseur, tout se fait via des menus et là vous avez une liste d'endroits à visiter. Il y a bien sûr une taverne pour faire des rencontres, discuter avec des inconnus, trouver du boulot c'est-à-dire de petites quêtes annexes, des quartiers généraux des factions, des bases pirates ou encore des magasins pour acquérir non seulement des plans de vaisseaux mais aussi des plans de modules. De plus, le jeu regorge de beaucoup de petits événements, bonus – l'exemple type est de s'arrêter sur des amas d'astéroïdes de les forer et d'obtenir de l'argent – et saynètes à découvrir. Elles sont scriptées mais poussent à explorer et à parler avec tout le monde. De surcroît le jeu incite à revenir de temps à autre sur ses pas pour notamment recruter des personnages.

Batailler tout là-haut dans les étoiles, dans l'infini des galaxies

Les combats sont le cœur du jeu. D’apparence complexe et difficile, les affrontements se révèlent en fait simples. Lors de la sortie du jeu en Europe, Sega avait mis en ligne un PDF de guide du débutant en complément de la notice du jeu. Je viens d'apprendre en rédigeant ce papier que les développeurs ont mis en ligne des vidéos de tutoriel afin d'expliquer les combats. "Cependant, le système de combat dispose de ses propres règles originales. Nous avons préparé des films explicatifs, ils seront très utiles pour le comprendre", affirme Hifumi Kouno. Sachant que ces films ne sont pas présents dans le jeu, le joueur doit donc faire l'effort de les chercher en ligne (lien à la fin de l’article).

Je vais prendre la peine de bien les détailler car au début du jeu, de nombreuses personnes les trouvent difficiles, vous n'avez qu'un vaisseau, un tir bien placé peut vous conduire à une mort rapide et dans les limbes de l'espace, c'est game over. En fait, le jeu s'avère surtout procédurier, ce qui d'une certaine façon accroît l'immersion du capitaine de vaisseau. Les combats se déclenchent lorsque vous voyagez dans le cosmos. Vous pouvez régler leur fréquence sur normale ou élevée dans les options, c’est une fonctionnalité agréable. Et utile si vous désirez faire du leveling ou au contraire limiter voire éviter les rencontres impromptues. L’écran supérieur de la DS affiche vos vaisseaux et au loin vos rivaux. Le HUD de l’écran indique aussi votre vie, le nombre de membres d’équipage et de chasseurs restants ainsi que les armes qui sont prêtes à tirer (fonction de la distance avec la cible) et une jauge d’action à votre gauche. L’écran du bas simule la passerelle de votre vaisseau amiral et indique les actions possibles. Reculer, avancer, s’arrêter ne coûtent rien tandis que tirer, lancer un tir de barrage, esquiver, lancer les chasseurs, activer la défense anti-chasseurs ou partir à l'abordage coûtent des points d’action. Vous pouvez stocker jusqu'à 3 points d'action (barre rouge) et les actions défensives, c'est-à-dire l'esquive ou la défense anti-chasseurs, restent actives tant qu'aucune autre action n'a été enclenchée.

Les actions possibles en combat se débloquent au fur et à mesure du scénario. Au début vous ne pouvez qu'attaquer, effectuer un tir de barrage et esquiver. En détail, voici chacune des actions :

- Attaquer/tir normal touche à condition d'être à la bonne portée des canons.
- Tir de barrage : un tir plus puissant mais si la flotte en face esquive (dodge), il ratera toujours sa cible.
- Esquiver (dodge) permet de ne pas être atteint par les tirs de barrage, mais si un vaisseau est en mode dodge, alors un tir normal lui fera plus de dégât. Le dodge demeure activé tant qu'on n'a pas fait une autre action
- Anti-air/défense anti-aérienne sert à éliminer les chasseurs et bombardiers adverses. Comme le dodge, il reste actif tant qu'une autre commande n'a pas été entrée.
- Chasseur/envoi des chasseurs et des bombardiers : ils agissent comme le poison dans les RPG classiques, c'est-à-dire qu'ils réduisent peu à peu la vie des vaisseaux adverses. Ils les immobilisent aussi. Si deux groupes de chasseurs antagonistes se font face, alors ils entament entre eux un dogfight et n'attaquent pas les vaisseaux.
- Melee ou abordage, ce sont les combats d'équipage à équipage. Il peut y en avoir aussi parfois au sol pour le scénario ou lors de l'exploration de bases sur des planètes. Il faut ensuite se rapprocher assez près de la flotte adverse. Gagner l'abordage vous fait remporter le combat.
- Special regroupe les actions spéciales rendues possibles soit par les personnages affectés au poste de commandant, soit de second ou par le vaisseau. Yuri dispose d'un tir super puissant, sinon le second peut offrir des actions spéciales comme les soins : par exemple Kira, sa sœur, dispose de ce talent. Vous pouvez donc avoir jusqu'à 3 commandes spéciales de disponibles. Elles consomment plus de points d'action et peuvent être employées autant de fois que vous le voulez durant un combat.

Les batailles spatiales se déroulent sur un plan fixe en 2D, vous pouvez seulement faire avancer, reculer ou arrêter vos vaisseaux de concert. L’adversaire aussi. Une jauge d’action à 3 niveaux, vert, jaune et rouge se remplit en temps réel. Vous voyez aussi celle de l’adversaire par le biais d’un halo de couleur autour de ses vaisseaux. La vitesse à laquelle elle se remplit dépend de votre vaisseau, de ses modules, de la forme de l’équipage et du niveau de Yuri au commandement. Les combats requièrent une attention de tous les instants lors de la première partie en raison de votre faiblesse et de la relative lenteur à laquelle la jauge d’action se charge. Ils peuvent donc être très longs au début, voire fastidieux pour certains. Toutes les animations sont facultatives, ce qui permet d’accélérer leur rythme. Il faut veiller à bien cibler les vaisseaux adverses (ceux-ci sont répartis sur 3 lignes, la première étant bien sûr la plus vulnérable, idem pour les vôtres). Certains boss nécessitent en plus de rester vigilant. Au début, les batailles consistent, plus ou moins à reculer, se mettre en dodge, charger à mort sa jauge d’action, s’approcher, attendre que l’adverse tire puis riposter. Ensuite, vous pourrez relâcher votre attention et agir plus vite.

Les combats rapportent 3 choses :

- De l'expérience pour vos membres d'équipage.
- De l'argent pour acquérir des plans de vaisseau, de modules puis les construire.
- Des points de Fame (renommée). La galaxie dispose d'un classement des meilleurs Zero-G-Dog, accumuler des points de Fame permet de grappiller des places dans le classement. Si vous parvenez à vous hisser dans les 100 premiers, vous gagnerez alors des récompenses toutes les 10 places ! Comptez tout de même près de 750 combats avant de rentrer dans le top 100.

Être capitaine, c'est aussi être manager

L'autre gros morceau du jeu est l’exploration-planification. Vous devez recruter des membres d'équipage et leur assigner un poste. Ils gagnent alors des niveaux qui font monter des points de compétence dépendant de leur poste. En clair, vous mettez une personne à la Recherche et Développement, ses points de Science augmenteront, vous nommez une personne officier de sécurité, ses attributs de combattant évolueront. À vous donc de bien assigner les profils. Les personnages ont 10 compétences, ils ont aussi, pour certains, des aptitudes spéciales actives ou passives. Et elles les rendent plus performants à un poste bien précis. Pour bien comprendre ce système de jeu, qui intègre de nombreux paramètres, consulter le robot HELP présent sur toutes les planètes s'avère indispensable. Il est rigolo HELP, c'est un robot papy à moustache. En plus, consulter HELP régulièrement peut vous octroyer un petit bonus surprise appréciable !

Mais les vraies stars du jeu sont les flamboyants vaisseaux, plus d'une centaine tout de même. Ils se divisent en 5 catégories : les destroyers (petits, rapides et offensifs), les cruisers (plutôt axés sur la défense anti-aérienne), les battleships (lourds, lents et puissants), les porte-avions pour déployer des nuées de chasseurs et les vaisseaux spéciaux. Les personnages de votre équipage sont là pour améliorer leurs performances. Vous pouvez nommer chacun de vos vaisseaux lors de l'achat. Ensuite, à vous de les équiper au mieux et de choisir leurs armes. Le jeu affiche alors une coupe transversale de votre navire des étoiles et vous devez placer des modules qui ressemblent à des blocs de Tetris et optimiser ainsi le moteur, le pont, la salle des radars, les hangars, les labos de recherche, les cabines et des tas d'autres équipements qui influencent les paramètres. Difficile de tout détailler, mais cette partie s'avère prenante et amusante. Cette partie gestion conditionne vos capacités au combat et détermine pour beaucoup le moral de votre équipage qui s'amenuise si les trajets sont trop long. Un équipage avec un bon moral agira plus vite : c'est sans doute l'un des facteurs-clefs de la survie du joueur.

Un charme d'antan pour le fan de space-opera

Le jeu dispose d'une vraie empreinte graphique très inspirée de la SF nippone, du moins de ce que j'ai pu en voir en dessin animé. Comme tout bon jeu interstellaire, il dispose d'une base de données des vaisseaux et protagonistes. Certains passages d'exploration de bases se font en vue à la première personne avec des couloirs à angle droit... Est-ce un petit hommage à Phantasy Star ?

Au plan des personnages, la variété prime. Quelques lignes de dialogues suffisent à en rendre certains attachants. Le jeu aborde d'ailleurs des thèmes assez variés : ainsi, il y a une ambiguïté certaine sur les relations entre Yuri et sa soeur Kira à propos de leurs relations. Les autres personnages les perçoivent plutôt comme amants. Un autre personnage rejoint votre équipage car il se retrouve au chômage pour des raisons économiques : pour assurer un prix minimum aux ressources, les mines ont été fermées. Des pays sont en guerre, certains personnages ont des préjugés et des habitudes culturelles distinctes. Un dessinateur, aux cheveux longs et à l'air négligé, vous rejoindra même afin d'écrire vos aventures et vous fera gagner en renom. Plus surprenant encore, et c'est la première fois, il me semble, que le thème est traité dans un jeu, un des personnages peut se suicider si vous décidez de ne pas le recruter. Vous revenez alors plus tard (par exemple pour revenir sur votre choix et finalement l'intégrer à votre groupe), et on vous annonce qu'elle ne bosse plus là car elle s'est tirée un coup de blaster dans la tête...

Espace ultime frontière

Infinite Space n'est cependant pas dénué de petits défauts, sources d'agacement. Soyons honnêtes, les débuts de la première partie peuvent être longs, âpres et secs. D'un côté, cela renforce la dimension, vous êtes livrés à la jungle de l'espace et la mort peut survenir n'importe quand, l'argent manque et votre équipage limité manque de compétences. Les combats s'éternisent alors. De l'autre, ce début exigeant peut refroidir les joueurs car de facto on se retrouve seul et sans vrai tuto, on apprend à la dure.
Le jeu est parfois bavard, rien de grave sauf que sur portable c'est gênant d'avoir une bonne vingtaine de minutes de dialogues et cinématiques sans possibilité de sauvegarder, bien que cela soit rare. En plus, le jeu est dirigiste, mais certains partis pris lors de discussions sont bizarres : parfois, vous parlez 10 minutes avec un personnage, et parfois la séquence s’interrompt et vous avez le choix de poursuivre le dialogue ou de quitter le lieu et reprendre plus tard la conversation (et donc ainsi sauvegarder, faire des niveaux, etc.). Parfois vous n'avez qu'un choix – poursuivre le dialogue –, comme si les développeurs n'avaient pas eu le temps de mettre une autre option. C'est un peu aberrant et ça crée de l'interactivité nulle puisqu'au fond on vous offre un seul choix.

Au rang des critiques, le doublage anglais a un volume faible, ce qui rend les voix en bataille quasi-inaudibles et enlève de la pêche aux affrontements. Personnellement, je joue en muet. Enfin, mon dernier grief va au mode de jeu Extra qui se débloque en finissant le jeu. Il s'agit ni plus ni moins que d'une suite de combats d'un intérêt assez limité. Vous commencez avec 20 000 crédits et vous devez retraverser tout l'univers en combattant. Aucune narration, rien, le seul truc en plus, c'est de recruter des personnages absents du mode histoire. Une fois le jeu bouclé, refaites le en New Game + : vous garderez vos niveaux d'expérience et vos crédits, mais pas votre Fame (et c'est dommage, car c'est fastidieux de regagner la tête du classement), ce qui rend le second loop plus aisé à terminer pour obtenir les variantes de l'histoire.

Un trou noir dans ma poche

Si vous êtes arrivés jusque-là, vous l'aurez compris : j'adore Infinite Space qui est sans doute mon RPG original préféré sur DS. Le jeu a cependant souffert d'une diffusion confidentielle malgré un succès d'estime et critique. Dans mon souvenir, en France, le jeu a vite été en rupture de stock. En tout cas, Platinium Game considère que les ventes n'ont pas été à la hauteur et ils n'ont pas été aidés par Sega. Le jeu a avant tout été conçu pour la DS, qui a l'avantage d'avoir un parc de machines bien installé au Japon. Il a fait environ 40 000 ventes lors de sa première semaine, je n'ai pas cherché les chiffres globaux. Il aurait pu sortir sur d'autres machines mais cela aurait sans doute fait exploser le budget comme le pense son producteur Atsushi Inaba de Platinium Game : "Nous avons estimé que développer le jeu sur d'autres consoles représentait un gros risque à cause du système de personnalisation et d'amélioration des vaisseaux ainsi que de l'histoire. Nous n'aurions pas pu y parvenir à cause des coûts de développement et des délais. Au final, j'ai choisi de faire le jeu sur DS." Mais aujourd’hui, avec des ajustements, le jeu pourrait trouver sa place sur mobile !

Pour peu qu'on en fasse l'effort, ce jeu peut vous absorber des heures durant. Le scénario et l’envie de customiser de nouveaux vaisseaux font tout le sel de ce jeu merveilleux. Je vous invite donc à tenter l'aventure et partir pour une odyssée de l'espace dont vous garderez un beau souvenir, car il reste un jeu atypique tant sur le fond que sur la forme.

Jyelka
(06 juillet 2015)
Sources, remerciements, liens supplémentaires :
- Le site du jeu avec les vidéos tutorielles :
http://platinumgames.com/games/infinite-space/
- Le guide du débutant en pdf :
http://dl.sega.com.s3.amazonaws.com/guide/infinite-space/infinite-space-zero-g-manual-us.pdf
- Le site du jeu chez Sega, en japonais :
https://sega.jp/ds/mugen/
- Galerie d'images sur flickr de Platinium Games, d'où sont extraites certains illustrations de l'article :
https://www.flickr.com/photos/platinumgames/sets/72157612555637154/
- Galeries d'images du jeu de Gamekult, où j'ai pioché des captures :
http://www.gamekult.com/jeux/images-infinite-space-J90139i.html
- Interview des créateurs sur Gamespot, d'où sont extraites les citations :
http://www.gamespot.com/articles/hifumi-kouno-and-atsushi-inaba-talk-infinite-space/1100-6244764/
- Une autre interview sur Gamasutra :
http://www.gamasutra.com/view/news/117665/QA_Platinums_Inaba_Nude_Makers_Kouno_On_Infinite_Space.php
- Sur Polygon, à lire aussi :
http://www.polygon.com/features/2013/4/16/4214960/pgh/34/4779
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