Dire que je bavais dessus plus jeune. Qu'est ce qu'on peut être con etant jeune, à une époque je voulais me chopper le fullset nes, puis j'ai acheté une snin et ait decouvert sf2 en arcade. Et là j'ai voulu me faire le fullset des beat sur SNIN.
Ce jeu est un des 1ers qui était sorti après sf2...
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Un bouton pour le saut dans un jeu de baston m'a toujours semble une heresie...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Pieces / Jigsaw Party
(Hori Electric / Atlus - 1994)



Pieces est un puzzle-game ... au sens littéral du terme, puisqu'il s'agit de jouer avec des puzzles, c'est à dire des pièces qu'il faut assembler pour reconstituer une illustrations. 2 modes de jeux sont proposés : d'abord un puzzle "simple" en temps limité dans lequel 1 ou 2 joueurs doivent reconstituer l'image en sélectionnant des pièces et en les posant au bon endroit. En bas de l'écran, l'illustrations à reconstituer est affichée dans une petite fenêtre. Parfois une pièce clignote et si on la pose rapidement au bon endroit, on bénéficie d'un bonus de temps.
L'autre mode, bien plus interessant, est un mode versus en écran splitté, contre le CPU (avec quelques adversaires hauts en couleur !) ou contre un ami. Chaque joueur doit reconstituer le premier une suite de puzzles. En plaçant leurs pièces correctement et rapidement, ils obtiennent des items qui apparaissent à coté du puzzle et qu'ils peuvent choisir d'utiliser à n'importe quel moment : certains aideront à déterminer ou placer sa pièces, d'autres enverront des malus à l'adversaire. Et plus on place de pièces rapidement sans utiliser son item, plus on a de chances d'obtenir un autre item encore plus pratique ou dévastateur.
Jouable au pad et à la souris, correctement réalisé, ce titre se révelle très prenant pratiqué en duo, à la manière du mode versus des jeux Shanghai.
ASSEZ BIEN

Ce soir ... des jeux cochons !


Porky Pig's Haunted Holiday
(Phoenix / Acclaim / Sunsoft - 1995)



Mettant en scène le cochon de la Warner Bros, Porky est un jeu de plate-forme ultra-classique ou un héros doit traverser des niveaux en sautant sur ses ennemis, en ramassant un max de bonus et en affrontant des boss. Le tout dans des niveaux aux thèmes déjà vus ailleurs comme la foret, le far-west, la maison hantée ... etc ... Mais heureusement, Porky est jouable à défaut d'être original. Le héros se manie facilement et le gameplay incite le joueur à prendre des risques en se servant des ennemis pour sauter plus haut et atteindre encore plus de bonus. Pour briser la monotonie, Porky s'autorise quelques petites variations de gameplay avec par exemple l'inévitable séquence en scrolling forcé (ici Porky est sur un bateau et évite des obstacles), ou un passage reprenant le principe du hit 8 bits Nebulus (déjà vu dans Mickey Mania).
Quand on lance le jeu pour la première fois, on est agréablement surpris par la taille des sprites. Même si ces derniers ne sont pas aussi bien animés que dans d'autres jeux de plate-forme inspirés de dessins-animés (Bug's Bunny par exemple, pour rester dans le même genre, voir page 14) et malgré des décors manquant de finesse et d'inspiration, ça permet à ce titre de laisser une bonne impression graphiquement. C'est moins enthousiasment au niveau de l'ambiance sonore qui se révelle au mieux trop discrète et la plupart du temps franchement ratée.
En définitive, c'est un titre de plate-forme assez honnête, avec un challenge bien relevé et une bonne jouabilité, mais qui ne dispose d'aucun élément lui permettant de marquer les esprits face à la concurrence de très haut niveau sur Snes. De plus, à partir du 2ème monde, la profusion de pièges et monstres en tout genre rend l'action assez confuse et la progression pénible car Porky n'est ni assez rapide, ni assez agile dans ses sauts pour se coltiner autant d'ennemis.
MOYEN


Power Piggs of the Dark Age
(Radical Entertainement / Titus - 1995)



Mettant en scène des cochons vendeurs de donuts partis combattre l'habituel grand méchant et ses sbires dans un monde médiéval-fantastique, Power Piggs est un jeu d'action/plate-forme sans imagination et, bien que jouable, désservi par une réalisation assez mauvaise. On controlle donc un cochon armé d'une épée qui peut sauter, s'abaisser, frapper et lancer des donuts sur ses ennemis s'il en trouve en route. L'animal répond bien aux ordres du joueur et se déplace avec une certaine souplesse. Mais il faut quand même être motivé pour faire avancer notre cochon au design archi-antipathique dans des décors d'un tel mauvais gout qu'on se demande s'il s'agit d'une forme d'art contemporain à laquelle on est hermétique ou bien l'oeuvre d'un gamin de 4 ans. Il y a pourtant un peu d'humour dans la conception de certains ennemis, comme ce loup déguisé en princesse qui sort une arme de sous son chapeau.
Pas catastrophique (en dehors de sa patte graphique), le jeu serait presque moyen s'il ne tournait pas sur une machine ou les bons titres du genre abondent.
MEDIOCRE

Pipe Dream
(Lucasfilm / BPS - 1992)



Pipe Dream est un puzzle-game qui nous vient de l'Amiga ou il est connu sous le nom de Pipe Mania (avec quelques petites différences dans le gameplay). Le principe consiste à poser des tuyaux qui nous sont délivrés aléatoirement (mais on peut voir les 4 prochaines pièces qui vont arriver) pour relier deux points avant que l'eau ne se mette à couler. Attention, le temps pour poser chaque pièce est très limité. Pour marquer un maximum de points, il faut tenter de construire le parcours le plus long possible, en utilisant pas mal d'intersections et sans gaspiller de tuyaux. Assez difficile et stressant, le jeu est aussi particulièrement addictif.
Cette version Snes est tout à fait honorable. L'habillage est simple, sans fioriture, et on peut y jouer à deux simultanménent en s'entre-aidant. Bien entendu, il y a mille façons de pratiquer ce titre adapté sur moulte plate-formes, disponible en flash et même ressorti dans un remake en 2008 sur PS2 : à vous de voir ce qui est le plus pratique si vous souhaitez vous essayer à Pipe Dream. Notez toutefois que cette version bien que uniquement sortie au Japon est quasi entièrement en anglais.
ASSEZ BIEN (bien si on est fan du principe)

Pipe dream c'est en fait un jeu complet basé sur les piratages de Bioshock
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Popeye : Ijiwaru Majo Sea Hag no Maki
(Tecmo - 1994)




Popeye le marin est le héros de ce jeu méconnu au principe comparable à celui de "Flinstones : The Treasure of Sierra Madrock" de Taito vu en page 38. En effet nous avons à faire ici à un jeu de plateau dans lequel on tourne une roue afin de savoir de combien de cases on peut avancer. Certaines cases nous rapportent des bonus, de l'argent, ou des objets spéciaux. D'autres cases sont des magasins dans lesquels on peut acheter encore plus d'objets ou manger pour récupérer de la vie. Mais la plupart donnent accès à des niveaux de plate-forme. Dans ceux ci, Popeye est armé d'une ancre (accrochée à une chaine) avec laquelle il peut frapper ses ennemis dans toutes les directions. Il peut aussi sauter (y compris sur les ennemis), s'abaisser et courir. Des objets spéciaux récupérés ici et là peuvent lui donner d'autres possibilités d'actions comme voler, le rendre invincible ou le transformer en grenouille, ce qui est particulièrement utile dans les niveaux aquatiques.
D'autres personnages belliqueux se déplacent également sur le plateau de jeu et, si on entre en contact avec eux, un combat en 1 contre 1, reprennnant la jouabilité de la phase de plate-forme, se déclenche. Il faut frapper l'ennemi un certain nombre de fois jusqu'à ce qu'il laisse échapper une boite d'épinard qui donnera suffisament de force à Popeye pour infliger le coup final. Enfin certaines cases donnent accès à un mini jeu de bandit manchot.
Le but du jeu est de trouver des coeurs cachés soit dans les niveaux de plate-forme, soit détenus par les ennemis. Une fois tous les coeurs retrouvés, il faut trouver et battre Brutus. On passe ensuite au plateau suivant.
Popeye est jouable à deux simultanément. Tout le jeu se déroule alors en écran splitté. Mais alors vraiment TOUT le jeu. Celà veut dire qu'un joueur peut-être en train de traverser un niveau de plate-forme pendant que l'autre est sur le plateau de jeu ou affronte un "boss". Il ne semble pas possible en revanche que 2 joueurs se retrouvent à l'intérieur du même niveau au même moment.
Le jeu dispose d'un design fort réussi et porte indéniablement la patte Tecmo dans ses sprites faisant penser aux jeux Kunio. Malheureusement l'animation se révelle un peu saccadée, mais la jouabilité n'en pâti pas trop, même si Popeye se révelle parfois un peu "lourdeau" dans ses sauts.
Le jeu dispose de quelques textes, pas beaucoup, et pas vraiment handicapants pour pratiquer le jeu en japonais, même pendant la phase de "jeu de l'oie". Toutefois, un patch de traduction anglaise existe depuis 2008 et permet donc de joueur avec plus de confort sur un émulateur. En ce qui me concerne : coup de coeur pour ce jeu !
BIEN

Je confirme le charme de ce jeu. Par contre, tu m'apprends un truc sur le jeu à deux. J'ai toujours pensé que le jeu en simultané sur ces générations de console était impossible à cause des limitations techniques mais là, visiblement, on l'a, et sans sacrifier à la réalisation (à moins que l'animation en prenne un sacré coup ?).
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

J'ai pas compris tout le principe. Les tuyaux tombent comment ? y'a un empilage ? tu peux perdre si ton ecran est remplit etc.... Faudrait queje refouille mon blog, y'avait un clone sympathique de taito je crois avec un principe identique mais couplé à un Tetris
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@Simply : Ça ne me semblait pas trop râmer en écran splitté mais le jeu n'est déjà pas très véloce à la base (l'animation n'est pas son point fort). Après, je n'ai pas eu l'occasion d'y jouer avec quelqu'un, donc j'ai juste testé quelques minutes avec 2 pads entre les pattes ^^

@Rain : les tuyaux ne se posent pas automatiquement, c'est toi qui les dirige et les poses ou tu veux. Dès que tu en as posé un, tu prends le contrôle du suivant. Tu as un temps limité pour poser chaque pièce, ce que j'ai oublié de préciser dans mon texte (j'ajoute cette info).
Le jeu Taito auquel tu penses est Cleopatra.




Pro Mahjong Kiwame
(Athena - 1993)



Pro Mahjong Kiwame 2
(Athena - 1994)



Pro Mahjong Kiwame 3
(Athena - 1995)



Voici 3 jeux dans lesquels on peut s'adonner au mahjong en configuration 4 joueurs.
Le premier titre propose d'affronter divers joueurs et de répondre à des questions en rapport avec des combinaisons de mahjong (on choisit les tuiles qui servent de réponse à la question posée). La réalisation est assez primaire avec des graphismes un peu grossiers mais colorés.
Le second remplace les dessins maladroits de ses personnages par des photos digitalisées et recolorées d'un meilleur gout. Les graphismes sont améliorés et la taille énorme des tuiles semble destiner la cartouche aux papys qui auraient du mal à lire l'écran de leur console ! On y trouve cependant les mêmes modes de jeu mais les questions sont cette fois posées par les joueurs eux mêmes et on peut voyager sur une carte du Japon pour aller y affronter ses adversaires.
Enfin, le 3ème titre possède un meilleur habillage avec des menus plus clairs, des graphismes plus fins et plus colorés et toujours les mêmes modes de jeu, cette fois déclinés en de nombreux tournois.
En bref, cette série de jeux de mahjong est sérieuse et sans paillettes, loin du délire pour otaku ou du fan service vu dans d'autres titres du genre. Elle fait comme son nom l'indique très "pro". Reste à voir si le niveau du CPU est à la hauteur. Mais on peut supposer que c'est le cas vu que l'éditeur, Athena, est réputé pour ses jeux de mahjong.

Psycho Dream
(Riot / Telenet - 1992)



Psycho Dream est un side-scroller assez basique dans lequel on controlle, au choix, un homme vêtu d'une cape et armé d'une épée, ou une jeune fille en cuir armée d'un fouet. Le décor est une ville japonaise envahie par des démons et il faut se frayer un chemin dans ses rues, ses immeubles et ses souterrains tout en exterminant les monstres difformes, ainsi que les boss, pour atteindre un but que l'introduction en japonais ne m'a pas permis de deviner.
Chaque personnage peut frapper, s'abaisser, courir, sauter et utiliser une attaque spéciale qui détruit tout à l'écran. Certains ennemis laissent derrière eux des power-up permettant d'augmenter le puissance de ses armes (tout en en changeant l'apparence). La jouabilité est très correcte mais le jeu est lent, un peu répétitif, et manque de punch.
La réalisation est plutot correcte dans l'ensemble avec des décors colorés, des sprites fins bénéficiant d'un bon design (les héros sont classes) et quelques effets spéciaux comme des effets de transparence que Zsnes a d'ailleurs bien du mal à émuler ici.
Le design assez typique de certains anime des années 80-90 est le principal point positif de ce titre : il plaira sans doute aux fans de la série Valis du même développeur. Mais dans l'ensemble c'est un jeu qui ne se démarque pas du lot et qui est loin des classiques de la console. A essayer tout de même.
MOYEN

Power of the Hired
(NCS - 1994)



Voici un tactical-RPG de facture classique adoptant la jouabilité des Fire Emblem et autres Shining Force, et qui se déroule lui aussi dans un monde d'heroic fantasy. On commence directement au coeur d'une bataille après avoir donné un nom à ses personnages. Sur une carte vue de dessus, on déplace ses héros case par case et au tour par tour. Chacun peut attaquer un ennemi sur une case adjacente et certains peuvent utiliser de la magie en accédant à un menu. Ces derniers sont en japonais et l'effet des sorts n'est franchement pas évident à deviner. L'interface est tout de même simplifiée et les possibilités semblent assez limitées (il semble qu'on ne puisse pas équiper ses personnages). Contrairement à la plupart des jeux du genre, une attaque ne déclenche pas d'animation en gros plan montrant les unités se battre : on garde toujours la même vue aérienne sur la carte. Entre chaque bataille, on peut engager des mercenaires à choisir parmi des unités de plus en plus variées au fur et à mesure qu'on progresse. L'histoire est racontée par quelques dialogues et, comme dans les Fire Emblem, on enchaine les combats sans avoir possiblité de se promener ou d'explorer les alentours.
Le jeu est réputé difficile et effectivement, il faut bien penser chaque action dès la seconde bataille. Difficile de s'en sortir sans pouvoir lire les textes à l'écran ni comprendre parfaitement les caractéristiques de chaque personnage et chaque sort/attaque.

Pinball Dreams
(Spidersoft / Gametek & 21st Century - 1993)



Pinball Fantasies
(Spidersoft / Gametek & 21st Century - 1993)



Ces deux jeux de flipper nous viennent de l'Amiga ou ils ont conquis le coeur des joueurs grâce à la présence de tables originales bien conçues, avec des rampes, des flips bien placés, des multi-balls, des thêmes sympathiques et une difficulté bien dosée. Et grâce aussi à une réalisation excellente. Et bien oubliez tout ça car l'adaptation Snes de ces 2 hits en puissance est assez désastreuse. Il y a tant de défauts qu'on ne sait par ou commencer ... voyons voir, déjà le fait que toute la largeur de la table ne soit pas représentée à l'écran : cette dernière scrolle donc horizontalement en fonction de la position de la balle. Dans la version Amiga ce n'était pas le cas, la table scrollant uniquement verticalement ce qui, grâce à une conception bien adaptée, n'était pas trop gênant. Ici c'est bien ennuyeux de viser une rampe ou une cible et, de plus, la qualité des scrollings étant très moyenne, celà mine encore plus la jouabilité. En effet les déplacements d'écran, tout comme ceux de la balle, sont légèrement saccadés. Et ce n'est qu'un des défauts techniques du jeu : ajoutons des graphismes un peu grossiers et aux couleurs ternes, là aussi bien en deça de la version Amiga (surtout en AGA), et surtout une physique de la balle qui a perdu de sa superbe avec des rebonds hasardeux et une vitesse peu réaliste. Les musiques, bien que correctes, sont là encore moins agréables à écouter que sur la machine de Commodore. Enfin, pour une étrange raison, le panneau électronique affichant les scores est placé en bas de l'écran au lieu de se trouver au dessus.
Au niveau du contenu, 4 tables sont présentes dans chaque jeu avec des thêmes variés comme le western, les courses de voiture, ou les films d'horreur. Il est possible de se faire des affrontements au score jusqu'à 8 joueurs et on peut choisir entre 2 modes de controlles : flips gauche sur la touche gauche de la croix du joypad et flip droit sur un bouton de face ou bien les 2 flips sur les touches de tranche (L et R). Une autre touche permet de secouer la table.
Des jeux tout juste moyens si on les découvre par l'intermédiaire de ces conversions Snes, mais carrément mauvais si on les compare avec les versions Amiga originales.
MEDIOCRE (jouez-y sur Amiga)

Et profitez en pour (re)découvrir l'article consacré à la série : http://www.grospixels.com/site/pin21a.php

Langrisser inside!! Ca me donne envie d'essayer tiens.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Le bon jeu du week-end est très connu en sois, mais connaissez-vous cette version ?



Prince of Persia
(Arsys / NCS - 1992)




Prince of Persia fait partie de ces grands hits du jeu-video qui ont été adaptés sur énormément de machines, micro-ordinateurs comme consoles. Et bonne nouvelle : la version Snes fait partie des meilleures.
On dirige donc un jeune héros amoureux d'une princesse qui évolue dans un royaume sorti des contes des mille et une nuits. Un méchant vizir a renversé le sultan et pris le pouvoir de force. Il enferme la princesse qu'il compte forcer à l'épouser pour devenir officiellement le nouveau souverain du pays. Le héros est jeté au cachot et a 2 heures pour secourir la belle.
Bénéficiant d'une animation remarquable qui fit sensation lors de la sortie du jeu (sur Apple 2, rendez-vous compte !), le héros peut se déplacer prudemment ou courir avec grâce, bondir par dessus les obstacles et les pièges, s'accrocher un peu partout pour se hisser vers une plate forme en hauteur ou se rattraper au bord d'une plate-forme après un saut négocié au millimètre, et s'accroupir. Après avoir obtenu une épée, il est également possible de combattre les gardes du vizir qui rodent dans les niveaux. Le prince peut alors frapper, contrer et se déplacer latéralement et, si ces quelques actions peuvent sembler limitées à l'heure de Soulcalibur 4, elles suffisent pourtant à créer des affrontements dynamiques et interessants.
En plus de figurer graphiquement parmis les plus réussies (avec la version Mac) malgré des couleurs un peu trop sombres, cette adaptation Snes est aussi l'une des plus jouables avec une utilisation ergonomique du joypad. Mais ce qui rend cette version vraiment remarquable, c'est la revue de ses niveaux : certains sont rallongés et de nouvelles sections totalement inédites font leur apparition, ce qui explique qu'on dispose de 2 heures au lieu d'une seule dans les autres versions pour accomplir sa quête. Bref, c'est un régal pour les fans. Et pour les autres aussi puisque ces ajouts bénéficient du même level-design ultra-efficace que les niveaux originaux, nous ammenant à actionner des interrupteurs pour ouvrir des portes, bondir au dernier moment depuis des plate-formes qui s'écroulent ou négocier avec doigté des passages entre des pics asserés. Le challenge est corsé, très corsé tant le héros est fragile et peut rapidement périr, mais rien n'est insurmontable et l'architecture des niveaux pousse le joueur à aller toujours plus loin dans son exploration. Notons que cette version propose en plus quelques niveaux d'entrainement, séparés de la quête principale et non soumis au temps limité, qui permettront à ceux qui découvrent le jeu de se faire la main.
Remarquable à l'époque et toujours interessant à jouer, Prince of Persia fait partie des classiques de la console.
TRES BIEN

Je vous conseille de lire cet article de Tonton Ben consacré à cette version : http://www.grospixels.com/site/pop3.php
Et tant que vous y êtes, (re)lisez tous les articles de ce dossier très complet si le coeur vous en dit !


Prince of Persia 2 : The Shadow and the Flame
(Titus / Psygnosis - 1995)




Notre héros du 1er épisode est devenu Prince de Perse mais ses ennuis sont loin d'être finis. Un homme qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau se présente un jour et déclare que le héros est un imposteur. Avec l'aide d'un peu de magie, il parvient à convaincre les gardes qui se lancent à la poursuite du prince : le jeu commence.
Cette suite fait un réel effort sur la mise en scène pour encore plus impliquer le joueur : les écrans intermédiaires, assez nombreux et joliement dessinés, servent de lien narratif entre des niveaux beaucoup plus variés qu'auparavant. Ainsi on commence sur les toits du palais, fuyant tout en sabrant les gardes qui tentent de nous arrêter. On continuera ensuite (très brièvement) sur la plage d'une île, puis dans des grottes. Tout comme les décors, les situations aussi s'enrichissent avec de nombreuses nouvelles énigmes qui demandent autant de jugeote que d'habilité au pad.
Lorsqu'il sortit originellement sur PC et Macintosh, ce 2ème volet fut très bien accueilli par la presse, mais un peu moins par les joueurs qui lui reprochèrent une trop grande difficulté. Si l'original était déjà corsé, cette suite se révelle impitoyable et les morts violentes sont nombreuses. Toutefois nul ne pouvait critiquer la superbe réalisation. Toujours est-il que cette fois, le jeu n'a pas connu des dizaines et des dizaines d'adaptations puisque seule la présente conversion Snes fut réalisée. Et maheureusement elle est loin d'être à la hauteur : les graphismes sont un ton en dessous (de la très belle version Mac surtout), les sons et musiques sont massacrées et des animations ont été supprimées. Mais ça ce n'est pas trop grave encore, ça reste tout de même correct, surtout graphiquement. Plus problèmatique : des morceaux de niveau (et un niveau tout entier) ont disparu et surtout, SURTOUT, l'action à l'écran est désormais victime d'une vitesse bien trop élevée rendant les animations saccadées, la maniabilité douteuse et décuplant le niveau de difficulté déjà trop élevé à la base. C'est à s'arracher les cheveux. A moins de recourir aux "save-states" sur émulateur, mais ça ne sauve pas cette conversion.
MEDIOCRE (Moyen si vous n'avez pas la possibilité d'y jouer sur Mac ou PC)

Recemment dans un cash express, un type m'a fait une véritable queu de poisson pour attraper la cartouche du 1, alors que je m'apprétais à m'en saisir.

Ahhhhh! Ce Prince of Persia était mon premier jeu japonais. Vu le peu de texte que contenait ce jeu, je n'ai eu aucun mal à y jouer. Il était réellement magnifique, et c'est vrai que les deux heures allouées au lieu d'une pour les autres versions laissaient augurer le meilleur de ce jeu.
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Je me rends compte que la lettre P regorge de jeux géniaux auxquels j'ai beaucoup joué : Plok bien sûr (trop long hélas pour un jeu sans sauvegardes, mais que de bonnes idées et quelle réalisation !), Pocky & Rocky (au feeling tellement arcade qu'il ne dépareillerait pas dans une borne) et l'adaptation de Prince of Persia, tout simplement un des meilleurs titres de la console.

Du très très lourd qui me rappelle d'excellents souvenirs !

Tout à fait, c'est ce qui m'a inspiré à présenter un de ces jeux géniaux chaque Vendredi. Remarquez que les jeux présentés les autres jours de la semaine sont souvent pas mal du tout aussi, la preuve :



Power Drive
(Rage / US Gold - 1994)



Power Drive est un jeu de rally en vue isométrique qui rappelle par son gameplay le très bon Neo Drift Out sur Neo Geo. Mais Power Drive est moins accessible et beaucoup plus exigent dans la conduite qu'il propose. Car il faudra faire preuve de beaucoup de doigté pour controller sa voiture et négocier les virages avec ou sans dérapage sur des surfaces variées comme l'asphalte, la terre, ou les gravillons, et par des conditions climatiques allant de l'après midi ensoleillé à la tempête de neige. Les controlles sont en revanche faciles. Bien qu'une boite de vitesse soit affichée à l'écran, ces dernières se passent automatiquement tandis qu'on se contente d'accélérer, freiner et tourner. Il est aussi possible de passer en marche arrière. Les épreuves proposent des solo contre la montre ou des courses contre un unique adversaire dirigé par le CPU. Un mode entrainement est aussi disponible. Petite touche arcade : on trouve parfois des bonus comme de l'argent ou des turbos sur la route. L'argent est important car il permet de s'inscrire aux épreuves plus dures, et surtout de réparer son véhicule. Ce dernier prend des dégâts au niveau de la direction, des pneus, des suspensions ... etc ... et si on ne répare pas régulièrement, il devient incontrolable. Il sera aussi possible ensuite d'acheter de nouvelles voitures plus performantes.
Pas évident à prendre en main et confrontant parfois le joueur à des pics de difficulté frustrants (la conduite sur la neige), Power Drive est néanmoins un jeu qui propose une expérience très satsifaisante pour ceux qui auront la patience de le dompter. Sa réalisation sans éclat a cependant bien vieillie et le scrolling multi-directionnel est efficace. Le jeu existe dans des versions quasi équivalentes sur Amiga, PC, et Megadrive. Une version Jaguar plus détaillée graphiquement et réputée excellente a également été produite mais je n'ai hélas pas réussi à l'émuler.
ASSEZ BIEN (bien si vous surmontez la difficulté)

Pro Quarterback
(Leland / Tradewest - 1992)



Même si on considère qu'il fait partie des premiers jeux de foot américain sortis sur Snes, Pro Quarterback est vraiment léger au niveau du contenu. Il y a très peu de modes de jeu (match simple et championnat), très peu d'options (pas de fautes, pas de météo) et les licences NFL ne sont pas de la partie.
Le gameplay est en revanche plutot correct pour qui n'est pas exigent sur ce sport : une prise en main immédiate, des animations rapides, peu de boutons solicités ... On appréciera également la clarté des graphiques représentant les stratégies à choisir lors des arrêts de jeu. Mais c'est trop simpliste et trop facile : en attaque, il suffit de maintenir le bouton de passe assez longtemps pour que le quarterback l'envoie à chaque fois dans les mains d'un co-équipier, ce qui n'est pas dur car les plaqueurs adverses mettent un temps fou à arriver jusqu'à lui. Et donc certaines stratégies sont trop efficaces.
La réalisation est médiocre avec des sprites certes assez gros mais moches et mal animés. De plus de gros problèmes de lisibilité apparaissent lorsque les joueurs sont au contact car les sprites semblent se "mélanger". Les sons sont discrets et l'habillage général est très frugal malgré quelques petites animations plein écran lors d'un touchdown. Un soft au contenu limité, presque sympa à jouer, mais écrasé par la concurrence sur cette machine.
MEDIOCRE