Purée c'est fou, je n'en ai aucun souvenir et pourtant je me le suis refait il y a 3 ou 4 ans. 'Me fais vieux.

[ Ce Message a été édité par: lincruste le 2011-08-28 13:29 ]

L'article de la semaine est consacré à 60 jeux qu'on nous avait promis mais dont le développement n'est jamais arrivé à terme. Parmi eux ...


Steven Seagal is The Final Option (version BETA)
(RSP / Tecmagik - 1994)



Au grand désarroi de tous les fans de Steven Seagal Rainmaker et Laurent, le jeu dont il est question ici n'est jamais sorti. Il s'agit d'un beat them all mettant en scène le célèbre briseur de bras taciturne. La version BETA dispo sur le net permet de s'y essayer mais pas longtemps car le jeu n'est pas très avancé et rempli de bugs. Cette mise en bouche permet tout de même d'apprécier un peu d'action avec un Steven qui peut balancer coups de poing et pied avec une animation détaillée mais saccadée. Il peut également sauter en longueur (sans frapper) ce qui laissait présager des passages de pseudo plate-forme. On peut enfin lancer des couteaux, tirer au pistolet, se mettre en garde et s'abaisser pour ramasser des objets (les couteaux qu'on a lancé par exemple). Les bases d'un bon petit "beat" sont donc présentes mais la réalisation pas très apêtissante du jeu en a surement sonné le glas ...

Tiens il me semblait qu'on en avait déjà parlé de ce jeu dans un autre topic ^^

Faudrait un jour que je me motive à le chopper ce jeu, parce que bon steven quoi. EN plus je suis sur le cul Steven peut sauter !!!

Chose que je ne me rapelle pas avoir vu un jour dans un de ses films. D'ailleurs je réfléchissai, c'est le seul jeu sur steven.
Et si je checke les actionner des années 80, scharzy, sly, dolph, jcvd... y'en a pas des masses qui ont prété leur image à un jeu.
En fait arnold à part les nombreux clones, j'ai pas souvenir d'un jeu officiel avec sa tronche. Idem pour stalone, dans mon souvenir y'a toujours des adaptations de films mais avec un héros différent oO
JCVD pareil à part street le film... Ajoutons Bruce Willis qui est apparu dans un jeu centré sur lui Apocalypse ou un nom comme ça....
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C'est amusant, le jeu ressemble beaucoup à Kung Fu High Impact Kinect.

C'est une bonne idée de faire un beat'em all à la Final Fight avec Steven Seagal, mais on sait déjà que le jeu aurait été tout pourri : un beat demande un minimum de précision qui ne peut pas être atteint avec le budget d'un jeu à licence, car on sait que tout l'argent va dans les poches des ayant-droits. Mais ça aurait pu être rigolo.

Cependant, je pense que le meilleur rôle de Seagal aurait été en boss caché de Fatal Fury, en tant que maître de Geese Howard.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Après l'ami Steven Seagal, voici un second jeu jamais sorti qui figure dans l'article de la semaine ...


Super Shadow of the Beast
(Psygnosis / IGS - 1992)



Titre culte de l'Amiga, Shadow of the Beast c'est surtout une merveille graphique et sonore avec un superbe design visuel, des scrolling parallax dans tous les sens, des sprites gigantesques et des musiques envoutantes absolument cultissimes. Accessoirement, c'est aussi un jeu d'action plate-forme. Je dis bien "accessoirement" car le titre est aussi agréable à admirer qu'il est frustrant à pratiquer à cause d'une jouabilité approximative et d'une difficulté démentielle.
Sur Snes le jeu a connu quelques changements. Le 1er qui saute aux sens est malheureusement plutot négatif : car si le jeu est presque aussi joli que sur Amiga (les décors rendent moins bien je trouve), au niveau du son c'est un massacre. On retrouve les mêmes morceaux musicaux mais remixés de façon fort maladroite avec un rendu triste et sans âme. Les bruitages sont quand à eux trop discrets. Mais au niveau de la jouabilité et du game design, les modifications sont plus réjouissantes : les niveaux de l'original ont été allongés, voir totalement modifiés dans certains cas ; on trouve plus de monstres ainsi que des armes qui n'étaient pas là auparavant. On peut ainsi utiliser rapidement un fusil laser et tirer dans toutes les directions avec les différents boutons du joypad. On va ainsi progresser un peu plus facilement sur les plaines, dans les forets, ou dans les grottes ou on trouvera des phases de plate forme et des échelles. Malheureusement le jeu reste horriblement difficile et garde son coté approximatif dans la détection des collisions et son level design.
Un jeu interessant pour les fans de l'original mais je ne le trouve franchement pas très amusant.
A noter que, bien que le jeu soit terminé, il n'est jamais sorti dans le commerce.
MEDIOCRE / ASSEZ BIEN (pour les fans)


- L'article consacré au jeu sur GP : http://www.grospixels.com/site/beast.php
- Et une pensée pour Pascal qui, après le Manoir de Mortevielle, va entamer un "run" commenté sur la version Amiga de SOTB : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=13885&forum=1&start=0

Toujours pour illustrer l'article de la semaine, on continue avec les jeux non-sortis (même si celui ci n'est pas évoqué dans l'article en question) :


Super Full Metal
(? / ?)




Incroyable, le célèbre jeu de plateau français Full Metal Planet est sorti sur Snes ! Enfin pas tout à fait puisqu'il s'agit d'une version BETA qui ne fut jamais terminée ni commercialisée. Elle est cependant suffisament avancée pour qu'on puisse y jouer.
Super Full Metal est donc un jeu de stratégie dans lequel de 2 à 4 joueurs (humains ou CPU) s'affontent sur une planète ou ils doivent récolter suffisament de minerais puis décoler vers d'autres aventures. Au tour par tour, chaque joueur choisit de produire des unités servant à ramasser le minerai, ou des véhicules destinés au combat, et on déplace tout ce petit monde sur une carte vue de dessus, case par case. Attention car le jeu dispose de règles un peu plus complexes que ce qu'on trouve habituellement sur console et le joueur qui n'est pas déjà familier avec le jeu de plateau original aura plus de mal à prendre en main ce soft qu'un Super Famicom Wars par exemple.
Full Metal Planet avait déjà été adapté avec brio sur micro-ordinateurs. En comparaison, la version Snes est graphiquement plus colorée mais moins détaillée. Les décors en particulier sont assez laids. Mais on trouve sur cette version console quelques écrans intermédiaires inédits pour, entre autre, la sélection de personnages incarnant les joueurs, ou lors des attaques. Coté ergonomie , on regrette que la souris ne soit pas gérée.
Mais le vrai soucis de cette version, c'est son status de BETA non terminée. Ainsi certaines actions et certains menus sont mal implémentés (si on a mal choisit la zone ou placer sa base en début de jeu, et qu'il est impossible de poser cette dernière au sol, on ne peut pas revenir en arrière). Le CPU joue également de manière très étrange. Et enfin, le plus gros problème, c'est qu'on ne peut jouer qu'en italien ou ... suèdois ! Pas pratique.
A noter que je n'ai trouvé aucune info sur le net à propos de cette adaptation (il n'est donc pas impossible que ce soit un "homebrew" abandonné).

Pour tout savoir sur Full Metal Planet, lire l'article de JPB ici : http://www.grospixels.com/site/fmp.php

Pour terminer cette semaine consacrée aux jeux jamais sortis, je vais aborder le cas de Starfox 2, et en profiter pour présenter également le premier épisode.



Starfox / Starwing
(Argonaut / Nintendo - 1993)



Lorsque j'ai vu les 1eres photos de Starfox (Starwing en version euro) dans la presse à l'époque, j'ai trouvé ça ... moche. Je n'ai jamais été franchement amateur des jeux en 3D avant que la 3D devienne "belle" (ce qui correspond pour moi à la sortie de Soulcalibur sur Dreamcast). Certes j'avais passé de bons moments sur des jeux micro comme Carrier Command, Castle Master ou de nombreux simulateurs de vol. Mais à l'heure de la Snes, je ne jurais que par la belle 2D colorée et détaillée. Bref, j'étais tout sauf excité. Et puis j'y ai joué. Et je suis devenu fan de ce jeu dès les toutes premières secondes.
Car dans ce shoot-them-up 3D, on est conquis tout autant par le gameplay hyper efficace que par l'ambiance absolument géniale. La mise en scène est en effet parfaite avec l'intro montrant l'envahisseur, bien menaçant, s'approcher avec ses gros vaisseaux, puis la sortie des engins des héros. Et ça continue pendant le déroulement du jeu lui même : nos co-équipiers nous interpellent grâce à la radio tandis que leur portrait s'affiche en bas de l'écran , nous appellent à l'aide, nous félicitent pour un tir bien ajusté ... etc ... Simple mais (très) efficace, ce n'est pas Wing Commander qui dira le contraire !
Dans Starfox, on prend donc les commandes d'un vaisseau spatial qu'on dirige soit en survolant la surface d'une planète, soit dans l'espace. Comme décrit ci dessus, on est toujours accompagné de 2 co-pilotes qu'il faut parfois aider lorsqu'ils sont pris en chasse par l'ennemi. L'engin dirigé par le joueur est vif et très maniable : on peut le déplacer dans toutes les directions, lui faire effectuer des tonneaux, accélérer un court instant, freiner brutalement, et bien sur tirer ! Des super bombes sont également présentes et comme de coutume il vaudra mieux les garder au chaud pour l'habituel boss de fin de niveau. Dans les niveaux se déroulant dans l'espace on peut également alterner entre la vue extérieure de base et une vue cockpit assez sympa. L'action est superbement rythmée, jamais trop dure, et on s'éclate du début à la fin.
Malgré mes réticences face à une 3D surface pleine et non texturée pas forcément super esthétique dans les pages d'un magazine, je dois tout de même reconnaitre que Starfox est visuellement très réussi. Non seulement c'est beau pour l'époque et le hardware, mais ça a même bien vieilli grâce à un bon design, à de gros objets 3D comme des vaisseaux énormes dans les niveaux de l'espace, et des détails comme les astéroïdes, les particules pendant les explosions et autres bouts de décors bien placés.
Enfin, en plus du mode de jeu principal qui nous fait voyager de planètes en planètes, on peut s'essayer à un mode "training" dans lequel il faudra passer à travers des anneaux et tenter le réaliser le meilleur score.
Starfox est donc un excellent jeu et on s'amuse toujours autant dessus après toutes ces années. Le plaisir est même, à mon avis, supérieur à celui procuré par d'autres titres du même genre sortis sur les générations suivantes de machines (certains épisodes de la série des Ace Combat par exemple). Fortement recommandé, tout comme sa suite sur Nintendo 64.
EXCELLENT


StarFox Super Weekend Competition
(Argonaut / Nintendo - 1993)



Il s'agit d'une version spéciale de Starfox qui fut utilisée dans le cadre de concours servant à promouvoir le jeu. On y trouve les 2 premiers stages dans des versions modifiées (plus courtes) et un 3ème stage inédit dans lequel il faut passer à travers des anneaux en plus de tirer sur les ennemis. Le tout est en temps limité et on ne joue bien entendu que pour le score.



Starfox 2 (version beta)
(Argonaut / Nintendo - 1995)



Starfox 2 (ancienne version beta)
(Argonaut / Nintendo - 199?)



Ce jeu n'est hélas jamais sorti. Nintendo a finalement souhaité l'annuler, bien que son développement soit quasi terminé, afin de réserver cette suite à sa nouvelle console la Nintendo 64. Ainsi naquit Lylat Wars qui reprend certaines idées développées dans Starfox 2 (alors que d'autres seront mises sous le tapis avant de re-sortir dans Starfox Command sur DS !). Heureusement, une rom de la version quasi-définitive du jeu est maintenant trouvable sur le net. Mieux : quelques bidouilleurs de talent en ont traduit tous les textes (à la base en japonais) et en ont profité pour corriger quelques bugs.
Starfox 2 est donc toujours un shoot-them-up 3D dans lequel on pilote un vaisseau très maniable. Cette fois on n'est pas obligé d'incarner le héros Fox : d'autres personnages sont disponibles ayant des caractéristiques différentes (et des engins différents pour certains d'entre eux). En plus du héros, on choisit également le co-équipier qui combattra à nos cotés. On se retrouve ensuite face à une carte montrant les déplacements de l'ennemi. Il faut dans un premier temps protéger sa base en envoyant ses vaisseaux sur des trajectoires afin d'intercepter les ennemis, dans une sorte de Missile Command simplifié. Une fois en contact, on passe à l'action : dans un niveau "fermé" ou on peut se déplacer librement, il faut localiser les ennemis et les détruire le plus vite possible. Il sera alors ensuite possible de déployer ses forces vers l'une des planètes occupées par l'ennemi. L'action reprend alors de plus belle mais nous réserve d'une part un bon vieux boss, mais également la possibilité de transformer son vaisseau en mecha sur 2 pattes, ce qui change totalement le gameplay. Là, on est assez proche d'un shoot/plate forme en 3D, plutot agréable à jouer lui aussi.
Il est ainsi possible d'aller jusqu'au bout du jeu dans cette version BETA. Mais, même si on prend plaisir à jouer, même si le jeu est largement plus beau que le 1er épisode, et même si la maniabilité et la jouabilité sont toujours au top (à l'exception des phases au sol parfois confuses), il est clair qu'on ne s'amuse pas autant qu'avant. Car le jeu n'est pas terminé, et les derniers réglages pour bien équilibrer la difficulté et le rythme n'ont clairement pas été effectués. Le jeu est ainsi trop facile, les niveaux trop courts et pas assez variés. Dommage, car mené à son terme, nul doute que ce jeu aurait été fantastique, comme nous le laisse entrevoir cette version Beta.
A noter qu'une AUTRE version beta est également trouvable. Moins avancée, elle permet néanmoins de s'essayer à un mode multi-joueur en écran splitté qui a ensuite semble-t-il été abandonné lors de la poursuite du projet.
BIEN (en l'état, dernière version BETA rendue jouable par les hackers)


A écouter, un grosmix consacré à Starfox ici : http://emulation.france.online.fr/gromix/Grospixels%20-%20Starfox%20(Fortuna).zip

Y'a pas à dire Seb, ton taf est toujours aussi épatant . J'étais tout chose quand StarFox 2 a été traduit et corrigé par la team AGTP Romhack, le rendant parfaitement jouable.

A savoir : dans la plupart des niveaux à la surface d'une planète ou (surtout) à l'intérieur d'une base / vaisseau, il y a des médailles rouges à collectionner. Il semblerait que toutes les avoir débloque quelque chose... mais je n'ai jamais été si loin.
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Merci Erhynn.
Heureusement que t'es là, parce que si même Starfox 1&2 ne recueillent pas plus de commentaires, ce ne sont pas les jeux d'aujourd'hui qui vont inverser la tendance !



Saibara Rieko no Mahjong Hourouki
(Taito - 1995)



Rieko Saibara est une dessinatrice japonaise au style graphique assez enfantin qui raconte avec beaucoup d'humour et d'émotion (et aussi pas mal de provocation !) de petites histoires mettant souvent en scène sa propre expérience de mère divorcée. C'est une personalité très attachante de par ses histoires mais aussi sa propre petite vie faite de bonheurs et de drames de la vie quotidienne, voir d'expériences insolites comme la fois ou elle a attaqué en justice son lycée qui l'avait expulsée car elle buvait de l'alcool alors qu'elle était encore mineure ... et elle a gagné !
Le jeu qui nous concerne ici est déjà moins insolite puisqu'il s'agit d'une simulation de mahjong. Sa particularité est bien entendu son habillage qui bénéficie des illustrations de Rieko Saibara, des illustrations qu'on retrouve animées dans le mode "scenario" qui propose des petites cut-scenes bien marrantes entre chaque partie. Pour le reste, c'est du classique avec toute une galerie de personnages à affronter (parties à 4 joueurs), quelques options pour modifier les règles et une réalisation moyenne (mais forcément sympathique).


Sotsugyou Bangai Hen : Nee Mahjong Shiyo !
(Head Room / KSS - 1994)



La sexy, la rebelle, la lolita, la sportive et l'intello : non ce ne sont pas les nouvelles Spice Girls mais bien les archétypes moyens de la jeune écolière japonaise qu'on retrouve dans ce jeu de mahjong. Bien présenté et profitant d'un pseudo mode aventure (très limité), il affiche les illustrations des personnages en pleine page dans les écrans intermédiaires et en SD (Super Deformed) dans une fenêtre lors des parties. Les options sont peu nombreuses mais c'est joli.

Starfox, même à l'époque, ça ne me faisait pas rêver.
Je n'ai jamais compris l'aura de ce titre : c'est un rail shooter mou et techniquement il affiche 10 polygones (Après, effectivement, comme tu le fais remarquer, ce dépouillement de la 3D permet du titre de ne pas subir les ravages du temps comme trop de titre PS/Saturn).

Dans le genre jeu 3D sur console 16 bits, l'essai Virtua Racing m'a semblé nettement plus convaincant.

En tant que joueur Pécé historique, Starfox ne m'a pas vraiment fait d'effet. Mais je retiens surtout sa maniabilité qui m'a fait décrocher immédiatement. J'ai été incapable de jouer correctement à ce jeu. Pendant ce temps là sortait X-Wing sur Pécé... Le choix a été vite fait.
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Je l'ai choppé dans un lot le starfox mais revendu assez vite sans y avoir joué. Je suis pas trop fan de shmup et j'ai ete refroidi par starfox adventure. Par contre le dernier starfox sur GC (de Namco je crois) est vraiment sympa
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"Sotsugyou Bangai Hen : Nee Mahjong Shiyo !"

Pour les amateurs, precisons qu'il s'agit d'un spin-off de la serie Sotsugyou, du meme staff que celle des Doukyusei.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Merci pour cette info LVD.

@Tonton : c'est cruel de comparer X-Wing avec StarFox. Rappelons nous qu'à l'époque il fallait investir une somme conséquente dans un PC costaud pour jouer à un jeu comme X-Wing (certes pas le plus gourmand de sa génération, et bien optimisé par rapport à d'autres titres, mais quand même ...). StarFox était une expérience incomparable sur une machine de jeu "abordable". Même sur ST/Amiga, pourtant plus à l'aise pour la 3D, il n'y avait rien de comparable qui fut aussi fluide / beau / fun en 92/93 je pense (même si personellement, j'ai pris énormément de plaisir sur Wing Commander tournant sur Amiga 1200, même plus que sur StarFox, mais là c'est très subjectif !).

La concurrence d'en face (grosblog Megadrive) vous propose James Pond aux jeux Aqualympiques et un jeu de basket raté ? Pas la peine de changer de crêmerie, j'ai les mêmes à la maison (mais en plus "Super" !) :


Super Aquatic Games / James Pond's Crazy Sports
(Millenium / Sales Curves - 1993)



Revoici notre ami le poisson agent secret, le seul et l'unique James Pond. Mais fini les missions à haut risque, cette fois il s'agit de disputer des épreuves sportives déjantées comme un pseudo 110 mètres-haies dans lequel une grenouille saute par dessus des anguilles électrifiées ! On nous propose plusieurs épreuves accessibles séparément (mode training) ou à la suite à condition de se qualifier à chaque fois. On distingue des épreuves basées sur l'endurance ou il faut tapoter les boutons le plus vite possible comme dans Track and Fields pour prendre de la vitesse, et des épreuves plus basées sur l'agilité et la rapidité ou il faut par exemple nourrir des poissons s'avançant du bas de l'écran ou rebondir sur des éponges de mer et réaliser des figures en l'air.
Le point commun de toutes ces épreuves ? C'est super dur ! Et franchement, on peut se demander comment se sont déroulées les séances de test avant la sortie du jeu, si toutefois il y en a eu. Par exemple l'épreuve "shell shooting" demande à James de sauter sur des coquillages qui arrivent à toute vitesse, sans les toucher autrement et en évitant les oursins, ce qui a pour effet de les faire décoler, et il faut les rattraper pendant leur phase descendante dans un panier, tout en continuant à éviter les obstacles, mais activer le panier rend James immobile et l'empêche de sauter !! Après une trentaines d'essais, j'ai du réussir à attraper ainsi 1 seul coquillage et il en faut quelque chose comme une vingtaine pour se qualifier !
On ne peut pas qualifier ces épreuves "d'injouables" car le perso répond bien au pad, mais 'd'infaisables" car beaucoup trop difficiles. Mais il y a une épreuve qui sauve à elle seule ce jeu de la médiocrité, c'est celle ou on dirige une otarie qui doit faire rebondir des ballons de plage pour éviter qu'ils ne viennent déranger les animaux faisant la bronzette tranquillement. Le jeu est rapide, accessible, et très addictif : à essayer. Dommage que le reste ne suive pas car les graphismes sont plutot sympa et l'ambiance bien marrante.
MOYEN (grâce à l'épreuve de l'otarie)


Super Dunk Star
(Sammy - 1993)



Prévu à la base pour la Neo Geo, ce jeu de basket forcément très arcade est jouable seul contre le CPU ou un 2ème joueur. L'action est vue de profil avec de petits sprites mais affiche de grandes illustrations lors d'actions spectaculaires comme les "dunks". On joue avec Y pour faire les passes, B pour sauter et A pour tenter de marquer.
Ce jeu n'est pas très bon car son action est lente et confuse. Il n'y a aucune stratégie et les joueurs se placent n'importe comment en défense, réduisant les attaques systématiquement à 3 passes et un dunk. On ne peut d'ailleurs pas choisir le joueur à qui faire une passe, ni celui qu'on controle en défense : tout est (mal) géré par la console. En plus de cela on déplore peu d'options, pas de licences, et une réalisation très moyenne.
MEDIOCRE

Cette épreuve m'a tuée, je n'ai jamais réussi à me qualifier, mais au bout d'un moment j'ai pris le pli et j'ai réussi à chopper une dizaine de coquillages. Mais plus le temps passe, plus c'est difficile, car il y en a de plus en plus, et si on saute un tout petit peu trop à la verticale d'un coquillage, on se retrouve sonné ! Il y a un endroit précis où sauter pour que le coquillage ait une trajectoire gérable, c'est n'importe quoi !

Quelque chose que j'ai omis également, c'est que beaucoup d'épreuves sont démesurément longues, comme celle du trampoline.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est une petite vengeance perso, j'avoue. Nous, les peceistes, on s'est tellement fait traiter avec nos pauvres jeux de plate forme en EGA et nos trois jeux de baston tout saccadés, on va pas se priver s'enterrer les consoles sur notre terrain de prédilection !

Je t'attends avec impatience sur Wolfenstein 3D...
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Bon, je n'avais jamais entendu parler de X-Wing, donc j'en ai profité pour lire un peu l'article du site et voir quelques vidéos. C'est moi ou bien ça n'a carrément rien à voir avec Starwing?

Déjà, à ce que je vois, X-Wing se passe dans des sortes d'"arènes" (avec des objectifs à accomplir), alors que Starwing est exclusivement un shoot sur rail: ça n'a absolument rien à voir déjà! Ensuite, on dirait que tout le jeu se passe dans l'espace dans X-Wing, alors que dans Starwing il y a plein de niveaux qui se passent sur des planètes. En plus de ça, Starwing donne bien plus d'importance à l'esquive d'obstacles de décor (par rapport à Lylat Wars), ce qui semble être moins le cas de X-Wing.

Mais même: rien que le fait que Starwing soit un shoot sur rail fait que ce n'est pas du tout comparable, ça donne un déroulement et un feeling complètement différents. On a en plus trois routes différentes à choisir, avec des niveaux complètement différents (et une difficulté différente). Et en plus il y a peu de niveaux en vue cockpit. X-Wing ressemble plus à une sorte de simulateur (ça a l'air réussi quand même), alors que Starwing fait plus "arcade" et "droit au but".

Pour ma part, j'ai découvert Starwing en automne dernier (j'avais découvert la série avec Starfox Adventures à sa sortie, puis avec Starfox Assault à sa sortie, puis retour en arrière plus tard en me procurant Lylat Wars - oui, j'ai tout fait dans le désordre, c'est n'importe quoi! ), et il n'empêche que j'ai été méchamment emballé par Starwing. Moi je le trouve très maniable au contraire (juste la visée des ennemis qui manque de précision, mais le jeu n'est pas axé sur ça contrairement à Lylat Wars), j'adore l'esthétique polygonale qui me fait un peu penser à Tron ou aux cinématiques de Flashback, la bande-son est franchement énorme avec des thèmes tous plus mémorables les uns que les autres, des niveaux épiques (Space Armada où on pénètre à l'intérieur de gros vaisseaux avec des tunnels façon "étoile de la mort" pour détruire leur noyau), voire poétiques (le niveau faisant penser à un océan intersidéral avec des sortes de poissons de l'espace), des affrontements mémorables (le Great Commander qui s'assemble par morceau, un duel mémorable où on enchaîne les charges jusqu'à la mort d'un des opposants, ou bien le magnifique et classieux boss final Andross). On a même aussi un début de recherche pour trouver une sortie alternative et changer de route (niveau d'astéroïde où on débouche dans un niveau alternatif "trou noir" qui nous fait changer de route en empruntant la sortie adéquate), une idée qui sera beaucoup plus exploitée dans Lylat Wars.
Et même un autre niveau tout distordu avec une musique décalée et des avions en papier en guise d'ennemis, qui débouche sur une fin complètement irréelle où on affronte une machine à sous géante (qu'il faut vaincre en faisait le jackpot avec un triple 7) avec le thème "When The Saints Go Marching In" qui passe en boucle, avec ensuite les textes du générique de fin auxquels notre vaisseau passe à travers et les lettres "The End" sur lesquelles on peut shooter pour les retourner (et ça continue ainsi de suite, il n'y a pas de fin dans ce niveau bonus, plus qu'à faire reset), c'était vraiment du gros délire des développeurs qui ont dû fumer de la bonne!


Le meilleur boss du monde!

Non franchement, j'ai adoré Starwing, c'est peut-être finalement mon Starfox préféré alors que je l'ai découvert après tous les autres volets (bon, je n'ai pas fait Starfox Command sur DS).

[ Ce Message a été édité par: Rudolf-der-Erste le 2011-09-07 16:24 ]
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

T'as déjà eu Doom
http://grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=12753&forum=15&start=540
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La compétition sur "Starwing", je me souviens y avoir participé. Dès que l'on avait un moment, un pote du lycée et moi allions au "Printemps de Paris" (de Poitiers) pour tenter de se qualifier. J'ai bien cru y être parvenu, pensant avoir fait un score parfait, et avait commencé à me vanter auprès de mes potes, leur disant que "Peut-être bien que la semaine prochaine, je vais monter sur Paris et passer dans Micro Kid's !".
Ben en fait, je ne m'étais pas qualifié.