75€ est effectivement la côte de la version arcade de Sunset riders.
Je l'ai encore fini cet aprem avec mon frangin, je ne m'en lasse pas.

[ Ce Message a été édité par: mr_de_fursac le 2011-09-24 18:46 ]

Merci pour vos commentaires.
L'article de la semaine est consacré à un obscur RPG japonais sur Super Famicom qui a été traduit tout récemment en anglais.
Le post du jour est consacré quand à lui à un obscur RPG japonais sur Super Famicom qui n'a PAS été traduit en anglais. Et forcément, il y a beaucoup moins de choses à en dire ...



Shiki Eiyuuden
(Be on Works / Outrigger - 1995)



Voici un RPG de facture tout ce qu'il y a de plus classique. Il semble se dérouler dans la chine médiévale et c'est un jeune paysan qu'on incarne lorsque l'aventure commence. Les auteurs ont tout bien rangé ou il fallait : les dialogues dans les villages, les combats aléatoires au tour par tour sur la carte et dans les "donjons". Tout est en japonais, y compris l'interface bien lourde qui passe par un menu pour la moindre action comme le 1er Dragon Quest. Sauf que le 1er Dragon Quest ne date pas de 1995, contrairement à ce jeu ... encore que ce soit difficile à croire en voyant ses graphismes !
Je n'ai trouvé aucune information à propos de ce titre sur le net.

Saikousoku Shikou Shougi Mahjong
(Varie - 1995)



Entre le mahjong et le shougi (echecs japonais) votre coeur balance ? L'éditeur Varie a pensé à vous avec ce titre qui rassemble ... un jeu de Mahjong (ou l'on dispute des parties à 4 joueurs) et un jeu de shougi. On choisit d'abord l'un ou l'autre, puis le ou les adversaires qu'on souhaite affronter, enfin on modifie éventuellement quelques options pour les règles à appliquer (mahjong uniquement) et c'est tout. Pas de mode histoire ni d'options superflues. La réalisation est plutot minimaliste avec 3 musiques énervantes et des graphismes sans éclat.


Super Pachi-Slot Mahjong
(Nichibutsu - 1994)



Entre le mahjong et le pachislot, votre coeur balance ? Oui ? Faut vous soigner mon ami ... Qu'importe. Dans ce soft bénéficiant d'écrans intermédiaires très jolis, et dont l'interface peut se parcourir au pad ou à la souris, il est possible de s'adonner au mahjong ou de tenter sa chance au bandit-manchot (pachislot). Il n'y a pas grand chose à dire sur le pachi, si ce n'est qu'il est assez joli et qu'une main se déplace à l'écran pour insérer les pièce ou appuyer sur les boutons. Le mahjong est jouable contre 1 ou 3 adversaires, et se permet un petite fantaisie qui est d'introduire la table de jeu par une rotation de l'écran en mode 7. On y choisit ses adversaires parmis une galerie de personnages aux designs sympathiques. Les musiques sans saveur gâchent un peu le bilan technique plutot correct du soft.

Mais comment fais-tu pour tester ces innombrables jeux de mahjong et de pachinslot? Tu y prends du plaisir ou c'est pour l'exaustivité? ?^^

J'ai bien ri
on sent la lassitude dans cette phrase

@Nono : oui, j'y prend plaisir, parce que je tombe souvent sur certains qui sont assez rigolos ou avec des illustrations très jolies. Exemple :



Super Zugan : Hakotenjou Kara no Shoutaijou
(Electronic Arts - 1994)



Tiré du manga Super Zugan, ce titre est un jeu de mahjong qui propose 2 modes de jeu distincts. Le premier permet de disputer des parties libres en affrontant 3 adversaires de son choix qui sont bien entendu des personnages du manga. Plus interessant, le second mode est une grande aventure dans laquelle le héros doit gravir une tour à la Nebulus pour retrouver sa copine qui a été enlevée. On se déplace librement et on rencontre de très nombreux personnages avec qui on peut discuter. Ces derniers nous posent souvent des questions (en japonais), nous proposent des enigmes (en japonais) ou bien nous affrontent au mahjong bien sur (euh ... en japonais). Ce mode nous gratifie de très nombreuses illustrations, plutot loufoques.
Bien réalisé et plein d'humour, nul doute que ce titre a du ravir les fans du manga (japonais ...).


Super Zugan 2 : Tsukanpo Fighter
(J Wing - 1995)



La suite du 1er Super Zugan me semble un peu décevante. Car en dehors de ses graphismes améliorés qui font toujours plaisir, il a la mauvaise idée de remplacer le mode aventure du jeu précédent par un simple tournoi dont la seule originalité est un écran de présentation à la Street Fighter 2 (comme dans "Super Nichibutsu Mahjong 4", qu'on verra plus tard, parce que là ça commence à faire beaucoup de jeux de mahjong quand même ...).

Si vous suivez notre forum actu, vous n'avez surement pas manqué le topic dédié au nouveau Syndicate, rempli d'infos qui donnent vraiment envie (merci Rabe).
C'est l'occasion de revenir sur le jeu original, l'un des meilleurs de son époque :



Syndicate
(Bullfrog / Electronic Arts - 1995)




Syndicate est un des grands jeux de l'Amiga (et du PC aussi, sur lequel il est sorti quasi-simultanément, mais j'ai choisi mon camp camarade !) produit par les braves gens de Bullfrog (Populous). Le joueur dirige un syndicat du crime international dans un futur proche : il doit accomplir des missions afin d'étendre son emprise sur notre planète. Pour cela on commence par choisir et planifier sa mission à partir d'une carte du monde. On doit préparer 4 "agents" en les équipant (d'armes principalement) et éventuellement en les cyber-modifiant avec des membres bio-mécanique améliorant leur puissance et leur résistance. C'est également dans cette phase qu'on peut régler les taxes que les habitants des zones conquises auront à payer et également assigner des fonds à différents départements de recherche scientifique afin d'obtenir de nouveaux équipements.
Ensuite l'action commence : nos 4 personnages sont alors dans une ville "cyberpunk" à la Blade Runner vue en 3D isométrique. On peut les diriger ensemble ou séparément, en temps réel, pour leur faire accomplir diverses tâches allant de l'assassinat à l'enlèvement en passant par l'escorte et la protection. Attention aux agents ennemis et aux divers dangers : il faudra la plupart du temps faire feu à partir des armes équipées (en gérant ses munitions) sur ces gêneurs ! On peut emprunter des véhicules et également rentrer dans les nombreux bâtiments. Mais il n'est pas possible d'en voir l'intérieur : il faut alors se repérer par rapport à des curseurs qui apparaissent signalant son perso et les ennemis. C'est peu pratique et m'a toujours beaucoup gêné dans mes parties sur ce jeu, quelle que soit la version.
Syndicate est donc un jeu qui combine action, stratégie, gestion et aventure. Cette version Snes est assez différente des versions micro originales. Déjà graphiquement, le style est plus coloré et la vue plus rapprochée. On s'éloigne un peu de la vision "glauque / crade" généralement associée au Cyberpunk mais je trouve que ça ne rend pas trop mal. Ensuite, l'architecture des niveaux a été modifiée et de nombreuses missions sont différentes. Enfin, c'est surtout au niveau de l'interface que les changements sont le plus significatifs. A l'origine, le jeu se controle à la souris : on clique avec un pointeur sur des icones pour gérer ses agents et directement sur la carte pour se déplacer et tirer, comme dans Cannon Fodder. Sur Snes, on controle directement ses personnages au pad (pas de controle alternatif, la souris Nintendo n'est pas gérée), donnant au jeu un aspect plus "action". Par défaut on dirige un seul personnage, mais il est possible de les faire agir tous en même temps en appuyant sur SELECT. Le problème ici, c'est que les développeurs ont absolument voulus garder un déroulement en temps réel et il n'y a donc pas de système de menu à acceder pour effectuer les actions secondaires comme choisir un autre perso, changer l'équipement, ramasser des armes, cacher ses armes (pour ne pas effrayer la foule) ou encore s'injecter des drogues pouvant modifier les caractéristiques des agents (vitesse, resistance ...). Ces actions ont été supprimées ? Non, heureusement, mais elles doivent s'accomplir avec un système de combinaisons de boutons qui va vous demander un sérieux entrainement pour ne pas vous emmeler les pinceaux alors que vos petits soldats sont attaqués de tous les cotés et que vous souhaitez équiper une certaine arme à un certain perso. Personellement, je trouve l'ergonomie assez catastrophique, mais je ne doute pas qu'un joueur motivé puisse apprivoiser ce système et en faire ce qu'il veut (enfin si, j'ai un petit doute quand même).
Cette version Snes dispose également d'une option inédite et géniale : le multi-joueur ! On peut en effet jouer à 2, 3 ou 4 joueurs en même temps, chacun controllant un perso avec sa propre manette. Et ça c'est la classe ! Non seulement le plaisir de partager l'aventure avec ses potes apporte un nouveau souffle au soft, même pour ceux qui connaissent déjà bien les autres versions, mais en plus cela règle, en partie seulement hélas, les soucis d'ergonomie. C'est surtout cet aspect qui donne encore à cette version Snes de l'intérêt face aux versions micro qui lui sont bien supérieures, particulièrement la version PC qui grâce à son controle à la souris et à sa meilleure résolution d'image reste l'option à privilégier pous s'essayer à Syndicate.
ASSEZ BIEN

Un article est consacré à Syndicate ici : http://www.grospixels.com/site/syndicate.php

L'article de la semaine parle d'un KID (Kid Icarus), le post du jour aussi ...


Soccer Kid
(Krisalis / Ocean - 1994)



Connu aussi en version US sous le titre ridicule de "Adventures of Kid Fleets", Soccer Kid est un jeu de plate forme sorti au moment de la coupe du monde de football de 1994 et adapté depuis l'Amiga. On dirige un jeune footballeur qui doit retrouver le trophée de la coupe du monde enlevé par des extra-terrestres. On traverse pour cela des niveaux qui se terminent par un boss : ces derniers sont remplis de pièges et d'ennemis et pour s'en débarasser notre héros doit se servir de celui que Captain Tsubasa désigne comme son meilleur ami, c'est-à-dire son ballon de foot ! Il deviendra ainsi un projectile mortel quand d'un vigoureux coup de pied on l'enverra vers les jeunes délinquants en rollers, les ouvrirers du chantier de construction ou les rats et bulldogs qui, pour une raison inconnue, tentent d'arrêter le héros dans sa quête. Il servira aussi de tremplin car on peut rebondir dessus et atteindre de cette façon des bonus en hauteur. D'autres mouvements pas super utiles sont également présents comme des jonglages et un retourné acrobatique difficile à placer qui inflige plus de dégâts aux ennemis. Si on perd son ballon, une pression prolongée sur le bouton A permet de le faire revenir entre ses chaussures.
L'utilisation du ballon apporte une petite touche originale sympathique à un jeu de plate-forme au design autrement classique qui n'exploite d'ailleurs pas autant qu'il aurait pu cette idée. Heureusement, Soccer Kid est aussi pourvu d'une assez bonne réalisation avec des sprites présentant beaucoup d'humour comme les mafiosis en vespa du deuxième niveau se déroulant en Italie (et je vous laisse la surprise concernant le boss !)
Par rapport à l'Amiga, quelques améliorations ont été faites dans le level-design afin d'apporter plus d'exploration et de bonus cachés. La réalisation est équivalente à celle de la version Amiga AGA ou CD-32. C'est un jeu qui a sa petite personalité et que j'aime bien même s'il ne propose rien d'extraordinaire.
ASSEZ BIEN

C'est Matterazzi ? Quel jeu visionnaire !

Soccer Kid ne me dit absolument rien mais il me semble avoir vu dans un magazine une preview d'un jeu tiré du dessin animé L'école des Champions qui y ressemblait énormément, à ceci près que le héros portait un maillot vert, comme celui du héros de la série, Benjamin. Mais impossible de remettre la main sur des images.

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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je ne me souviens pas d'un jeu tiré de l'école des champions, mais il y a aussi 2 autres jeux qui suivent le même principe (plate forme avec un ballon de foot pour attaquer les ennemis), c'est Hurricanes et Marko's Magic Football, également présentés dans ce grosblog. Par contre je ne vois pas les images depuis le boulot et je ne peux pas te confirmer si l'un des 2 a un héros avec un maillot vert (de mémoire, il me semble que ce n'est pas le cas).

Ce n'est ni Marko's Magic Football, ni Hurricanes, qui sont tous deux bien reconnaissables. Je suis sûre que c'était un projet reprenant Soccer Kid en l'adaptant, mais qui n'a jamais vu le jour.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je m'en souviens aussi, je crois en fait que pour le marche francais, le jeu avait beneficie d'une pub le presentant comme tire du DA (alors que ca n'a rien a voir).
Par contre, il existe bien un jeu tire de l'anime, mais sur Famicom et uniquement au Japon.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Oui, je me souviens parfaitement de Soccer Kid dans les mags de l'époque. Je pensais d'ailleurs que c'était l'adaptation pour un nouveau DA du type "l'école des champions" ou "Olive et Tom". Il ne m'a jamais intéressé je l'avoue, peut-être à tort.

Bon, zou ! Dans ma todo-list...

Super VG / Super Variable Geo
(TGL - 1995)




Ce jeu de baston mettant en scène uniquement des jeunes filles nous vient du monde des micro-ordinateurs japonais. Le scénario assez barré nous raconte comment, dans un futur proche, les serveuses de plusieurs restaurants concurrents doivent s'affronter ... Le gameplay reprend celui de Street Fighter 2, ou plutot Fatal Fury avec un système de 4 boutons ainsi que des mini-dash (avancer rapidement vers la gauche ou la droite). Les coups spéciaux sont tout ce qu'il y a de plus classique, que ce soit dans leur nature (projectile, dragon-punch ...) ou dans les commandes necessaires à leur exécution (quarts de tour ...). La jouabilité est tout à fait correcte bien que pas au niveau des références du genre sur la console. Les collisions sont précises, la vitesse de jeu assez satisfaisante (du niveau du 1er SF2) et les coups sortent bien.
Bref, rien ne distingue Super VG de ses semblables concernant le gameplay. L'identité du jeu se trouve dans son casting de jolies filles et son design "manga" soutenu par des graphismes très corrects, nottemment lors des écrans intermédiaires, de l'intro animée, et des décors que je trouve particulièrement inspirés dans certains cas. Mais les moins sages d'entre vous (nous ?) regretterons éventuellement la disparition d'illustrations très sexy qui viennent récompenser le joueur dans d'autres versions de ce titre, sur d'autres machines ...
Un beat-them-up tout à fait correct pour la 16 bits de Nintendo mais auquel on ne rejouera pas forcément de nos jours.
MOYEN / ASSEZ BIEN (si vous êtes accro au genre et sensible au charme des jeunes filles présentes ici ...)

Tonton alzeimer se joins à votre discussion Soccer kid je m'en rapelle bien ouais, l'ecole des champions aussi.
Mais je me rapelle plus si l'ecole es champions c'est soccer kid modifié pour la france ou si c'est un cloné éhonté.
Y'avait pas aussi un jeu dans les style avec le nom de Beckham dedans ?
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Hem, c'est carrement plus que "sexy" en fait A la base, c'est veritablement un eroge de baston.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Merci LVD, c'est toujours bien d'avoir l'avis d'un spécialiste.



Shuushoku Game
(Lenar / Imagineer - 1995)



Voici un jeu d'aventure style "digico" se déroulant au Japon de nos jours (enfin, dans les années 90 ...) dont le héros a certainement pour but de trouver un emploi si ma compréhension du titre et des 1ers dialogues est correcte. La représentation alterne entre une vue de dessus lors des déplacements en ville et une vue subjective fixe lors des dialogues. La réalisation est un peu juste pour un jeu de 1995, avec des bâtiments pas très jolis et des rues peu animées lors des vues sur la carte. Par contre certains décors sont finement dessinés (et apparamment certains sont des retouches de photos digitalisées) et les personnages rencontrés bénéficient d'un design sans fioriture qui passe plutot bien. Ca passera encore mieux si vous lisez le japonais bien sur ...

Au vu du titre oui, c'est bien un jeu dont le but est la recherche d'un emploi. On trouve vraiment des concepts incroyables...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Go go beckham, mais sur GBA.

Encore un KID pour finir la semaine :


Super Bonk / Super Genjin / Super BC Kid
(Red / Hudson - 1994)




Sous ces 3 noms se cache un petit homme préhistorique héros de jeux de plate-forme que vous connaissez surement mieux sous un 4ème nom, celui de PC Kid. La mascotte plus ou moins officielle de la PC Engine fait son arrivée sur la Snes dans ce jeu complètement fou proposant une variété conséquente dans ses situations de jeu et un rythme de folie. Le héros va en effet, au fil des niveaux classiques ou des très nombreux niveaux bonus et mini-jeux qu'on découvre régulièrement, sauter sur des toits d'immeubles, courir le long de paysages paradisiaques, nager dans le ventre d'un dino, se déplacer en apesenteur dans l'espace, escalader des montagnes ... et tout cela dans des décors ou se mélangent monde préhistorique, paysages urbains modernes, ou Japon médiéval. Disons le de suite : ce jeu part dans tous les sens ! A l'image de PC Kid 3 sur PC Engine, c'est particulièrement bordélique et la progression dans les niveaux n'a ni queue ni tête. Mais qu'importe, laissons nous porter par le délire ambiant ...
Le héros, appelons-le Bonk, doit traverser des niveaux de plate-forme proposant pas mal d'exploration et il tabasse ses ennemis en leur donnant des coups de boule ou en sautant et en leur retombant dessus tête la première. Mais il peut également frapper les murs pour rebondir et faire des "wall-jump". Les nombreux bonus dispos tout le long des niveaux lui permettent de se transformer et d'acquérir de nouvelles capacités comme lancer des projectiles, frapper plus fort, ou immobiliser les ennemis un court instant. La recherche de bonus tourne aussi souvent autour d'un level-design qui oblige à alterner entre sa taille normale et une taille microscopique par l'intermàdiaire de bonbons colorés afin d'accéder à certains endroits. Il est d'ailleurs possible également d'adopter une taille de géant, voire de se transformer en un herzatz de Godzilla pour semer la panique.
Malgré son manque de cohérence, Super Bonk est un très bon jeu de plate-forme, beau, jouable et délirant. Certes un peu trop facile et pas aussi riche au niveau du game-design que d'autres hits du genre sur Snes, mais franchement on aurait tort de passer à coté.
BIEN


Super Genjin 2
(Red / Hudson - 1995)




Les auteurs de cette suite ont visiblement eu recours à un story-board ou ont au moins fait quelques réunions pas trop arrosées avant de se lancer dans la conception des niveaux de Super Genjin 2, un jeu de plate-forme uniquement sorti au Japon (un patch de traduction anglais existe). En effet, le fourre-tout, certes jubilatoire mais un peu trop déconcertant du 1er épisode Snes s'efface pour laisser place à des niveaux mieux construits, et surtout cohérents. Mais le délire propre à la série est toujours là et l'humour décalé et non-sensique typiquement japonais reprend du service pour nous servir des monstres rigolos et tout un tas de nouvelles transformations pour notre héros. Celui ci peut se transformer en ballerine pour bénéficier d'un double-saut, en voleur lanceur de projectiles, ou bien en crabe ou en ver de terre ! Et ce ne sont que quelques exemples. Pour autant, certaines transformations pas forcément toujours bien exploitées précédemment ont été laissées de coté comme les trop nombreuses phases en Bonk géant ou les changements de taille incessants pour se faufiller dans des passages étroits. En échange, le héros bénéficie de nouveaux mouvements de base comme la course rapide et la glissade.
La réalisation est particulièrement soignée avec des couleurs magnifiques, plein d'animations tordantes et des musiques efficaces. Le gameplay est nerveux sans basculer dans le n'importe quoi, bien rythmé et permet toujours l'exploration en quête de niveaux bonus et mini-games, sans oublier les habituels combats contre les boss hauts en couleur.
Si le jeu démarre moins fort que le 1er Super Genjin, il se révèle mieux ficelé sur la durée, avec plus de challenge, et un level design plus soigné. Il peut être considéré comme le meilleur épisode de la série avec le second épisode PC Engine.
TRES BIEN