T'as fini le pachi ou pas au fait ?



Ca veut dire quoi le nom justement ?
_________________

Le pachi, c'est fini pour la lettre P.

Jikkyou Oshaberi Parodius
Oshaberi vient du verbe shaberu qui veut dire parler / discuter et signifie "bavard", "bavardage" ou "bavarder".
Jikkyou peut se traduire par "pour de vrai", on retrouve ce mot dans plein de jeux de sport Konami, comme les versions Jp de ISS / PES.
Bref, on peut traduire par "le vrai bavard Parodius" ou "le Parodius qui bavarde vraiment".

Quel boulot, toussa...

Pour poursuivre dans la lignée des questions posées par chatpopeye page précédente, j'ai moi aussi une question qui concerne ta méthodologie dans cette exploration, et peut-être même que ça ira plus loin :

J'ai tenté plusieurs fois de me taper de A à Z le romset de la Megadrive (on a le droit de prononcer ce nom ici ?), j'ai abandonné parce que c'est un boulot trop ingrat, car on tombe sur des perles mais pour ça il faut passer par bien des bouses, au bout d'un moment on (je) se (me) fatigue devant un énième clone honteux de James Pond, un RPG abscons, ou un Mahjong qu'on y comprend keutchi...

Bref, à un moment, l'explorateur lambda ressent de la lassitude, même s'il est animé par une sincère volonté nostalgique et/ou amoureuse de revisiter de fond en comble telle ludothèque, donc je me demandais quelle pouvait bien être cette force supérieure, ou ce petit truc en plus d'auto-motivation, qui te pousse à persévérer dans ton sacerdoce.

Quoi qu'il en soit, j'ai découvert de bien belles choses en lisant ces pages, dankecheune.

Je me permet de répondre, ayant déjà réussi plusieurs explorations complètes (sans publier de tests, bien sûr...)

L'important, c'est ton objectif de départ. Si tu explore un romset juste pour dénicher des perles, effectivement le travail est rendu ingrat par la quantité de jeux médiocres, qui ne te concernent pas du tout.

Quand j'explore un romset, mon objectif est bien plus vaste : approfondir mes connaissances en jeux vidéo, par l'intermédiaire d'une connaissance poussée d'une machine. Quand on raisonne comme ça, la présence de mauvais jeux n'est pas si gênante, car un mauvais jeu peut se révéler aussi intéressant qu'un chef-d'œuvre! En jouant à des bouses, on apprend des choses sur le game design, sur les techniques commerciales dans le jv, sur l'état du jeu vidéo à une certaine époque, sur certaines développeurs/éditeurs... De plus, il est rare qu'un soit vraiment entièrement mauvais. En cherchant bien, on trouve la plupart du temps quelques idées intéressantes, et personnellement je suis capable de m'amuser en testant des jeux objectivement mauvais (jusqu'à 1,5/5 avec mon système de notation à peu près). Bref, l'important est d'être ouvert avec un esprit curieux.

C'est à mon avis un défaut courant dans le retrogaming de nos jours : les joueurs découvrant sur le tard les vielles machines ont tendance à ne jouer qu'aux grands jeux, et finissent par avoir une compréhension très partielle de ces machines.

De plus, rien n'empêche de moduler le temps de jeu. Tester un jeu de Mahjong, après le premier, ça prend quoi, cinq minutes maximum? Même chose pour un port : si on connaît l'original, deux minutes suffisent à cerner le niveau technique du portage, et donc la qualité du jeu.

Après, bien sûr, si tu veux en plus publier des tests, le problème est différent, comme en témoigne l'échec de mon blog...

Une explo du romset Megadrive, je pense que ça serait très intéressant. Il existe pas mal de perles qu'on connait très mal. Et puis ça me semble moins casse-gueule que la Snes (ou une autre console Nintendo) parce que les softs purement japonais (avec tout ce que ça implique de titres de mahjong, pachis ou RPG) sont beaucoup moins nombreux étant donné que la machine a moins marché au Japon. Perso, j'exclue pas de ma lancer là dedans, mais ce qui me soulera un peu, ce sont tous les softs déjà existants sur Snes, j'aurai l'impression de refaire souvent la même chose.

Sinon, pour répondre à la question, j'ajouterai en plus de l'avis de Vorsch (que je partage) que le petit truc qui me pousse à persévérer (mais c'est un bien grand mot qui implique une difficulté ou une réticence, ce qui n'est pas le cas pour moi), c'est tout simplement la curiosité. La curiosité de simplement découvrir un soft. De voir un fichier avec un nom japonais à coucher dehors et de me demander ce qu'il y a derrière. Je suis de ceux qui éprouvent un plaisir immense à ouvrir un cadeau et découvrir ce qu'il y a dedans. Bref, c'est un état d'esprit.
Ensuite, j'aime m'arrêter sur les détails. Par exemple les écrans intermédiaires ou les illustrations des personnages dans un jeu de mahjong. Rien que pour ça, je vais essayer tous les personnages, pour voir leurs mimiques. Et ça va donc me motiver, même pour les jeux qui à priori n'ont rien pour me passioner (et comme dis Vorsch, dans de nombreux cas on en fait le tour très vite tant ils sont tous similaires).
Enfin, malgré les montagnes de pachis et de RPG en japonais, la ludothèque de la SNES n'est pas trop dégueulasse, il faut l'avouer. Le pourcentage de jeux intéressant est quand même très élevé, j'ai pas vraiment choisi la difficulté. Ce qui me prendrait plus la tête, ce serait d'avoir des tonnes de jeux à licence totalement creux, comme c'est malheureusement le cas sur Gameboy Color ou Gameboy Advance. Là tu as pas mal de jeux de plate-forme tirés d'un film, d'un dessin-animé ou d'une ligne de jouets, et tu ne peux pas les expédier en 15 mn comme un Pachinko : tu es bien obligé de te taper quelques niveaux avant de te rendre compte que le gameplay et le level design sont anémiques et sans intérêt … et si tu en enchaines 3 ou 4 dans un week-end, il y a de quoi être déprimé !

En ce qui me concerne, un groblog mégadrive, je trouverai ça redondant, je préférerai lire une exploration du romset lynx ou wonderswan, ça sortirait plus de l'ordinaire (et ça serait relativement vite bouclé).

J'avais envisagé de me lancer dans l'exploration du romset MD une fois l'aventure de Seb bouclée sur la SNES. En plus ça aurait permis de passer vite fait sur les titres multi-support identiques.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

"malgre"? Mais c'est justement pour ainsi dire le genre de jeu numero 1 sur la console! C'est aussi pour cette raison qu'il y a quelques annees, je m'etais tape tout le romset SFC, mais en faisant quand meme une preselection au vu du titre. S'il y avait "pachi" ou "mahjong" dedans (mais le shanghai si, parce que je connais les regles...), ou si ca sentait la simu de sport, je n'essayais meme pas.
Me forcant a faire les 1eres minutes de chaque jeu, je me suis retrouve avec une liste de titres "qui avaient l'air bien a faire un jour" d'environ 200 jeux, dont un bon tiers de RPG.
Bien sur, il y a des tonnes de perles de jeux d'action aussi, mais le non-japonisant perd enormement de l'interet de la ludotheque globale de la machine. Bon sang mais quoi, des titres comme (au hasard) Tengai Makyo Zero, Seiken Densetsu 3, Romancing Saga 3, Maso Kishin pulverisent une bonne partie des autres jeux du genre...
On pourrait dire que la SNES (version occidentale donc) est une console de plate-formes/action.
La SFC c'est avant tout une console de RPG... et de pachi.

_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

@LVD : mon "malgré" faisait référence au coté laborieux de l'exploration quand on ne parle/lit pas le japonais et je rebondissais sur le post de Fredevils. Parce que personellement, tu sais bien que je partage ton point de vue, et j'ai passé un temps fou sur de nombreux RPG en japonais présentés ici, sans avoir l'impression de m'ennuyer ou de perdre mon temps (mais dans certains cas en regrettant amèrement de ne pouvoir comprendre tout ce qui s'affichait à l'écran).

@Shenron : pourquoi écris-tu ton post au passé ? Tu n'as plus envie de le faire ? Avec toi, je pense qu'un groblog MD serait entre de bonnes mains.

@Amindada : quitte à ce que ça sorte de l'ordinaire, que ce soit instructif et que ça incite à essayer les titres présentés, je pense que le plus "utile" à la communauté serait l'exploration de "romsets" de micro-ordinateurs, parce que le nombre de titres est énorme, les genres très variés et les différences de qualité conséquentes, rendant les bons titres obscurs particulièrement difficiles à dénicher.

J'ai joué un peu à Pro Yakyuu Nettou : Puzzle Stadium hier-soir, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai à peu près rien compris
En dehors du principe de jeu, somme toute très simple, ce sont effectivement les subtilités liées aux phases d'attaque et de défense qui m'ont échapées. Au début, je confondais même les deux, car dans mon esprit, casque=défense... J'ai bien noté des différences entre les deux phases, mais j'ai l'impression que la phase d'attaque est plus rapide, et donc plus difficile.


_________________

+ 1
J'aimerais bien me lancer dans l'Amiga ou le CPC par exemple, mais 98% des titres ne me disent rien...
_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

C'est une tournure de phrase

J'y pense toujours, d'ailleurs l'idée m'est venue il n'y a pas si longtemps. En plus ça aurait l'avantage de me motiver à finir les jeux que je possède et auxquels je n'ai pas encore touché.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Merci pour cette bonne nouvelle Shenron


Pirates of Dark Water
(Sunsoft - 1994)




Adapté d'un très obscur dessin animé américain de Hannah Barbera, Pirates of Dark Water se déroule comme son nom l'indique au temps des corsaires et on incarne donc un héros à choisir parmis 3 pirates des mers dans ce beat-them-all injustement méconnu. Jouable à 2 simultanément, le jeu propose un gameplay assez moderne qui mélange plusieurs influences du genre. On trouve d'abord (et surtout) la palette de coups et la patate des jeux Capcom, ainsi que son modèle des 3 persos aux aptitudes complèmentaires : le rapide, le bourrin et le héros qui est équilibré. Et à ceci s'ajoute le level-design de Double Dragon avec précipices à éviter (ou à utiliser à son avantage en y envoyant ses ennemis) et pièges divers comme des chutes de pierres ou des pics qui sortent du sol.
Les coups sont assez variés puisqu'on peut dans ce jeu donner soit des coups rapides (avec possibilités d'enchainements), soit des coups puissants correspondant au coup "frappe + avant" de Knights of the Round : ils sont plus lents à sortir mais ont une meilleure allonge. On peut aussi courir, sauter, se mettre en garde, saisir les ennemis au contact (pour les frapper ou les projeter) et utiliser un super coup qui touche les adversaires autour de sois mais consomme de la vie. Une jouabilité très complète donc.
La réalisation est bonne : les graphismes sont agréables, les ralentissements aux abonnés absents et les musiques sont sans saveur mais ne tapent pas pour autant sur le système. Les décors des niveaux nous emmèneront sur des ponts de navire, au bord des falaises, à l'intérieur des grottes ... etc ...
Ce titre est assez peu reconnu, quasiment jamais cité comme l'un des meilleurs du genre sur Snes alors que c'est pourtant bien le cas. La faute peut-être au manque de charisme de sa licence ? Fortement recommandé en ce qui me concerne. A noter que le jeu du même nom sur Megadrive est totalement différent (justifiant donc à lui seul le lancement imminent d'un groblog Megadrive par Shenron ^^)
BIEN

Merci pour vos réponses, Seb et Vorsch !

La "simple" curiosité est en effet un excellent moteur, le tout c'est de la conserver intacte sur le long terme, autre histoire...

Quant à l'idée de se fixer un objectif, pour ma part mon principal levier de motiv' en ce moment c'est la musique, la découverte des compositeurs, les influences, l'approfondissement des connaissances en matière de techniques de composition (en l'occurrence, avec la MD, et en dépit de la notoire faiblesse du support, il y a de quoi s'éclater...).

@LVD :
Je m'interrogeais la dernière fois alors que je faisais joujou avec FRAPS et un émulateur Amstrad CPC : j'avais fait un petit vidéo test de Cybernoid II et Astro Marine Corps pour m'amuser.

Le CPC et le C64 sont deux machines pour lesquelles je verrais bien un "GroBlog Romset" mais attention, les deux bécanes ont une pléthore de jeux, c'est juste énorme.

Il faudrait être plusieurs pour s'occuper d'un groblog CPC, C64, Amiga ou ST. Mais ça me botterai bien, mon souci principal étant que j'ai déjà beaucoup de travail avec... le boulot, la (re^15)correction de Denaris et le reste de mes écrits.

Mais de Dieu que ça me botte !
_________________

Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Excellent

Le dessin animé n'était pas "obscur" ceci dit, il s'appelait en VF "le tourbillon noir" et passait si mes souvenirs sont exacts sur Televisator 2.

Mon meilleur pote avait acheté ce jeu et nous y avions passé beaucoup de temps.
Sorti de Rival Turf, les beats jouables à 2 sur snes étaient relativement rares...
_________________

Merci pour l'info Dante, je ne savais pas du tout que le DA était passé en France.

La présentation d'aujourd'hui colle parfaitement avec l'actualité puisqu'un nouvel épisode de cette franchise vient de sortir ...



Pilotwings
(Nintendo - 1990)



Confession : je n'avais jamais joué à Pilotwings avant de le tester pour ce groblog. C'est donc sans aucune nostalgie ni "fanboyisme" que j'ai abordé ce jeu.
Dans Pilotwings, vous incarnez un lointain descendant d'Icare qui rêve d'aller tutoyer les cieux. Pour celà vous devrez passer plusieurs leçons qui vont vous permettre de vous envoyer en l'air ! La première vous mettra aux commandes d'un petit avion à hélice et vous devrez suivre une trajectoire avant de vous poser sur la piste. Puis c'est un saut en parachute qui vous attend : il faudra passer à travers plusieurs anneaux lors de votre descente et ouvrir votre parachute au bon moment avant de vous poser. Plus tard vous aurez la chance de vous équiper d'un jetpack et de voler dans une aile volante. Le but est à chaque fois de récolter assez de points pour passer à la leçon suivante. Et si vous êtes assez bon, il se peut qu'on remarque vos talents et qu'on vous confie des missions ultra-secrètes ou des vies seront à sauver, mais je n'en dis pas plus car cet événement est l'une des excellentes surprises du jeu, totalement inatendue (à moins que la doc du jeu ne "spoil" ces passages ??). Sachez toutefois qu'un autre véhicule vous attend ...
Le pilotage de chaque machine est différent mais toujours simple au niveau des commandes (rarement plus de 2 boutons en plus de la croix à utiliser) et à la fois terriblement délicat. Car le doigté nécessaire est équivalent à celui dont doit faire preuve l'habitué des simulations de vol sur micro-ordinateurs. Et on trouve là l'une des grandes forces de Pilotwing : offrir la sensation jouissive de bonheur qu'on éprouve en volant librement dans les airs, et qu'on ressent en s'adonnant à des titres assez complexes comme Falcon, F18 Interceptor ou Flight Simulator, et la rendre accessible à tous les publics grâce à une maniabilité simplifiée adaptée au pad de la Snes. Accessible mais pas simpliste : le dosage de la difficulté est quasi parfait, et la marge de progression conséquente, rendant le joueur très fier à chaque score amélioré.
Le jeu est techniquement très sobre. Il fait usage efficacement du mode 7 mais les graphismes n'ont rien de renversant. L'habillage se montre tout aussi simple, tant au niveau des menus ou des musique. Mais celà donne un charme certain au jeu, stimulant encore plus l'imagination du joueur qui s'envole en même temps que lui. Encore aujourd'hui, Pilotwings est un régal à pratiquer.
TRES BIEN

A lire : l'article consacré à Pilotwings et sa suite sur GP : http://www.grospixels.com/site/pilotwin.php



C'est fini pour les P, qu'ils reposent en ... P
(désolé ...)

Pour en revenir à exploration des romsets, Personnellement, j'adore ce genre de trucs et je rêve d'avoir des bibles répertoriant les jeux pour chaque console.j'avais proposé à sebinjapan de faire une version papier de son blog. Une sorte d'encyclopédie snes. Malheureusement si la volonté y est, j'ai un peu abandonné l'idée. Le fait de passer encore une ou deux heures à faire de la mise en page (plus la recherche des jaquettes en bonne qualité sur le net) sur l'ordi après 8 heures de boulots sous illustrator, me fatigue plus qu'autre chose.
Du coup j'attends que pix'n love se réveille^^

Si y'avais Sailor Moon. Oui j'ai honte, mais bon il était à ma soeur et comme tu dis à l'époque des beats tout court même, c'etait rare...
_________________

Je me suis bien ennuyé en faisant une partie de Pirates of Dark Water hier-soir. D'accord, on peut y jouer à deux et les beat'em all à deux ne sont pas légion sur la Snes, mais quand-même, je préfère jouer tout seul à Final Fight.
Je l'ai trouvé plutôt mou du genou, trop répétitif (même si le genre veut ça), et la voix de l'héroïne, à base de "ya!" m'a franchement gonflé à la longue, surtout quand, une fois qu'elle a battu un certain nombre d'ennemis, elle lève le bras en lâchant un "ya!" tout rikiki. Seuls les éléments pompés sur Double Dragon m'ont plu, c'est toujours un plaisir de se débarrasser de ses adversaires en les balançant dans le ravin.

Concernant Pilot Wings, celui-ci est mal émulé sur la PSP, mais qu'importe, j'y ai joué un nombre incalculable de fois lorsqu'il est sorti. C'était un énorme jeu à l'époque, et je trouve qu'il a plutôt bien veilli. Il suffit juste d'avoir ce qu'il faut de doigté...

_________________