Au fait, pourquoi tu utilises toujours Zsnes par défaut ?
J'ai toujours utilisé Snes9X et j'ai jamais eu de problème de vitesse, la grande majorité des jeux sont émulés...
L'interface de Zsnes est plus agréable ?

Zsnes a longtemps eu une liste de compatibilité égale à celle de Snes9X pour de meilleures performances. Mais depuis un moment il est vrai que Snes9X est devenu plus compatible que Zsnes.

J'ai été élevé au Zsnes
Donc je suis habitué à l'interface et sur ma config fort modeste, Zsnes est plus réactif (il se charge plus vite, les menus déroulant s'affichent immédiatement ... etc ... je précise que j'utilise un vieux PC sous XP avec 512 mo de RAM "seulement").
Quand j'ai un doute sur les performances du jeu ou que je rencontre un bug graphique (ou un plantage), je passe sous Snes9X.



Marvelous : Mouhitotsu no Takarajima
(Nintendo - 1996)




S'il peut se résumer en un habile mélange entre un action-RPG à la Zelda et un jeu d'aventure, Marvelous est difficile à enfermer dans une catégorie précise tant son gameplay est riche. Il met en scène 3 jeunes garçons inséparables qui sont en colonie de vacance sur une île paradisiaque ou ils font du camping entourés de leurs camarades et de leur institutrice. Le début du jeu les entraine à la recherche de petit bois qui servira à allumer un feu pour le repas de tout le monde. Pour celà il faudra parler aux autre enfants qui réclameront parfois de l'aide afin de résoudre leurs problèmes immédiats et ça se traduira par de petites énigmes et des mini-jeux. Plus tard, les 3 héros rencontreront un singe poursuivi par des pirates : ces derniers ont investis l'île en vue de s'emparer d'un trésor légendaire qui y est caché. Les enfants devront aider le singe, déjouer les plans des pirates, sauver leurs amis, et bien sur trouver le trésor ! Le tout dans une ambiance bon enfant entre Earthbound et le film "The Goonies".
L'action est vue de haut et on dirige toujours les 3 enfants. On désigne un leader avec le bouton R et les 2 autres suivent. Mais il est possible de les séparer et de ne diriger qu'un héros à la fois en pouvant passer de l'un à l'autre à n'importe quel moment. Ils ont chacuns leurs spécificités qu'on devinera facilement (il y a le costaud, le petit rapide, et l'intello). Le bouton B sert à utiliser l'objet équipé. Ces derniers sont nombreux et souvent spécifiques à un héros : une canne à pêche, un masque de plongée servant à piquer une tête sous l'eau pour trouver des trésors, des chaussures permettant de sauter, d'autres chaussures permettant de courir très vite (et de percuter des murs exactement comme dans Zelda) ... etc ... Une partie des enigmes à résoudre tourne autour de l'utilisation du bon objet par le bon personnage. Dans certains cas, celà apportera un coté "action" au jeu avec un peu de plate-forme par exemple.
Le coté aventure est renforcé par la possibilité d'explorer les environs et d'interragir avec les personnages à la façon d'un "point and click". En appuyant sur A, on fait apparaitre un curseur permettant d'observer les alentours ou de donner/utiliser des objets. Parfois, en observant un objet ou une personne, ces derniers s'affichent dans une grande illustration à l'intérieur de laquelle il est parfois possible d'interragir pour résoudre une énigme. C'est aussi en passant par se mode qu'on peut utiliser l'icone "teamwork" qui permet de faire accomplir des actions simultanées aux trois héros. Si par exemple on les a placé correctement autour d'un gros rocher, "teamwork" permettra de les faire essayer de le soulever en unissant leurs forces (il faudra tout de même leur donner un petit coup de pouce en tapotant le bouton A).
Le déroulement du jeu semble beaucoup plus tourné vers les enigmes que les combats. D'ailleurs je n'en ai pas vu un seul, mais il faut dire que l'omniprésence de la langue japonaise et l'importance des textes à l'écran m'ont empêché de progresser très loin. Cependant chaque perso a une barre de vie, mais je pense qu'on perd de la vie plutot en tombant dans des pièges qu'en affrontant des ennemis.
On tombe sur des mini-jeux régulièrement, et ces derniers sont souvent intégrés au déroulement de l'histoire. Au début de l'aventure, on aura droit à de la pêche, ou un petit passage par un défi de tir au pénalty improvisé.
La réalisation graphique est excellente, avec des beaux décors et des sprites détaillés, c'est à peu près du même niveau que Chrono Trigger. Les musiques se font assez discrètes mais sont tout aussi efficace que la très bonne ambiance sonore (cris des oiseaux, bruit des vagues ...).
Ce jeu donne vraiment TRES envie. Son gameplay rassemble des éléments vus dans Zelda, Lost Vikings, Goof Troop et dans de purs jeux d'aventure. L'ambiance semble très soignée et, même si le contexte de l'histoire semble destiner le jeu à un public jeune, nul doute que n'importe quel joueur peut y trouver son compte. Reste malheureusement l'immense barrière de la langue japonaise alors qu'aucun patch de traduction ne semble s'annoncer malgré le petit culte autour de ce titre. Il faut savoir en effet qu'une partie de son staff a ensuite été impliqué de très près dans la réalisation des épisodes de Zelda à partir de la Nintendo 64 à commencer par un certain Eiji Aonuma ... Le problème semble être lié non pas au niveau de la complexité des textes ou du manque d'intérêt de la communauté, mais plutot à des contraintes techniques rendant le "hack" du jeu assez complexe.


Marvelous Camp Arnold Course & Marvelous Time Athletic Course
(Nintendo - 1996)




Distribués sur le sattellaview (plate forme de téléchargement), ces deux jeux découpés en 4 épisodes chacuns reprennent le moteur de Marvelous et permettent de jouer de petites aventures limitées dans le temps. Avec chacun des 3 héros, qui de base disposent déjà de certains objets, on doit accomplir diverses actions et résoudre de petites énigmes pour acquérir certains objets. Encore une fois, les textes en japonais nous empêchent de comprendre ce qu'il faut faire exactement. L'interface est identique au jeu sorti en cartouche mais il semble ne pas être possible de controller les 3 héros ensemble et de réaliser des actions simultanées. On continue à espérer une traduction pour ces 2 titres également ...

Maui Mallard in Cold Shadow / Donald in Maui Mallard
(Eurocom / Disney Interactive - 1996)



Dans ce jeu de plate-forme, Donald est un détective privé appelé Maui Mallard (ah bon ?) qui parcours le monde à la recherche d'une idole sacrée. Concrètement il doit atteindre la fin de chaques niveaux, assez vastes et regorgeant de trésors. La quête exhaustive de ces derniers, parfois bien cachés ou demandant qu'on réalise des acrobaties un peu compliquées, est un des points interessants du soft, la quête du high-score étant assez motivante. Donald peut sauter et tirer avec un pistolet à insectes (euh ...). Si les projectiles par défaut sont assez faibles, il est possible de trouver des munitions spéciales qu'il est même possible de combiner entre elles pour obtenir des armes vraiment utiles commes des insectes électrifiés à tête chercheuse. Mais dès le deuxième niveau, on peut se transformer en canard-ninja armé d'un baton servant à frapper sur les ennemis mais aussi à escalader des falaises ou à s'accrocher à des endroits précis. Certains niveaux se terminent par un boss.
Ce qui fait un bon jeu de plate-forme, c'est surtout son level-design, et celui de Maui Mallard est plutot réussi. Les niveaux sont intelligement construits et réservent leur lot de séquence de sauts milimétrés et de passages secrets. On y trouve également de petites enigmes avec au début des interrupteurs servant à déplacer des statues qu'on utilisera ensuite pour atteindre des plate-formes en hauteur. La jouabilité est correcte mais pas optimale. Ainsi les déplacements de Donald sont un peu trop rapides et le déplacement de l'écran autour du héros donne une petite impression de "jeu en apesenteur" pas toujours agréable. D'autre part, on sent un certain manque de finition ici et là avec par exemple des actions à accomplir pour avancer qui sont peu évidentes à deviner et j'ai trouvé les combats au baton très confus : il est ainsi quasi impossible de frapper un ennemi sans se faire toucher en même temps (on trouve heureusement des bonus pour récupérer de la vie).
La réalisation est magnifique. Maui Mallard fait partie de cette génération de jeux de plate-forme qui faisaient tout pour qu'on lise à leur propos dans les magazines "on croirait voir un dessin-animé" ! Et en effet Donald est superbement animé, se livre à des pitreries quand on pose le pad (il vérifie son arme et PAN le coup part tout seul), les décors sont colorés et détaillés ... etc ... Sur ce plan, il se hisse au même rang que les jeux Disney sortis chez Virgin et n'est pas loin de la quasi-perfection 2D de Mickey Mania.
Pas exempt de défauts, moins agréable à prendre en main qu'un Disney réalisé par Capcom ou Sega, Maui Mallard compense avec sa réalisation et ses petites idées de game-design. Attention cependant, le jeu est réputé pour devenir très difficile et cripsant dans ses derniers niveaux.
ASSEZ BIEN

Je suis d'accord avec ton avis sur Maui Mallard, c'est un jeu splendide mais avec quelques carences au niveau du gameplay qui le rendent irritant. Ceci dit pour le défendre, on récupère assez fréquemment des upgrades qui permettent d'être plus efficace au bâton, et donc de se prendre beaucoup moins de coups.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Rhaaaa seb, à quoi ça sert d'avoir japan dans ton nick, si tu sais toujours pas parlé Jap depuis le temps
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C'est surtout qu'il ne sait pas lire le Japonais (il me semble).

Oui je sais parler Jap (mal, mais je sais ...). Le lire par contre, c'est une autre histoire ...
Mais si je savais, je jouerais à Marvelous, c'est sur. Je suis d'ailleurs surpris que ce titre soit aussi (relativement) méconnu et n'ai pas bénéficié d'un remake, au moins sur DS.
Si je lisais le japonais, je tenterais également ma chance sur le jeu présenté aujourd'hui ...



Maten Densetsu : Senritsu no O parts
(Takara - 1995)




Dans les jeux-video comme ailleurs, quand un concept marche, il est copié et re-copié à outrance. C'est particulièrement vrai, on l'a vu, avec le J-RPG : on ne dénombre plus les clones de Dragon Quest. Le RPG dont il est question ici n'est pas calqué sur le méga-hit de Enix, mais il n'est pas pour autant aussi original qu'il en a l'air car il ressemble énormément aux Shin Megami Tensei de Atlus (qu'on a pas encore vu ...).
Ainsi, Maten Densetsu se déroule dans un monde post-apocalyptique, au Japon, après que le pays ait été ravagé par des démons. Le héros qu'on choisit en début de partie parmis 5 personnages (celà semble plus avoir un impact sur les caractéristiques que sur l'histoire) ère dans des paysages composés d'immeubles détruits, de routes explosées et autre décombres de notre civilisation à la manière de Mad Max. Les ennemis rencontrés lors de combats aléatoires s'affrontent au tour par tour et en vue subjective dans la tradition du genre. Plusieurs types de représentations sont utilisés dans ce jeu. Dans les villes, on ne déplace en fait qu'un curseur sur une carte en quête d'endroits à explorer. Ces derniers s'affichent alors dans des illustrations plein-écran et si des personnages avec lesquels on peut dialoguer s'y trouvent, ils apparaissent et des options de dialogue s'affichent également. Plus tard, on se retrouvera à explorer des donjons en vue subjective à la manière de Wizardry ou Bard's Tale avec des combats toujours aléatoires et au tour par tour.
Ce qui démarque ce jeu de son modèle, c'est son design graphique, très adulte, qu'on doit au célèbre artiste Yoshitaka Amano : voyous ou mutants dégénérés sont représentés avec son style très efficace. Rien que pour ça, on a envie de progresser dans l'univers de Maten Densetsu. Malheureusement il est entièrement en japonais, et c'est bien dommage car j'aurais aimé m'y impliquer beaucoup plus ...

Maten densetsu m'a carrément hypnotisé depuis que je suis tombé dessus par hasard dans le set. Maintenant que j'apprends qu'Amano est au commande du design je ne suis plus étonnés.

Je vais essayé de convaincre mon épouse de faire au moins le début avec moi pour qu'elle me traduise le synopsis de départ pour avoir plus d"info. Ce jeu m'intrigue trop.

Mutant Chronicles : Doom Troopers
(Adrenalin / Playmates - 1995)



Ce jeu d'action en vue de profil à la Contra distille une ambiance ultra-violente et se déroule dans un monde futuriste ou des soldats surarmés à la Aliens combattent la "Death Horde", une armée de mutants et de zombies sur de lointaines planètes pas hospitalières du tout ! Le jeu est tiré de l'univers des jeux de role papier et des jeux de cartes Mutant Chronicles et en reprend les thèmes (horreur et SF principalement).
Dans ce titre, on avance et on tire sur les multiples ennemis. Quelques phases de plate-forme interviennent parfois mais ça reste assez basique. Les nombreux boutons du pad Snes sont mis à contribution pour diriger son personnage : B pour sauter, Y pour frapper au contact, A pour tirer, X pour une attaque spéciale, L pour s'accrocher ou saisir un ennemi et R en conjonction avec une direction pour viser. Le tout se révelle inutilement compliqué avec des attaques au contact qui ne servent à rien (sauf se faire tuer), un bouton R dont on aurait pu se passer en tirant tout en maintenant une direction, et surtout un petit temps de retard marqué par le héros qui exaspère rapidement. La réalisation reprend une esthétique SF colorée avec des décors qui rappellent Earthworm Jim (l'humour en moins) tandis que les personnages "bénéficient" de la technique consistant à digitaliser des objets 3D pour les intégrer en tant que sprites. Je mets "bénéficient" entre guillement car le résultat est ici plutot mauvais, sans parler du fait que cette technologie vieillit très mal par rapport à des sprites normaux. Des effusions de sang tous azimuts viennent rythmer la progression et procurent quelques moments gores assez sympas comme lorsque le héros saisit un ennemi pour le trouer de balles à bout portant, ou quand il se sert des cadavres de soldats comme plate-forme pour passer une étendue d'eau. Mais ça ne rend pas le jeu plus interessant. Son gameplay reste répétitif, sa maniabilité très approximative, rendant certains passages artificiellement difficiles, et sa réalisation globale ne donne pas envie de persévérer. Malgré la possibilité de jouer à 2 simultanément, on passe son chemin.
MEDIOCRE

Pour un avis différent sur ce jeu et plus de "background" sur le monde de Mutant Chronicles, lire l'article de GP dispo ici : http://www.grospixels.com/site/doomtroopers.php
(le jeu est peut-être plus réussi sur Megadrive ?)

Mortal Kombat
(Sculptured Software / Acclaim - 1993)



Qu'on aime ou qu'on déteste la série de jeux d'arcade Mortal Kombat, il faut tout de même lui reconnaitre d'avoir innové face à l'ogre Street Fighter 2 dans le domaine des jeux de baston. Car si la recette est la même, à savoir 2 combattants qui s'affrontent à main nue jusqu'à ce que la barre de vie de l'un d'eux tombe à zéro, Mortal Kombat l'a vraiment cuisinée à sa façon. Ainsi le jeu se démarque d'emblée par ses graphismes constitués de photos digitalisées réalisées à partir de vrais combattants en arts martiaux qui ont été filmés. Qu'on aille pas pour autant s'imaginer que le jeu soit réaliste puisque les coups spéciaux comme des projectiles magiques ou des téléportations sont bien présents d'une part, tandis que l'univers du jeu se déroule lors d'un tournoi mystique pendant lequel des combattants humains doivent défaire un démon pour empêcher son peuple d'envahir notre monde. Il découle de ce dernier point une ambiance onirique particulière, sorte de chine médiévale démoniaque, qui contribue grandement au charme de la série. Le casting rassemble quand à lui un moine shaolin, des ninja, une star de films d'action inspirée de Jean Claude Van Damme, ou encore la jolie demoiselle de service. Les persos sont tous plutot charismatiques (sauf peut-être Kano ?).
Le gameplay est également différent du modèle de Capcom : on joue avec 2 poings, 2 pieds, 1 bouton pour la garde (ça ne plait pas à tout le monde ...) et surtout avec 7 persos qui ont tous exactement les mêmes coups et les mêmes caractéristiques (vitesse / force ...). Seuls leurs coups spéciaux sont différents et ces derniers s'effectuent grâce à des manipulations originales et dans l'ensemble faciles à effectuer (deux directions + un bouton par exemple). Les combats se révellent en tout cas assez brouillons, rendant certains coups bien trop puissants au détriment d'autres qui ne servent à rien. On est loin de la finition d'un Street Fighter 2 Turbo.
Enfin, la marque de fabrique de la série, c'est aussi son ultra-violence avec du sang qui gicle à chaque impact et surtout les fameuses "fatalities", des mises à mort très gores qui doivent d'effectuer en fin de 2ème round gagnant pour achever l'adversaire. Cependant, vous ne verrez rien de tout ça dans cette version Snes que Nintendo a choisi de faire censurer. On n'y versera pas une goutte d'hémoglobine tandis que les fatalités ne provoqueront aucunement les démembrements et autres arrachages de coeur comme en arcade. C'est dommage car, hormis ce "détail", l'adaptation Snes était la meilleure de toutes graphiquement et bougeait très bien. En revanche la partie sonore était moins convainquante avec des sons étouffés. Alors même si le jeu reste assez agréable à jouer malgré ses limitations et ses défauts (persos aux coups identiques, bouton de garde), il ne présente quasiment aucun d'intérêt maintenant puisque la version arcade est désormais accessible au plus grand nombre par l'intermédiaire des compilations retro de Midway, des adaptations sur les plate-formes de téléchargement ou tout simplement de Mame. Et puis sa suite, proposant le même gameplay, améliore Mortal Kombat sur tous les points.
MOYEN


Mortal Kombat 2
(Sculptured Software / Acclaim - 1994)



Si le joueur un tant soit peu exigent avait de quoi être dubitatif devant le 1er épisode, force est de constater que Mortal Kombat 2 est un vrai bon jeu. Cette fois 12 persos sont disponibles, toujours très charismatiques, et même si leurs coups de base sont encore une fois tous les mêmes, on remarque de très nettes améliorations au niveau de la jouabilité : ça bouge beaucoup mieux et un système de priorité des coups très clair et très efficace est maintenant en place (quasiment chaque coup peut-être contré par un autre : fini le combo balayette-uppercut !). La réalisation est également améliorée avec un style graphique remarquable qui reprend les persos digitalisés mais cette fois remaniés avec un effet "BD / comics" très joli. Enfin ce changement de style s'apprécie surtout en arcade ou les sprites sont magnifiques, car même si ici encore la version Snes est pour l'époque la meilleure adaptation, elle est incomparable avec la borne. Ceci dit, on retrouve de bien meilleurs effets sonores et, surtout, la présence de sang et des mêmes fatalités gores. Comment ? Nintendo a retourné sa veste ? Peut-être que les chiffres de vente de la version Megadrive du 1er épisode (non censurée via un code) y sont pour quelque chose ... (notons que la version japonaise reste censurée avec par exemple du sang vert !)
Au rayon des nouveautés, signalons de nouvelles "fatalities" humoristiques et pacifiques qui semblent avoir été créées pour se moquer des associations indignées devant tant de violence.
Jouable et vraiment fun, MK2 est toujours sympa à pratiquer de nos jours mais, comme pour le 1er jeu, nous avons maintenant accès à la version arcade facilement, ce qui rend cette adaptation Snes loin d'être indispensable.
ASSEZ BIEN (ou BIEN si vous ne pouvez/voulez pas émuler l'arcade ... mais c'est dommage !)


Mortal Kombat 3
(Sculptured Software / Acclaim - 1995)



Ultimate Mortal Kombat 3
(Avalanche Software & Sculptured Software / Acclaim - 1996)



Lors de sa sortie, MK3 est perçu par certains comme l'épisode de trop. Un peu comme Dragon Ball Z 3 (voir page 25) qui ne parvient pas à passioner les fans qui avaient adorés le second. Mais contrairement à ce dernier qui proposait la même chose sans faire mieux, MK3 apporte son lot de nouveautés. A commencer par un remaniement assez poussé du casting qui permet de constater une volonté de changer un peu l'ambiance de la série : des robots remplacent les ninja tandis que le style se détache du mysticisme oriental pour proposer des persos munis d'implants cybernétiques se battant dans des décors urbains. Le gameplay s'enrichit également d'un bouton "run" servant comme son nom l'indique à courir vers l'adversaire, tandis que les désormais incontournables "combos", enchainements de coups impossibles à interrompre, font leur apparition. Même si les persos possèdent encore et toujours les mêmes coups de base (à quelques exceptions près), les coups spéciaux plus nombreux et certains combos permettent de varier un peu plus les affrontements. A signaler également que certains décors font évoluer le combat sur plusieurs écrans : un uppercut bien placé pourra envoyer l'adversaire à travers le plafond et on le rejoindra là ou il a atteri pour continuer la fête ! C'est une idée sympathique qu'on va retrouver dans d'autres titres mais qui fait ici son apparition pour la 1ère fois.
Sur Snes, la première chose qu'on remarque, c'est que le jeu est moche ! Et celà de deux façons : déjà artistiquement, tout comme la borne d'arcade, car le style graphique abandonne le très bon rendu semi-réaliste et semi-BD du 2ème épisode pour revenir au tout-digitalisé tandis que le look des nouveaux héros est parfois franchement raté. Et ensuite, la résolution des sprites est assez grossière, peut-être pas forcément inférieure aux adaptations des 2 premiers jeux, mais le style plus réaliste fait que ça passe très mal. Il fallait pourtant celà pour permettre aux développeurs de garantir une animation rapide et préserver tous les coups de l'arcade, ce qui est heureusement le cas ici.
En fait MK3, qui reste un jeu de baston convenable, est surtout victime de 3 problèmes : d'abord son manque de charisme, ensuite son nouveau gameplay qui ne plait pas forcément aux fans du genre : le bouton de garde était assez dur à digérer, on avait pas besoin de ce bouton de "run". Et enfin, la sortie de Killer Instinct (voir page 61), qui s'adresse un peu au même public et qui est supérieur en tous points, a quelque peu ringardisé ce MK3.
Sorti quelques mois plus tard, Ultimate Mortal Kombat 3 est une version améliorée qui apporte plus de persos (24 : plutot énorme !), et qui peaufine le gameplay avec des ajustements bienvenus, des combos plus variés et quelques options en plus. Ca ne rend pas le jeu indispensable pour autant, surtout que la version Snes ici présente est réputée souffrir de nombreux bugs.
Que ce soit Mortal Kombat 3 ou Ultimate Mortal Kombat 3, celui qui voudra pratiquer ces jeux aujourd'hui se tournera plutot vers les versions arcade disponibles sur de nombreuses compilations ou services de téléchargement.
MOYEN

Et pour tout, vraiment TOUT savoir sur MK et son univers plus interessant qu'il n'en a l'air, lisez le monumental dossier de Rainmaker ici :
http://www.grospixels.com/site/mortalkombat01.php

Je te trouve dur quand même avec MKII. C'est le seul que j'ai sur SNIN et je le trouve super fidèle à l'original. J'ai pas testé les autres versions mais on retrouve vraiment les sensations arcade. Les bugs en moins evidemment

Par contre mkii est super dur, j'en ai chié avant de trouver LA technique pour butter Shao Khan: coup de pied sauté dans la garde puis parade.

Ah et sinon le balayette uppercut marche toujours jusqu'au dernier épisode en fait
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Mortal Kombat, c'esty typiquement le type de jeu auquel je suis incapable de rejouer aujourd'hui. J'ai voulu jouer au 3 récemment, j'étais infichue de placer un coup, la physique des persos m'a trop déboussolée.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

J'adore l'écran de sélections des personnages de UMK3, 6 ninjas de couleurs différentes (plus le frère de sub-zéro),3 "ninjette" de couleurs différentes,3 robots de couleurs différentes...

Ca résume bien la série.

Ultimate Mortal Kombat 3 fut mon premier jeu de combat. Peut-être que si cela avait été Street Fighters 2 je saurais vraiment jouer à ce genre de jeux ^^

Mais j'ai de bons souvenirs de parties entre amis. On cherchait les coups spéciaux, on les inscrivait sur des feuilles en papier, on se les échangeait, à l'ancienne! Un de mes amis maîtrisait plutôt bien Noob Saiboot, LE personnage anti-jeu par excellence, qu'est ce que je me suis pris comme déculottées (et c'était mon jeu...).

Je l'ai relancé il n'y a pas si longtemps, avec un des amis en question. Bon, on s'est amusés quand même, il nous en faut peu, mais heureusement qu'il y avait Street Fighters II (que j'ai acheté il n'y a pas longtemps) à côté.
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Je n'aime pas la prise en main des mortal kombat ce qui fait que mon avis sur les différents opus de la série est plus conditionné par l'atmosphère dégagée par chaque épisode que par ses qualités ludiques, et à ce jeu là mon préféré est incontestablement le premier, MKII arrive ensuite, les suivant donnent dans la surenchère qui je trouve n'a aucune cohérence et verse dans le ridicule le plus complet alors que la série avait simplement débuté dans le kitsh. Les suites se veulent délirantes mais elles ne me font pas tellement rire en fait, je trouve que c'est un peu gras.

Le premier mortal kombat disposait d'une certaine spontanéité dans son ridicule, presque premier degré, alors que la série s'y enfonce de manière totalement volontaire et fait sonner l'ensemble de façon totalement artificielle et fausse. Je préfère la ringardise authentique du premier volet.

Arrête, j'en dis que du bien ! C'est un jeu que j'aime vraiment et que j'avais acheté en cartouche lors de sa sortie. C'est juste que je ne vois pas trop l'intérêt d'y jouer sur Snes en 2010 : la version arcade étant (forcément) aussi sympa à jouer tout en permettant bien mieux d'apprécier la patte graphique particulière des sprites. C'est de loin mon épisode préféré de la saga avant le passage en 3D (je n'ai jamais joué à un MK 3D), même si comme Kimuji je trouve que le casting devient de moins en moins charismatique à chaque épisode et donc de ce coté là les persos du 1er assurent mieux.

Les 2 jeux d'aujourd'hui en revanche, là on peut me reprocher d'être dur avec. Car s'ils ne sont pas mauvais, je n'ai personellement pas trop aimé :


Magic Boy
(Blue Turtle / Empire - 1993)



Venu de l'Amiga, ce petit jeu de plate-forme sans prétention met en scène un enfant magicien qui traverse différents niveaux en éliminant des monstres. Pour celà, on leur tire dessus, ce qui a pour effet de les immobiliser. Il faut ensuite les mettre dans son sac et rapidement vider le dit sac avant d'y mettre une autre bestiole. Des bonus ramassés en chemin changent la puissance ou la portée du tir ou permettent divers effets comme nettoyer tout l'écran.
On sent un peu d'inspiration Rainbow Island dans ce jeu car le personnage se déplace un peu de la même façon (les sauts sont les mêmes) et de nombreux niveaux se développent verticalement avec une disposition des plate-formes similaire.
Assez jouable et très coloré, Magic Boy ne fait cependant preuve d'aucune originalité, et semble mélanger maladroitement plusieurs types de jeux de plate-forme sans réussir à reproduire ce qui rend ces derniers vraiment amusants. Le design graphique manque de charme et les niveaux ne sont pas toujours d'un grand intérêt, bref on s'ennuie rapidement devant ce jeu pourtant pas foncièrement mauvais. C'est un jeu honnête, sans réel gros défaut, auquel je n'ai pourtant pas accroché.
MEDIOCRE


Marko's Magic Football
(Domark / Acclaim - 1995)



Comme Hurricanes vu en page 49, ce soft est un jeu de plate-forme dans lequel on dirige un garçon qui peut attaquer ses ennemis en frappant dans un ballon de foot. Ce principe nous vient de Soccer Kid, né sur Amiga, et il est malheureux de constater que Marko est un clone éhonté de ce dernier qui n'arrive pas à mieux faire. Commençons par le scénario histoire de rire un peu : un savant fou a inventé un liquide visqueux qui transforme les gentils animaux en mutants féroces. Alors que le jeune Marko joue avec son ballon, il surprend les plans du malade tandis que son ballon tombe lui aussi dans le liquide toxique, ce qui le transforme en arme redoutable ! Bref, Marko doit maintenant traverser des niveaux en évitant / éliminant des ennemis parmis lesquels on trouve des oiseaux, des rats, des insectes, des policiers à vélo ou des soldats armés jusqu'aux dents ! Il est possible de sauter, courir, taper dans le ballon, et rappeler son ballon lorsqu'on l'a perdu de vue (LE truc qui manque dans Soccer Kid). On peut explorer les niveaux qui s'étirent également en hauter. Il est possible d'ailleurs de sauter sur son ballon afin de s'en servir comme tremplin pour atteindre des bonus se trouvant dans les airs. D'autres mouvements sont exécutables comme des têtes avec le ballon pour toucher les ennemis au dessus et des retournés acrobatiques ... qui ne servent à rien.
Le principe est interessant mais l'exécution laisse à désirer. Au niveau de la réalisation, les graphismes un peu brouillons mais dans l'ensemble corrects nous offrent des décors parfois horiblement pixélisés mais aussi des sprites bien dessinés et à l'animation efficace. Dommage en tout cas que le jeu soit affiché dans une fenêtre qui couvre seulement 80% de l'écran. Les musiques sont toutes plus énervantes les unes que les autres, mais ce qu'on regrettera surtout, c'est une jouabilité trop raide avec des sauts difficiles à placer correctement, une inertie horriblement exagérée rendant le jeu inutilement difficile, une répartition des boutons qui va à l'encontre des standards et du bon sens (et malheureusement on ne peut pas redéfinir les touches), et surtout un level design qui fleure bon la version béta mal testée. Entre les tremplins qui ne servent à rien, les passages étroits difficiles à passer sans perdre d'énergie, et les ennemis planqués on ne sait ou qui nous canardent depuis leurs positions hors de l'écran, le moins qu'on puisse dire est que le jeu manque de finition. Dommage, car avec une jouabilité mieux réglée, ça donnait un jeu assez sympa ou l'usage du ballon est bien géré dans certains passages.
MEDIOCRE (presque MOYEN)

Idem que les avis au dessus. En matière de gameplay, la série Mortal Kombat est très faible et ne doit son salut qu'à l'enrobage. Et le 1er avait effectivement un charme particulier très nanar...
Après c'est juste ridicule.

Concernant les 2 derniers jeux que tu testes, je réitère malheureusement un ressenti qui m'avait valu moultes insultes ici mais ces adaptations (ou inspiration) micro dans un genre ultra maitrisé sur console en font forcément des jeux fades comparés aux standards consoles.
Ce n'est que mon avis, hein
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Avant que la remarque de Virgilio ne re-dégénère en guerre de tranchées (surtout si Tonton Ben passe par là), il faut surtout observer qu'on a vu des jeux de plate-forme d'inspiration micro/occidentale qui étaient pas géniaux jusqu'ici sur ce groblog (il y en avait des sympas mais rien d'extraordinaire). Mais il faut pas généraliser. En arrivant à la lettre P, on verra 2 EXCELLENTS plate-formers européens : Plok et Prehistorik Man. Il y a déjà un article sur le second sur GP (made in Tonton Ben, of course !). Quand à Plok, soft quasi inconnu qu'on doit aux anglais de Zippo/Rare, vous pouvez déjà prendre de l'avance et courir l'essayer, il est très bon !

J'ai adoré Plok ! Je crois me souvenir qu'on ne pouvait pas sauvegarder dans ce jeu (mais je peux me tromper). C'était vraiment très sympa ce héros qui se démembre pour attaquer
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?