Je l'ai vu avant-hier soir et c'est vraiment bien.
Ce n'est pas le meilleur Pixar à mes yeux mais il entre direct dans le trio de tête avec Monstres & Cie et Ratatouille. Ca aurait pu être le meilleur Pixar mais la deuxième partie du film est moins réussi que la première.

Dans la première partie, on sent une certaine maturité et une maitrise énorme, le tout englobé d'un message assez discret. Dans la seconde partie, on retombe finalement dans le film d'animation classique et le message du film est asséné au rouleau compresseur.

Ce n'est pas le meilleur mais c'est probablement le plus beau et le plus émouvant. Wall-E c'est une fable avec une histoire d'amour, une quête et un message où les robots crasseux ont remplacé les preux chevaliers. A voir à tout prix. Sans compter que le générique final montre ce qu'est le Pix Ar

C'est marrant qu'on puisse trouver Ratatouille supérieur... j'ai plutôt aimé Ratatouille et j'avais même l'avis le plus positif de mon entourage, mais c'était clairement anecdotique. C'était bien fait mais un peu "sans conséquence".

Je trouve Wall.E plus courageux dans ses partis pris : animation pure sans dialogue lors de la majorité du métrage, message totalement déprimant et post apocalyptique, satire assez violente, vision grandiose sur le plan des décors...

Evidemment il y a des facilité et des "trucs"/ficelles (un peu marre du procédé totalement artificiel d'imposer au spectateur un passage hyper glauque où tout le monde est sensé être mort/en dépression, pour juste après annuler ce passage de façon artificielle par un deus ex machina, il y avait déjà eu ça dans Nemo, à part faire pleurer tous les petits de la salle je ne vois pas l'intérêt)... mais quand même.

La seconde partie est hyper glauque et aussi visionnaire que le début, ça m'a rappelé THXmachintruc. Evidemment c'est présenté de façon à atténuer la portée du contenu et c'est un peu moins puissant, mais le vaisseau, c'est totalement cauchemardesque. Sachant qu'encore une fois dans cette partie on peut voir les "trucs" (la plante utilisée comme McGuffin - c'est à dire comme prétexte de narration avec tout le monde qui court après, comme l'arche des Aventuriers de l'Arche Perdue, ou le commandant qui a des réactions assez artificielles/édulcorées), mais c'est quand même radical comme discours et comme parti pris.

Ratatouille c'était gentillet et voilà, il ne m'en reste rien... Même le premier Toy Story m'avait plus marqué avec son passage des jouets monstres. Et Wall.E, les immenses building de déchets, les humains protoplasmiques, la magnifique animation minimaliste des deux protagonistes principaux avec l'émotion qui passe entière dans l'animation, ça va me rester.

Même si moi aussi j'aurais aimé une première partie plus longue, énormément de gens l'on déjà trouvée beaucoup trop longue, voire sont partis (je trouve ça idiot aussi, mais bon). C'est déjà gonflé de l'avoir fait ainsi, ça m'a rappelé "Je suis une Légende" (avant que ça foire complètement vers la fin).

Ceci étant sur un plan strictement personnel je crois que je préfère encore les Indestructibles, mais je ne suis pas sûr de voir d'autre Pixar passés vraiment meilleur que ce Wall.E.

PS : Quoique Monstre & Cie c'était vraiment fort aussi. Je le mettrais ex aequo s'il faut vraiment les classer. J'ai pas aimé Cars et pas tellement Nemo. Ah, et les enfants doivent être totalement largués par Wall.E je pense.

Pour partir avant la fin d'un film, il faut vraiment qu'il soit à la fois mauvais et ennuyeux, ce qui n'est pas si courant. Alors devant Wall-E, il faut limite être débile (à moins que ce ne soi sous l'impulsion de ses enfants qui sont largués, et là, bon, ok).

Donc vu Wall-E, et je ne vois pas trop quoi ajouter d'autre, c'est splendide, la partie sur Terre est bluffante techniquement, l'histoire entre les robots est très jolie même si le chara-design de Wall-E, fortement inspiré de Johnny 5 (qui s'en souvient ?) aide grandement à la communication de ses émotions, et on a droit à un vrai film d'action dans le vaisseau...

D'ailleurs la seconde partie enfonce un peu des portes ouvertes, et la critique de la société de consommation entre autres est trrrrrès lourdement appuyée, mais c'est déjà assez courageux pour un film Disney d'aller aussi loin.

Et oui, le staffroll concasse des caribous !
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

La première fois que j'ai vu des images de Wall-E, j'ai pensé à Johnny 5 de Short Circuit, c'est évident que c'est un hommage à ce film... à noter, pour les quelques macusers, que notre Wall-E fait le "boing" du Mac quand il boot... hommage à Steve Jobs qui a été le number one de Pixar puis d'Apple actuellement ?....

Bon j'ai profité des vacances et de la belle mère pour me garder ma fille. Donc on est allé voir Wall-E en amoureux.

Et c'est vraiment un bon film. Ca surfe sur la vague écolo, mais c'est bien fait. D'ailleurs pendant tout le film àa m'a turlupiné. Eve ressemble à un proto de robo des années 80. Genre un truc style Thompson ou Honda, mais jai pas réussit à le retrouver.
Quelqu'un saurait duquel je parle ?

En tout cas le film est sympa et ça chante pas ^^ Par contre, sur la fin, ils ont laché la cohérence. Ils parlent des problèmes de l'homme dans l'espace au niveau du squelette, mais cette remarque ne sert plus après (je spoile pas).
Bon y'a aussi quelques autres petites incohérences, mais elles sont excusable, parce que sinon ça foutait le film en l'air.
J'ai été déçu par contre, y'a pas eut de court métrage avant le film, comme c'était l'habitude ;(

Et sinon, pour tous les fans de rétros, restez jusqu'à la fin. Pendant le générique, ils refont le film en accéléré à la mode 8bits. Et c'est tout simplement magnifique ^^
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curieux nous on y a eu le droit. ça s'appelle Presto et c'est digne des cartoon déjanté d'antan.


un trés court extrait :

Note pour plus tard: ajouter cette raison pour detester encore plus Montpellier ....
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J'ai vu Wall-E il y a plusieurs semaines. J'ai bien aimé globalement comme tous les Pixar, mais je suis loin de partager le même enthousiasme que vous. J'en attendais peut-être trop, mais il y a pas mal de choses qui m'ont un peu déçu.

Déjà, ce parti-pris de rendre les robots muets... sur le papier. Il s'avère qu'ils ne sont pas totalement muets puisqu'ils prononcent des phrases ou des mots génériques la plupart du temps. Du coup, je trouve justement qu'ils n'ont pas eu le courage d'aller jusqu'au bout en proposant des personnages entièrement muets: ils se sont sentis obligés de leur donner la possibilité de prononcer quelques mots. Résultat, toute l'émotion ne passe pas forcément que par l'animation puisque les deux robots prononcent quelques mots (leurs propres noms le plus souvent) à des endroits et moments clés. C'est un peu dommage, le film a le cul entre deux chaises.

De plus, la structure du film n'est pas parfaite selon moi, la faute non pas à la présence de la partie en vaisseau, mais surtout à cause de sa longeur: les deux tiers du film! J'aurais préféré qu'ils fassent deux tiers sur Terre, et un tiers dans le vaisseau. Ainsi, ça fait un peu tromperie sur la marchandise par rapport aux bandes-annonces que j'ai vues.

J'en viens d'ailleurs au fait que le film s'embarque dans trop de pistes sans jamais réellement les exploiter à fond. Dans la première bande-annonce, il était question d'un robot unique habitant sur une Terre polluée et laissée à l'abandon. Plus tard il était question d'une histoire d'amour entre deux robots. Ensuite, on nous parle en fait d'être humains devenus indolents, inactifs et dépendants des robots, de critiques machin truc sur la société de consommation, blablabla. Résultat, je ne savais pas trop où le film allait, dans quoi il s'embarquait.

Par dessus le marché, le film fait trop dans le référentiel. On a donc un personnage qui est physiquement un croisement entre ET et R2D2, des emprunts ou points communs avec Chaplin, Keaton ou Tati, mais aussi des clins-d'oeils à 2001: c'est trop franchement. Dans d'autres Pixar on peut certes trouver des références, mais là il y en a trop: c'est la première fois que je trouve les références envahissantes dans un Pixar. D'ailleurs, c'est une maladie qui frappe les films actuels et qui commence à me lasser.

En plus de ça, je trouve le film esthétiquement inégal. La partie sur Terre est superbe, avec des décors majestueux qui rappellent certains des plus beaux moments de Cars. Mais à côté de ça, j'ai trouvé le vaisseau... limite moche et peu inspiré. Quant à ces humains, c'est quoi ces horreurs! Ils ne ressemblent à rien. On va me dire que c'est voulu, mais bon je me surprends de ne pas du tout adhérer pour la première fois aux partis-pris esthétiques de Pixar.
D'ailleurs, les quelques personnalités humaines qui se détachent sont totalement ininteressantes, que ce soit le couple qui se forme ou le capitaine. On est bien loin du traitement admirable que donnait Brad Bird au caractère des humains dans les Indestructibles ou Ratatouille. J'aurais même envie de dire que les humains n'auraient rien à faire dans ce film. Et puis bon, leurs réactions ne sont pas crédibles, ils évoluent trop vite, je m'étonne de les voir subitement quitter leur paradis terrestre pour arriver sur une Terre en piteux état (sans qu'ils aient l'air de trop s'étonner ou se décourager d'ailleurs).

Bref, j'en attendais peut-être trop, mais je suis un peu déçu malgré les beaux moments qu'il y a. Honnêtement, je trouve Wall-E bien en-dessous des Indestrutibles, de Monstres et Cie et Cars (qui sont actuellement mes trois Pixar préférés). Egalement Toy Story 1 et Ratatouille m'ont beaucoup plus emballé.
Décidément, après un Némo qui ne m'a pas trop plu, je suis en train de me dire que Stanton, ce n'est pas vraiment fait pour moi. En fait, un de mes meilleurs souvenirs de la séance, c'est le court-métrage du début avec le lapin et la magicien, de loin le plus réussi que Pixar ait réalisé (alors qu'avant je trouvais qu'ils manquaient un peu de talent pour les courts).

Mes deux dernières expériences en matière d'animation :

Wall-E

Pour moi, ce film est avant tout une grosse vidange émotionnelle. Je suis très sensible aux thèmes évoqués, ça doit être pour ça, mais en tout cas j'ai ressenti un peu la même chose que devant AI, de Spileberg (film dont je compte parmi les avocats les plus serviles), c'est à dire une sorte de désespoir jovial, l'équivalent psychologique du sucré-salé en cuisine. C'est quelque chose de très fort et qu'on ne peut pas se permettre de vivre tous les quatre matins, donc je ne reverrai pas Wall-E (ni AI) avec le même plaisir décontracté et jouissif qu'un Ratatouille ou qu'un Toy Story 2. Nemo donnait aussi un peu dans ce registre, mais il fallait pour ça être au courant que la majeure partie des animaux présents dans le film appartiennent à des espèces menacées. Là c'est très explicite, c'est du direct en plein coeur et pour ne pas ressentir la seconde partie du film comme une vraie libération, il faut avoir le moral.

Donc encore une fois c'est un très grand film d'animation, mais une oeuvre peut-être plus élitiste que les Pixar précédents, même si mes enfants ont beaucoup apprécié contre toute attente de ma part.


Madagascar 2

Je l'ai vu hier après-midi, c'était le seul film familial qui passait au ciné et j'étais avec les enfants. Mais je n'en attendais vraiment rien.

Finalement c'est pas désagréable, mais on peut se demander pourquoi les gens de Dreamworks n'essaient pas de faire mieux, de se montrer plus créatifs, car il y a des signes tangibles de talent dans ce film. Seulement voilà, tout baigne dans un fond de sauce putassier, tout est pensé pour le court-terme et le film (qui est très court, 1h10 maxi si on enlève le générique final) gaspille bêtement ses munitions. Il y a des gags vraiment marrants, et qui parviennent à être irrévérencieux sans sombrer dans la beauferie (la mémé tortionnaire, l'hippopotame débile qui essaie de draguer l'hippopotamette, les pingouins, le vol du DC3, les mimiques du lion quand il retombe en enfance), les personnages sont assez bien dépeints pour que je sois parvenu à suivre leur évolution sans avoir vu le premier Madagascar, et deux ou trois scènes dépotent bien comme il faut techniquement. Même les voix françaises sont correctes, au point qu'on ne les reconnaît pas (à part Jean-Paul Rouve qui n'a à mon avis aucun avenir dans le doublage de dessin animé).

Mais pour un truc bien trouvé on se tape des aberrations du genre "I like to move it move it" chanté par tous les personnages un par un (au secours, non mais vraiment...), des expressions djeunz du genre "c'est tip-top caviar !", et surtout aucune volonté de créer un univers : les persos sont des animaux mais pensent et s'expriment comme des humains, ont une culture d'humain, des réactions d'humain (pourtant les humains existent bien dans le film). Je ne me serais pas formalisé du scénario pompé sur celui du Roi lion, du montage hystérique quasi-permanent et de l'overdose de dialogue si un quelconque effort de cohérence avait été fait, si on m'avait proposé une perspective originale, innovante et développée par l'ensemble du scénario, comme le font systématiquement les Pixar. Mais non, on est chez Dreamworks, on a déposé les armes depuis longtemps et on s'en tape de savoir si dans dix ans le film sera ringardisé par ses références ou pas. L'idée est d'être la sortie la plus rentable de Noël. Et de ce point de vue je suis à peu près sûr que c'est réussi.

Mais je maintiens que les gens qui ont fait ce film sont des bons. Il faut juste qu'ils arrêtent de s'en foutre.
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Attention aux âmes sensibles amateurs de Cowboy Bebop : ne cliquez pas sur le lien suivant.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18440696.html

Oh my furry hairy tasty monkey balls.

Keanu ? Spike ?



What are they thinking ?

Lui-même pompé de Leo, le roi de la jungle de Tezuka.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

J'ai quand même cliqué, et j'ai pleuré. Et puis quoi encore, du R'n'B pour la bande son ? Schwarzie en Jet ?

De toutes façons, Keanu ou pas, la classe de Spike est pour moi inadaptable "en vrai". A moins de faire rajeunir Clint Eastwood.

hmmmmmmmm faut voir. Disons qu'il faut le prendre comme un truc qui a rien à voir
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Oui mais non, faut pas voir. Un anime adapté par la Fox, ça sera pourri, un point c'est tout ! Je crois pas trop au miracle, là. A la limite, Firefly donne une idée de ce que pourrait donner Cowboy Bebop en live dans une adaptation potable...

Joyeux Noël !

Et juste parceque ca a l'air fantastique :

L'apocalypse avec des poupées.

Un Tim Burton à la production. Le réalisateur de Wanted à la réalisation. Un esthétisme qui me fait baver, un contexte de fin du monde, une poupée qui se bat à coup de ciseaux.



[ Ce Message a été édité par: Thanatos le 2008-12-25 20:12 ]

Waow ! Effectivement ça paraît vraiment terrible !

(je crois que ça ne va intéresser absolument personne)

Au fait, j'ai cru comprendre que le dernier Bill Plympton (Des Idiots et des Anges) est sorti en France ce mois-ci. Certains parmi vous l'ont-ils vu et pourraient nous dire ce qu'ils en pensent?

Moi pour avoir vu L'Impitoyable Lune de Miel et Hair High, je suis vraiment fan des oeuvres du monsieur.

La bande-annonce pour ceux qui ne connaissent pas.

Malheureusement, je ne suis pas en France pour le voir. Je ne sais pas s'il est prévu pour l'Allemagne (là où je suis).
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

J'aime pas du tout Plympton, dont je trouve les oeuvres creuses et très mal racontées (de purs "films d'animateur", je dirais), mais il paraît que son dernier est moins vain et bordélique que les précédents. Je pense donc me laisser tenter...
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POURQUOI FAITES-VOUS DES JEUX VIDÉO ? De Shigeru Miyamoto à Muriel Tramis, de Warren Spector à Anna Anthropy, 111 créateurs du monde entier répondent

Bon j'ai enfin regardé Paprika et j'ai été globalement déçu. Le film est assez difficile à cerner. Je m'attendais à un scénar béton à la perfect blue, et en fait on est dans un espèce de délire melangeant Akira, des super héros et pleins de délires propres à l'auteur.
Assez déconcertant en fait, et un film sans queue ni tête au final. J'ai été un peu déçu du coup
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