Up!

Je relance encore Halo 1 alors que j'ai plus d'une vingtaine de jeux XBOX (1) qui attendent d'être ouverts pour la première fois mais rien n'y fait, Halo est toujours plus attirant.

Purée, mais ils mettent quoi dans ce jeu!?!
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Hé hé, bah ils y ont mis du rythme, une IA toujours sympa et surprenante, et une construction des niveaux qui tient du miracle : avec quatre salles meublées en tout et pour tout de trois caisses cubiques, Bungie arrive à te faire croire que tu viens d'entrer dans un vaisseau extra-terrestre terrifiant. Halo est un des jeux récents qui stimulent le plus l'imagination, pour peu qu'on se laisse un tant soit peu embarquer.

Et puis il y a les musiques monstrueuses, les armes peu nombreuses mais toutes bien exploitées, des arènes à véhicules géniales, un scénario excellent car linéaire et situant ce qui se passe dans une chaîne d'évènements qui dépasse le cadre du jeu (là encore l'imagination travaille), une montée en puissance permanente dans les situations de jeu (toujours plus désespérées)... Bref c'est le jeu parfait, un exploit que Halo 2 et 3 n'ont pas réitéré même s'ils restent bourrés de qualités.

Sinon, concernant la BD Halo vue deux posts plus haut : je l'ai vue l'autre fois chez le libraire, et après avoir longuement hésité j'ai fini par ne pas l'acheter. Les diverses histoires sont illustrées par des dessinateurs aux styles très disparates, et la plus longue (oeuvre d'un artiste japonais), qui occupe bien la moitié des pages, est dépourvue de dialogues.
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Quel souffle, quelle tristesse! L'ambiance de Halo ne cesse de me surprendre (alors que je le refais) et de me frapper. Certes, j'ai monté la difficulté d'un cran pour "épique" (ou héroÎque, le troisième niveau) et il est vrai que le jeu est beaucoup plus nerveux, comme cela a beaucoup été écrit sur ce forum. Je me souvenais de passages pas terribles qui frappent beaucoup plus à ce niveau de difficulté.

Sinon, j'aimais déjà beaucoup le révolver de base, je l'adore maintenant, plus fun et presque aussi efficace que le sniper. Une merveille cette petite chose!
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Profite bien du flingue, car dans les épisodes suivant il perd tout ce qui faisait de lui un super joujou.
Cela afin d' étoffer plus ou moins facticement l' armement disponible (notament Covenants) sans pour autant rendre ce nouvel arsenal tout aussi sympa que le pistolet du premier opus.
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Clair. C'est vraiment fou comme Halo est passé du FPS artistique, allez osons le mot, avec ses superbes envolées musicales et ses ambiances ahurissantes (la neige, la tristesse du dernier chapitre qui m'a profondément marqué et finalement son côté zen lié à une certaine contemplation, le tout dans un déchaînement d'action, comme c'est contradictoire), au blockbuster ultra-efficace. En tous cas, j'y joue encore et encore et c'est toujours meilleur.Une nouvelle fois, je confirme que le jeu à un niveau supérieur de difficulté est métamorphosé.
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Ouais, qu'est-ce que je regrette la "blockbusterisation" et la "Half-Life-isation" des Halo suivants... On dirait qu'ils ont absolument tenu à gommer ce qui faisait l'originalité du premier Halo :/

Bonjour les amis,

J'ai l'occasion de me procurer ce jeu sur PC via un pote.
Pensez-vous que j'apprécierai mieux ce jeu sur ma vieille XBOX ?

Je précise que j'ai un PC assez burné et que je devrais pouvoir le faire tourner au max ...

Le gameplay est calibré pour une jouabilitée console plus "molle" (le systeme de bouclier rechargeable est un des exemples, mais aussi les gachetes attribuées au tirs et aux grenades), sur PC tu éprouveras moins de difficulté à le parcourir et la quintessence même du jeu ne te sauteras peut-etre pas aux yeux.

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Je confirme les dires de vovo, j'avais joué à la démo de Halo sur PC et c'était une vraie paie, pénible, lent, pas drôle. Alors que sur la bobox...
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Encore une journée Halo et encore du plaisir... mais aussi un gros tracas. Je suis au début du dernier stage et force est de constater qu'effectivement, l'on traverse deux fois chaque stage, à l'exception de la fameuse Librairie. Ce qui ne pose problème pour certains stage (nouvelles armes, nouveaux ennemis, nouveaux chemins) est vraiment pénible pour un stage comme Two Betrayals (même s'il contient un champs de bataille d'anthologie) voire même plusieurs morceaux de Keyes (les passages dans le vaisseau).

Dommage. Je pense me rappeler que c'est ce que la plupart des tests avaient regretté à l'époque. Mais il s'agit je pense du seul véritable défaut du jeu.
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Ca y est, une nouvelle fois achevé et... c'est vraiment une merveille. Je ne me souvenais pas avoir été si sensible à l'ambiance et au déroulement narratif, qui m'ont vraiment scotché. Le lyrisme et l'aspect dantesque des combats associés à un sentiment de tristesse, la fin m'a encore une fois pris aux tripes, donnent vraiment au jeu une identité très marquée.

Par contre, contrairement à la majorité des joueurs visiblement, j'ai vraiment préféré les combats contre les Floods plutôt que contre les Covenants : plus brutaux, plus frénétiques et moins "cache-cache".

Une merveille.
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C' est ce point précis qui fait de Halo, Halo.

Halo ne s' est pas contenté de proposé une seule approche des combats, mais bien deux approches opposées l' une à l' autre.
Ce qui d' un coté permet de contenter tout joueurs qui ne verraient en Halo qu' une continuité de combats aux déroulement identique. Qui laisserait presque croire à un certain scriptage de l' ensemble.
Tandis que d' un autre coté il crée une division chez les joueurs. Ceux qui aiment telle partie du jeux et ceux qui ne supportent pas telle autre partie du jeu.

Moi ce que j' aime dans les Floods, et je me répète en fait, c' est que la tension et la dramatisation du scénario ne scesse de monter crescendo à partir de notre première confrontation contre eux.
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Je poursuis par Halo 2 mais c'est franchement moins enthousiasmant. Le premier stage est super pénible et le stage de l'Elite pas motivant. J'en avais gardé un bien meilleur souvenir. Heureusement, la suite défonce bien.

Je partage le même sentiment sur Halo 2.

Sympa ces images
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Le premier niveau de Halo 2 est une vraie démonstration, mais c'est surtout en Légendaire qu'on se rend compte à quel point, car ça constitue LE pic de difficulté le plus important de toute la saga, et du coup on a largement plus de temps pour s'imprégner de l'ambiance, en particulier le travail excellent sur le son.

Et il y a des tonnes d'approches possibles pour chaque salle. C'est un des rares moments postérieurs à Halo 1 où le génie de ce dernier s'est de nouveau manifesté, à savoir cette capacité à recycler quelques décors et architectures à l'envi en apportant à chaque fois quelques changements qui rendent les choses passionnantes et jamais lassantes. Je ne sais pas combien de fois j'ai rejoué ce niveau. Le second, qui est nettement plus impressionnant au premier abord et avait épaté tout le monde quand le jeu est sorti, est loin d'en avoir la replay-value.

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Bonjour à tous !
J'ai entamé il a peu ce Halo 1 sur pc, car j'ai enfin une machine capable de jouer un peu en 3D, même si ce n'est pas une bête de course. Mon seul contact FPS était jusqu'alors Half life, que j'ai joué sur Dreamcast. Comme quoi je ne touche qu'aux meilleurs
Pour en revenir à Halo, je dois bien dire que ça m'a collé une baffe, à tous points de vue, tellement l'ambiance, l'environnement, l'immersion, sont réussies.
Et là ce matin, je viens de faire ma première rencontre avec les floods

Bon ben... j'y retourne !

Salut Urbinou, bienvenue sur le forum C'est rare de voir quelqu'un dire du bien de la version PC de Halo CE. Moi-même, grand fan du jeu, je suis sceptique quant à l'intérêt d'y jouer avec une souris, tant il est calibré pour qu'on n'ai pas besoin de viser à beaucoup d'endroits en peu de temps ou se retourner rapidement.

C'est un jeu qui a une manière de bouger unique, qui a inspiré beaucoup de développeurs par la suite. Je me souviens de la dernière fois où j'y ai joué, j'ai passé de longues minutes à buter des Floods au fusil à pompe dans les couloirs du Truth&Reconciliation (pendant l'avant-dernier niveau) et j'aurais bien voulu faire une vidéo de ce moment tellement l'action coulait bien, sur une base assez simpliste (avant-arrière au rythme des rechargements, visée approximative, reculer par intermittence pour garder tous les ennemis face à soi). A la souris ça doit avoir l'air bourrin, trop facile, et le côté répétitif doit devenir pesant au lieu d'hypnotique.

En plus la version PC réclame beaucoup plus de puissance que Half-Life² pour des graphismes bien moins fins.
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Salut, et merci !


J'en dis du bien parce que, d'une part, je n'ai pas de xbox, je ne peux pas comparer, et d'autre part parce que vu le peu de fps auxquels je me suis frotté, j'ai peu de points de comparaison. Mon avis n'est donc pas vraiment représentatif. Mais en gros fan de SF, ce titre me comble.

Sinon, tu as pu tester la version pc ? Le gameplay n'a pas été adapté ?
Half life sur dreamcast était très chouette, mais son maniement au pad assez pénible par son imprécision. Donc passer au duo clavier-souris pour moi, ça change la vie. Note que, étant sur portable, j'ai quand même essayé d'y jouer au touchpad, mais j'ai vite abandonné l'idée

C'est vrai qu'une fois le coup pris, on ne rencontre pas d'énormes difficultés (même si mes premiers pas pour suivre guilty sparks ont été assez mortels !). Mais c'est clair qu'une fois terminé, je le referai à un niveau de difficulté supérieure.

C'est un point qui a évidemment eu son importance à l'époque de sa sortie, mais plus dans le contexte actuel. On peut presque parler de retrogaming pour ce jeu

Encore pour le plaisir des yeux (un peu bourrins quand même) :



Si vous désirez voir l'image en grand format : http://polygamer.com/IMG/jpg/Halo2.jpg


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Quoi, ça fait huit ans que l'on ne parle plus de Halo sur le forum ? J'imagine qu'il existe un topic plus récent sur le jeu, mais c'est celui-ci qui est lié à l'article du site.

J'ai terminé Halo ce matin, en difficulté normale. La séquence finale m'a bien énervé à cause de la maniabilité irritante du Warthog. Ces six dernières minutes furent un calvaire, et je suis bien content d'avoir fini ce passage totalement frustrant. Il faut absolument que j'oublie cette dernière séquence, parce que j'ai adoré le reste du jeu.

Oui, j'ai adoré Halo. En 2011. Je ne suis pas un grand admirateur de FPS, mais celui-ci restera sans doute parmi mes meilleures expériences de jeu. Tout d'abord, je savais que Halo avait un caractère épique, et je n'ai pas été déçu de ce côté-là. J'aime bien ce genre de scénario et je me suis laissé emporter par l'histoire sans problème. Il faut dire que la mise en scène est sublime, et surtout parce qu'elle demeure finalement assez sobre par rapport à ce que l'on trouve aujourd'hui. Par exemple, je suis resté scotché devant le spectacle, finalement assez habituel, des vaisseaux qui décollent. Après avoir mitraillé dans tous les sens pendant dix minutes, ce genre de petites séquences remettent tout en perspective avec une grande simplicité. Et puis, quelles musiques ! La bande son est sensationnelle; c'est pratiquement ce que j'ai préféré dans le jeu.

Ensuite, le gameplay hors véhicules est un régal. L'agilité du Master Chief n'a d'égal que la facilité avec laquelle on le dirige. J'y ai joué sur 360 (en version dématérialisée) et j'ai trouvé que le pad était parfaitement adapté à la maniabilité. Je n'ai rencontré aucun problème en la matière et j'ai même été surpris par mes capacités à la fin du jeu. J'ai été plus loin que ce que je pensais avec ce jeu. Je pensais pouvoir le finir en mode normal, mais j'ignorais que j'arriverais à exploiter beaucoup de techniques de gameplay différentes. Tout le mérite en revient encore à cette maniabilité qui m'a incité à m'améliorer sans me frustrer.

Mes grands moments dans Halo se situent presque tous en extérieur. Je savais que le jeu comportait des environnements très ouverts, mais ceux-ci étaient encore plus ouverts que ce que je pensais. Le débarquement dans ces environnements m'a presque donné la chair de poule. On se fait larguer dans un espace gigantesque qui nous fait nous sentir tout petit, et allez, il faut qu'on se débrouille là-dedans. J'avais peur de me perdre dans ces environnements. Je me suis perdu plusieurs fois, mais ça m'a aussi permis de découvrir les zones et d'admirer le paysage. En fin de compte, j'en ai passé du temps à regarder le ciel et à profiter de la vue sur le rivage !

Mais bon, c'est pas tout ça, il faut quand même aller se battre. Et ici encore, les environnements vastes offrent des séquences incroyables. Il y a essentiellement deux batailles qui me restent en mémoire. L'une d'elle est la première confrontation avec deux Hunters avant d'entrer dans le vaisseau Truth and Reconciliation. J'avais mal géré les affrontements précédents et je me suis retrouvé au point de contrôle avec très peu d'énergie. J'ai donc attendu patiemment au sommet d'une falaise pour dégommer un à un les ennemis. Et puis, je me suis lancé tout fier vers l'ascenseur et je les ai vus ces deux gros gaillards. J'ai dû les contourner pour aller chercher un pack de santé, puis me planquer à nouveau pour les abattre l'un après l'autre. Ce fut plus facile à dire qu'à faire et je m'y suis repris plusieurs fois, mais quel souvenir ça m'a laissé ! L'autre séquence mémorable est en fait multiple; elle se présente à chaque fois que l'on aboutit au milieu d'une bataille entre Covenants et Floods. À chaque fois, on les laisse s'entretuer et on hésite à intervenir de peur de se faire remarquer. Quand en plus, on a un fusil de sniper, on peut regarder la bataille à distance et accessoirement voir qu'un Flood est armé d'un lance-roquettes... Cette attente suivie de l'assaut la peur au ventre, c'est un très grand moment de jeu.

Le seul moment creux du jeu se situe, à mon avis, dans la bibliothèque. J'étais très enthousiaste au début du niveau qui a un côté clairement "survival" accentué encore par l'absence de Cortana. On se sent livré à soi-même et manipulé par ce petit robot. C'était donc très bien parti, mais les affrontements incessants ont fini par me lasser. C'est le seul moment où j'ai trouvé le jeu répétitif. Pour le reste, j'ai trouvé que Halo se renouvelait suffisamment même lorsque les décors restaient identiques. Avec des ennemis disposés toujours différemment qui changent de stratégie, je n'ai pas eu l'impression de refaire la même chose. Mais il est vrai que j'étais absorbé par l'histoire et le déroulement des événements.

Est-ce que Halo est toujours un grand jeu en 2011 ? Pour moi qui ne suis pas un grand adepte de FPS, la réponse est incontestablement "oui". Voilà un classique du jeu vidéo qui ne m'aura absolument pas déçu après toutes les éloges que j'ai lues à son sujet. Halo mérite assurément sa réputation. Je suis déjà prêt à me lancer dans le deuxième Halo... enfin dès que j'aurai oublié ces six dernières minutes maudites.

Au passage, j'ai dévoré l'article de Laurent en deux parties pour ne pas me gâcher la découverte du scénario. Un excellent article à la hauteur du jeu qu'il décrit.


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