Digital est absolument remarquable !

Je vais me permettre un petit égo-link, vu que j'ai réalisé sur mon blog ce que je pense être la première interview de Christine Love, la créatrice de Digital. Le truc de fou, c'est qu'elle n'a que 20 ans !

Seulement? Dingue, je me serais plutôt attendu à ce que ce jeu soit écrit par quelqu'un qui a vécu l'époque des BBS. C'est peut-être parce que je suis moi-même trop jeune pour avoir connu, mais le feeling du truc m'a paru remarquablement "authentique".
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C'est Shenron en version Amiga.

Ca donne envie en tout cas, sérieusement!

Je vais voir de ce pas si la version linux n'est pas trop capricieuse...
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Je teste digital en ce moment, c'est très sympa par contre j'ai un petit reproche à faire à l'interface, il est impossible de passer d'une fenêtre à l'autre, il est même carrément impossible de tout bêtement déplacer les fenêtres, c'est dommage ça casse un poil l'impression d'utiliser un vrai OS, le rendu visuel est proche du workbench alors on se sent un poil frustré de ne pas y retrouver certaines fonctions basiques.

Edit: je viens de finir digital c'était bien agréable et rafraichissant malgré quelques lourdeurs au niveau des numérotations (surtout les codes d'appel à distance, une fois, deux fois on a compris pas la peine de refaire le coup 4-5 fois du code qui ne marche plus).

Et puis la conclusion, il y a tout de même une grosse faille:

On recompile une première fois l'ia d'Emilia pour la réactiver, ok. Pour dézinguer le reaper il faut encore la recompiler avec un bout de code qu'on récupère, ok. Mais les programmes ça se duplique hein... on crée une copie avant compilation, on utilise cette copie pour la compilation avec le code tueur et on va lâcher le tout sur le BBS en question. C'est pas comme si la copie de sauvegarde ça n'existait pas.

L'ensemble est relativement pointu sur la technique (si on met de côté les IA biensur) et là il y a une incohérence majeure en guise de final, étrange tout de même.

A part ça ce fût un moment très agréable que j'ai pu passer avec ce soft. Si c'est son premier essai du genre c'est très encourageant. Ça a un petit côté In Memoriam replacé dans les années 80.

J'ai essayé Digital et j'ai trouvé vraiment sympa, même si je me demande comment ça peut remplir 40 mo sur mon DD Si c'était sorti tel quel sur Amiga ça tiendrait sur une disquette

Bon par contre, je suis bloqué, donc je demande un petit coup de main à ceux qui l'ont terminé. Je ne sais plus trop quoi faire après que *Delphi ait fritté mon affichage avec le VRAM overflow. J'essaie encore de me connecter à droite et à gauche pour trouver des indices (j'ai obtenu une nouvelle liste de calling cards à partir du 1er BBS), mais là ça me fritte les yeux et j'en ai marre de dialer à l'inconnu : que faut-il faire ensuite et, y-a-t-il un moyen de rétablir l'affichage ? Ah, et j'ai DL un programme à un moment (un compilateur C je crois) mais il n'apparait pas sur mon workbench.

Je précise que je n'ai pas lu le texte en SPOIL du post de Kimuji.

Sebinjapan: Sur un des BBS (je ne sais plus lequel, c'est probablement Sector 1), tu as dû trouver une discussion qui parlait d'un bug qui rend possible le VRAM overflow, et un patch pour le corriger. Télécharge-le et redémarre ton workbench. Ensuite, retourne sur l'Unverground Library et envoie un message privé à Delphi.

Kimuji: Il y a une explication partielle dans le post "Traversing Networks" de l'Underground Library. En gros, dans les couches les plus primaires du code des IA, il est écrit qu'elles doivent se déplacer d'un hôte à l'autre, jamais se copier. Par une sorte de réflexe instinctif elles détruisent systématiquement toutes les copies d'elles-mêmes de sorte qu'il n'existe jamais plus d'une seule instance. De ce fait, quand tu as restauré Emilia à partir de son core dump, comme tu n'en avais probablement pas fait de copie sur disquette, l'instance active sur ton ordinateur est devenue la seule qui existe.

Evidemment, tu peux répondre à ça qu'il existe toujours un backup de son core dump quelque part chez le sysop de Bay City Local (à moins qu'il n'ait été grillé lui aussi par l'attaque de Reaper). Et que l'informatique ne fonctionne pas comme ça car il existe une différence entre espace de stockage et mémoire active/RAM, que les IA dans la fiction en général ont toujours une tendance tenace à ignorer complètement. Et qu'une IA ne pourrait de toute façon pas tourner sur un 68000.

Mais bon, suspension of disbelief, mec -- laisse-toi porter
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Merci Wild, j'avais bien DL le patch mais pas re-démarré le workbench, ça doit venir de là. Je ré-éssaierai ce soir.

J'ai terminé Digital, c'était une expérience vraiment sympathique. J'ai apprécié la narration, l'écriture qui ne m'a jamais semblée trop mièvre, et bien entendu l'interface et le contexte historique.

Concernant la fin :
j'étais persuadé qu'il y avait une fin alternative, un happy-end, ou on pourrait sauver l'IA. J'ai essayé de ne pas DL le programme attaché à son message, de me reconnecter sur tous les BBS ... etc ...
Sur la page d'intro d'Arpanet, il y a un message avec un numéro de téléphone à appeler en cas de problème : c'est le même numéro que celui à composer pour se connecter mais avec un chiffre différent à la fin : j'ai essayé de l'entrer d'une façon ou d'une autre mais ça n'a rien donné.
Après tout ça j'ai du me résoudre à lancer DL le programme et à la lancer ...
Comme quoi la narration du jeu m'avait suffisament impliqué pour que je lutte afin de trouver une autre solution que celle menant à la destruction de l'IA.

Dans l'interview sur la site Cerebus, il est fait mention d'un autre jeu indépendant dans le même genre qui s'appelle Photopia. Quelqu'un a essayé et veut en parler en quelques mots sans spoiler ? Je suis allé sur la page Wikipedia donnée en lien mais il n'y a aucune information sur l'histoire racontée dans ce jeu.

Je pense qu'on a tous cherché une fin alternative -- les derniers messages sont de véritables crève-coeur. J'ai même regardé dans le code source du programme: il n'y a rien.

Ceci dit, quand tu y réfléchis, c'est le seul moyen logique dont un jeu comme ça pouvait se terminer.

En tous cas, c'est encore une preuve de la qualité de l'écriture. J'espère qu'on reverra bientôt Christine Love derrière un jeu vidéo (Cereb', tu aurais quand même pu lui demander si elle comptait s'y remettre dans ton interview ).


(trivia dont tout le monde se fout: Digital a été écrit à l'aide de Ren'Py, un moteur de digico écrit en Python et visiblement assez simple à utiliser.)
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Je cherche un jeu de gestion/stratégie a la civilization ou s'en raprochant, vous avez des conseil ?
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Je crois qu'elle bosse sur un autre jeu, mais je sais pas si elle comptait pas d'abord retourner un peu à l'écriture pure et simple.

Je crois avoir lu ça sur son Twitter ou son Formspring, j'ai plus de souvenir précis...




Oui, c'est pour ça que l'interface est un peu basique. Par contre je pense que le moteur a été retravaillé, ce n'est pas le Renpy basique.



En gratuit j'ai pas en tête... Tu cherches pour le multi (Dominions, Solium Infernum... ?) ou pour le solo (Galciv 2 ?)... Y'a un truc spatial qui a l'air bien velu aussi, Distant World (lien sur le topic CPC)

Sinon Hearts of Iron 3 est à 15 euros sur Steam en ce moment, et c'est ptête bien, mais ça a l'air bien velu aussi...

Y'a bien les Total War qui doivent se choper pas cher, mais c'est pas vraiment indé...

Sinon encore autre chose : les Master of Orion (1 + 2) ou Master of Magic sont dispos sur GOG.com, et ont bonne réputation pour des vieux 4x, très proches de Civ 2 a priori.

Ah et eeeencooore une autre proposition : il y a le mod fantasy Fall from heaven pour Civ 4 qui a une excellente réput' (mais du peu que j'ai tenté c'est un poil impénétrable pour moi).

J'espère que je t'ai pas plus confusionné qu'autre chose ^^

Cet après-midi, j'ai acheté Shatter qui est à 2 euros en ce moment sur Steam.
C'est un bon casse-brique moderne avec plusieurs petites originalités comme la présence de boss, l'alternance de niveaux horizontaux, verticaux ou circulaires, ou la possibilité pour la "batte" d'attirer ou de repousser les élements. La bande sonore est pas mal aussi dans le genre "space".

Un trailer du jeu:

Dans le genre "Chez Steam on vous fait des réducs de porc", j'ai aussi acheté Shatter.

J'en suis au quatrième monde et j'aime beaucoup. J'ai également prit Red Faction Guerrilla qui était à 5€. Quelle insolence ces tarifs !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Nécrobump! Figurez-vous que VVVVVV, le jeu de plate-formes qu'on croirait qu'il est sur Spectrum mais en fait c'est sur PC, est sorti sur Steam, et y est disponible (ainsi que sur son site officiel, si comme moi vous préférez que les sous aillent tous dans la poche du mec qui a fait le jeu) pour 4.50€.

Ayant complètement oublié de l'acheter au moment de sa sortie, j'ai profité de cette promo pour le prendre, et je l'ai terminé ce matin. C'est plein de bonnes idées, diaboliquement difficile (je suis mort 763 fois avant de voir la fin), amusant comme tout et doté d'une bande-son 100% chiptune qui met la pêche.

Si vous voulez vous faire une idée, je rappelle qu'une démo est dispo sur le site officiel: http://thelettervsixtim.es (ainsi que sur Steam).


(je suis faible: il me manque 6 babioles, et j'ai dû abandonner Veni, Vidi, Vici)

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oooooooooooh super, tu sais quoi , je voulais parler de VVVVVV , j'ai fait une recherche sur le forum et je vois que tu en parles

j'ai eu un coup de coeur pour ce jeu et j'adore les musiques.

je l'ai acheté aussi sur steam. Et dire que j'ai hésité, quel fou

c du bon petit jeu ca. j'adore la fin du lvl 1 , quand on rencontre le 1er V , Quand on fait la tête , on a le meme bruit que lorsque l'on meurt et l'autre apres nous remonte le moral plusieurs fois à la suite "everything will be ok" , j'adore ce genre de petit détail qui rend le jeu attachant

j'en suis qu'au lvl 2^^ bravo en tout cas,

Je reviens du festival du jeu vidéo.

J'ai assisté aux conférences, dont celles des développeurs indies. Ces gens sont insupportables. Le sujet était "Indie : retour a la créativité ?". Le présentateur, développeur indie lui même, s'est installé sur son siège, a foutu les pieds sur la table (véridique) et s'est vanté de n'avoir rien préparé. "Donc on va parler entre nous, et ça va surement vous intéresser.". Voilà qui n'est pas prétentieux.

Ils n'ont absolument pas parler de créativité, mais de buisness. La thune, comment en avoir un max, et comment être sur d'avoir un max de pub' a peu de frais. En gros, a les entendre, les développeurs indies sont juste des petits qui veulent être aussi gros que les studios d'EA tout en crachant dessus. Ils n'ont pas parlé "jeu" à un seul instant.

Tout au long de la conférence, ils ont craché sur:
-les éditeurs mainstreams
-Micromania et les revendeurs de jeux vidéos, je cite : "50 connards qui décident quels jeux seront en magasin. Insupportables."
-Les journalistes, qui bien sur ne jouent jamais à leurs jeux, ne font que recopier les coupures de presse, ne les comprennent pas. Pour pallier à ce problème, ils se sont vantés d'envoyer des jolies femmes "mettre le jeu sous le nez" aux journalistes. Ils sont contents quand les journalistes "comprennent le jeu." .
-Apple, parce que c'est un réseau "fermé" et "populaire". Par contre, ils ont vanté les mérites du XLA. Très cohérent.

Au bout d'une heure d'arrogance et d'insultes pendant lesquelles ils n'ont absolument pas abordé le sujet de la conférence, quelqu'un pose une question :

"Je croyais que c'était une conférence sur la créativité, pas sur le buisness."

La foule APPLAUDIT.

Un développeur le prend de haut : "Ah ben ! C'est pas nous qui avons choisi le titre de la conférence hein !". Comprendre par là que c'est la faute des organisateurs si eux mêmes ont décidé de royalement ignorer le sujet. Merveilleux.

Le bonhomme à la question continue, et les chatouille sur leur définition d'indie : tout studio qui est libre de développer les jeux qu'ils souhaitent sans contrainte.
"Donc selon votre définition, Bungie et Blizzard, qui sont deux monstres a qui on ne peut rien imposer, sont des studios indépendants ?"
"Oui absolument.".

Consternant. Les développeurs indies se battent depuis des années pour avoir une image "sympathique" et humble. En une heure de temps, ces quatre types ont réussi a démonté tout ce travail pour les faire apparaître comme plus antipathiques que les PDG d'Activision et EA réunis.

Au moins, il y'avait Philippe Ulrich dans les confs précédentes pour l'enthousiasme et la bonne humeur. Et après ça, y'avait le lead designer d'HL2, et ce mec avait juste la classe.


Le pire, c'est que j'ai pu discuté un peu pendant le salon avec d'autres développeurs, notamment ceux de Leelh et ceux d'un RPG en 3D Iso qui avaient l'air tout sympatoches. Ceux là étaient tout tremblottant, hésitants, ne l'ont pas ramené une seule minute, et semblaient véritablement ravis que quelqu'un s'interesse a eux et leur pose des questions sur leurs jeux. Vraiment dommage que l'animation de la conférence a été confié à ces quatres gros cons au lieu des nombreux passionés qui étaient dans le salon.

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Retropudding : du rétrogaming en moins bien
Journalisme total ?

@mickmilis :
Visiblement le Festival a été amputé d'un paquet de choses. Mauvais point en tout cas pour la communauté Indie, ça donne la gerbe.

Sinon, pour se remonter un peu le moral, j'ai également prit VVVVV. Je l'ai fini et suis mort 768 fois, donc 98 fois dans la dernière pièce (The Final Challenge). C'était horriblement difficile. Mais horriblement génial. Démoniaque ce jeu. Un hommage à Manic Miner / Jet Set Willy à chaque écran, dont la plupart ont un titre, comme dans d'autres jeux que MM et JSW d'ailleurs (mais dont je n'ai plus le nom en tête).

Par contre certains trophés sont juste abusés : Finir le jeu sans mourir une seule fois. Si vos perdez une vie, vous recommencez le jeu. J'ai vu mon compteur de décès et je me suis dit "Ouais, c'est ça tiens !".
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Le monde est petit. J'ai joué à ce jeu.

Il est impossible de raconter sans spoiler... donc... je vais essayer de le faire au minimum.



En gros il s'agit d'une fiction interactive (un peu comme les grands classiques d'Infocom). A quelque choses près : elle est très facile, on ne peut pas mourir, et elle se boucle rapidement.
Pour rapidement résumer, on commence dans une voiture, après une soirée arrosée. On ne controle pas vraiment ce qui se passe. Quelqu'un d'autre est au volant, complètement saoul. On se crashe.

On prend ensuite le controle d'une autre personnage, chargée de récuperer un objet sur Mars après une mission spatiale. Puis on passe au destin d'un père de famille, dont la fille va avoir un accident également

Au départ, rien ne semble unir ces histoires. Puis en avançant, on découvre des points communs, jusqu'a la révélation finale, assez triste et qui met mal à l'aise. Photopia est un jeu magnifiquement écrit. Ce n'est d'ailleurs pas vraiment un jeu : c'est une histoire courte, vaguement interactive, sans défi, qui vous fait vivre et comprendre sa narration en vous mettant dans la peau de différents personnages. La qualité d'écriture est largement au dessus de la moyenne, et on ne voit pas le temps passer pendant les quelques heures pour la finir.

Au final, on a pas l'impression d'avoir joué, mais d'avoir affaire a un de ces produits batards comme Shenmue ou Heavy Rain (ou même Digital), qui transcendent un peu les genres. Si vous n'avez jamais joué à de fictions interactives, commencez par celle là.
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Retropudding : du rétrogaming en moins bien
Journalisme total ?

Depuis j'ai écrit un papier sur Photopia, j'me permets de le linker... ce jeu, ou cette fiction interactive puisque c'est pas totalement un jeu comme le dit Mickmills est vraiment génial... je m'étais promis de me mettre un peu plus à la fiction interactive, mais je suis comme souvent passé à autre chose sans creuser...

Il y a Shade d'Andrew Plotkin qui est pas mal, un huis-clos assez surréaliste, mais un peu difficile d'accès parce qu'il faut un peu deviner les verbes qu'il attend... D'ailleurs c'est rigolo comme je galérais j'avais repris une partei avec un pote anglais dans un troquet, on se marrait bien mais on a pas pu arriver au bout avant d'être rejoint par d'autres potes et on a pas pu sauver....