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Index du Forum » » Discussions & Débats » » Le Bilan 2020
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Auteur Le Bilan 2020
Rachto
Tout petit pixel



Joue à Fire Emblem Shadow Dragon (DS)

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Posté le: 2021-01-06 11:52   [ Edité le: 2021-01-06 17:52 ]
Je remercie tou(te)s les vaillant(e)s qui postent ici leur bilan annuel de joueur/joueuse.
Vos comptes rendus constituent, à n'en pas douter, de précieuses ressources pour celles et ceux qui, comme moi, arrivent après la bataille pour s'essayer aux jeux les plus récents, voire même découvrir de plus anciens.

À défaut d'avoir pris des notes cette année - une des résolutions 2021 - je ne participe pas au thread, mais je continue à vous lire...


IsKor
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Joue à Diablo 3

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Posté le: 2021-01-06 11:53
La vache, et dire que je pensais avoir pas mal joué cette année
Sacré CR Seb, merci pour tes retours!

François
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Posté le: 2021-01-06 16:27
C'est pas de bol pour Grim Fandango, mais quand ça veut pas... Je m'étais régalé à l'époque, et le jeu tournait sans problème sous XP, du moins en ce qui me concerne.
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RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

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Posté le: 2021-01-06 22:16
Y'a des moments je me demande si je suis pas devenu trop vieux. 90% des jeux dont vous parlez j'en ai même jamais entendu parler ^^

Vous jouez a des jeux trop récents et trop indé ^^

Citation :
Le 2021-01-05 16:01, jyelka a écrit :

SNK 40th Anniversary SNK pas au top


Joe & Mac je l'avais trouvé pas mal en arcade à l'époque et à la fac quand j'ai commencé à me reinteresser aux jv, j'ai essayé de rattraper mon retard.
J'en parle toujours (oui c'est moi le vieux dans les diners de famille avec ses souvenirs de guerre et le c'etait mieux avant), mais bon sang, j'ai acheté des tonnes de jeux retro pour quasi keudalle quand personne n'en voulait...

Bref, j'avais achete joe & mac aussi sur snin et j'avais été tellement décu que je l'avais revendu assez vite. Le portage est pas trop mal mais je l'ai trouvé super mou....

POur le 40th j'ai longtemps hésiter à acheter la compil parce que j'aimeria l'avoir en physique et au final y'a peu de jeu qui m'interessent dessus.
Par contre je viens de me rendre compte que j'aurai pu citer Ikari Warrior dans mon top 3 shmup. J'ai poncé ce jeu sur CPC et je l'aime vraiment d'amour
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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2021-01-07 08:53
Citation :
Le 2021-01-06 22:16, RainMakeR a écrit :
J'en parle toujours (oui c'est moi le vieux dans les diners de famille avec ses souvenirs de guerre et le c'etait mieux avant), mais bon sang, j'ai acheté des tonnes de jeux retro pour quasi keudalle quand personne n'en voulait...

Oui, quand tu étais à la fac, c'était vers 1994-1995 ? C'est la folie des nouvelles consoles CD, PS1 en tête, de la 3D et du multimédia. Les vieux jeux en 2D sont ringardisés et le rétrogaming n'est pas encore à la mode. Même les jeux Neo Geo étaient bradés ! Les 1ers, hein, pas les KOF (quoique ...), je me souviens avoir acheté Super Side Kicks pour une misère, et vers 96-97, j'ai acheté View Point complet pour moins de 100 francs (pas 100 euros hein) : vas-voir le prix sur ebay maintenant
(désolé pour le HS, c'est Rain qu'a commencé !)

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RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

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Posté le: 2021-01-07 10:06
96 la fac

Mais ce qui est dingue c'est que c'est même avant grospix ^^ le retro c'est né à peu près à cette période. Je me rappelle que c'est aussi à cette période que j'ai découvert les emulateurs.

La neo j'ai acheté plus tard, je crois que ma collection mvs j'ai du payer chaque jeu en 30 et 50€. Mon jeu le plus cher c'est roage of the dragon que j'ai payé 60€ il me semble mais il etait neuf ^^
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camite
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Joue à Nikke Goddess of Victory

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Posté le: 2021-01-08 16:17
Je me rend compte que je n'avais pas fait de bilan l'an dernier... il faut dire que je ne tiens plus spécialement de "journal" de mes activités ludiques et j'imagine que j'avais posté dans les topics correspondants si j'avais des choses intéressantes à dire (rarement, quoi ^^). Mais, ma foi, pour cette année je vois à peu près à quoi j'ai pu jouer.

PAS FINIS

Undertale
L'incompréhension totale. C'est donc le meilleur jeu de tous les temps selon l'internationale de la notation, eh bien, je ne suis décidément plus en phase. Je n'ai même pas tenu une heure, j'ai trouvé ça laid et inintéressant, voire relou. Alors, OK, je sais que c'est un RPG où on peut la jouer pacifique, qu'il y a un grand message derrière tout ça etc. Mais au bout de trois combats aléatoires perdus et retour trois ou quatre écrans plus tôt pour refaire les mêmes énigmes nulles dans des décors dégueulasse, j'ai désinstallé le jeu.

Earthbound
Je ne doute pas que si j'avais découvert ce jeu à l'époque, il m'aurait passionné. Pensez donc, un RPG dans un univers moderne avec de l'humour méta ! Malheureusement, le jeu me rappelle lourdement ce qui m'avait fait abandonné Mother 3 : le système de combat. En fait, je crois que je suis tout simplement incompatible avec cette formule, puisque Undertale est apparemment bâti sur le même moule.

Yooka Laylee and the Impossible Lair
Ça, c'est de la bonne, et les qualités du jeu ont déjà été largement détaillées ici (par Laurent il me semble). J'y ai pas mal joué jusqu'à débloquer environ 50% des trucs, malheureusement j'ai dû faire une pause indépendante de ma volonté et, après, je n'avais plus du tout envie de m'y remettre. Bizarre.

Killer Is Dead
J'ai enfin lancé ce jeu que j'avais acheté en occasion il y a une éternité... J'ai adoré plusieurs jeux de Suda51 mais cette fois, je n'ai pas accroché. L'univers n'a plus la même fraicheur qu'à l'époque de killer7 ou No More Heroes, et je n'ai plus la disposition mentale pour retenir des tas de combinaisons de touches pour déclencher des coups spéciaux.

Genshin Impact
J'ai voulu tester le phénomène. Eh ben j'ai bien fait, tiens. Il y a des menus PARTOUT, dans tous les sens, et on passe son temps (mais vraiment) à ramasser des dizaines d'objets sans jamais comprendre à quoi ils servent. Après, j'aurais bien poursuivi un peu l'exploration et j'aime bien le style graphique qui rappelle un peu Eternal Sonata.

Jewels of Egypt
Testé pour le boulot (il est gratuit), un jeu de "match 3" ni meilleur ni pire qu'un autre, auquel on peut vraisemblablement jouer en dormant, enrobé d'un aspect "développement de ville" complètement artificiel et de tout un tas de dialogues censés raconter une grande histoire de vizir et de médaillon sacré... Je me demande quand même comment le studio qui développe ça peut gagner de l'argent.

FINIS

11-11 Memories Retold
Assez convainquant dans son aspect didactique (on apprend des trucs sur la Grande Guerre, et puis la guerre c'est moche, l'amour c'est mieux), intéressant dans le choix de raconter une amitié entre deux soldats ennemis qui ne se comprennent pas... Mais quelques maladresses (les trucmuches à collectionner, est-ce bien nécessaire dans un jeu narratif ? ) et malgré mon implication dans l'histoire, j'ai eu le sentiment d'obtenir la pire fin possible ^^ Ce qui, d'un autre côté, n'est pas incohérent avec le sujet traité.

Gone Home
Certainement un bon jeu. Je ne peux pas trop dire, puisque j'y ai joué après Edith Finch et Tacoma, qui font un peu passer Gone Home pour un brouillon.

Journey
Celui-là n'a pas volé sa réputation MAIS il m'est arrivé une petite mésaventure : j'ai eu mon premier compagnon dans la dernière partie du jeu et, je ne sais pas si c'est lié mais j'ai aussi eu un bon gros plantage juste avant le climax émotionnel. Du coup, j'ai dû me retaper toute la partie dans la neige (qui n'est clairement pas la plus plaisante du jeu) tout seul et l'émotion visée en a pris un coup. Enfin, pas grave, c'était très bien. Par contre, truc bizarre: mon fils s'y est mis après et a eu un compagnon très rapidement qui lui a fait prendre un raccourci qui a passé quasiment toute la partie dans le désert... à moins qu'ils n'aient exploité le sélectionneur de niveau débloqué quand on a fini le jeu ? Bref, pas tout compris.

A Short Hike
Seb en a déjà fort bien parlé, donc je ne reviens pas trop dessus. Je voulais le proposer à ma fille qui débute en JV, du coup j'ai testouillé et une heure et quart plus tard, j'étais à la fin ^^

ET AUSSI

Nefasto's Misadventure
Tout juste sorti en Early Access sur Steam, il s'agit d'un point&click dans l'univers de l'informatique, avec pas mal de références à la pop culture dans les dialogues. Il faut un certain temps pour rentrer dans la logique du jeu mais une fois lancé, c'est assez sympa. Une version physique est prévue sur Switch.
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Si loin une roue


Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2021-01-11 09:59
Citation :
Le 2021-01-08 16:17, camite a écrit :

Undertale
L'incompréhension totale. C'est donc le meilleur jeu de tous les temps selon l'internationale de la notation, eh bien, je ne suis décidément plus en phase. Je n'ai même pas tenu une heure, j'ai trouvé ça laid et inintéressant, voire relou. Alors, OK, je sais que c'est un RPG où on peut la jouer pacifique, qu'il y a un grand message derrière tout ça etc. Mais au bout de trois combats aléatoires perdus et retour trois ou quatre écrans plus tôt pour refaire les mêmes énigmes nulles dans des décors dégueulasse, j'ai désinstallé le jeu.

Earthbound
Je ne doute pas que si j'avais découvert ce jeu à l'époque, il m'aurait passionné. Pensez donc, un RPG dans un univers moderne avec de l'humour méta ! Malheureusement, le jeu me rappelle lourdement ce qui m'avait fait abandonné Mother 3 : le système de combat. En fait, je crois que je suis tout simplement incompatible avec cette formule, puisque Undertale est apparemment bâti sur le même moule.


Je trouve dommage que tu n'aies pas accroché à Undertale. Je te dirais bien que "c'est mieux après" et que tu aurais du persévérer, mais perso j'étais sous le charme dès les premières secondes, donc je pense qu'en effet ce n'était pas un jeu pour toi. OK je comprends que tu n'accroches pas à l'esthétique, mais les musiques ne t'ont pas motivé à poursuivre malgré tout ?
Je réagis cependant sur ton commentaire dans le paragraphe consacré à Earthbound. Le système d'Undertale est quand même très différent et, à ma connaissance, assez unique (enfin, je suppose qu'il a du faire des petits depuis ...). Car les esquives des attaques ennemis impliquent des mini-jeux d'adresse de plus en plus perfectionnés et dans l'ensemble vraiment bien vus (contre les boss surtout), reproduisant des séquences de jeux d'arcade (on a souvent parlé de bullet-hell) pendant une poignée de secondes, c'est loin d'être aussi passif que la plupart des J-RPGs.

Si tu veux malgré tout tenter de comprendre ce qui a déchaîné les passions dans Undertale, la première moitié de cette vidéo est à mon avis très instructive :
https://www.youtube.com/watch?v=FFIs6LsV0a4&feature=emb_logo

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camite
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Joue à Nikke Goddess of Victory

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Posté le: 2021-01-11 10:33
Oui, j'ai lu pas mal de trucs sur Undertale pour essayer de comprendre mais je pense que de toute façon ce n'était pas fait pour moi. Quand je dis qu'il est dans le même moule que les Mother, c'est parce que l'esthétique est manifestement inspiré de cette série et il y a un côté "je suis un JRPG mais en fait non, je suis bien plus malin que ça" Et ça fait trois jeux de ce type que j'abandonne prématurément, donc je suppose en effet que ce n'est pas mon truc ^^ Le système de combat d'Undertale paraît effectivement intéressant mais les minijeux d'esquive ont été une véritable torture pour moi. Comme l'était le système de coup critique dans Mother 3, basé sur le rythme alors que je n'ai aucun sens du rythme... Quant à Earthbound, c'est peut-être moi qui suis nul mais la nécessité de faire du leveling dès la première heure, merci mais non merci.
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Kollembole
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Joue à Eiyuden Chronicles : 100 Heroes

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Posté le: 2021-01-11 11:11   [ Edité le: 2021-01-11 13:32 ]
Citation :
Le 2021-01-11 09:59, Sebinjapan a écrit :


Le système d'Undertale est quand même très différent et, à ma connaissance, assez unique (enfin, je suppose qu'il a du faire des petits depuis ...). Car les esquives des attaques ennemis impliquent des mini-jeux d'adresse de plus en plus perfectionnés et dans l'ensemble vraiment bien vus (contre les boss surtout), reproduisant des séquences de jeux d'arcade (on a souvent parlé de bullet-hell) pendant une poignée de secondes, c'est loin d'être aussi passif que la plupart des J-RPGs.


Heu, ça oui, ce "système" à fait des petits... Dans les émules de ce format de combat, j'avais oublié d'en parler au sujet de Creepy Castle (Enfin, c'est une variante plus proche des QTE, j'ai l'impression. )




Et de son côté (Un rescapé du bilan 2019 ? ^^' ) , "Lost King Lullaby" qui copie-calque royalement le modèle Undertalien :



( Pardon si c'est, faute de mieux, l'intégral du trailer, mais les vidéo sur ce titre sont rares. En fait, c'était ça ou bien un let's play de 40 mn. :s)

Bref - La DA aussi est intéressante, parce qu'on jurerait la voir sortir d'un film de Tomm Moore (Brendan & le secret de Kells), alors qu'aux crédits il n'en serait rien. ( Mais je serait curieuse de savoir s'il y a un lien. )

Pour le reste... Hélas, le jeu n'est pas si terrible parce que l'on en fait très vite le tour.


Citation :
Si tu veux malgré tout tenter de comprendre ce qui a déchaîné les passions dans Undertale, la première moitié de cette vidéo est à mon avis très instructive :
https://www.youtube.com/watch?v=FFIs6LsV0a4&feature=emb_logo



Intéressant, aussi, merci. Perso, j'ai encore du mal à reprendre pied sur Undertale, mais ce serait plus lié à tout le brassage ad nauseam autour (Fandoms, fanarts, remix, mèmes... *Beurk !*), qu'a un rejet initial.

Il y a des fois, où quand on prends le train en retard, c'est difficile d'y revenir.


[Edit] @JC, au sujet de Rimworld :

Citation :
Rimworld est sur mon radar depuis quelque temps mais je n'ai pas encore franchi le pas. Ce que tu dis sur le fait que la version vanilla semble peu intéressante est un petit peu inquiétant, mais si des mods améliorent grandement le jeu, je dérogerai à ma règle consistant à éviter de trop modder (Après tout, ce ne serait pas la première fois, n'est-ce pas Banished ^^).


Si ça peux permettre de relativiser, c'est surtout parce que je n'en pouvait plus de tout ces "modes survies" au milieu de titres qui peuvent avoir une alternative construction/gestion. D'où le choix perso de modder lourdement.
( Et pour l'anecdote, c'est un essais de Rise to Ruins qui m'a ramenée vers ce titre. )


- Vu Evoland I & II... Il en sera surement aussi question.


Bonaf
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Posté le: 2021-01-11 12:29   [ Edité le: 2021-01-11 12:32 ]
Pareil j'ai pas réussi à accrocher à Undertale et pourtant je me suis forcé : j'ai presque 4h de jeu dessus et je dois pas être loin de la fin mais j'ai laissé tomber faute d'intérêt pour le système ou l'univers et j'ai jamais eu l'envie d'y revenir.

J'étais curieux au début mais peu convaincu en jouant et tout le délire autour du jeu (comme Kollembole l'a décrit) a éteint le peu d'envie de continuer que je pouvais avoir.

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2021-01-11 13:19
Merci pour les infos Kollembole !
(et tant que j'y suis, super dessins dans ce même thread, bravo, j'ai adoré le mix Panzer Dragoon + Untitled Goose)

Ah ça, faire du leveling à fonds dans un RPG, surtout en début de partie, je pourrais plus aujourd'hui, et j'avais déjà du mal à l'époque (je n'ai jamais été très loin dans Earthbound malgré plusieurs tentatives, et du coup je n'ai encore jamais essayé Mother 3 malgré tout le bien que j'ai pu lire à son sujet).
Mais notez que, dans Undertale, ce n'est pas nécessaire (si vous jouez "correctement", c'est à dire sans tuer personne).

Mais désolé d'insister sur ce point : Camite, Bonaf (les autres ?) : les musiques d'Undertale, ça vous a pas pris aux tripes ?
Je ne me suis jamais trop documenté "autour" d'Undertale, et le monde incroyable des spin-off décrit dans la vidéo que j'ai mise en lien était une découverte pour moi. Et du coup, il se pourrait que les mélodies d'Undertale soient fortement inspirées de quelque chose d'antérieur, mais perso, j'ai vraiment été très marqué (à titre de comparaison, c'est un choc musical comparable à Turrican 1+2 et FF VI pour moi).

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Bonaf
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Posté le: 2021-01-11 13:27   [ Edité le: 2021-01-11 13:33 ]
Citation :
Le 2021-01-11 13:19, Sebinjapan a écrit :

Mais désolé d'insister sur ce point : Camite, Bonaf (les autres ?) : les musiques d'Undertale, ça vous a pas pris aux tripes ?



Du tout... aucun souvenir, faudrait que je réécoute à part. Mais dans les jeux mon appréciation de la musique est rarement indépendante de mon appréciation du reste, les deux s'alimentant, ceci expliquant probablement cela.

Sinon faire un run pacifiste semble plus sympa pour découvrir les personnages. Manque de bol j'avais commencé le jeu comme un rpg classique, et je l'avais trouvé assez rasoir car j'aime pas le système de combat et l'exploration est plutôt linéaire, heureusement les persos hauts en couleur donnaient un peu envie d'avancer.

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Kollembole
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Joue à Eiyuden Chronicles : 100 Heroes

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Posté le: 2021-01-11 23:05   [ Edité le: 2021-01-11 23:19 ]
Citation :
Le 2021-01-11 13:19, Sebinjapan a écrit :

Merci pour les infos Kollembole !
(et tant que j'y suis, super dessins dans ce même thread, bravo, j'ai adoré le mix Panzer Dragoon + Untitled Goose)


Mais de rien.

Citation :
Mais désolé d'insister sur ce point : Camite, Bonaf (les autres ?) : les musiques d'Undertale, ça vous a pas pris aux tripes ?
Je ne me suis jamais trop documenté "autour" d'Undertale, et le monde incroyable des spin-off décrit dans la vidéo que j'ai mise en lien était une découverte pour moi. Et du coup, il se pourrait que les mélodies d'Undertale soient fortement inspirées de quelque chose d'antérieur, mais perso, j'ai vraiment été très marqué (à titre de comparaison, c'est un choc musical comparable à Turrican 1+2 et FF VI pour moi).


Pour les musiques, au minimum je savais que le thème associé à Sans*, "Megalovania", se référerait à "Megalomania", une musique de baston dans Live A Live. ( Assez perché, comme référence, si c'est bien ça. )



Et sans preuves, mais "Death by Glamour" m'a toujours fait tiquer, parce que ressemblant à un remix à base de samples de Sonic CD. ( Déjà composés de samples "empruntés", de ce côté-là. )
:/ Ok, c'est peut-être juste moi, mais ce serait assez étrange.

Il doit y en avoir d'autres...


*En parlant de Sans ( Et Papyrus) - Et en général, typiquement le style de soucis qui m'empêche de reprendre la partie en cours :
A force de mèmes et autres blaguounettes autour de ces deux lourdauds, il m'arrive de ne déjà plus pouvoir les encadrer avant même d'avoir vu de quoi il en retournait réellement dans le jeu.


-----

[Edit] Au sujet d'Evoland & Evoland II (Rattrapé et fini récemment, pour ce dernier) :

Clairement, le premier opus fait pâle figure à côté de sa "suite". ( Peut-être faut-il le voir comme une blague ? ) En tout cas, le IIe aura bien su remonter la barre, notamment en trouvant une utilité à ces multiples références.
( Par exemples, les styles 2d/3d qui représentent des époques propre à cette histoire, cette fois-ci. )

Ce ne serait pas sans me rappeler "Cosmic Star Heroine", au passage, au moins côté hommage à Chrono Trigger.







Kaede
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Posté le: 2021-01-12 00:12   [ Edité le: 2021-01-12 00:14 ]
Citation :
Le 2021-01-08 16:17, camite a écrit :
Undertale
L'incompréhension totale. C'est donc le meilleur jeu de tous les temps selon l'internationale de la notation, eh bien, je ne suis décidément plus en phase. Je n'ai même pas tenu une heure, j'ai trouvé ça laid et inintéressant, voire relou. Alors, OK, je sais que c'est un RPG où on peut la jouer pacifique, qu'il y a un grand message derrière tout ça etc. Mais au bout de trois combats aléatoires perdus et retour trois ou quatre écrans plus tôt pour refaire les mêmes énigmes nulles dans des décors dégueulasse, j'ai désinstallé le jeu.

Quelle violence

-

Je n'ai pas suffisamment accroché à Killer Is Dead non plus, j'ai laissé tombé en cours de route.
Les jeux de Suda51 sont assez uniques, mais je crois que le gameplay n'est pas trop pour moi

bronkeykong
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Posté le: 2021-01-12 15:02
Undertale faut quand même le replacer dans son contexte. C'est un jeu crée par un seul mec. C'est pas un triple A qu'on nous a vendu comme un chef d'oeuvre avant même que qui que ce soit n'y ait touché. C'est un truc qui est sorti de nulle part et est devenu un vrai succès de bouche à oreille. Donc on peut pas vraiment dire "ouais surcoté, survendu par la doxa mainstream" Moi non plus je goûte pas trop à l'humour geek et immature du jeu mais sa conception de game design est d'une créativité indéniable avec son système de jeu qui mélange tour par tour et jeu d'action, ce qui est quand même la quadrature du cercle et un vieux serpent de mer depuis au moins l'époque 16bit avec notamment Square-Enix qui a toujours tâtonné pour trouver la bonne formule. Bah lui avec Undertale il a mis la fessée à tout le monde sur ce point. Et puis ça fait plaisir de voir un indé casser des codes de genre et trouver un nouveau moyen de s'amuser. Ce mélange d'audace et de qualité ça reste quand même rare. En tout cas c'est bien difficile à spot vu que la presse vidéoludique couvre encore trop peu l'industrie du jeu-vidéo indé.

yedo
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Posté le: 2021-01-15 11:58
Chaque année, je me régale avec vos comptes-rendus, donc merci à tous ceux qui ont participé au topic.
En tout cas je vois que le(s) confinement(s) ont au moins profité aux sessions de jeux qui ont été bien riches !
En ce qui me concerne, j'ai fait l'inverse, j'ai joué à moins de jeux mais j'ai surtout joué à des jeux plus longs.

Une fois n'est pas coutume, je vais faire mon bilan de manière chronologique - cette année a vraiment été rythmée par la pandémie, je trouve difficile de dissocier ce contexte de mes expériences de jeu. J'ai juste fait une exception pour deux catégories de jeux à la fin de mon bilan.


The Talos Principle (2014 - Xbox One)

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Avant de commencer The Talos Principle, j’avais un doute sur l’univers étrange du jeu et son principe : résoudre des énigmes à base de blocs, d’interrupteurs et de rayons lumineux dans des décors inspirés de la Grèce antique. Le tout développé par Croteam, le studio à l’origine des Serious Sam, qui donne l’impression de vouloir refaire Portal sans forcément en avoir les compétences. Mélange hautement improbable ! Et pourtant, The Talos Principle est un des meilleurs puzzle game que j’ai pu faire. Il n’a pas à rougir face à Portal, et il a surtout su créer sa propre formule, introduisant des concepts toujours plus fous avec une subtilité incroyable et une accessibilité étonnante. L’utilisation qui est faite par exemple de la mécanique temporelle est brillante. Le jeu est complexe mais donne toutes les clés pour comprendre et maîtriser ses concepts. C’est très rare que l’on réussisse par hasard ou en ne comprenant pas ce que l’on vient de faire (ce qui m’a parfois gâché un jeu comme Braid, mais aussi The Witness dans une moindre mesure). The Talos Principle est très juste et équilibré de ce point de vue. Au final - et malgré des puzzles qui pourraient rendre fous au premier abord - tout est faisable en réfléchissant bien. Quasiment tout. C’est vrai que les étoiles cachées dans les niveaux sont bien retorses. Mais elles sont réservées à ceux qui veulent faire le jeu à 100% et en percer tous les secrets. L’histoire est le seul point faible du jeu. Pas tant l’histoire que la narration qui se fait à travers les habituels log à lire ou à écouter. Les thèmes traitent d’intelligence artificielle et de fin du monde. Ce n’est pas bête mais je ne suis pas sûr que le jeu avait besoin de cela, le gameplay et les puzzle se suffisant à eux-mêmes - avec une ambiance zen et mystique assez fascinante.



A Plague Tale : Innocence (2019 - Xbox One)

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Petit jeu du studio bordelais Asobo qui a fait sensation à sa sortie. Et c’est plutôt mérité car techniquement et artistiquement c’est très réussi, et le jeu trouve l’équilibre juste dans ce qu’il essaye de faire - entre l’ambition de rivaliser avec les gros cinematic action game du marché et des moyens beaucoup plus limités. De ce fait la progression et le gameplay peuvent paraître scolaires et linéaires, mais l’histoire est agréable à suivre et les personnages attachants, donc le contrat est largement rempli.



Kingdom Hearts III (2019 - Xbox One)

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Je n’avais pas touché un Kingdom Hearts depuis le premier sur PS2. J’ai eu du mal à raccrocher les wagons car ce “troisième épisode” conclut toutes les trames développées dans les innombrables spin-off de la série. Scénaristiquement, Kingdom Hearts III est un gros bordel pour les profanes. Mais j’ai envie de dire que ce n’est pas le plus intéressant. Car pour le reste, le jeu est plutôt amusant et ressemble presque à un reboot du premier épisode où tout serait amélioré, impression renforcée par le fait que le jeu débute dans l’Olympe d’Hercules. Ils ont également conservé les phases en vaisseau pour voyager entre les mondes, idée de game design que j’ai toujours trouvé incongrue. Mais c’est plus agréable à jouer heureusement. Par la suite, on visite d’autres mondes Disney et la formule est toujours aussi enchanteresse. La série traite avec un soin incroyable les univers abordés, c’est sidérant de charme et de beauté. Chaque niveau est l’occasion de se replonger dans les ambiances des films avec une fidélité fantastique envers les décors et les personnages, notamment grâce au travail dingue sur la modélisation et l’animation. Kingdom Hearts III est un jeu rafraîchissant et généreux, qui balance aussi le grand spectacle lors des combats bourrés d’effets lumineux et d’attaques spéciales pyrotechniques. C’est très bourrin, parfois brouillon, mais c’est réjouissant car le jeu l’assume complètement. Dans l’idéal, j’aurai supprimé le scénario sombre et faussement complexe pour ne garder que le plaisir à parcourir les univers Disney. Mais je crois que c’est le grand dilemme de Kingdom Hearts.



Detroit : Become Human (2018 - PS4)

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Quantic Dream progresse lentement mais sûrement : (en omettant Nomad Soul) Fahrenheit était médiocre, Heavy Rain passable et perfectible, Beyond Two Souls assez bon et maîtrisé et enfin Detroit : Become Human est le jeu qui vient concrétiser la vision portée par David Cage depuis toutes ces années. Ce fut laborieux. Mais je dois avouer que Detroit : Become Human est réussi. Ça reste un jeu cinématique qui ne plaira pas à tout le monde tant le gameplay demeure limité, mais en terme de scénario, de narration, d’interaction et de choix, on sent que le studio a retenu de ses précédentes expériences pour proposer un résultat clair, efficace, maîtrisé et dense. Les personnages sont intéressants et attachants, il y a une jolie construction scénaristique autour des trois androïdes que l’on incarne à tour de rôle, chaque robot symbolisant un point de vue sur l’intégration des intelligences artificielles dans la société du futur dépeinte par le jeu. Les décisions prises ont un réel poids sur le déroulé de l’histoire, beaucoup plus que dans les précédents jeux de Quantic Dream. La structure du scénario est aussi plus claire, chaque chapitre proposant un schéma récapitulant les décisions prises et les embranchements associés pour voir les différentes voies que l’on aurait pu choisir. Ce système aurait été parfait s’il avait permis de revenir à loisir et ponctuellement sur chaque décision et embranchement mais ce n’est pas le cas puisqu’il faut alors refaire toute une partie pour profiter des conséquences du changement de décision sur les chapitres suivants. Le jeu verrouille un système qui l’aurait rendu encore plus intéressant et ludique. Dommage. Quantic Dream a aussi encore des progrès à faire sur certains clichés qui polluent ses jeux, notamment le traitement des flics, des conglomérats, des groupuscules - les trames tournent toujours autour des mêmes archétypes dignes des séries B hollywoodiennes, éternelle obsession de David Cage. Ce qui sauve le jeu sur ce point c’est le fait que ce soit traité avec un peu moins de sérieux, moins de grandiloquence, et plus de subtilité. Mais quand voit l’ambiance qui règne au sein du studio, ces clichés résonnent différemment et laissent un goût amer dans la bouche.



Ori and the Will of the Wisps (2020 - Xbox One)

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J’ai du mal à savoir si cette suite est meilleure que l’original. C’est excellent une nouvelle fois, c’est certain. Mais je trouve que Will of the Wisps force trop sa nature en essayant d’amener de nouveaux éléments piqués de manière trop ostensible chez Hollow Knight, notamment la possibilité d’équiper des items octroyant des capacités et la présence d’un village que l’on repeuple au fur et à mesure de l’aventure. Ce que le jeu gagne en cohérence de son level design, il le perd en rythme et en variété. Je ne sais pas si le premier Ori était original, mais avec le recul il l’était peut-être plus que ce second volet, car il était plus créatif et son découpage permettait des phases d’action plus variées. Will of the Wisps ressemble plus à un metroidvania classique avec du backtracking. Mais l’exploration n’est pas suffisamment riche pour atteindre le niveau de Hollow Knight. D’un côté c’est un peu décevant de voir que la série n’arrive pas à se renouveler sans copier la concurrence, comme si elle n’avait pas d’idées propres. D’un autre côté ça reste hyper propre et maîtrisé, c’est sublime et toujours aussi plaisant à jouer. Il y avait pas mal de bugs à sa sortie (j’ai eu plusieurs freezes), j’imagine que c’est réglé maintenant. Will of the Wisps reste donc un très bon jeu et une valeur sûre mais je ne suis pas sûr qu’il me marquera autant que Blind Forest.



Star Fox Adventures (2001 - Gamecube)

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Le premier confinement m’a donné envie de me repencher sur ma ludothèque Gamecube (je télétravaillais dans une pièce avec vue imprenable sur la bibliothèque où sont stockés tous mes jeux). Mon choix s’est porté sur Star Fox Adventures que je n’avais jamais touché, de manière inexplicable puisque je suis un grand fan du Rare de la Nintendo 64. Je voulais peut-être inconsciemment conserver une dernière part de magie intacte. J’étais curieux de me faire un avis sur un jeu qui divise autant. Au final, je me range du côté des déçus. Star Fox Adventures rate beaucoup trop de choses, il singe Ocarina of Time sans saisir ce qui fait la force de Zelda, en tout cas sans arriver à en restituer la richesse. Au contraire, tout semble fait en dépit du bon sens. Il y a d’ailleurs un paradoxe particulier : tout est étriqué, on a l’impression d’évoluer dans des couloirs, mais je me suis souvent retrouvé à ne pas savoir où aller ni comprendre la structure du jeu. La faute aux allers-retours innombrables imposés par l’aventure. On a parfois l’impression d’évoluer dans un dédale interminable et répétitif. Il faut par exemple revenir plusieurs fois au Palais Krazoa mais également dans les donjons du Volcan et de l’Océan, en repassant par des salles déjà franchies mais modifiées parfois de manière imperceptible. Le genre de truc à rendre fou. Le level design est très très nébuleux et visiblement l'œuvre d’un cerveau malade. J’ai trouvé la difficulté très inégale : le jeu reste plutôt facile mais certains passages sont à s’arracher les cheveux - dans un registre old school - je pense notamment à la phase de shoot au Rocher du Dragon ou au boss final. Star Fox Adventures n’est pas dépourvu d’idées et il reste encore très beau mais je trouve dans l’ensemble que c’est un jeu raté.



The Last Story (2011 - Wii)

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J’ai aussi ressorti ma Wii pendant le confinement. Je voulais me faire un RPG japonais. J’ai finalement opté pour The Last Story, après avoir hésité avec Pandora’s Tower - soit les deux RPG sortis sur la fin de vie de la console (avec Xenoblade Chronicles sorti un peu plus tôt). The Last Story est un titre dirigé par Hironobu Sakaguchi, et à ce jour son dernier sorti sur une console de salon. C’est un RPG atypique, je ne m’attendais d’ailleurs pas vraiment à cela. Inutile d’attendre un jeu à la Final Fantasy. Toutes les conventions du RPG japonais sont chamboulées pour proposer autre chose, à commencer par le système de combat qui est à mi-chemin entre A-RPG et tour par tour. L’originalité vient de la possibilité d’exploiter le terrain pour établir des stratégies ou utiliser des compétences. Au-delà de cette feature j’ai surtout aimé l’utilisation qui est faite de la magie : chaque sort crée des halos de bonus et de malus que l’on peut disperser avec une attaque pour créer d’autres effets. Tout cela rend les affrontements très dynamiques. C’est un peu bourrin mais vraiment efficace et plaisant. The Last Story a aussi la particularité d’être très linéaire et plutôt court. La seule ville du jeu sert de zone d’exploration et de ravitaillement entre deux chapitres / niveaux. Tout ce qui se passe dans le jeu sert à faire avancer l’histoire. A part quelques quêtes annexes (à côté desquelles on peut facilement passer si on n’explore pas bien la ville), il n’y a aucun gras dans la narration. Le scénario est donc dense et se suit sans temps morts. Encore une idée revendiquée par Sakaguchi qui tranche avec la production habituelle, même si l’histoire n’échappe pas à quelques clichés propres aux RPG japonais (le héros élu, la princesse à sauver, l’empire gangréné par le pouvoir…). Au final The Last Story est un bon jeu. Il manque peut-être d’ampleur mais il est plutôt rafraîchissant pour le genre.



Red Dead Redemption II (2018 - PS4)

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Red Dead Redemption II fut un gros morceau de mon année et le jeu de confinement idéal. C’est un titre énorme et de loin, très loin, le meilleur jeu Rockstar que j’ai eu l’occasion de faire (pas encore touché à GTAV). Je ne m’attendais pas à recevoir une claque pareille, d’autant que je n’avais rien trouvé de spécial au premier Red Dead Redemption. J’ai souvent lu que ce nouvel épisode est trop lourd et apporte trop de contraintes. C’est vrai que le jeu a une grande obsession du détail mais je n’ai jamais senti que c’était trop pesant. Ce qui est fort ici et que j’attendais depuis longtemps dans un jeu Rockstar c’est l’immersion. Les open world du studio m’ont toujours paru vides et sans grand intérêt. Red Dead Redemption II bouleverse totalement cela pour proposer un des univers les plus immersifs qui soit. Je trouve qu’il se rapproche de ce qu’essaye de faire Breath of the Wild dans une certaine mesure : on a la sensation de vivre dans le monde, de l’habiter, et non simplement de le traverser. Ici, cela passe moins par le gameplay et le level design que par la direction artistique et une somme de détails qui renforcent la crédibilité de l’univers. Les environnements sont vraiment sublimes - c’est le plus beau jeu en 3D que j’ai vu à ce jour, et pourtant je l’ai fait sur une PS4 de base.

Chaque trajet ressemble à une expédition dans la nature sauvage et la diversité des paysages est incroyable : des forêts verdoyantes, aux montagnes enneigées, en passant par les marais poisseux… On peut se perdre des jours et des jours à se balader sur la carte, à découvrir de nouveaux lieux pour le plaisir, à traquer des animaux, à chasser des trésors (j’en aurais aimé plus d’ailleurs), et à débloquer de nouvelles quêtes qui poppent de manière étonnamment naturelle et impromptue. Sur ce point aussi Red Dead Redemption II est un bouleversement pour Rockstar : l’articulation des quêtes est plus fluide et organique - on se croirait presque dans un RPG - et rendent le monde vivant. Enfin, si la quête principale est encore perfectible dans son déroulement (toujours aussi classique pour le coup), elle est beaucoup mieux écrite notamment grâce au personnage principal, Arthur Morgan qui est vraiment bouleversant. C’est le premier personnage croisé dans un jeu Rockstar qui m’émeut à ce point. Et la jonction avec le premier Red Dead Redemption est parfaite. Bref, n’en jetez plus, j’ai rarement croisé un jeu aussi ambitieux - le jeu est littéralement interminable - et réussi.



New Super Mario Bros Wii (2009 - Wii)

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La Wii étant toujours branchée j’en ai profité pour finir New Super Mario Bros Wii que j’avais abandonné en cours de route. C’était un des seuls Mario que je n’avais pas fini. C’est maintenant chose faite, mais il ne m’en reste pas grand chose. C’est toujours très chouette, mais je serai incapable d’argumenter sur les différences entre les différents New Super Mario Bros (à part le 2 sur 3DS qui était axé sur la collecte de pièces). Pour moi le plaisir est assez égal et interchangeable. Et n’atteindra jamais celui procuré par les épisodes 3D (Super Mario 3D World inclus). C’est un passe-temps agréable.



Dragon’s Dogma (2012 - Xbox 360)

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Le confinement, mais aussi la fin de mes abonnements PS+ et Game Pass, m’ont donné envie de me replonger dans des jeux au long cours. Je me suis rendu compte que je choisis souvent mes jeux en fonction de ce qui est proposé dans les abonnements, alors que si je m’écoutais vraiment je ne jouerai qu’à des RPG ou titres assimilés. Du coup j’ai décidé de succomber à mes plaisirs en enchaînant des jeux “à univers”, d’aventure, RPG ou action-RPG, bref peu importe tant que c’est long et immersif. C’est pour cela que j’ai joué à The Last Story, puis Red Dead Redemption II et que j’ai continué avec Dragon’s Dogma. Encore un gros morceau et un des jeux les plus singuliers que j’ai pu faire. J’imagine que la formule pique autant à Dark Souls qu’à Monster Hunter mais je connais très peu ces séries donc je ne vais pas m’aventurer à faire des comparaisons. Je retiendrai de Dragon’s Dogma à la fois sa difficulté mais son dosage subtil pour donner envie au joueur de persévérer : cela passe par la progression assez libre, le level design organique de l’univers où chaque nouvelle zone se parcourt avec peur et fébrilité avant d’être domptée grâce à la maîtrise et l’évolution progressive du personnage.

J’aime beaucoup l’univers de Dragon’s Dogma : le jeu est parfois pauvre techniquement - les textures ne sont pas terribles - mais il a des éclairs de génie dans la modélisation et l’animation des monstres qui semblent tout droit sortis d’un imaginaire détraqué et malsain à la Berserk. Par moment l’ambiance est dingue, c’est sombre, glauque, angoissant. La nuit dans Dragon’s Dogma c’est quelque chose ! Il fait vraiment noir. Mon meilleur souvenir est sans doute le moment où je me suis retrouvé nez à nez avec un dragon, perdu en pleine nuit au milieu d’une forêt. Je n’ai pas compris tout de suite ce qu’il m’arrivait : d’abord le bruit inquiétant, les boules de feu qui semblent tomber du ciel, puis la forme indistincte qui apparaît dans les airs, à travers les arbres et la noirceur profonde de la nuit. J’avais rarement senti à ce point l’impression de me retrouver face à une bête inconnue, un danger imminent mais impossible à cerner. L’ambiance de Dragon’s Dogma est vraiment fantastique. Finalement, si les premiers pas donnent l’impression d’une montagne infranchissable - le jeu n’est pas très accueillant et accessible - la map n’est pas si grande mais elle est bien occupée et découpée, avec des zones qui se révèlent tard dans la progression. La dimension épique est vraiment sensible, cela se ressent à travers les décors, la direction artistique, le bestiaire, les pics de difficulté, mais aussi grâce au gameplay action très dynamique (vive les archers) et très varié (le système de classe est clair et permet différentes approches). Dragon’s Dogma a été une excellente surprise.



Les Royaumes d’Amalur : Reckoning (2012 - Xbox 360)

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Les Royaumes d’Amalur est aux RPG des années 2010, ce que Mystic Quest Legend est aux RPG japonais de l’ère 16 bits : une version “pour les nuls”. Si j’ai bien aimé le début du jeu, l’aventure se transforme vite en une interminable litanie de quêtes plus ou moins secondaires que l’on effectue à la chaîne en défrichant les régions de la carte une à une. Je crois que l’ambition des développeurs était de livrer un MMORPG jouable offline en solo, et c’est exactement à cela que ressemble les Royaumes d’Amalur. Il y a néanmoins quelques choix à faire, et des quêtes avec des enjeux un peu plus intéressants mais chaque aspect du jeu est bien trop light pour se sentir impliqué. Comment expliquer que j’ai malgré tout passé plus de 60 heures sur le jeu ? Le système de combat tout d’abord qui offre une action plutôt plaisante avec des enchaînements nerveux. Faire évoluer et progresser son personnage est une motivation qui fonctionne toujours dans ce genre de jeux. J’ai bien aimé également parcourir le monde d’Amalur et progresser de région en région pour découvrir de nouveaux environnements, même si on ne revient quasiment jamais en arrière. Il y a d’ailleurs un côté obsessionnel dans cette manière de faire, on checke, on nettoie tout et on passe au suivant. Comme une sorte de mauvaise addiction. Le jeu maîtrise très bien cette composante, mais au bout du compte ce n’est pas très satisfaisant car la qualité du contenu n’est pas au rendez-vous. Une fois fini, il ne reste pas grand chose du jeu.



Spyro Reignited Trilogy (2018 - PS4)

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Cette compilation est mon fil rouge depuis cet été et je continue à y jouer par intermittence avec un grand plaisir. Je fais les épisodes au fur et à mesure, je les déguste à petites doses. J’ai fini les deux premiers Spyro à 100% et j’ai commencé le dernier épisode. Je trouve ça génial et surtout très rafraîchissant. Les jeux en eux-mêmes sont très classiques. Même pour l’époque je trouve que ça reste sommaire niveau gameplay et level design. On est sur une formule linéaire découpée en niveaux cloisonnés, loin de l’aspect ouvert que l’on pouvait trouver dans les jeux de plate-forme sur Nintendo 64. On passe surtout son temps à éliminer des ennemis et récupérer des joyaux. Mais qu’est-ce que c’est plaisant et réconfortant. Je n’ai pas connu la série sur Playstation mais ça se voit que le boulot de refonte est phénoménal : les décors sont magnifiques, la maniabilité est incroyablement fluide et plaisante, c’est un idéal de bonne humeur et de blue sky. C’est limpide, ça se joue avec le sourire aux lèvres, et je n’ai pas arrêté de me demander pourquoi on ne faisait plus des jeux comme ça. Des jeux simples et immédiats, premier degré mais qui ne prennent pas le joueur pour un idiot. Ça doit encore exister mais avec un tel niveau de finition ça ne court pas les rues. Il y a bien le dernier Ratchet & Clank - celui sur PS4 - mais c’est aussi un remake et comme par hasard c’est aussi signé Insomniac, studio à l’origine des Spyro (les remakes ayant été réalisés par Toys for Bob).



Kingdom Come : Deliverance (2018 - Xbox One)
Un des jeux les plus marquants de mon année. Voir mon avis dans le topic que j’ai créé pour l’occasion :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=16257&forum=1&start=0



Pokémon Bouclier (2019 - Switch)

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J’ai fait deux Pokémon dans ma vie : Bleu et Cristal. Autant dire qu’il s’est écoulé une éternité depuis. Je ne sais rien sur l’évolution de la série, par quoi elle est passée, quelles ont été les réussites et les ratages… Donc mon avis sur Pokémon Bouclier vaut ce qu’il vaut, mais toujours est-il que je n’ai pas trouvé cet épisode très intéressant. Je suis étonné de voir à quel point la série semble avoir été vidée de sa substance pour n’en conserver que les clichés et les apparences. Déjà, j’ai trouvé le jeu très facile. On roule sur tout le monde, y compris les maîtres d’arènes, sans avoir besoin d’adapter son équipe (j’ai joué quasiment tout le long avec les mêmes pokémons - parfois le starter suffit à battre tous les pokémons d’un maître). Les choses se compliquent un peu sur la fin, mais il suffit de mettre ses pokémons à niveau pour se faciliter la tâche, et c’est la seule fois où j’ai été obligé de faire un peu de levelling. Le jeu est court (20h pour en voir le bout) et je trouve qu’il a perdu aussi ce qui faisait le charme des premiers jeux, la déambulation, l’exploration, la sensation de voyager, ne serait-ce qu’un peu, en traversant les régions, des grottes, des zones un peu plus dangeureuses. Dans Bouclier, tout semble pressé, expédié : les zones sont étriquées, elles se parcourent à vélo à toute vitesse, les combats se plient en quelques secondes, l’histoire est sans intérêt… J’ai eu l’impression de passer en coup de vent dans le jeu. Le solo n’est peut-être qu’un amuse-bouche avant de s’attaquer à la chasse au pokémon et au cœur des combats. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus dans Pokémon et je trouve que ces aspects étaient mieux intégrés à l’aventure principale dans les premiers jeux.



Watch Dogs 2 (2016 - PS4)

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Je ne comprends pas pourquoi le premier Watch Dogs a été critiqué et le second plutôt bien accueilli. En fait si, d’une certaine façon, je comprends : Ubisoft a habilement revu sa copie en remplaçant l’univers sombre et réaliste par une direction artistique plus colorée et déconnante avec une bande de hackers hipsters qui s’en prennent aux géants du numérique à coup de gadgets hi-tech. Watch Dogs 2 paraît plus sympa et frais, sauf que ça ne fonctionne pas mieux qu’avant et je trouve ça même moins bien, ne serait-ce qu’à cause de la dissonance énorme entre l’état d’esprit de la bande de hackers - qui cherchent à faire une révolution par le piratage, donc a priori de manière pacifique - et les tas de cadavres que l’on accumule au fil des missions. J’ai rarement senti un propos aussi déconnecté de ce que l’on fait dans le jeu. Il est bien sûr possible de ne tuer personne en utilisant au maximum les gadgets à distance mais je trouve que cet aspect est mal équilibré. Certaines missions peuvent se boucler en se planquant dans un coin et en utilisant uniquement des objets à distance pour activer des mécanismes, des explosifs, des ordinateurs… C’est une idée plaisante, mais c’est un peu trop systématique : on envoie le drone ou le jumper en reconnaissance, afin d’activer ou de hacker des mécanismes, on peut aussi envoyer le swat ou les gangs pour nettoyer la zone avant de progresser. Le problème c’est que je trouve les ennemis beaucoup trop réactifs et suspicieux au moindre mouvement, du coup l’infiltration est parfois très compliquée - et le fait d’utiliser les armes est parfois inévitable mais aussi plus simple et rapide. Pour le reste on est en présence d’un open world à la Ubisoft, et si les annexes sont déguisées sous forme de quêtes secondaires on se retrouve au final à faire le même type de défis plusieurs fois. Je trouve que Watch Dogs 2 essaye de se faire passer pour plus malin qu’il ne l’est. J’ai vraiment préféré le premier Watch Dogs, plus sérieux mais plus cohérent et proposant un gameplay plus équilibré.



Greedfall (2019 - PS4)

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Greedfall est le premier RPG Spider Games que je fais, et c’est plutôt bien même si le jeu devient répétitif à la longue. Le studio a pour ambition de concurrencer les RPG à la Bioware - c’est vrai que le genre se fait rare à mon grand désarroi - mais il n’en a pas vraiment les moyens. Il y a toutefois du potentiel : les personnages fonctionnent assez bien, l’univers aussi, la direction artistique est intéressante (ambiance piraterie et colonisation du Nouveau Monde), les enjeux sont clairs et intéressants - on sent la formule Bioware avec les coéquipiers appartenant aux diverses factions, le découpage des quêtes, les philosophies qui sous-tendent les factions et les liens avec l’univers dans son ensemble. C’est surtout la mise en pratique qui pose problème. Tout d’abord le système de combat n’est pas bien équilibré. Au début, c’est très rigide, peu évident à prendre en main, pas clair au niveau des hitbox - de ce fait le jeu est assez corsé - puis on finit par rouler sur le jeu au fur et à mesure de la montée de niveau de notre personnage et du déblocage de compétences (notamment les compétences d’évitement). Si bien qu’à la fin on ne sait plus comment distribuer les points de compétences car on est arrivé à un palier où l’on a l’impression de stagner. Sauf que le jeu est loin d’être fini. Apparaît alors le second problème de Greedfall : l’aspect très mécanique de son déroulement. Les quêtes sont nombreuses et les dialogues bien écrits mais la progression est souvent scolaire et répétitive, à base d’allers-retours incessants, pour récupérer des objets ou parler à tel personnage. Durant ces phases, Greefall manque de gameplay et de variété dans les situations. Ça reste également assez pauvre dans les choix à effectuer, puisque les conséquences restent marginales. Je garde toutefois un bon souvenir de Greedfall, pour ses personnages, son histoire, sa direction artistique, mais le jeu traîne en longueur sur son dernier tiers, voire dès la moitié de l’aventure.



Medievil (2019 - PS4)

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C’est le remake du premier épisode, mais même dans ce contexte Medievil a pris un sacré coup de vieux. Je ne connais pas l’original mais ça ressemble plus à un remaster qu’à un remake car l’ensemble aurait mérité un coup de polish plus important, notamment en termes de gameplay et de maniabilité. C’est limite impossible par moment d’éliminer les ennemis sans se faire toucher. La précision est catastrophique, ce qui occasionne des pics de difficulté absurdes et une frustration incroyable, avec des idées étranges et désuètes comme ces effroyables épouvantails invincibles. Medievil est parfois une véritable plaie à jouer. C’est dommage car si on persévère un peu on découvre un jeu malin - étrange et bizarre - mais à la progression originale. Les niveaux se succèdent, tous plus ou moins complexes, avec des level design et des objectifs différents, certains uniquement axés sur l’action, d’autres plus sur l’exploration, la réflexion et les énigmes. C’est très irrégulier, au niveau de la qualité et de la difficulté, de manière inexplicable (je trouve que les niveaux vers le milieu sont les plus durs) mais ça apporte beaucoup de diversité et donne un rythme soutenu à l’aventure.

Il y a une phase d'adaptation pour comprendre le fonctionnement du jeu et accepter ses parti-pris étranges. Il est par exemple essentiel d’exploiter les armes à bon escient - armes que l’on débloque en éliminant le maximum d’ennemis dans les niveaux, ce qui n’est pas toujours évident - : cela va de l’épée de plus en plus puissante indispensable au contact, à la lance, arcs et autres arbalètes incontournables à distance mais aux munitions limitées. Medievil pose des contraintes qui peuvent paraître arbitraires au début, mais il nous donne progressivement des billes pour surmonter les embûches et les bâtons qu’il nous met dans les roues avec un plaisir sadique. Progresser dans le jeu, et boucler un niveau, devient alors gratifiant car il y a un certain mérite et c’est parfois le fruit d’une stratégie mise au point après des échecs répétés. Je n’ai pas fini le jeu - je pense être proche de la fin mais je me suis fait voler mon épée surpuissante par un gnome lambda et je dois payer une somme astronomique pour la récupérer. C’est un énième coup de poignard dans le dos mais sans doute celui de trop.



Days Gone (2019 - PS4)

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J’ai l’impression que Days Gone a fait partie des exclusivités très attendues sur PS4 puis a disparu en deux deux juste après sa sortie. C’est dommage car j’ai trouvé le jeu plutôt bon. Certes, il n’invente rien et ressemble à un mélange entre The Last of Us pour l’ambiance infectés post-apo et Uncharted pour le gameplay action, le tout mixé à la sauce open-world mais c’est efficace dans tous les compartiments du jeu et très plaisant à jouer. L’action est intense, que ce soit dans les armes de corps à corps ou dans le gunplay - la diversité des armes et des approches étant très agréable. J’aime bien la souplesse et les largesses offertes par le jeu, et même si on la doit en partie à l’IA médiocre des ennemis, ça rend l’ensemble très dynamique, jamais lent et plombant même quand on la joue infiltration ou que l’on se faufile entre les infectés. Je suis plus partagé par la gestion des hordes - de gros groupes d’infectés - qui ont été largement mises en avant pendant la promotion de Days Gone. Le jeu tient quelque chose : le rendu de la masse est impressionnant, les hordes sont une vraie menace, à l’origine de situations uniques et parfois incontrôlables. J’avoue que les moments où on doit éliminer des hordes ou les passages où des masses d’infectés surgissent de nulle part pour éliminer des camps ennemis à notre place me resteront en mémoire. Mais les phases d’élimination de hordes sont aussi frustrantes d’un point de vue gameplay : j’en suis souvent venu à bout à l’arrache, sans avoir la sensation de maîtriser le sujet. Enfin, j’imagine que c’est ce qui se passerait dans la réalité. Ce que j’ai préféré dans Days Gone c’est aussi le rythme assez lent, étiré, où les scénarios et les quêtes se croisent et se mélangent. L’histoire est très généreuse - limite trop - mais on s’attache vraiment aux personnages et je trouve que l’on fait naturellement les annexes car c’est bien intégré à l’ensemble. Le scénario et les personnages ne sont pas exempts de clichés mais le jeu prend tellement le temps de les développer que l’on finit par se sentir dans Days Gone comme à la maison. Tout cela - le gameplay plaisant, l’aspect organique et étiré du scénario, la caractérisation des personnages - fait que l’on accepte plus facilement, voire avec un certain plaisir coupable, l’aspect répétitif inhérent à tout open world.



En bonus (jeux non finis sur lesquels j'ai passé plus ou moins de temps) :


Subnautica (2018 - Xbox One)

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J’ai l’impression d’avoir passé beaucoup d’heures sur Subnautica et d’avoir bien progressé. Mais quand je vois le niveau d’exploration atteint par certains joueurs je suis pris d’un vertige. En fait je n’ai fait qu’effleurer le jeu. Pourtant j’ai trimé pour progresser, améliorer mon équipement et mon habitat. Je suis donc assez partagé sur Subnautica. Je vois l’intérêt du jeu, la courbe de progression, le plaisir que l’on a exploré les fonds marins en allant toujours plus loin et profondément. Le sentiment d’inconnu, l’angoisse des profondeurs est très bien retranscrit. Mais je me suis lassé du jeu car les mécaniques - et notamment le craft - est très répétitif et laborieux. Mettre la main sur les ressources les plus rares impose une progression lente. Par ailleurs, arrivé à un certain niveau de profondeur, la présence de bêtes agressives rend les sessions plus crispantes qu’autre chose.


Bulletstorm (2011 - Xbox 360)

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Je ne suis pas allé bien loin. La violence et l’énergie brute de Bulletstorm ont quelque chose de cathartique. Le jeu a tout du plaisir coupable, mais je l’ai trouvé tellement généreux et décomplexé qu’il vire parfois au n’importe quoi, et il se contente finalement de pas grand chose - quitte à devenir répétitif - en pensant que sa badasserie compensera ses lacunes. Malheureusement ça ne fait pas tout. Je suis néanmoins curieux de poursuivre le jeu pour voir s’il finit par proposer autre chose.


Torchlight II (2012 - Switch)

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J’ai acheté ce jeu en pensant que l’on pouvait y jouer à deux en local. Mais ce n’est pas le cas. Je ne comprends pas pourquoi ! Torchlight II s’y prête tellement. J’ai laissé traîner le jeu dans ma Switch et je ne m’y suis mis que récemment, en mode portable, en faisant des sessions de temps à autre. C’est très sympathique, c’est un bon diablo-like. Mais je m’attendais peut-être à quelque chose d’un peu plus ambitieux et moins classique. Torchlight II ne cherche pas du tout à sortir d’une formule établie, on est en terrain connu, que ce soit dans le déroulé de l’aventure très linéaire ou le gameplay efficace mais fonctionnel. Ça reste néanmoins très plaisant et agréable à jouer.


Rad (2019 - PS4)

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Rad est un petit rogue-lite développé par Double Fine (studio de Tim Schafer). On incarne un personnage qui doit se démener dans un monde post-apo pollué par des radiations et peuplé de bestioles mutantes agressives. Le but est d’explorer chaque niveau généré aléatoirement, éliminer les ennemis et débloquer l’accès au boss du lieu pour passer au niveau suivant. Pour ce faire on récupère des pouvoirs en accumulant des radiations, en les achetant, ou en les débloquant via des sortes de totems présents dans les niveaux. Les pouvoirs sont variés, plus ou moins loufoques et utiles : bras boomerang, tirs de feu, aspiration de monstres, résistances à l’environnement, ailes pour planer… La variété des pouvoirs permet de modifier la manière de jouer d’une session à l’autre. Ça force le joueur à s’adapter et à tester ce qu’il a sous la main, mais d’un autre côté il est impossible de bâtir une stratégie en fonction de nos pouvoirs préférés. Il faut y aller au feeling. Bien sûr, on retrouve des mécaniques de rogue-lite : on recommence de zéro à chaque mort, mais on débloque de nouveaux items à acheter chez les marchands et entre chaque niveau on peut épargner l’argent récupéré. J’aurai bien aimé débloquer plus d’armes (le perso utilise des battes de baseball), mais cet aspect est limité ; la puissance du personnage est vraiment liée aux pouvoirs récupérés en cours de partie. Ce que je reprocherais surtout à Rad c’est son action confuse, liée à la fois à son style graphique en cell-shading et au manque de feedback des attaques. On sent comme un léger flottement, un manque de précision qui culmine lors du troisième monde qui monte la difficulté d’un sacré cran avec une densité d’ennemis effarante et des malus qui pleuvent par surprise : il se passe vraiment trop de choses à l’écran. Rad reste un rogue-lite sympathique mais je n’ai pas eu envie de consacrer plus de temps à essayer de franchir ce cap de difficulté. Passé un certain palier et une certaine maîtrise, refaire les niveaux plusieurs fois n’apporte pas grand chose, à part un côté répétitif - les items débloqués se font rares et ne sont pas très utiles.


Pillars of Eternity (2015 - PS4)

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Je n’ai pas réussi à rentrer dans Pillars of Eternity, mais je crois que je n’ai pas bien pigé le truc. J’ai joué 10h sans jamais être motivé, en essayant de persévérer pour voir si le déclic allait finir par arriver. En vain. Je pense que mon incompréhension vient du fait que c’est mon premier CRPG - je n’ai jamais touché un Baldur’s Gate - et je ne suis peut-être tout simplement pas fait pour cela. J’ai commencé le jeu en facile car c’est le niveau conseillé par le jeu pour les débutants dans le genre. Mais dès que l’on recrute les premiers équipiers, ce qui arrive rapidement, on roule sur le jeu. Les combats m’ont paru sans grand intérêt avec toujours la même tactique : utilisation des pouvoirs spéciaux de chaque personnage, puis attaques directes. Cela suffit pour gagner tous les combats au point où j’en suis arrivé (juste après avoir mis la main sur le QG). Je n’ai pas saisi toutes les subtilités (l’utilisation des grimoires pour les mages) et l’intérêt de certaines classes (je crois avoir recruté un barde). En facile, je n’ai pas l’impression que le jeu nous impose de maîtriser tous ces éléments. Mais d’un autre côté, je ne suis pas sûr d’avoir envie d’augmenter la difficulté, et de me plonger dans la complexité des systèmes proposés par le jeu - c’est peut-être ça le vrai problème. A côté de cela, Pillars of Eternity est aussi un jeu où l’histoire est narrée de manière minimaliste, à travers une tonne de lignes de dialogues. En général ça ne me dérange pas trop de lire, mais ici, c’est envahissant, et ajouté au fait qu’il n’y a absolument aucune mise en scène, aucune cinématique, aucune animation (la représentation graphique est fidèle au modèle Baldur’s Gate), confère au jeu un rythme très lent - voire soporifique. J’ai l’impression que Pillars of Eternity s’adresse vraiment aux fans du genre et l’accessibilité qu’il concède aux novices se fait clairement au détriment de sa richesse et de son intérêt.




Bonus 2 - Jouer à deux, c’est mieux :

Avec ma moitié, on est toujours plus ou moins en quête de jeux à faire en coopération. Mine de rien, c’est un genre qui se fait rare et c’est bien dommage. Voici les titres coopératifs qui nous ont le plus occupés cette année.


Children of Morta (2019 - Xbox One)

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Children of Morta est un excellent rogue-like de type action-RPG. Son style pixel art est dans l’air du temps mais c’est très maîtrisé et très joli à voir en mouvement. Le jeu est d’ailleurs très dynamique mais le rythme est très bien dosé entre un gameplay nerveux, avec des attaques spéciales explosives, et une difficulté qui oblige tout de même à faire attention. J’ai trouvé cette difficulté vraiment bien dosée : on met un moment avant de franchir les niveaux mais à force de répétition, et d’upgrades débloquées grâce à l’or amassé, on maîtrise de mieux en mieux et on sent la courbe d’apprentissage grimper comme dans tout bon rogue-like. Le jeu propose aussi une variété intéressante de styles de jeu - contact, à distance, rapide… - grâce aux différents personnages que l’on peut incarner. Le détail qui fait la différence c’est la possibilité de jouer à deux en local. On s’est beaucoup amusé sur Children of Morta avec ma moitié. Elle qui n’aime pourtant pas les jeux trop difficiles, elle a vraiment apprécié Children of Morta, ce qui à mon avis montre à quel point le jeu est exigeant tout en restant accessible et addictif. Par contre je ne sais pas si c’est lié au style graphique, à la rapidité de l’action ou aux effets, mais le jeu a eu tendance à me filer mal à la tête. Et puis on a arrêté d’y jouer quand mon abonnement au Game Pass a expiré, alors qu’on n'avait pas atteint la moitié des niveaux malgré un paquet d’heures de jeu.


Titan Quest Anniversary Edition (2016 - Switch)

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Si Titan Quest a connu un succès d’estime il y a près de quinze ans, je trouve qu’il a vieilli même remis un peu au goût du jour avec cette édition anniversaire. J’espérais au moins trouver un jeu dans la lignée des Baldur’s Gate console et des Champions qui nous ont régalés sur PS2, mais si Titan Quest s’en rapproche, il devient vite répétitif à cause de son gameplay impersonnel et de ses environnements immenses mais linéaires. On a arrêté d’y jouer sans même s’en rendre compte. J’essaierai peut-être de le relancer pour comprendre ce qui cloche vraiment car il n’y a rien de catastrophique : c’est une recette classique qui ne fait pas d’étincelles mais qui a tout pour faire le job. C’est juste que ça sonne creux.


Vikings - Wolves of Midgard (2017 - PS4)

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Pour prendre un point de comparaison, Vikings est infiniment plus réussi que Titan Quest dans le registre action-RPG jouable à deux. C’est classique mais bien exécuté, avec un gameplay efficace, des attaques spéciales percutantes, bref de l’action bien menée et plaisante. C’est dommage que le jeu ne se renouvelle pas assez : ça manque d’équipement et de loot intéressant - on tourne vite en rond dans la gestion du personnage -, les quêtes sont sans grand intérêt et il y a des pics de difficulté qui peuvent prendre au dépourvu - le jeu obligeant parfois à refaire des niveaux pour leveler et acquérir plus de ressources et d’or afin de débloquer de nouvelles améliorations. Le gameplay est réussi et le jeu reste plaisant mais c’est tout ce qu’il y a autour qui manque d’ambition et d’envergure.


Trine 4 (2019 - PS4)

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Avec ma moitié, on a fait tous les Trine - même le 3 et ses choix douteux. D’ailleurs, les développeurs ont bien compris que la 3D n’avait pas fonctionné et sont revenus à la formule d’origine avec Trine 4 : un jeu de plate-forme action / réflexion en vue de profil où l’on doit alterner entre les capacités des trois personnages (voleuse, chevalier et magicien) pour mieux franchir les obstacles. Et le paquet a été mis avec ce quatrième épisode, la série semble retrouver une seconde jeunesse. Le gameplay n’a jamais été aussi souple et réactif. L’alternance ou l’utilisation de certains pouvoirs étaient parfois lourds dans les précédents épisodes - notamment en jouant à deux - mais ici tout est plus réactif et laisse suffisamment de largesse pour ne pas casser le rythme des niveaux. Il y a souvent mille et une façons pour franchir les obstacles, il y a du gameplay émergent quasiment à chaque tableau, surtout en jouant en coopération, car on a l’impression de pouvoir plus facilement contourner certains mécanismes sans être puni par le jeu. Trine 4 brille également par son renouvellement constant, j’ai rarement vu autant d’idées dans la série, et tout est utilisé intelligemment : le bouclier qui reflète la lumière ou dévie l’eau, les plate-formes magnétiques, la corde magique, les portail de téléportation… c’est difficile de tout citer mais la variété des idées fait plaisir à voir. Trine 4 est l’épisode le plus riche de la série, je l’ai trouvé assez long d’ailleurs, mais le fait qu’il se renouvelle constamment permet d’éviter la lassitude que j’ai parfois ressenti sur les épisodes précédents.


Hyrule Warriors : l'Ère du Fléau (2020 - Switch)

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On a passé beaucoup de temps sur le premier Hyrule Warriors sur Wii U. On n’est pas du genre à craquer sur un jeu au moment de sa sortie, mais le fait de tester la démo de l’Ere du Fléau et même de rejouer pour l’occasion au premier Hyrule Warriors, n’a pas suffit à calmer notre faim. Donc on a acheté ce nouvel épisode Switch. Et on en est content. Déjà c’est un sacré bond graphique. J’avais oublié à quel point l’épisode Wii U était moche : à deux, le rendu sur l’écran de télé est à peine digne d’une 3DS.

Sur l'Ère du Fléau ça fait plaisir de retrouver l’esthétique de Breath of the Wild qui est vraiment réussie et reste fidèle à l’atmosphère du jeu original. C’est donc vraiment beau, et la console tient le coup. Il y a parfois des baisses de frame rate dans le mode deux joueurs quand il y a trop d’effets, de coups spéciaux et surtout d’ennemis à l’écran (et des ennemis, il y en a des tonnes comparé au précédent épisode !) mais l’ensemble reste stable (ceci dit je ne suis pas très regardant sur la qualité du frame rate). Sinon la formule Zelda x Dynasty Warriors reste toujours aussi efficace et plaisante, pour peu que l’on accepte son aspect répétitif. Ce nouvel épisode me semble plus accessible, plus homogène et maîtrisé, comme s’il essayait de toucher un public plus large. Le gameplay est plus souple, les combos sortent plus facilement, et on peut passer d’un personnage à l’autre sans problème car les enchaînements obéissent tous à une logique d’alternance coup faible / coup puissant. Malgré cela, les personnages offrent une belle variété car leurs attaques et leur style différent beaucoup, en lien avec leurs caractéristiques : Zelda utilise les pouvoirs de la tablette sheika, Impa est très rapide, Daruk a des attaques qui balayent large, Mipha bénéficie de l’allonge de sa lance et des pouvoirs de l’eau, Link manie tout type d’arme… Il y a vraiment le choix (18 perso jouables) et on n’a jamais l’impression de jouer le même personnage sous une autre skin. L’équilibre est donc bien géré entre accessibilité et diversité.

Enfin, les modes légende et aventure ont été fusionnés en un seul mode qui contient à la fois les missions principales et une multitude d’épreuves annexes qui permettent de récupérer des items et de débloquer de nouveaux combos, de nouvelles boutiques, d’augmenter les cœurs… On retrouve le système d’upgrade et de fusion des armes, et de levelling des personnages à coup de rubis. Au final si la forme change - pour le mieux à mon avis - le fond renoue avec une formule qui a fait ses preuves et qui me semble encore plus confortable. Je regrette juste la map du mode aventure dans le précédent épisode : j’aimais bien sa représentation rétro et la progression de case en case. Et les niveaux avec les créatures divines sont plaisantes dans l’idée (grosses séances de carnage massif) mais peu intéressantes. A part cela l'Ère du Fléau est un digne successeur au premier Hyrule Warriors.


Pour résumer :

Si vous n'y avez pas joué vous avez raté votre vie :
The Talos Principle
Red Dead Redemption II
Dragon’s Dogma
Kingdom Come : Deliverance


Vous pouvez survivre sans, mais vous aurez quand même loupé quelque chose :
Spyro Reignited Trilogy
Days Gone
Children of Morta
Trine 4


Pour passer agréablement le temps :
A Plague Tale : Innocence
Kingdom Hearts III
Detroit : Become Human
Ori and the Will of the Wisps
The Last Story
Greedfall
Medievil
(enfin, agréablement)
Hyrule Warriors : l'Ère du Fléau
Torchlight II


Aussi, mais c'est encore moins fondamental :
New Super Mario Bros Wii
Les Royaumes d’Amalur : Reckoning
Rad
Vikings - Wolves of Midgard


Dans une autre vie j'aurais approfondi :
Subnautica
Bulletstorm
Pillars of Eternity


Bof :
Star Fox Adventures
Pokémon Bouclier
Watch Dogs 2
Titan Quest Anniversary Edition

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Posté le: 2021-01-15 21:22
Tain ce pavet O_O, tu m'excuseras mais j'ai lu que les jeux que je connais


Hyrule je suis dessus en ce moment il est long et ultra repetitif en fait
Hier par exemple je me suis endormi en y jouant....

Bon apres ca passe mais c'est pas dement.

Star fox adventure ca passe, il est dement mais je regrette pas d'y avoir joué.
Star fox assault est pas mal, tu devrais tenter

Detroit : Become Human j'ai failli le prendre mais j'ai peur qu'il soit beaucoup trop parlant....
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Posté le: 2021-01-18 10:18
Merci pour ce super bilan Yedo, très intéressant à lire.

Citation :
Si vous n'y avez pas joué vous avez raté votre vie :
The Talos Principle
Red Dead Redemption II
Dragon’s Dogma
Kingdom Come : Deliverance


Je n'en ai fait encore aucun, mais ils sont tous dans mon backlog (sauf Kingdom Come que je ne connaissais pas) : de bien belles heures m'attendent encore, pas d'urgence pour passer à la génération suivante !

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Posté le: 2021-01-18 14:39
Citation :
Le 2021-01-15 21:22, RainMakeR a écrit :
Tain ce pavet O_O, tu m'excuseras mais j'ai lu que les jeux que je connais

Pas de soucis, je pense que le principe du topic est que chacun vient poster et y piocher ce qu'il veut !

Citation :
Le 2021-01-15 21:22, RainMakeR a écrit :
Hyrule je suis dessus en ce moment il est long et ultra repetitif en fait
Hier par exemple je me suis endormi en y jouant....

Faut le faire quand même, de s'endormir.
L'aspect répétitif est inhérent au genre des Dynasty Warriors, mais c'est vraiment que l’Ère du Fléau semble interminable. On a fini les missions principales mais il y a toujours des missions annexes qui apparaissent après plus de 35 heures de jeu, et d'autres trucs à boucler en récupérant des ingrédients qui ne s'obtiennent qu'en refaisant d'anciennes missions. On a décidé d'arrêter là, on en a déjà bien fait le tour. Mais ceux qui accrochent à fond en ont clairement pour leur argent, et bien plus encore !


Citation :
Le 2021-01-15 21:22, RainMakeR a écrit :
Star fox adventure ca passe, il est dement mais je regrette pas d'y avoir joué.
Star fox assault est pas mal, tu devrais tenter

Je ne suis pas plus fan que ça de Star Fox.
Star Fox Adventures m'intéressait surtout pour l'aspect aventure et le fait qu'il soit développé par Rare.
En fait, les phases en vaisseau sont ce qui m'intéresse le moins.


Citation :
Le 2021-01-15 21:22, RainMakeR a écrit :
Detroit : Become Human j'ai failli le prendre mais j'ai peur qu'il soit beaucoup trop parlant....

C'est sûr que ça parle mais c'est dans la moyenne des jeux de David Cage. Si tu as aimé Beyond Two Souls par exemple, il n'y a aucune raison de ne pas aimer Detroit. Il y a toujours un peu de gameplay et de l'action, même si ça ne se traduit pas par des commandes très poussées.



Citation :
Le 2021-01-18 10:18, Sebinjapan a écrit :
Merci pour ce super bilan Yedo, très intéressant à lire.

Merci à toi également, j'ai lu avec beaucoup de plaisir ton bilan.


Citation :
Le 2021-01-18 10:18, Sebinjapan a écrit :
Je n'en ai fait encore aucun, mais ils sont tous dans mon backlog (sauf Kingdom Come que je ne connaissais pas) : de bien belles heures m'attendent encore, pas d'urgence pour passer à la génération suivante !

C'est ce que je me dis aussi. En plus là je viens de me réabonner pour 3 mois de Game Pass - je n'ai pas pu résister à la promo - et je n'aurais pas assez de temps pour jouer à tout ce que je veux (Jedi Fallen Order, Yakuza 0 et Kiwami 2, Nier Automata, Doom Eternal, Yooka Laylee Impossible Lair, The Messenger...), sans compter mon backlog monstrueux. Plus que jamais, la nouvelle génération ce ne sera pas pour tout de suite.

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