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Langrisser - La série
Année : 1991
Système : Megadrive, PC Engine, Playstation, Saturn
Développeur : NCS
Éditeur : NCS
Genre : RPG

LANGRISSER I (WARSONG)
(1991, Megadrive - 1993, PCE - 1997, SS & PS - 2003, PC)

Nombre de missions: 20
Personnages jouables : 10
Histoire : On raconte qu'il y a bien longtemps, une épée nommée Langrisser pouvait donner à son possesseur une puissance infinie. Depuis lors, le Royaume de Baldea a toujours veillé sur cette arme légendaire. Mais ce temps est révolu. L'Empire de Dalshis avec à sa tête Digos, attaque Baldea et réussit à s'emparer de Langrisser, qu'il veut utiliser pour pouvoir conquérir le monde. Suite à cette bataille, le Prince de Baldea, Redin (Garett en US), doit s'enfuir en compagnie de deux fidèles sujets.

La version PC-Engine.

Bon, soyons indulgents, ce n'est que le premier épisode, qui plus est en 91 sur Megadrive (le seul autre S-RPG existant à l'époque devant être le premier Fire Emblem sur FC). On ne s'étonnera donc pas d'un scénario réduit à sa plus simple expression. La psychologie des personnages est elle aussi au ras des pâquerettes. Le jeu se résume plutôt à une succession de cartes, avec quelques dialogues au début et à la fin de celles-ci...
Sur MD, on ne peut hélas pas zapper les scènes de combat. De plus, un général mort lors d'une mission est DÉFINITIVEMENT mort. Autant dire que si vous en perdez un, mieux vaut recommencer la carte depuis le début au risque de vite se retrouver bloqué... Heureusement, ces deux points ont été supprimés sur les autres versions. Par contre, quelle que soit la console, certains boss sont vraiment trop durs...

Techniquement, le jeu est très réussi pour de la Megadrive, que ce soit au niveau des graphismes ou des musiques (musiques qui d'ailleurs, ont été changées pour la version 32-bits ! Dommage car je préfère les mélodies de la version originale.) Sur PS et SS par contre, c'est certes plus beau (encore heureux !) mais c'est quand même minimaliste. Je signale que ce remake est sorti presque simultanément au IV, tout de même bien plus abouti graphiquement... D'accord, il y a de jolis DA en plus (un peu pixelisés quand même), mais bon c'est un peu léger...
C'est plutôt au niveau du son qu'il faut regarder, car les personnages sont désormais doublés (c'était la moindre des choses !) De plus, les temps de chargement au moment de sauvegarder sont assez longs, alors que dès le III, ils étaient quasi-immédiats ! Enfin, il eut été de bon aloi que Masaya changeât l'interface du tableau d'options de début de mission, bien plus agréable à utiliser dans le IV... (trop fort, j'ai réussi à placer un imparfait du subjonctif !)

La version PCE est semblable à celle de la MD, mais avec quelques changements au niveau des classes et des unités, et se voit offert quelques cinématiques. À noter que sur Playstation, le soft regroupe le I et le II (enfin le Der, voir chapitre suivant) et s'appelle Langrisser I&II, mais se nomme Langrisser Dramatic Edition sur Saturn (pourquoi ?). Le jeu est ressorti sur PC en 2003, étrangement tout en 3D isométrique.

Version Megadrive à gauche, et Saturn à droite.
Version PC.
Évidemment, ça ne se voit pas sur les screenshots, mais alors le jeu est dur... mais dur...

Sur Saturn, on trouve un bug assez désagréable. Si vous ne sautez pas la 6ème mission (via le code), deux personnages (Jessica et Tiara) auront droit à une bad ending même s'ils ne sont pas morts une seule fois !

En résumé, le seul épisode qu'on peut se permettre d'éviter. Personnellement, je l'ai fait après les 4 autres histoire de dire que j'ai intégralement fini tous les Langrisser.

Un mot pour finir sur la version américaine (Warsong), le design a été entièrement refait, que ce soient les portraits in-game ou les illustrations (oubliez

Les boîtes US et japonaise. Aaaah c'est sûr que ça change l'ambiance...

LANGRISSER II / DER LANGRISSER
(1994, Megadrive - 1995, SFC - 1996, PC-FX – 1997, SS & PS - 2003, PC)

Nombre de missions: 27 + 5 cachées (pour le II), 89 + 3 cachées (pour Der Langrisser), le jeu se finissant en 21 cartes environ
Personnages jouables : 17
Histoire : Quelques centaines d'années se sont écoulées depuis la victoire de Redin (le nouveau héros, Elwin, étant son descendant). Cette fois-ci, c'est l'Empire de Rayguard qui décide de s'emparer de Langrisser. Pour cela, son chef Berunhalt, avec l'aide de Bozel, prend possession de Alhazred. Mais Berunhalt n'a rien à voir avec Digos, qui n'était qu'un méchant basique assoiffé de pouvoir. Berunhalt désire ardemment la paix, et pour cela souhaite unifier tout le continent. Si les frontières disparaissent, les guerres cesseront avec. Pour accomplir ce rêve, il commence par s'associer avec les Démons afin d'obtenir Alhazred, mais compte bien les trahir dès qu'il le pourra.
Le jeu commence alors que des soldats impériaux menés par le Commandant Léon, font intrusion dans un village, avec pour but de capturer une jeune fille nommée Riana. C'est dans ce village qu'habite également Hein, un ami d'enfance de Riana, et dont le meilleur ami (après lui savoir sauvé la vie dans le passé), Elwin, est actuellement de passage. Mais pourquoi diable l'Empire veut-il Riana ? Le jeu réserve de très nombreuses surprises...

La version PC-FX, peut-être la plus belle de toutes.

Mettons tout de suite les choses au point, le « vrai » Langrisser II n'existe que sur MD et PC. Toutes les autres versions sont celles de Der Langrisser, même si elles sont appelées II (comme sur PS/SS). La différence ? Énorme au niveau du scénario et surtout du volume de jeu. Langrisser II ressemble beaucoup au I, à savoir un chemin unique, en 27 cartes. Mais Der Langrisser est un multi-scénarios, qui propose pas moins de 5 routes, pour plus de 90 missions différentes ! Jusqu'au septième stage, le chemin est similaire, après quoi a lieu un premier embranchement... suivi éventuellement d'autres plus tard.

  • Route « classique » : celle du II, avec le groupe de héros qui s'oppose et à Rayguard, et aux Démons.
  • Route « impériale » : vous acceptez l'offre de Léon de rejoindre l'Empire, afin de pouvoir unifier le continent dans un but pacifique.
  • Route « chaotique » : vous joignez vos forces à celles de Bozel, afin de livrer le monde aux Démons, ce qui quelque part représente aussi un moyen d'obtenir la paix, même s'il faut pour cela réduire l'espèce humaine en esclavage.
  • Route « indépendante » : vous vous alliez puis trahissez successivement les héros, l'Empire, et les Démons afin d'unifier le Continent (dans un but pacifique toujours). Il existe une variante sur les deux dernières missions (sur Saturn uniquement semble-t-il), dans laquelle TOUS les personnages du jeu sauf Elwin mourront, ce dernier sombrant dans la démence... Si la route chaotique n'était déjà pas particulièrement gaie (c'est le moins qu'on puisse dire !), celle-ci est encore pire ! Des jeux vidéo qui se terminent de manière aussi dramatique, c'est extrêmement rare.
  • Route « héroïque » : c'est un peu le contraire de l'indépendante, les héros et l'Empire réussissent à s'entendre pour bâtir un nouveau monde en paix, et repoussent les Démons. C'est aussi la seule route dans laquelle aucun personnage jouable ne meurt.

Par ailleurs, vu qu'on ne dirige que 7-8 généraux à la fois, selon la route que vous prendrez, votre équipe pourra être radicalement différente (sauf évidemment Elwin, et Hein dont l'indéfectible amitié le fera vous accompagner, où que vous alliez). En tout, on se retrouve avec 17 personnages, ce qui est un record pour un Langrisser ordinaire (le III étant un cas à part). À noter que certains personnages (Rôga et Sonia) sont exclusifs à la version Der, à laquelle ils apportent beaucoup.

Version Megadrive.
Version Saturn.
Franchement, ils auraient pu faire un effort !
Ce n'est pas laid, mais loin de ce que peut faire la Saturn

Il y a un gouffre avec le I. Même si on n'atteint pas la complexité des personnages des IV et V, on ne peut vraiment pas dire que ceux du II soient bâclés ! Le nombre de séquences de dialogue a considérablement augmenté, et tous les personnages sont sans exception très réussis. C'est aussi un titre qui fait (un peu) réfléchir sur la manière de gouverner afin de pouvoir espérer un monde pacifique et prospère. De nombreux personnages ont leurs idéaux pour lesquels ils sont prêts à mourir. Berunhalt ou Léon sont tout sauf des « méchants », c'est juste qu'ils sont plus réalistes quant à la nature humaine, alors que Jessica et consorts ont des idéaux plus utopiques. Même Bozel a raison à sa manière : le seul moyen sûr d'empêcher les humains de s'entre-tuer, c'est de les réduire en esclavage. Par ailleurs, le scénario possède pas mal de rebondissements, quelle que soit la route choisie. Enfin, dans les routes classique et héroïque, Elwin et Riana finissent en couple, bien qu'une autre de vos alliées soit aussi amoureuse d'Elwin. Il y a une seconde romance entre deux personnages, mais je ne veux pas spoiler (pour Elwin et Riana, c'est gros comme une maison dès le début, j'estime donc ne rien dévoiler !).

Pas de différences majeures de gameplay depuis le I, hormis de nouvelles catégories de soldats. La réalisation a été un peu revue à la hausse sur MD. Sinon elle est strictement identique à celle du I sur 32-bits.
Der Langrisser inaugure aussi un système qui sera utilisé dans tous les autres épisodes : au début du jeu, vous devez répondre à un certain nombre de questions, dont les réponses influenceront les caractéristiques du héros, voire le scénario.

Sans doute possible un excellent jeu, moins insurmontable que le I, et qui possède une incroyable replay value (92 missions, je rappelle !!).

Dans la série bug, le personnage de Arlon n'apparaît pas au générique de fin...

Hein, le meilleur ami de Elwin Léon, ennemi ou allié selon vos choix.

LANGRISSER III
(1996, SS – 2005, PS2)

Nombre de missions: 34 (bad end) ou 36 (good end) + 5 cachées
Personnages jouables : 19
Histoire : Dyhalto, le héros, vient de terminer son instruction militaire et est officiellement adoubé comme Chevalier du Royaume de Larcuss, au service du Roi William. Mais le jour de la cérémonie, la capitale (où a lieu l'adoubement) est attaquée par le Général Altemuller, de l'Empire de Riguler. William meurt dans la bataille, et Dyhalto est obligé de s'enfuir en compagnie de Tialiss, la fille du Roi.
Chronologiquement, c'est le début de la saga, on est presque un millénaire avant le I. On apprendra entre autre l'origine de Langrisser, qui est réellement Bozel (qui est en fait plus un titre qu'un nom), et on fera la connaissance de les ancêtres d'autres protagonistes des volets suivants (dont celui de Redin et Elwin, mais ce n'est PAS Dyhalto ! Ce dernier étant l'ancêtre de Léon du II !)

Un superbe artwork avec Dyhalto au premier plan.

Langrisser III est un peu l'épisode maudit de la saga. Masaya a voulu complètement repenser le gameplay, ce qui est louable en soi, mais le fait que ce III ne se joue pas comme les autres a déçu de nombreux fans. Personnellement, même si je préfère le système « classique », je ne trouve pas que celui-ci soit mauvais pour autant, il est juste différent. En quoi ? C'est ce que nous allons voir tout de suite.

Déjà, c'est le seul volet où on dirige uniquement les généraux, pas les soldats ! Concrètement, au tour du joueur, on choisit un point sur la carte où on demande à notre général - systématiquement entouré par ses troupes - d'avancer (dans la limite de ses possibilités de déplacement bien entendu !). On choisit aussi les magies ou de se reposer. Nouveauté très pratique : on peut annuler son choix à tout moment pour le remplacer par un nouveau. On peut aussi choisir le type de formation de ses soldats, ou utiliser un objet. C'est le seul Langrisser où on peut acheter/utiliser des objets autres qu'arme/armure, et il y en a d'ailleurs un sacré paquet ! Des pages et des pages d'inventaire, on se rapproche presque d'un RPG pur et dur.
Puis, quand toutes les unités ont fini, on valide le tour. Alors seulement a lieu le déplacement (ou les autres actions), et si un de vos personnages tombe sur une case adjacente à un perso ennemi, le combat s'engage. Ces phases-là sont en 3D, mais en 3D laide, sans parler des horribles temps de chargement, donc hop, on décoche l'option vite fait !
On peut diriger plus d'une quinzaine de généraux simultanément, soit le double de d'habitude ! En contre-partie (hélas), du fait de leur nombre élevé, seuls les plus importants sont psychologiquement fouillés ; la plupart des autres seront à peine moins anonymes que dans le I... Le scénario global par contre, s'étoffe et est vraiment passionnant, et on a désormais droit à de longs dialogues entre les missions.

Contrairement aux autres épisodes, remettre de la vie à un général en remet également à ses soldats. Vous pouvez donc passer d'un général tout seul à plus de 10 unités après 3 coups de magie régénératrice ! Résultat : la carte est très souvent encombrée, avec plus d'une centaine de persos à l'écran. On ne comprend rien, c'est un bazar monumental. Cela rallonge bien sûr la durée des combats, et donc du jeu.
Les magies nécessitent désormais un temps d'invocation (alors qu'elles étaient immédiates dans les I et II), sachant que les magies curatives sont souvent reléguées à la fin du tour, alors que c'est au début qu'on en aurait le plus besoin... Magie qui d'ailleurs ne se régénère plus en se reposant ! Vous devrez utiliser un objet pour.
On peut aussi changer de classe (presque) à volonté !! Vous êtes Fighter et vous voulez passer Wizard ? C'est possible ! Au début de chaque mission, pour peu que vous remplissiez un minimum de conditions, on peut modifier sa classe. Il n'y a plus non plus de limite de level. Dans les autres Langrisser, une fois arrivé niveau 10, on recommençait à 1 à la classe suivante, mais cette fois l'augmentation est ininterrompue (jusqu'au level 99 tout du moins).

On peut avoir 5 fois plus de personnages à l'écran.
Vide quand même.
Vos limites de déplacement.
Non, décidément, ce n'est pas beau.

En revanche, Langrisser III introduit une nouveauté qui sera un peu la marque de fabrique des épisodes « modernes » (comprendre III-IV-V), à savoir que le coté S-RPG est couplé à une simulation de drague. Parmi tous les personnages féminins (jouables) du soft, vous aurez la possibilité de jeter votre dévolu sur l'une d'entre elles. Pour cela, il faudra faire monter sa jauge d'« intérêt à votre égard », par le biais de différents choix lors des scènes de dialogue, mais aussi sur le champ de bataille. Par exemple, si l'heureuse élue passe à zéro point de vie lors d'une mission, c'est pas bon du tout... Le hic, c'est que nulle part n'est indiqué l'état de cette jauge, alors même en connaissant à l'avance les bonnes réponses à donner, il faut garder avec soi un papier et un crayon...
Arrivé vers la fin du jeu, vous pourrez déclarer votre flamme, au risque de vous prendre un râteau... Anecdotique pensez-vous ? Que nenni, réussir sa déclaration (et donc se mettre en couple) est une condition INDISPENSABLE pour obtenir une good ending !
Cela apporte clairement un vrai plus au jeu, on se sent davantage pénétrer dans l'intimité des personnages. Mais bon, dans le III, le système est encore balbutiant, il n'atteindra son apogée que dans les deux derniers. L'avantage de ce volet, tout de même, c'est que du fait du grand nombre de personnages, vous devriez toujours en trouver au moins une à votre goût (même si Luna me semble bien plus intéressante que les autres...).
Pour m'embêter, vous allez me poser la question « et si j'ai envie de considérer que Dyhalto est homo ? » Eh bien, même dans ce cas, les concepteurs du jeu ont pensé à tout ; puisque dans ce troisième épisode (mais seulement celui-ci), il est également possible de faire une déclaration à un personnage masculin. Néanmoins, pour cela, il faut remplir un certain nombre de conditions (dont la mission cachée sur Chô-aniki), et de toutes façons vous vous ferez systématiquement remballer... et cela aboutira donc obligatoirement à une bad ending.

Point de vue technique, le jeu est très moyen par rapport aux capacités de la machine. Et les phases en 3D sont un beau ratage. Le son quant à lui est limite catastrophique ! La qualité des musiques (je ne parle pas des mélodies mais de la qualité du son pur) n'est pas terrible, et les voix digits sont étouffées, comme si les doubleurs parlaient dans un entonnoir... Certains jeux SFC font mieux. De plus, seules certaines répliques sont parlées, la plupart des dialogues étant uniquement écrits. Enfin, le volume des voix est trop faible par rapport à celui des musiques.

Au final donc, un bon jeu, mais au gameplay hors-norme, et a la réalisation parfois indigne d'une 32-bits. En revanche, le scénario est suffisamment béton pour passer outre ce problème. C'est également à partir de là que le chara design de Urushihara marque profondément l'esprit du jeu.

Les scènes de dialogue sont désormais fort nombreuses et parfois assez longues.

Le jeu est ressorti 10 ans plus tard sur PS2, édité cette fois par Taito. Mon Dieu. Ce fut un massacre sans nom. Une sorte de version « light » ratée... Un fan japonais a recensé 27 POINTS sur lesquels la version d'origine est supérieure (et quand même 5 en faveur de la version PS2... mais sur les 5 on a « l'écran-titre et le DA d'introduction sont plus beaux » et « les objets sont accompagnés d'un dessin »...) Quelques exemples ?

  • On ne peut plus visionner la position des ennemis en début de carte.
  • Quand on change de classe, on perd tout son équipement (et il faut donc se rééquiper).
  • Le lettrage est plus petit.
  • Les personnages ont perdu la capacité INT ! (comme intelligence bien sûr...)
  • Les codes ont disparu ! Et donc le level select aussi !
  • Les séquences en 3D sont un peu plus belles mais les soldats ont moins d'animations différentes.
  • On ne peut plus voir le nombre de cases sur lesquelles peut se déplacer un ennemi.
  • On ne peut plus annuler un déplacement avant de valider le tour ! Super pas pratique...
  • Les temps de chargement sont plus longs !

Et comme si ça ne suffisait pas, le jeu est censuré dans ses artworks !! Taito (ou Sony ?) a dû trouver que les demoiselles n'étaient pas assez habillées... Si on ajoute en plus que graphiquement, le jeu est à peine mieux que sur Saturn, on tient là une vraie offense faite aux fans de la série. À oublier d'urgence.

Avant / Après
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