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Par JPB (01 décembre 2011) Suite au podcast que nous vous avons proposé, et pour être complémentaire à l'excellent article sur Oblivion de Laurent, je vous propose ici un petit comparatif entre trois jeux de rôle sortis sur PC, XBox360 et PS3 à la même époque. Pour être plus précis, Oblivion est sorti en premier, et les deux autres, Gothic 3 et Two Worlds, ont tenté à leur manière de le supplanter. Pari réussi ? Je vous laisse juges, justement cette page vos permettra de vous faire une opinion. Ci-dessous les jaquettes, vous pouvez cliquer sur une des images pour une version plus grande. Je vais vous présenter différents éléments un par un, avec les trois jeux à la suite en version PC uniquement, pour que le comparatif soit plus pertinent. Je ne compte pas être exhaustif : il y a tellement à dire sur ces jeux, comme vous l'avez vu pour Oblivion... Au contraire, je vais seulement vous montrer ce qui m'a paru intéressant comme points communs et différences entre ces jeux. L'UNIVERSOBLIVIONOblivion est le quatrième volet de la saga des Elder Scrolls. On se retrouve donc actuellement, dans l'ordre, avec Arena, Daggerfall, Morrowind, Oblivion, et Skyrim, le cinquième volet, qui vient tout juste de sortir. À part Arena qui proposait de parcourir tout l'univers de Tamriel (dont vous trouverez une carte ici), chaque jeu se déroule dans une des provinces de cet immense monde. Oblivion permet de se promener dans la province impériale de Cyrodiil, mais aussi dans les plans parallèles d'Oblivion (nettement moins riches visuellement). Aucune action faite dans un de ces jeux n'aura d'incidence sur un autre ; on ne peut pas franchir les limites d'une province ; et la phase de création de personnage est systématiquement présente en début de partie (j'y reviendrai). On a donc bien des jeux indépendants, mais qui partagent un même univers, donc des races et des légendes communes. GOTHIC 3Il s'agit du 3ème jeu, suite de Gothic et Gothic 2 peu connus en France, mais ayant eu un succès important en Allemagne. Oublions les volets précédents car le monde de Gothic 3 place la barre bien plus haut qu'eux. Il propose un monde complet qu'on n'avait pas vu dans les autres épisodes, et qui se décompose en trois régions : au nord, le Nordmar avec ses terres glacées ; au centre, Myrtana et sa zone tempérée remplie de forêts ; et au sud, l'immense désert de Varant. Seuls certains personnages sont communs entre les jeux précédents et celui-ci, comme le héros qu'on incarne et qui n'a pas de nom, et certains de ses compagnons rencontrés dans le second volet, sur l'île de Khorinis. On retrouvera aussi les mêmes Dieux, qui ont une grande importance dans Gothic 3. TWO WORLDSLe jeu se déroule dans le monde d'Antaloor. On trouve un peu de tout dans cet univers : on peut ainsi s'aventurer jusqu'à une petite zone glacée au nord-est, à un climat boisé au nord du fleuve Gon, tandis qu'au sud on a des zones tempérée et, tropicale, un désert bien à l'écart du reste, et pour finir une grande zone volcanique. Aucun jeu avant celui-ci, donc on part à zéro à tous les points de vue : le monde, les personnages, les races, les Dieux et guerres passées... CRÉATION DE PERSONNAGEDans les trois jeux, la création du personnage se fait au début de l'aventure - normal me direz-vous. On note toutefois quelques différences intéressantes. OBLIVIONC'est le jeu dans lequel la création de personnage est la plus riche. On peut déjà choisir parmi plusieurs races (humains ou humanoïdes), chacune ayant des caractéristiques (force, intelligence...) et des talents (acrobatie, port de l'armure lourde...) particuliers. On peut modifier l'apparence du personnage, par des curseurs liés à certaines parties du visage et du corps. Ensuite, en fonction de la race de départ, on peut choisir 7 talents majeurs parmi 21. Enfin, la constellation de sa naissance ajoute un petit bonus. Une partie de ces caractéristiques vous sera proposée au cours du tutorial, de sorte qu'au moment où vous le quittez votre personnage soit entièrement créé. GOTHIC 3Pas de création de personnage ici : vous incarnez le Héros Sans Nom, son apparence est déjà créée par le programme. Aucun choix de compétences non plus : c'est au fil de l'aventure que vous pourrez améliorer certaines compétences de votre avatar. TWO WORLDSLe personnage est créé sur d'aussi nombreux critères physiques que dans Oblivion. Par contre on n'a pas de choix de race : on incarne obligatoirement un humain mâle. Pour ce qui est des caractéristiques, rien du tout à la création : tout se fera en cours de jeu, au fur et à mesure du gain d'expérience. Au final, on se contente de paramétrer l'apparence du héros sur cet écran. DÉBUT DE L'AVENTURE ET QUÊTE PRINCIPALEOBLIVIONOn commence en prison. Pourquoi ? C'est certainement voulu par les Dieux. Mais surprise, des gardes de l'empereur (faisant partie de l'ordre des Lames) entrent soudain dans votre cellule qui dispose d'un passage secret, et ô plus grande surprise encore, l'empereur Uriel Septim lui-même se faufile dans ce couloir, en vous disant qu'il a rêvé de vous, et que vous pouvez toujours les suivre lui et ses gardes... Au bout de quelques cheminements l'empereur est hélas tué ; de son dernier souffle il vous confie son amulette et vous demande de retrouver son fils caché pour la lui remettre. Une fois que vous avez quitté les souterrains de la prison (et le tutorial) vous êtes prêt à commencer l'aventure : vous savez maintenant que votre mission est de mettre la main sur Martin Septim. Et pour cela, comme vous l'a expliqué le garde, vous devez d'abord trouver Jauffre, le chef des Lames. GOTHIC 3Le héros rentre de Khorinis et pense retrouver sa terre natale dans un calme relatif. Erreur : les Orques se sont rebellés et ont pris le contrôle de toutes les villes. À peine débarqué, vous aidez les humains à éliminer tout un groupe d'Orques dans le village d'Ardéa. À vous de voir ensuite si vous voulez travailler aux côtés des rebelles pour libérer tout le pays, ou si au contraire vous préférez permettre aux Orquess d'asseoir leur domination - mais choisissez dès le tout début du jeu pour ne pas être bloqué par la suite. Une quête parallèle vous demandera de récupérer des artefacts religieux, car en fonction de la faction que vous désirez aider vous devrez permettre la destruction du Dieu de l'autre faction (ou ne plus laisser aux Dieux de possibilités d'intervenir dans les affaires des mortels). TWO WORLDSQuand le jeu commence, vous vous trouvez dans le temple de Throglin, au nord du pays. En tant que chasseur de primes, vous savez qu'on vous proposera du travail dans le coin - quitte à terme à choisir parmi plusieurs guildes concurrentes. Mais la vraie raison de votre présence est que vous recherchez votre sœur disparue depuis des mois, et que vous avez appris qu'elle se trouve dans la région. Un mystérieux personnage vous contacte d'ailleurs très rapidement pour vous demander de retrouver des reliques sacrées, liées au Dieu de la guerre Aziraal, et bizarrement qui semblent avoir un rapport avec votre propre famille. Impossible de refuser : la vie de votre sœur est en jeu. QUÊTES SECONDAIRESDans les trois jeux, les quêtes secondaires rapportent de l'expérience et parfois des objets intéressants. OBLIVIONElles sont innombrables. De très nombreux personnages sont susceptibles de vous proposer une quête ; si vous cherchez à en faire le maximum, rien ne vaut une promenade dans la contrée de Cyrodiil pour trouver toutes les ruines, toutes les grottes, et toutes les habitations (tous les lieux apparaissent sur votre carte quand vous en êtes suffisamment proches). On notera deux types principaux de quêtes : celles liées à une Guilde (guerriers, magiciens, voleurs...) qui sont au nombre d'une dizaine et qui ont un lien entre elles, et celles indépendantes que les personnages rencontrés ici et là vous proposeront. Certaines sont vraiment inoubliables, comme celle du peintre perdu dans sa peinture, ou celle des villageois invisibles. GOTHIC 3La plupart des quêtes secondaires sont liées à la principale, car le but dans chaque ville est d'acquérir assez de points de réputation auprès des Orques pour accéder à la place-forte, dans laquelle se trouve un objectif principal (des objets à récupérer, ou des personnes à rencontrer...) En effet, les Orques ne laissent passer auprès de leurs chefs que ceux qui ont prouvé leur loyauté. Du coup, vous devrez accepter de travailler pour les Orques, que ce soit volontairement ou que ce soit une façade pour vous rapprocher de vos objectifs. Les quêtes vous demanderont soit d'aider les Orques, soit d'aider des rebelles... Ça dépendra déjà de qui vous la donnera. Mais attention : l'essentiel est de ne pas révéler ouvertement votre camp à vos ennemis avant d'avoir acquis de nombreuses compétences auprès des Maîtres (armes, parade, magie...) ce qui pourrait compromettre vos chances de succès. TWO WORLDSLes quêtes secondaires sont pour la plupart indépendantes de la principale. Elles seront souvent liées à la Guilde que vous aurez choisie, mais attention car la Guilde concurrente ne verra pas vos action d'un bon œil (surtout que souvent, les missions sont d'agir à l'encontre du concurrent). En dehors de ça, vous trouverez également des personnages indépendants, qui vous demanderont de l'aide en récupérant des objets perdus ou en tuant des monstres menaçants, si ma mémoire est bonne les quetes secondaires sont ici assez basiques. COMBAT ET GAIN DE NIVEAUDans les trois jeux, par défaut on se bat à la souris et on dirige le personnage au clavier : clic gauche pour frapper, clic droit pour parer, et plusieurs types d'armes sont disponibles (épées, arcs, etc...). OBLIVIONGrosse différence entre Oblivion et les deux autres jeux : le système qui adapte la difficulté (et donc l'apparence des monstres) au niveau du joueur. Avantage : on peut aller absolument partout dès le début de l'aventure, aucun ennemi rencontré ne sera réellement invincible. Inconvénient : parfois on peut se retrouver dans des situations incohérentes, car le gain de niveau peut concerner des aptitudes hors combat pour votre avatar (acrobatie, crochetage...), tandis que les ennemis vont eux uniquement s'améliorer dans ces caractéristiques d'attaque et de résistance. Du coup passé un certain point, on risque de ne plus pouvoir les combattre car on n'est tout simplement plus assez puissant en combat... Ce système a fait couler beaucoup d'encre, et pas en bien. On gagne un niveau quand on a augmenté d'un point les 7 talents majeurs en les pratiquant, ce qui veut dire qu'en fonction des actions qu'on fait en cours de jeu, le talent correspondant augmente. Si on se bat, on augmente le talent d'épéiste ou d'archer ; si on se soigne, on augmente le talent de guérison, et ainsi de suite. Lors du gain de niveau, on peut choisir les points à répartir pour augmenter les caractéristiques. GOTHIC 3Une fois sorti du village de départ, les premières rencontres avec des ennemis (en l'occurrence des loups ou des sangliers) sont assez difficiles, mais en s'accrochant (ou en les évitant provisoirement) on commence à avancer et à prendre ses marques pour les combats. Les points d'expérience acquis par les succès de quêtes ou de combats vous permettent de monter vos capacités. Par contre, il vous faudra trouver les différents Maîtres, disséminés à travers le monde, pour leur demander de bien vouloir vous enseigner leur compétence - moyennant espèces sonnantes et trébuchantes dans la plupart des cas). Hé oui, dans Gothic 3 on ne monte pas ses compétences tout seul : il faut apprendre à les maîtriser ! TWO WORLDSComme dans Gothic 3, il est déconseillé de se frotter à des ours ou des loups en début de partie, même si grâce à la touche d'esquive arrière on peut toujours tenter le diable ; par contre les ennemis rencontrés sont à peu près du même niveau que votre avatar et vous permettront de commencer à vous habituer aux combats, et à gagner vos premiers points d'expérience assez facilement (les animaux sont généralement en dehors des sentiers, donc limitez-vous aux sentiers pour commencer). On gagne un niveau en remplissant des quêtes ou en combattant. À ce moment-là on dispose d'un total de points de paramètres (vitalité, dextérité, force et magie) et de compétences, et on peut améliorer celles qu'on désire (dans la limite du niveau minimum autorisé). Le système est assez simple et permet de vite s'orienter vers un type précis de personnage. La différence principale entre Two Worlds et les deux autres jeux est qu'ici, on peut en ramassant les affaires d'un adversaire battu, y trouver des armes et/ou des gemmes ; en les assemblant on augmente les capacités des objets. Associer deux armes ou armures identiques augmente ses capacités, et on peut répéter l'opération jusqu'à un certain point ; associer des gemmes à l'objet lui donne un supplément magique (feu, glace...). Cet aspect est intéressant et fait furieusement penser au loot de Diablo II, et c'est vrai qu'on passe du temps dans l'inventaire pour combiner des éléments entre eux. Les MonstresPour parler succinctement des monstres, on retrouve bien le bestiaire habituel des jeux de rôle : animaux standards (loups, ours), morts-vivants (squelettes, zombies), dragons, démons et consorts. Chose assez amusante, dans les trois jeux toujours on peut rencontrer des Orques. Pour Oblivion, il s'agit d'une race comme une autre, avec qui on peut discuter ou combattre, mais surtout qu'on peut incarner. Dans Gothic 3, il s'agit de la race qui sera au choix votre ennemie ou votre alliée, donc discussions et combats sont possibles. Par contre dans Two Worlds, il s'agit des ennemis qu'on ne peut que combattre. Leur apparence est différente dans les trois jeux. Dans les trois jeux également, on croisera des animaux pacifiques, comme des cerfs, des lapins, des oiseaux qui n'attaqueront pas le joueur mais rendent l'univers vivant. VIE DANS LE MONDELe plus important pour ces trois aventures est qu'on dispose d'un univers avec des frontières qu'on ne peut franchir, mais à l'intérieur de ces frontières on peut aller partout. Si vous voyez un lieu, qui n'est pas en bordure (principalement des montagnes infranchissables), alors vous pouvez vous dire qu'il y a forcément un moyen de s'y rendre. C'est déjà la grande force de ce type de jeu, car en dehors de paysages d'une grande beauté qui poussent à s'y promener sans but, on vous montre régulièrement des appâts visuels, comme une tour qui dépasse de la forêt, ou ce qui semble être un lac, un passage dans une paroi rocheuse... Et forcément, vous allez voir de plus près ! Du coup vous tombez sur des monstres, ou des quêtes, ou de nouveaux lieux qui vous narguent et qui vous donnent envie d'y aller... et ainsi de suite. Les trois jeux proposent un monde très vaste, qui gère les différences de climat, et le cycle jour/nuit. Je ne pourrai pas vous donner la surface à parcourir mais elle doit être sensiblement égale (dans un Joystick, on indique que la superficie de Two Worlds dépasse de 25% celle d'Oblivion, franchement je n'ai aucun moyen de vérifier ça). OBLIVIONVu que la province de Cyrodiil fait partie d'un univers plus vaste, on ne trouve pas de tout. Pas de désert, pas de volcan, que de la montagne plus ou moins enneigée au nord, des vallons, des plaines, un grand lac et des fleuves... et une zone marécageuse au sud. À l'inverse, dans les plans d'Oblivion, tout n'est que cendres, lave, feu et fumée, le changement est saisissant et ça fait vraiment du bien de retourner à Cyrodiil après. On y trouve de grandes villes (Anvil, Bruma, Chorrol...) dans lesquelles on peut déambuler, trouver des commerces (marchands, tavernes, armuriers...) et acheter une maison pour soi (exception aux achats traditionnels, la quête pour obtenir sa maison à Anvil est assez amusante, à ne pas rater). La capitale de Cyrodiil, mais aussi de Tamriel tout entière, est la Cité Impériale que vous voyez au centre de la carte. En dehors, de nombreuses ruines et des cavernes vous offriront des donjons souterrains. On peut se déplacer à cheval, ce qui raccourcit le temps de trajet. On peut aussi, une fois qu'on a découvert un lieu, se rendre directement à cet endroit quand on le désire, mais le jeu tient compte du temps nécessaire au trajet (donc on va plus vite à cheval qu'à pied, même si pour le joueur c'est instantané, j'espère que vous saisissez la nuance). GOTHIC 3Le monde de Gothic 3 est lui aussi structuré et assez logique. Au centre, Myrtana offre le plus de nuances dans les paysages tempérés : forêts, plaines, montagnes, fleuves et lacs. Au nord, il faut franchir une muraille rocheuse par quelques rares sentiers pour déboucher dans le Nordmar : la montagne sous un perpétuel hiver, avec neige, vent et collines abruptes. Au sud, toujours après avoir trouvé un passage à travers des strates de roches, on débouche au Varant, un immense désert qui comporte quelques zones rocheuses (mines) et des temples bien cachés. Des villes (Mora Sul, Montera, camp du Clan du Marteau...) sont disséminées à travers ces trois zones, leur apparence est sensiblement différente en fonction de la région et elles s'y intègrent parfaitement. La capitale de ce monde est Vengard, en Myrtana, mais inaccessible au début du jeu car protégée par un champ de force. On trouvera dans chaque ville de quoi marchander, combattre, et souvent c'est là que sont les Maîtres de compétences. On ne peut se déplacer qu'à pied. Par contre, dans chaque ville, il existe une pierre de téléportation précise, qui permet de s'y rendre à tout moment. Encore faut-il trouver cette pierre, qui tient dans la main... et qui est souvent bien cachée ou détenue par un personnage. Par contre, il s'agit ici de téléportation, donc un déplacement instantané. TWO WORLDSLà aussi on a droit à un florilège de lieux différents. Le monde est coupé par le fleuve Gon, au nord de ce fleuve les paysages vont des plaines tempérées aux montagnes abruptes, voire un peu de zone enneigée. Au sud, on trouve des plaines tempérées, voire tropicales (jolie forêt de bambous) et un désert en altitude ; il y a aussi tout une zone ravagée par un volcan, avec des arbres carbonisés, l'effet est impressionnant. Des villes sont encore une fois placées un peu partout (Thabarkin, Qudinar, Ashos) et on trouvera des campements plus modestes (Khomorin, Quatre Pierres...). C'est encore une fois dans ces zones plus ou moins civilisées que vous pourrez faire des affaires, rencontrer des personnages de toutes sortes, et surtout ne foncez pas à cheval sous peine d'amende. La capitale d'Antaloor est Cathalon, au centre, contre le fleuve. Les déplacements peuvent se faire à pied, à cheval (de trois types : les normaux, les morts-vivants et les Mutari qui sont des reptiles à quatre pattes), ou en utilisant les téléporteurs disséminées à travers tout Antaloor. Il faut avoir découvert l'un d'eux pour pouvoir l'activer, mais par la suite on peut accéder à tout le réseau pour un déplacement instantané ; par contre, on est prié de laisser sa monture, on se téléporte tout seul. ANIMATIONJe ne reviens pas sur ce point : si lors de la sortie de ces jeux on a rencontré des soucis divers, de nos jours les machines actuelles sont sufisamment puissantes pour gérer correctement les déplacements et les combats. De plus, des patchs (officiels ou pas) sont sortis et corrigent la plupart des bugs rencontrés lors de leur sortie. Une remarque par contre au niveau de l'animation des PNJ : Gothic 3 donne l'impression d'être bien plus vivant qu'Oblivion (et encore plus que Two Worlds). Je serai incapable de vous donne les raisons, mais dans Gothic 3 j'ai l'impression de passer au milieu de la foule, qui mène son train-train quotidien, et je n'ai pas ressenti ceci avec les autres jeux. Pour ce qui est de l'animation du personnage principal, je ne vois pas une grosse différence entre les trois jeux, qui ont des avantages dans certaines situations et sont à la traîne dans d'autre. Mais dans les trois cas on peut jouer en vue subjective ou à la 3ème personne, à chacun de faire comme il préfère. JE VEUX Y JOUER !De nos jours, ces jeux sont en gamme budget, on peut les dénicher à des prix assez bas. OBLIVIONVu sur Amazon le 26/10/2011 à 14.66 euros en version "5ème anniversaire". Équivalente à la version GOTY, elle intègre les deux extensions Knights of the Nine et Shivering Isles. Il existe un patch non officiel pour la traduction en français et la suppression de nombreux bugs, n'hésitez pas à l'installer dès le départ. Pour améliorer le rendu visuel, il existe d'innombrables mods créés par la communauté. Personnellement je mets systématiquement le Qarl's Texture Pack, et d'autres plus ou moins utiles que je vous laisse le soin de tester tranquillement. Le site de Lilou est extrêmement complet, je vous le conseille. GOTHIC 3Vu sur Amazon le 26/10/2011 à 14.79 euros en version "Collector". Mais j'ai déjà vu la version "Gothic 3 Gold" dans des grandes surfaces à 5, voire 3 euros. À préférer à la version de base car elle intègre le dernier patch officiel 1.6. Par ailleurs, la communauté a créé un patch non officiel indispensable, qui en est actuellement au 1.74 et qui propose un nouvel arbre de compétences, une intelligence artificielle en hausse, et d'innombrables corrections graphiques, de quêtes, un travail de fou ! Je n'ai pas testé l'extension Forsaken Gods : j'ai été rebuté par les voix en anglais... Le site de jeuxvideopc propose une solution très complète. TWO WORLDSVu sur Amazon le 26/10/2011 à 19.99 euros en version "GOTY". Il existe des patchs officiels, je pense que cette version les intègre mais je n'en suis pas sûr. Attention : la version que j'ai achetée en ligne est très pointilleuse sur le nombre d'activations possibles, un copain a eu des déboires pour pouvoir le réinstaller au-delà de 3 fois... Pas grand chose à se mettre sous la dent côté solution... Par contre une remarque TRÈS importante : Two World propose de jouer en multi, soit pour du coopératif, soit pour du combat joueur contre joueur. J'ai testé le coopératif avec le copain dont je parlais plus haut, c'était très sympa de buter des monstres ensemble et de parcourir le monde côte à côte. Si vous ne voulez pas tenter l'aventure avec de "vieux" jeux, ou si vous n'arrivez pas à les dénicher, vous pourrez tenter d'autres jeux des mêmes équipes, qui sont respectivement Skyrim, Risen et Two Worlds II. Ne les ayant pas pratiqués, je n'avancerai pas d'opinion - mais mon Papa a adoré Risen, qu'il considère comme "un excellent Gothic 3 amélioré en tous points", et de ce que j'en ai vu Risen emprunte la plupart des mécanismes de jeu de Gothic 3. SENTIMENT PERSOAyant terminé ces trois jeux, je dois avouer que les trois m'ont proposé une aventure bien différente et tout aussi agréable. Je mettrai en premier Gothic 3, d'abord parce que c'est le premier des trois que j'ai pratiqué (à un moment où je m'étais fait opérer et où parcourir Myrtana en long, en large et en travers me permettait de moins penser à la douleur de cette opération), mais aussi parce que je trouve que c'est le plus riche et le plus varié au niveau des décors extérieurs. Ensuite, je citerai Oblivion, d'une plus grande richesse au niveau des quêtes annexes et du monde à proprement parler (il n'y a qu'à voir les innombrables livres sur tous les sujets possibles) mais que j'ai trouvé un peu répétitif à cause de ces incursions dans le plan d'Oblivion justement. Du coup pendant un long moment, je me suis contenté de me promener dans Cyrodiil sans chercher à continuer la quête principale. Enfin, je placerai Two Worlds en dernier. Non qu'il soit inintéressant, et graphiquement il est lui aussi très agréable et très varié, mais je le trouve un cran en-dessous des deux autres. Par contre, le système de loot et de combinaisons d'armes pour les rendre plus puissantes m'a plus fait penser à un genre de Diablo II en 3D, pas à un RPG pur et dur. Une fois cette optique choisie, je me suis aussi amusé à Two Worlds qu'avec les deux jeux précédents. Et pour info, c'est avec Two Worlds que je joue avec ma fille de 5 ans, qui adore se promener dans ce monde à cheval, alors que dans Oblivion elle n'a pas apprécié du tout la chevauchée. Comme quoi c'est bien une affaire de goût ! Bien sûr, ces appréciations sont purement personnelles, après chacun pourra préférer tel ou tel jeu pour telle ou telle raison... Je retiendrai par contre que dans chacun de ces jeux, j'ai été marqué par certaines quêtes originales, par certains personnages hauts en couleur, mais surtout par certains paysages, d'une grande beauté, encore impensables un ou deux ans plus tôt. Surtout qu'on peut finir par retenir les chemins, les points de repère, que les souvenirs finissent par affluer ("Ah oui, c'est là que j'ai embroché un sanglier l'autre jour !")... On trouve quelquefois des incohérences bien sûr, comme des personnages parfois stupides ou au comportement répétitif, pour qu'on ne tique pas quand on les découvre... Mais dans l'ensemble, c'est peu comparé au plaisir qu'on peut avoir à se promener dans ces mondes ouverts, à l'affût d'une grotte, d'une personne, ou simplement parce qu'on veut voir ce qu'il y a de l'autre côté de la butte. C'est un sentiment que j'ai rarement retrouvé depuis. Envie de réagir ? Cliquez ici pour accéder au forum |