Hang on, Enduro racer, Space Harrier, Out Run, After burner ... C'était de vrais films d'images de synthèses comme on disait à l'époque ... C'était la pointe de la technologie ...

Je passais des journées à regarder les autres jouer et aussi à perdre mon argent en quelques minutes (car je n'étais pas très bon il faut le reconnaître)...

Dès que j'aurai une 3DS je me prendrai les jeux d'arcade séga 3D qui ont vraiment l'air géniaux ...

Ils le sont, du moins ceux en Super Scaling. Galaxy Force II est un peu moins intéressant ludiquement parlant, mais quelle baffe visuelle!
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Shinobi (1987)

Genre : Action/Plateforme
Année : 1987
Développeur : Team Shinobi
Éditeur : SEGA
Board : System 16



Le ninja : certainement l'élément de la culture japonaise le plus repris dans la "pop culture". Des types en costume noir (généralement) se fondant dans le décor et combattant l'ennemi à coups de shurikens. En 1987, une équipe de développeurs de SEGA (renommé plus tard Team Shinobi) décidèrent d'en faire le thème de leur jeu : Shinobi.

Shinobi (qui est un terme pour désigner un ninja) est un jeu de plateforme/action dans lequel on incarne Joe Musashi qui doit sauver des enfants prisoniers des griffes d'une organisation criminelle. Le but consiste à venir à bout de 5 niveaux composés de 3-4 stages chacun, comptant le boss de fin de niveau.

Le jeu se déroule en 2D mais sur deux plans que Musashi peut atteindre en sautant et appuyant sur haut ou bas. Dans les niveaux verticaux, cela permet de passer sur une plateforme au dessus ou en dessous. Sinon, notre ninja peut faire pas mal de choses : avancer, sauter, lancer des shurikens, frapper au corps à corps (si un ennemi est proche s'accroupir et même avancer dans cette position.

Les enfants sont éparpillés dans le niveau et il faut les récupérer pour passer au niveau suivant. Mais ils sont sous bonne garde de nombreux ennemis : du simple sous-fifre armé d'un couteau au ninja bleu sautillant en passant par le lourdeau armé d'un sabre et le spiderman, ils vous mèneront la vie dure. Souvent nombreux, parfois imprévisibles, ils constituent une réelle opposition faisant la difficulté du titre. Connaitre leurs emplacements et paterns permettra de survivre. Heureusement, un enfant peut donner power up qui doublera les dégâts (mais qui durera que durant la vie du niveau). Le contact avec un ennemi n'est pas mortel mais celle de son arme si. Un detail qui va vite de vous sauver la vie maintes fois vu son utilité.

Les cinq niveaux sont constitué de 3-4 stages qui sont assez variés aussi bien graphiquement qu'au niveau du level design. Chaque stage présente une fiche détaillant le boss (assez énorme dans le jeu) ainsi que l'endroit où se déroulera le prochain stage (fiche tamponné dès que le boss est vaincu). Le jeu est assez joli, muni de certains détails comme l'affiche de Marylin, et Musashi est extrêmement maniable (condition sine qua non pour s'en sortir vu la difficulté du titre). Le seul reproche que l'on pourrait faire est le scrolling vers la gauche, où l'écran n'est pas totalement centré, ce qui réduit le champ de vision.

Shinobi a été un franc succès et a été converti sur divers machines : Master System, NES et divers ordinateurs familiaux. L'équipe prendra le nom de Team Shinobi et sera à l'origine de pas mal d'autres jeux, tout aussi bons. La série atteindra le firmament sur Megadrive avant de tomber un peu dans l'oubli, même si le dernier jeu est sorti récemment sur 3DS. Reste que le premier est un jeu de qualité encore jouable aujourd'hui.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

C'est fou mais de fait, le jeu a été adapté sur NES. Pas par Sega mais par Tengen (un cache-nom ?). Pourtant les deux sociétés étaient déjà en guerre NES-Master System. Étonnant.

http://www.mobygames.com/game/nes/shinobi



Tout à fait mais il est vraiment difficile. On peut aussi parler de sa proximité avec Rolling Thunder.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

La difficulté de ce jeu est plutôt humaine pour un jeu d'arcade de l'époque : je le trouve déjà plus faisable que le père (Rolling Thunder), et tellement moins horrible que le grand père (Ghosts and Goblins) ! Un joueur moyen peut au moins finir les trois premiers niveaux, ce qui n'est pas le cas des jeux que j'ai cités.

Sinon l'adaptation master system est astucieuse, en ce qu'elle permet d'adapter la jouabilité au support de la console de salon. Joe Musashi a une barre de vie qui augmente s'il délivre certains otages, et son armement est enrichi. Cela permet de donner plus de variété, et de modérer encore la difficulté (qui reste néanmoins bien suffisante). Cependant, cette version perd beaucoup, à cause de sprites trop petits, d'une plus grande lenteur, et surtout une bande sonore très en dessous de l'originale.

La version PC-Engine perd tout un niveau (celui de l'hélico), tous les coups au corps à corps et la mitraillette. Mais au moins elle est jolie et les musiques très reconnaissables.

D'accord avec Dhura, Shinobi est exigeant mais il n'est pas insurmontable. Les niveaux ne sont pas très longs et permettent de retenir assez facilement les patterns.

Shinobi, c'est mon jeu d'arcade préféré. Je n'ai jamais compris pourquoi il n'y jamais eu de conversion arcade perfect sur une console Sega.

Ce jeu, c'est ma jeunesse perdue : c'était la borne égarée (à côté d'un combat tribes) dans le sous sol d'un bar où je passais certains intercours avec les potes de l'époque.

Du coup, maintenant que j'ai un supergun, j'ai craqué pour un boot du jeu d'arcade. C'est juste magique d'avoir le jeu d'arcade chez moi.

Rolling Thunder est excellent aussi mais il m'a toujours semblé moins bien réglé que Shinobi (il se peut aussi que je sois juste mauvais). D'ailleurs, lui non plus n'aura pas eu les honneurs d'un portage "arcade perfect" ou s'en rapprochant sur console.

Si, sur ps1, ps2 et PSP dans les Namco Museum.

D'ailleurs, on trouve une conversion arcade de Shinobi dans SEGA Mega Drive Ultimate Collection sur PS3. (oui, je sais, ce n'est pas une console SEGA)

Edit: oui, c'est à débloquer, mais assez facilement, je l'ai eu très vite. C'est même le jeu qui tourne le plus sur ma compil...

C'est à débloquer non ? Tu m'as donné envie de relancer la galette !
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Je savais pour rolling thunder sur PSP mais je viens de découvrir la compile namco musuem encore sur playstation. Par contre, rien sur ps2.

Super Hang On(1987)

Genre : Course
Année : 1987
Développeur : AM2
Éditeur : SEGA
Board : Outrun



Après le succès de Hang On, SEGA aurait été idiot de ne pas faire une suite. Après la création du grandiose titre qu'est Outrun, l'AM2 s'attèle à une séquelle du titre : Super Hang On.

Super Hang On est un jeu de motos qui reprend quasiment le gameplay de son grand frère : on part de la ligne de départ, on se faufile à travers les virages et les concurrents, on passe les checkpoints pour obtenir du temps supplémentaire et on atteint la ligne d'arrivée avec des points en fonction du temps restant. Le jeu est sorti en trois versions : une upright avec un guidon comme commande, une sitdown avec un châssis de moto que l’on penche pour faire tourner la moto du jeu et une limited qui est en fait la version deluxe de Hang On mais en bleu.

Le jeu tourne sur board Outrun et ça ne sera pas le seul point commun avec le fameux titre de 86 : au debut du jeu, il est possible de choisir sa musique entre quatre morceaux : Outride a Crisis, Sprinter, Winning Run et Hard Road. Toutes ces musiques de qualité ont été réalisés par Hiroshi Kawaguchi et forment une excellente bande son. Comme le jeu tourne sur la même borne que le mythique jeu de conduite, on y retrouve la patte graphique, le même super scalling, la même transition entre deux niveaux ...

Super Hang On apporte deux ajouts à la série : la première est qu'il n'y a pas une mais 4 courses différentes, de niveau de difficulté de plus en plus grande : Afrique, Asie, Amérique et Europe. Les stages sont plus long et nombreux. L'autre ajout est la présence d'un turbo qui permet de passer à 324 km/h en un clin d’œil. Le problème est qu'il faut être à vitesse maximum (280 km/h) pour l'enclancher et le surplus de vitesse rend la moto moins maniable dans les virages.

Tout comme son grand frère, Super Hang On a eu le droit à moult portages : megadrive (où il était présent dans le line-up) et ordinateurs divers et variés. Le jeu fut porté sur divers consoles comme la GBA et en dématérialise. Récemment, M2 a fait un portage quasi perfect sur 3DS. Aujourd'hui encore, Super Hang On reste un jeu de moto fun et simple à jouer (mais ô combien difficile à gagner).
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Le jeu est sorti en trois versions : une upright avec un guidon comme commande, une sitdown avec un châssis de moto que l’on penche pour faire tourner la moto du jeu et une limited qui est en fait la version deluxe de Hang On mais en bleu.
La Limited, c'est Super Hang On à l'intérieur, mais adapté au châssis de Hang On, cad que les circuits sont modifiés pour tenir compte de la machine à incliner .

Thunder Blade (1987)

Genre : Rail Shooting
Année : 1987
Développeur : SEGA
Éditeur : SEGA
Board : X Board



Parallèlement à la création d'un jeu d'avion par l'AM2, SEGA n'oublie pas aussi les appareils à grosse hélice style Apache. Du coup, SEGA demande à une équipe de faire un jeu d'hélico sur le fameux X Board tout juste naissant. Ce qui donnera Thunder Blade.

Dans Thunder Blade, jeu de rail shooter avec un hélico, le but consiste de détruire tout ce qui bouge. Pour cela, on dispose de mitrailleuses et de roquettes actionné chacun par un bouton. Un manche pour diriger l'appareil et une manette des gaz complète le dispositif.

Dans la mode du super scalling, on s'imaginerait que ce titre serait en vue derrière avec défilement pour simuler la 3D, eh bah oui ... et non. En fait, Thunder Blade dispose de deux vues distinctes : la fameuse vue en pseudo 3D mais une vue 2D classique mais toujours avec le super scalling qui va bien. Chaque niveau se déroule de la même façon : on commence par une vue de dessus style 2D mais avec des décor en 3D (comprenez que des sprites viennent se superposer pour donner l'illusion de la profondeur) pour ensuite passer à la fameuse vue arrière avec la pseudo 3D que SEGA sait tant faire avant de repasser à une vue de dessus où on affronte un énorme vaisseau ennemi en scrolling forcé, style shoot them up. Le tout avec un effet de zoom de grande classe et très bien fait.

Le scoring se fait en fonction du nombre d'ennemis abattus en chemin (les tourelles du boss ne compte pas) ainsi que le temps passé dans le niveau. Le jeu est assez bien fait, fluide avec bon d'effet. La vue de dessus est tout aussi impressionnante que l'arrière. L'hélico répond très bien à toute sollicitation. Et pour finir, une musique plutôt groovy. Le gros point noir reste quand même qu'il n'y a seulement 4 stages en tout.

Thunder Blade a été porté sur divers machines mais aucune n'a pu reproduire fidèlement le jeu, trop gourmand. La version Megadrive (Super Thunder Blade) et PC Engine se rapproche le plus du jeu, tout en ayant quelques problèmes. Il y a eu des portages sur les consoles suivantes mais uniquement celle de la version Megadrive. Dommage car Thunder Blade reste un petit joyau de fun malgré sa durée.
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

Thunder Blade est un jeu plaisant, mais à mon sens moins grisant et moins original que space harrier. Une phrase me paraît incomplète :

Thunder Blade, voilà un titre qui serait parfait pour une version 3DS en relief.

Je viens de revoir des vidéos de l'arcade, et c'est toujours impressionnant visuellement, en 1987 ça devait être une sacrée claque (je n'en avais vu que de mauvais portages sur micro).
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Altered Beast (1988)

Genre : Beat them all
Année : 1988
Développeur : Team Shinobi
Éditeur : SEGA
Board : System 16



Après le succès Shinobi, la Team Shinobi décide de s'atteler à un nouveau jeu. Fini les ninjas, place à la Grèce antique avec ce beat them all : Altered Beast.

Altered Beast, beat them all se déroulant dans la Grèce antique, est la deuxième création de la Team Shinobi. Dans ce jeu, vous "sortez de votre tombe" pour aider Zeus à sauver sa fille kidnappé par un méchant magicien. Votre objectif : descendre dans les enfers pour la sauver, battre les légions de morts-vivants et de démons dans cinq niveaux avant de sauver Athéna.

Le noble héros tout juste sorti de la tombe peut faire plusieurs actions : coup de poing, coup de pied et latte verticale. Évidemment, c'est très peu et s'ajoute le saut ainsi qu'une version super en maintenant bas ou haut en sautant. Mais le gros du jeu reste quand les fameuses transformations : au cours du stage, vous trouverez des cerbères blancs qui, une fois tués, lâcheront des sphères. La première sphère vous offre une petite gonflette, la seconde vous craquez votre tenue pour des muscles saillants, la troisième vous transforme en un monstre mythique avec des coups spéciaux.

Vous avez trois tours pour vous transformer en animal, à chaque tour raté, le magicien est assez fair-play pour vous laisser récupérer vos trois sphères. Mais si au troisième tour vous n'êtes pas transformé, le combat commencera quand même contre un super boss. À la fin de l’affrontement, un bonus est accordé en fonction du nombre de tours que vous avez fait.

Altered Beast s'avère un jeu assez joli et plutôt bien animé. La bande son est bien réalisé mais c'est surtout les voix qui ont marqué les joueurs avec le fameux "Rise from your grave !" ou "Welcome to your doom !". En outre, lejeu est servi d'une fin assez ... spéciale.

Altered Beast a eu pas mal de portage : de la Megadrive (où il était offert en bundle avant de se faire éjecter par un certain hérisson) à la Famicom en passant par la Master System ainsi que divers ordinateurs. La version MD (la meilleur des portages) sera reprise dans divers compilations : la dernière sorti sur PS360 permet de jouer à la version arcade. Malgré ses années, Altered Beast reste plaisant à jouer malgré que des jeux lui soit supérieur.

À noter qu'une OST du jeu est sorti par WaveMaster avec une cover assez amusante et que la dernière transformation du méchant a fini dans "les Mondes de Ralph".
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

bien que [beaucoup de] jeux lui soient supérieurs.

A mon sens, Altered Beast est une curiosité nanardesque, qui n'a aucun intérêt en tant que jeu, mais qui reste amusante si on considère l'esthétique kitch et gay-friendly.

J'adorais littéralement la version arcade, les transformations (en cinématiques) m'en mettaient plein la vue. Je trouve (attention, avis perso) que la version Megadrive est pour beaucoup dans la nanardisation (réelle ou supposée) du jeu.