Actualité de l'émulation [contenu fourni par Emu-France]
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Par spacecowboy (01 décembre 2009) Un bon p'tit gars fidèle à son entreprise, ce Jetman. Voilà plus de vingt ans qu'il parcourt la galaxie pour assembler des fusées distribuées en kit par son employeur Acme. Et des planètes, il en a vu au cours de sa longue carrière au service de l'Ikea de l'aérospatiale. Alors, ce ne sont pas quelques extraterrestres qui vont l'empêcher de faire son boulot. Jetman, il tire et puis il négocie. Comme tous les matins depuis 1983, Jetman pose le pied sur une nouvelle planète et observe les alentours. Comme il s'en doutait, sa société a une fois de plus rogné sur les dépenses de transport. Des morceaux de fusée sont en effet éparpillées sur toute cette satanée planète. C'est grognon que Jetman actionne son jetpac et décolle pour s'emparer des différents éléments de la fusée. Mais voilà que les ennuis commencent : des extraterrestres qui prennent un malin plaisir à se mettre en travers du chemin de Jetman. Impassible, Jetman sort son pistolet laser et élimine un par un toutes ces ignobles créatures. Avec l'expérience, Jetman a compris que ça ne servait à rien de discuter avec les indigènes. Foncer dans tous les sens pour le percuter, voilà tout ce qu'ils savent faire. Tant pis pour eux, Jetman entend bien leur faire passer le goût du pain. Voilà en quelques mots l'histoire romancée de Jetpac Refuelled. Pour décrire l'ambiance générale du jeu, je vous laisse admirer son superbe écran titre. Vous cernez sans doute mieux l'atmosphère générale du jeu. C'est léger et hypercoloré (l'écran titre est l'outil parfait pour régler les couleurs de votre téléviseur), mais surtout, ça va castagner à pleins tubes. Son pistolet laser vissé au poignet, Jetman va en dégommer des aliens, soyez-en sûrs. Mais que cela ne le détourne pas de sa mission initiale qui consiste à assembler des fusées. Hop c'est parti, on commence une partie de Jetpac Refuelled ! La base de la fusée est bien positionnée et attend d'accueillir les deux autres éléments placés de part et d'autre de celle-ci. Jetman étant incapable de sauter, il est bien obligé de se servir de son jetpac. Une gâchette pressée et il part dans les airs, cette même gâchette relâchée et il retombe au sol. Lorsqu'il passe sur un élément de fusée, Jetman l'emporte automatiquement. Pour le placer au bon endroit, il lui suffit de se trouver au-dessus de la base de la fusée (sans obstacle gênant l'accès) ou sur la base proprement dite. L'un après l'autre, les deux éléments de la fusée sont en position et la fusée est prête à décoller. Mais que se passe-t-il ? Rien à faire, le moteur de la fusée ne démarre pas. Jetman jette un coup d'œil à la jauge de carburant : plus la moindre goutte. Que faire ? La réponse tombe du ciel immédiatement sous la forme d'un bidon de carburant. Alléluia, Jetman ne fait ni une ni deux, il s'empare du bidon et le vide dans le réservoir de la fusée en utilisant toujours la même technique. En bon prévoyant qu'il est, Jetman déversera au total six bidons de carburant pour éviter la panne d'essence. Pas question de traîner abusivement ; sa réserve d'oxygène est limitée et même si elle se régénère à chaque bidon emporté, c'est la mort assurée quand cette réserve est vide. Voilà, vite fait bien fait, l'affaire est dans le sac, la fusée n'attend plus que Jetman pour décoller dans un vrombissement du tonnerre. Fastoche vous dites-vous, le boulot de Jetman est une vraie sinécure. Ce serait mal connaître Jetman qui n'est pas du genre à rouler des mécaniques. Ce qu'il ne dit pas en toute modestie, c'est que des aliens en tous genres lui compliquent sacrément la tâche. Et vas-y que je te fonce dessus pour te faire perdre une vie, et vas-y que j'emboutis ton bidon de carburant pour le faire tomber. Dans ses bons jours, Jetman évite tous ces joyeux drilles. Dans ces mauvais jours, il les vise avec son pistolet laser et « hasta la vista baby ». Les aliens, ça le hante la nuit. Il faut dire que Jetman a fort à faire pour ne pas succomber face à ces extraterrestres de diverses espèces, chacune ayant sa propre palette de mouvements. Les poulpes qui se déplacent lentement et de manière prévisible, passe encore. Mais ça dégénère rapidement lorsqu'apparaissent des crabes sautillants, des boules de poils très affectueuses et parfois invisibles, des cerveaux aliens juchés sur un missile, des robots à tête de souris, des capsules aux mouvements erratiques... Stop, basta, comment voulez-vous bosser dans ces conditions ? Fini de rire, on dégaine son pistolet laser et on fait le ménage. Mais qu'est-ce que ce pistolet à tir horizontal semble rikiki face aux salves ennemies ! Heureusement, le ciel vient encore en aide à Jetman en lui envoyant de précieuses améliorations pour son arme préférée. Double tir horizontal et vertical à la première amélioration, triple tir orientable à la deuxième. Et après, on recommence avec un tir horizontal, mais plus puissant cette fois. Inutile de décrire la déception de Jetman lorsque disparaissent ces améliorations à chaque perte d'une vie. Hormis ces évolutions d'armement, le ciel enverra également à Jetman des trésors qui l'aideront à boucler les fins de mois difficiles et accessoirement à gonfler son score. Chaque trésor obtenu augmentera le multiplicateur de score, les récupérer constitue donc la voie à suivre pour atteindre les sommets des classements Xbox Live. Ici aussi, bye bye le multiplicateur à chaque perte d'une vie. Mais le gros problème, c'est qu'il ne tombe qu'un objet à la fois, de surcroît à n'importe quel endroit, et qu'il faut absolument s'en emparer pour recevoir le suivant. Et ce n'est pas toujours évident d'aller chercher un objet perché en haut de l'écran au milieu d'ennemis qui ne demandent qu'à vous tomber sur le paletot. Pas de panique pour Jetman qui a encore un atout en main. Acme lui a en effet fourni plusieurs bombes surpuissantes qui détruisent toute forme de vie présente sur une planète. C'est donc le calme plat pendant un instant bref mais suffisant pour que Jetman se sorte d'une situation périlleuse. Le prix à payer pour cet instant de répit : le multiplicateur de score retombe à zéro. De plus, ces bombes sont malheureusement livrées en quantité limitée. Coup de bol, on peut souvent en trouver à l'état sauvage sur toutes les planètes de l'espace. C'est donc le cœur léger que Jetman voyage dans sa fusée vers son adresse de livraison. À vrai dire, ce n'est pas la porte à côté et Jetman n'a d'autre choix que de se poser au sol trois fois en chemin pour faire le plein. Six bidons dans la fusée, quelques coups de pistolet laser et on embarque à nouveau. Enfin, Jetman arrive à destination et livre sa fusée avec le sentiment du devoir accompli. La journée se termine, Jetman va se coucher on ne sait où et se repose jusqu'au matin suivant. Rebelote, fusée à assembler, bidons, aliens... tout ça pendant 32 jours. Un peu de calcul mental : 1 assemblage de fusée + 3 passages à la station-service X 32 jours = 128 arrêts. Autant dire que c'est long et difficile. Heureusement, il est possible de sauvegarder tous les quatre niveaux pour reprendre le collier, frais, dispos et nanti de trois vies. Jetman gagne aussi des vies lorsque son score dépasse certains caps. Rassurez-vous amateurs de sensations fortes, ce ne sera pas de trop pour Jetman qui aura un sacré challenge à relever pour arriver au bout de ces 128 niveaux. Tant mieux, Jetman ne se satisfait pas des missions faciles et ne recule pas devant la difficulté. Comme si cela ne suffisait pas encore, Jetman apprécie de travailler en équipe avec un collègue (connecté sur la même console ou sur le Xbox Live). Le premier qui a fini sa fusée a gagné, et le dernier n'a qu'à se trouver un job dans une société concurrente. Ah, Jetman est joueur par moments... Il lui arrive aussi d'être nostalgique et de vouloir revivre ses premières années de travail. Quand ça lui prend, il se relance dans ses aventures originales, ce qui lui permet de faire le point sur l'évolution de son job. Dieu que les planètes visitées sont plus belles aujourd'hui et que les possibilités de tir sont plus nombreuses ! Et surtout, il se demande comment il faisait pour travailler sans musique. OK, son baladeur ne contient qu'une seule chanson, mais elle est tellement chouette qu'elle égaye toujours son dur labeur. Il n'est pas non plus insensible aux bruits de son nouveau pistolet laser, bien loin des pèt-pèt d'antan. Ce n'est pas pour autant qu'il dénigre le début de sa carrière, mais un peu d'évolution ne fait pas de mal après tout. Nous voici arrivés au vif du sujet. L'entreprise Acme est en pleine expansion et cherche de nouveaux collaborateurs. Il est malheureusement regrettable de ne pas trouver beaucoup de candidats en ces temps où les jobs de ce type se font rares. De l'action ininterrompue, des paysages fantastiques, une carrière longue et passionnante, un travail qui se renouvelle chaque jour, un jetpac amusant à utiliser et extrêmement précis, etc. Qu'on se le dise, les conditions de travail sont excellentes. Les candidats intéressés enverront leur CV à l'agence « Ultimate play the game » qui transmettra les meilleurs profils à la société Acme. N'oubliez pas de joindre à votre CV la modique somme de 400 points Microsoft qui serviront à rétribuer les remarquables collaborateurs de l'agence Ultimate. Pour la société Acme, Envie de réagir ? Cliquez ici pour accéder au forum |