Forums de Grospixels
Bienvenue sur le forum de Grospixels : [ S'Enregistrer ]
Déjà inscrit ? [ Connexion ]
 
retour sur le site
rechercher
Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Odysseus: pédagogie et jeu vidéo
221 messages • page
1234567 ... 12
Auteur Groblog Odysseus: pédagogie et jeu vidéo
RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Score au grosquiz
1035015 pts.

Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

Inscrit : Apr 01, 2003
Messages : 32869
De : Toulouse

Hors ligne
Posté le: 2013-12-14 12:48
c'st quand même dingue de voir qu'on est passé de cours régulier sur l'info à une total anarchie avec des profs plus formés...
_________________

Image


Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

Inscrit : May 02, 2007
Messages : 7781
De : Thionville

Hors ligne
Posté le: 2013-12-15 14:04
Longue vie à ce grosblog (et à tes projets Nordine), c'est toujours passionnant à lire.

Sans vouloir trop déborder sur le hors-sujet, je reviens sur ce qui vient de se dire : l'initiation à l'informatique dans les écoles est dans un triste état en général, mais cet état est avant tout lié à la (bonne) volonté des enseignants. Par exemple, mon fils est en 1ere année de maternelle et il y a un ordinateur vétuste mais fonctionnel dans la classe avec lequel les enfants peuvent manipuler la souris, lancer un jeu ...
Quand au plan IPT des années 80, il était lui aussi plombé par des contrats à gros sous très douteux et des conflits d'intérêt (ça aurait couté tellement moins cher si on s'était équipé avec des Spectrum, comme envisagé un temps, et Thomson n'aurait jamais vendu autant de machines si les écoles ne leur avaient pas servi d'écrans publicitaires). Et les enseignants étaient réfractaires au plan IPT : heures sup non payées pour apprendre à se servir des ordis + manque d'intérêt / méfiance / haine viscérale envers la discipline.
Les enfants / ados qui ont vraiment "appris" quelque chose en suivant le plan IPT, c'était surtout grâce aux clubs informatiques qui s'étaient formés dans les écoles dans son sillage et qui étaient animés par des passionnés comme Nordine.

Nordine, est-ce que tu penses parler aussi de cette époque lointaine ou on programmait ses jeux sois-même, en recopiant un listing ou de A à Z après avoir appris le Basic ? Peut-être quand vous en serez à la partie "création d'un jeu" ?

  Voir le site web de Sebinjapan
RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Score au grosquiz
1035015 pts.

Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

Inscrit : Apr 01, 2003
Messages : 32869
De : Toulouse

Hors ligne
Posté le: 2013-12-15 21:05
J'ai fait l'IPT et maintenant c'est (malheureusement) mon metier
_________________

Image


Odysseus
Pixel planétaire

Score au grosquiz
0004305 pts.

Joue à lâcher trois poissons-ballons sur la ligne de départ.

Inscrit : Sep 15, 2002
Messages : 10891
De : Αἰαία

Hors ligne
Posté le: 2013-12-18 21:26
Atelier du Mercredi: quatrième séance

Fin d'année oblige, cette séance était un peu particulière.
Nous n'avons donc pas encore abordé Scratch comme cela était prévu initialement mais nous avons joué durant presque deux heures non-stop. Plus précisément, cette séance s'est déroulée dans les locaux de l'association où sont inscrits les enfants (pour rappel, nous sous-traitons une partie de leurs ateliers).
Il a donc fallu déplacer tout le bouzin à l'aide des enfants,soit une bonne grosse télé cathodique, un PC portable, un vidéo-projecteur, un support de vidéo-projection, un X-Arcade, une Super Nintendo, une Megadrive et tous les jeux qui vont bien, auxquels s'ajoute une tarte aux pommes fait maison et avec amûre. C'était sportif, mais l'air de rien, ça leur a permis d'avoir une idée de la seule préparation matérielle nécessaire à ces ateliers.

Une fois sur place, je les ai laissé faire tous les branchements. Grande découverte collective: la prise péritel.
Je n'y ai pensé qu'après coup, mais j'aurais dû les filmer tant c'était culte! Il fallait les voir chercher le bon sens pour brancher le câble, puis le bon canal pour avoir le son et l'image. Pareil pour les manettes, qui en ont fait pester quelques-uns, regrettant qu'elles ne soient pas sans fil.
A noter que l'association venait de recevoir un baby-foot, un vrai, pas un machin en plastique, mais une vraie machine d'époque qui pèse une tonne. Les enfants regardaient ce bidule du coin de l’œil sans trop savoir ce que c'était. Mais j'y reviens plus bas.

Les duos télé+consoles et PC+X-Arcade sont placés côte à côte afin de faciliter les passation de parties qui commencent rapidement. Petite précision qui a son importance: d'autres enfants se sont joint à nous pour cette session spéciale, tous étant dans la découverte de l'atelier et des jeux proposés.
On démarre les hostilités sur Megadrive, où l'on relance le concours consistant à battre le premier boss sur Sonic en un crédit. Certains rament encore beaucoup et ne franchissent pas la première zone... Il y a un manque de réflexes flagrant, mêlé à une prudence abusive qui plombe complètement leur jeu. J'ai beau les inciter à y aller plus franchement, rien n'y fait, tout semble aller trop vite pour eux, les mêmes qui me rétorquent systématiquement que tous les jeux que je propose sont trop difficiles.
En parallèle, d'autres enfants commencent vraiment à maîtriser les bases de Sonic et parviennent assez facilement jusqu'à Robotnik, sans toutefois parvenir à le battre. Tous sauf un qui comprend enfin la technique à employer en ayant préalablement observé les autres échouer. Je leur glisse alors l'idée qu'avant de gagner, il faut avoir perdu, le principe de la progression par l'échec. Le premier groupe ne saisit pas du tout le concept, car ils considèrent que "le jeu doit nous faire gagner". C'est sidérant tant ils n'admettent pas une seule seconde que c'est à eux de plier le jeu à leurs exigences et que seul l'effort peut être source de récompense.

C'est sans doute prématuré et un brin réducteur, mais je pense pouvoir dégager deux tendances globales:

- Ceux qui acceptent l'échec comme partie intégrante d'un jeu vidéo, fournissant des efforts constants et apprenant de leurs défaites pour mieux réussir par la suite.

- Ceux qui refusent l'échec, le prenant comme un affront à leurs compétences et dont la seule responsabilité incombe au jeu.

Dans ces deux groupes, il n'y a pas de distinction d'âges ou de sexes, pas plus que de niveau scolaire. C'est véritablement du cas par cas, sans de dénominateur commun spécifique autre que la pratique de certains jeux plutôt que d'autres. Je vais caricaturer un peu, mais on retrouve dans le second groupe ceux qui pratiquent exclusivement des jeux scriptés à mort, très cinématographiques et sans véritable challenge en terme de gameplay. Toujours cette question de l'assistanat qui revient sur la table.

Un point très marquant a été le point "énigme à deux ronds" dans la Marble Zone, où il faut pousser un bloc sur un bouton pour garder maintenue l'ouverture d'un passage. Celui qui tenait la manette (et donc le seul à avoir battu Robotnik) a pigé de suite ce qu'il fallait faire, et dès que je l'ai capté, je lui ai demandé de laisser les autres trouver la solution en proposant verbalement la suite des évènements.
La plupart des mômes du premier groupe ont proposé la bonne solution, tandis que ceux du second groupe énonçaient tout et n'importe quoi, du retour en arrière dans le niveau au défonçage de mur en passant par la pression du bouton start... Aucun d'eux n'avaient imaginé qu'il pouvait y avoir une énigme à résoudre. L'un des gamins s'est d'ailleurs écrié "c'est nul!!!" puis s'est levé de sa chaise en pestant contre le jeu.

En parallèle, j'ai démarré The Avengers de Data East, sur MAME. Ce n'est pas le jeu du siècle, mais je me disais que l'univers et les personnages devaient les faire bien accrocher, ce qui a été le cas.
Après leur avoir très brièvement expliqué la configuration des touches, j'ai lancé un premier binôme avec un crédit chacun, sans challenge particulier. Leurs parties précédentes sur Final Fight leurs ont visiblement été très utiles et ils ont de suite retrouvé les mêmes mécanismes, l'automatisme commence enfin à payer!
La plupart ont échoué face au duo des premiers boss, mais ils ont saisi la nécessité de la collaboration et de l'échange de bons procédés (genre: "Je te laisse ce bonus de vie mais le prochain, c'est moi qui le prend").
L'air de rien, la taille réduite des sprites et les attaques à distance réclament une précision que ne nécessite pas Final Fight, et ils ont globalement su adapter leur façon de jouer, même si ça n'a pas été particulièrement brillant.
Côté Megadrive, je relance un challenge deux joueurs sur Sonic 2.
Les gamins rencontrent les mêmes problématiques qu'avec Sonic, auxquelles s'ajoutent un écran divisé qui n'est pas forcément des plus agréables, ni des plus jouables. Plusieurs gamins vont carrément abandonner en cours de jeu, et je peux difficilement leur en vouloir, à plus forte raison parce-que le temps de réaction des personnages est parfois considérable dans certains stages.

C'est l'occasion de passer à la Super Nintendo avec Mario Kart, en jeu libre cette fois.
Le mode battle est de loin le plus populaire, mais je rencontre toujours des réticences sur la question de l'écran divisé, pourtant nettement plus lisible. Et il y a toujours cette problématique faisant que tous les enfants n'arrivent pas à concevoir qu'il s'agit d'un jeu 2d, avec certes une représentation proche de la 3d, mais une jouabilité belle et bien en deux dimensions. De fait, dès qu'ils rencontrent un mur, ils sont quasiment incapables d'effectuer un simili demi-tour et forcent perpétuellement la marche avant contre l'obstacle.
Niveau MAME, je tente de basculer sur Tetris Plus 2, mais je dois faire face à un refus catégorique et collectif... Veille des fêtes oblige, je leur passe ce caprice, mis j'y reviendrai dès la rentrée.

Le temps file et tandis qu'une partie des enfants est passée sur F-Zero qui a toujours autant de succès, d'autres sont sur Tiny Barbarian, via Steam. Seuls deux d'entre-eux tenteront d'approfondir un peu la chose, mais ils restent très sceptiques quant à l'intérêt d'un tel jeu, et pour cause, leur unique question est: "On peut le finir?".
Il faut comprendre par là qu'il n'est pas question de la difficulté du jeu à proprement parler, mais de l'idée que le jeu se doit de proposer un début, un milieu et donc une fin. Cette même idée qui veut qu'une fois un jeu "terminé", il n'est plus question d'y revenir et que l'on peut passer à autre-chose. Pour les vieux joueurs, c'est un concept difficilement acceptable, mais pour les plus jeunes, il s'agit-là d'une norme que je tenterait ultérieurement d’effriter lors du développement de leurs propres jeux.
Je décide alors de lancer King of Fighter XIII, précédemment et rapidement abordé sur une autre séance, lequel réunit d'avantage d'enfants. L'un d'eux, manette en main,affronte ses premiers adversaires et se fait gentiment molester par l'IA pourtant en mode facile. C'est l'occasion d'aborder la question des coups spéciaux, de la façon de les réaliser et, plus important encore, de les placer. Avec Joe Higashi, je leur monter les quarts de cercles, les demi-lunes, les dragon punch et autres button smashing. Ils sont sciés. L'un d'eux ne me croit pas et pense que j'ai "automatisé la manette", suite à quoi je l'invite à bourrer punch pour observer le résultat. Il aura deux révélations:

- La première est qu'il ne faut pas se contenter de bourrer le même bouton en sautant partout pour espérer toucher l'adversaire.
- La seconde en comprenant qu'il faut se placer et réagir de la bonne façon au bon moment.

Là, je pense tenir enfin quelque-chose d'intéressant, car en plus de la notion d'effort lié à l'apprentissage des coups d'un personnage, il y a cette idée de mind gaming qu'ils n'ont bien entendu par identifié mais qu'ils perçoivent malgré tout derrière ce rideau de manipulation compliquées et de placement face à l'adversaire.
A la rentrée, il est très probable que l'on fasse une session spéciale consacrée à Street Fighter II, un truc en deux parties, avec dans un premier temps une session de training collective, puis dans un second temps un petit tournoi. A voir si j'ai le temps de caser ça.
Enfin, le temps passant décidément très vite, nous terminons sur un petit goûter de Noël et nous remballons le matériel.

Vous noterez que je parlais en amont du baby-foot fraîchement débarqué, sans l'avoir abordé dans ce compte-rendu. A vrai dire, ça a été une sorte de fil rouge involontaire, un imprévu bienvenue. Car sans que je leur explique quoi que ce soit, ils ont su le faire fonctionner et établir grosso modo les "vraies" règles du baby-foot. Mieux, et c'est sans doute là un élément très positif, ils ont collaboré tous ensemble, en formant de petites équipes et ont improvisé un mini-tournoi en trois points gagnants. Deux gamins ont même inventé une petite séance de tirs aux buts "à l'envers". Pendant toute la séance, j'avais donc deux binômes sur la console du moment et le X-Arcade, les autres jouant au baby-foot, ce qui était plutôt cool et m'allégeait la tâche.
Je sais qu'ils m'en reparleront à la rentrée, et j'ai déjà prévu de leur faire un petit truc sur les "jeux de café", dont ils connaissent déjà une partie (CF une séance précédente), en particulier à travers un flipper virtuel.
En attendant, nous attaquerons Scratch dès la rentrée, laquelle promet d'être pleine de surprises.

Bonus teaser

Hier, j'ai terminé la première session de l'atelier péri-scolaire consacré au jeu vidéo.
Pour les deux du fond qui vivent dans une grotte, on rappellera qu'il s'agit d'ateliers ayant lieu dans les écoles de certaines villes et qui se déroulent les Mardi et Vendredi, de 15h00 à 16h30. L'objectif est de proposer du contenu ludo-pédagogique juste après la classe à travers différentes activités, tantôt artistiques, tantôt sportives.
Je ne me m'étendrait pas sur le déversoir politique qu'a été la mise ne place de ces ateliers où, tous partis confondus, chacun y est allé de sa petite phrase assassine, mais d'avantage sur sa mise en place au sein des établissements scolaires, sans aller dans le détail.

Il faut donc resituer le contexte:

- Une réforme scolaire médiatiquement considérée comme impopulaire sert de punching-ball à toute une classe politique.
- Un personnel enseignant qui s'oppose majoritairement à tort et à raison sur la mise en place de ces ateliers.
- Des parents d'élèves "on fire" à la moindre proposition.
- Des ateliers qui, il faut le reconnaître, ne sont pas toujours pertinents ni constructifs.
- Un matériel souvent obsolète, pour ne pas dire plus, avec de nombreuses restrictions de tous ordres.

Je reviendrai ultérieurement dessus pendant les vacances, à tête reposée, mais j'ai malgré tout réussi à mener à bien tous les objectifs initialement définis, ce qui de mon point de vue relève de l'exploit. Car avant même la rentrée, il a fallu faire face à de vives et nombreuses réticences quant à la simple question d'un atelier jeu vidéo, qu'il s'agisse du corps enseignant ou de certains parents d'élèves. Néanmoins, et malgré toutes les difficultés rencontrées dont certaines sont à peine pensables, je reste convaincu que le jeu vidéo à toute sa place au sein de l'éducation nationale et qu'il est pour tout dire urgent de se pencher sur cette question tant les enjeux se font de plus en plus pressants.
Nous ne mesurons pas, à commencer par les joueurs, l'importance primordiale de l'apprentissage des médias à l'école, donc du jeu vidéo. Mais ce que je vis de l'intérieur depuis quelques années, et à plus forte raison depuis Septembre, me fait penser qu'une mini-révolution est en marche et que la rentrée scolaire 2014 va sans doute faire aboutir certains espoirs que les vieux routards du pixel n'auraient jamais osé imaginer.
_________________

"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy


RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Score au grosquiz
1035015 pts.

Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

Inscrit : Apr 01, 2003
Messages : 32869
De : Toulouse

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 00:17
Citation :
Le 2013-12-18 21:26, Odysseus a écrit :
Une fois sur place, je les ai laissé faire tous les branchements. Grande découverte collective: la prise péritel.
Je n'y ai pensé qu'après coup, mais j'aurais dû les filmer tant c'était culte! Il fallait les voir chercher le bon sens pour brancher le câble, puis le bon canal pour avoir le son et l'image.


Rigole pas ca m'arrive encore de galerer pour brancher, surtout quand t'as pas accès à derriere.
Ils s'en sortent bien n'empeche, je me rappelle encore la mire à regler pour le magnetoscope etc....
Enfin bon les consoles à partir de la 16bit elles se foutaient toute seule en AV

Citation :
car ils considèrent que "le jeu doit nous faire gagner". C'est sidérant tant ils n'admettent pas une seule seconde que c'est à eux de plier le jeu à leurs exigences et que seul l'effort peut être source de récompense.

On peut partir en HS mais c'est le même souci dans les etudes. Quand je pense qu'ils veulent virer les notes et le redoublement


Sinon pour les jeux de tape, essaie un petit Tekken 5 voire un TTT2. En mode 4 joueurs (1 par manette) ca fait toujours son petit effet.


Citation :
Hier, j'ai terminé la première session de l'atelier péri-scolaire consacré au jeu vidéo.
Pour les deux du fond qui vivent dans une grotte, on rappellera qu'il s'agit d'ateliers ayant lieu dans les écoles de certaines villes et qui se déroulent les Mardi et Vendredi, de 15h00 à 16h30

Pas la même chose que tes sessions du mercredi oO ? t'as lancé une franchise ou bien ?
_________________

Image


Thezis
Pixel visible depuis la Lune



Joue à Far Cry 3

Inscrit : Jul 19, 2002
Messages : 8910
De : Bruxelles

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 00:45
Magnifique et passionnant, comme d'habitude !

Citation :
Le 2013-12-18 21:26, Odysseus a écrit :
Néanmoins, et malgré toutes les difficultés rencontrées dont certaines sont à peine pensables, je reste convaincu que le jeu vidéo à toute sa place au sein de l'éducation nationale et qu'il est pour tout dire urgent de se pencher sur cette question tant les enjeux se font de plus en plus pressants.
Nous ne mesurons pas, à commencer par les joueurs, l'importance primordiale de l'apprentissage des médias à l'école, donc du jeu vidéo. Mais ce que je vis de l'intérieur depuis quelques années, et à plus forte raison depuis Septembre, me fait penser qu'une mini-révolution est en marche et que la rentrée scolaire 2014 va sans doute faire aboutir certains espoirs que les vieux routards du pixel n'auraient jamais osé imaginer.


Là, si tu as l'occasion, ça m'intéresserait vraiment que tu développes tant chaque phrase est lourde de sens et de questions sur les enjeux scolaire, pédagogique voire formatifs du jeu vidéo.
_________________

Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Image


  Voir le site web de Thezis
RobertGlucose
Pixel monstrueux



Inscrit : Feb 06, 2005
Messages : 2589

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 10:08
Excellent post.

Face à l'échec de Tetris, je tenterais une approche du puzzle game par Puzzle Bobble 2.
En effet, ce jeu est peut-être moins intimidant avec ses bulles colorées, et a générallement du succès auprès des non-joueurs. À moins qu'ils trouvent ça trop gamin / girly...

Je suis aussi intéressé par ton expérience sur l'introduction du JV en tant que culture à l'école, tu dois avoir beaucoup de choses à dire à ce sujet.

Odysseus
Pixel planétaire

Score au grosquiz
0004305 pts.

Joue à lâcher trois poissons-ballons sur la ligne de départ.

Inscrit : Sep 15, 2002
Messages : 10891
De : Αἰαία

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 19:59
Citation :
Le 2013-12-19 00:17, RainMakeR a écrit :

Sinon pour les jeux de tape, essaie un petit Tekken 5 voire un TTT2. En mode 4 joueurs (1 par manette) ca fait toujours son petit effet.


L'idée est de les faire jouer à des titres retro ou, à défaut, à des jeux en 2D récents. Donc Tekken Tag Tournament 2 ne rentre pas dans cette catégorie. De plus, je n'ai qu'une manette 360 (l'autre étant un machin de chez MadCats reconnu une fois sur dix).

Citation :
Face à l'échec de Tetris, je tenterais une approche du puzzle game par Puzzle Bobble 2.
En effet, ce jeu est peut-être moins intimidant avec ses bulles colorées, et a générallement du succès auprès des non-joueurs. À moins qu'ils trouvent ça trop gamin / girly...


Il me semble que tu avais déjà fait cette proposition, et je la garde sous le coude pour la rentrée, le côté "gamin" ne les rebutant pas à priori sur les jeux proposés jusqu'ici.

Concernant la question du jeu vidéo à l'école, j'y viendrai durant les vacances tant il y a de choses à dire. Mais ça prend très clairement forme, à tel point que des formations sont proposées pour les enseignants parisiens sur l'année 2014, pour situer.

Et merci pour vos retours!
_________________

"Il n'est pas de lutte plus violente et déterminée que celle d'un homme face à son envie d'aller aux toilettes" - Karate Boy


RobertGlucose
Pixel monstrueux



Inscrit : Feb 06, 2005
Messages : 2589

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 20:08
Citation :
Le 2013-12-19 19:59, Odysseus a écrit :
Il me semble que tu avais déjà fait cette proposition

J'ai vérifié, c'était Rain à la page précédente.
Ouf, je suis pas encore Alzheimer.

Wild_Cat
Anarchy in the UK


Score au grosquiz
0031906 pts.

Joue à Kiesel A2, MusicMan Sterling 5

Inscrit : May 01, 2002
Messages : 11272
De : Laval, de l'autre côté du pont

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 20:09
Citation :
Le 2013-12-18 21:26, Odysseus a écrit :

C'est sans doute prématuré et un brin réducteur, mais je pense pouvoir dégager deux tendances globales:

- Ceux qui acceptent l'échec comme partie intégrante d'un jeu vidéo, fournissant des efforts constants et apprenant de leurs défaites pour mieux réussir par la suite.

- Ceux qui refusent l'échec, le prenant comme un affront à leurs compétences et dont la seule responsabilité incombe au jeu.


Ton grosblog est passionnant, mais ce paragraphe me remplit de tristesse et d'amertume car il ne s'applique pas seulement aux jeux vidéo mais à la vie en général.

Et comme le fait remarquer Rainmaker, j'ai l'impression que dans l'enseignement le second groupe est en train de gagner (assisté par des parents-hélicoptères que je place juste derrière les parents démissionnaires je-m'en-foutistes sur la hiérarchie des gens toxiques envers leurs propres gamins)... Si on en vient comme aux USA à effacer la notion d'échec et à transformer l'école en école des fans 2.0 où tout le monde gagne toujours tout le temps, j'ai très peur de ce que seront les "travailleurs" produits par ce système.
_________________

https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons


Simbabbad
Pixel planétaire

Score au grosquiz
0000684 pts.

Inscrit : Feb 28, 2006
Messages : 10797

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 20:37   [ Edité le: 2013-12-19 20:38 ]
Ben on récolte ce qu'on a semé... que ce soit dans l'éducation ou dans les loisirs, la notion qu'un truc qui demande de l'effort (une discipline, un livre, un jeu) soit au long terme bien plus satisfaisant qu'un truc qui se fasse tout seul (La Belle et ses Princes presque Charmants) est une chose que l'on a volontairement arrêté de transmettre, d'un côté parce qu'on rêve de transformer dès le berceau les gens en drones consommateurs incapables de leurs dix doigts du genre des obèses de Wall-E qui jettent un truc dès qu'ils l'ont consommé et sont infichus de se divertir tous seuls, et de l'autre, parce qu'on a des idéologues comme (désolé de la parenthèse politique) notre merveilleux ministre de l'éducation, qui déclare que si un enfant ne s'intéresse pas à une compétence, c'est que l'enseignant ne l'a pas rendue assez divertissante pour lui.

Eh bien non, Mr. Peillon, il y a beaucoup de choses, la majorité, en fait, qui demandent d'abord des efforts avant de devenir divertissantes, et auparavant c'était un principe qu'on inculquait aux enfants, une évidence.
_________________

Le Blog de Batbad - Simbabbad sur Steam - Compte Twitter


  Voir le site web de Simbabbad
chatpopeye
Camarade grospixelien


Joue à Alan Wake 2

Inscrit : Jan 19, 2003
Messages : 6279
De : Poitiers

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 20:46
J'ai hâte de savoir comment tu as réussi à faire accepter le principe de ton atelier périscolaire aux parents et enseignants...Déjà que dans le cadre des Ateliers Pédagogiques Complémentaires (faits par les enseignants), j'ai hésité à mettre en place un atelier jeux de société...
Depuis plus de dix ans, j'initie les élèves à l'histoire du cinéma, à ses genres...de manière très modeste, mais bon, c'est déjà ça. Et ça passe très bien, tout le monde est content, les parents trouvent cela formidable, tout ça. Mais je n'ai toujours pas trouvé comment faire avaler aux parents et collègues, sans parler de ma hiérarchie, un travail similaire au tien. Vous n'avez pas idée du parfum diabolique qui se dégage des jeux vidéo pour la communauté éducative. C'est sans doute un peu moins vrai pour les collègues de ma génération, mais je n'ai pas encore mis la main sur le collègue avec qui je pourrais échanger des heures sur mon loisir favori.

On part un peu dans le HS, mais concernant les réticences et la levée de boucliers que tu as constatés concernant les ateliers périscolaires, il faut quand même voir que c'est surtout un phénomène parisien. J'ai été assez atterré de voir les arguments employés par certains contre la réforme des rythmes ("Les enfants sont perdus...certains ne savent plus quel jour on est !"). Cependant, cette réforme n'a pas vraiment été étudiée au plan local, et on se retrouve avec des problèmes de locaux et de personnel compétent. Mais dans ma ville, cela fait presque trente ans que l'on travaille sur 4 jours et demi, avec le mercredi-matin. Et on ne s'en porte pas plus mal.
Et tant qu'à continuer dans le HS, figurez-vous que je ne mets pas de notes ! Ce qui ne veut pas dire que je n'évalue pas les élèves, ou que je ne suis pas exigeant quant à la rigueur dans leur travail. Mais pour moi, un 13 en math, par exemple, ne veut pas dire grand-chose. En revanche, sur leur contrôle de math, les enfants et les parents voient quelles compétences sont acquises ou non, celles à renforcer...C'est à mon avis plus constructif.
Quant au redoublement, je veux bien que l'on me sorte une étude rigoureuse indiquant en quoi il est bénéfique aux élèves.
Fin du HS, désolé.

Edit : @ Sim, ce que tu dis sur Peillon me semble curieux. Autant je l'ai entendu jusqu'à plus soif de la part de pédagogues déconnectés de la réalité, autant de la part de Peillon...

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Score au grosquiz
1035015 pts.

Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

Inscrit : Apr 01, 2003
Messages : 32869
De : Toulouse

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 21:03
Pour TTT2 c'etait histoire de voir s'ils accrochaient pas du tout au genre ou pas

Citation :
Le 2013-12-19 20:08, RobertGlucose a écrit :

Citation :
Le 2013-12-19 19:59, Odysseus a écrit :
Il me semble que tu avais déjà fait cette proposition

J'ai vérifié, c'était Rain à la page précédente.
Ouf, je suis pas encore Alzheimer.

Ca veut dire que moi si ? mais bon je t'en veux pas, c'est un peu vrai



_________________

Image


Simbabbad
Pixel planétaire

Score au grosquiz
0000684 pts.

Inscrit : Feb 28, 2006
Messages : 10797

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 21:39
Citation :
Le 2013-12-19 20:46, chatpopeye a écrit :
Edit : @ Sim, ce que tu dis sur Peillon me semble curieux. Autant je l'ai entendu jusqu'à plus soif de la part de pédagogues déconnectés de la réalité, autant de la part de Peillon...

Je l'ai entendu de sa bouche textuellement alors qu'il était invité à je ne sais quel journal télévisé, et je ne peux pas dire que ça m'ait étonné. J'ai côtoyé de très près des gens de son parti et des associatifs qui leur sont liés, et c'est tout à fait dans la même lignée. Entre autres idées brillantes, il y avait les quotas de réussite au BAC par établissement, c'est à dire qu'on décrèterait par exemple 80% de réussite au BAC, et qu'on prendrait donc les 80% meilleurs de chaque lycée sur dossier, sans examen - parce que comme ça, au moins, il n'y aurait pas d'inégalité entre les lycées, tout le monde serait au même niveau j'étais effaré, et s'il n'y avait que ça...

Pour le mercredi matin, je ne comprends pas pourquoi (ou plutôt si, les électeurs veulent partir en weekend) on n'est pas plutôt revenu au samedi matin, ça aurait gardé une pause au milieu de la semaine et aurait écourté un weekend trop long. Pour le redoublement, je n'ai pas assez d'informations, mais on fait quoi avec un enfant qui n'a pas le niveau? Je sais que quand j'ai laissé tomber la Math Sup' et que je suis allé en première année de FAC, ça m'a bien aidé à reprendre confiance. C'est surtout les arguments qu'on entend le plus souvent contre le redoublement qui me rendent dubitatif ("ça va traumatiser l'enfant", etc.).

Pour revenir au sujet, je crois que le problème est que l'on n'a pas réfléchi sur le fond à ce qu'est le jeu vidéo, du coup, on manque d'arguments face aux gens qui y voient juste du loisir semi passif ou de la perte de temps. Personnellement, j'y vois l'art du travail à faire, c'est à dire que quelqu'un crée le problème à résoudre le plus élégant et esthétique possible, et le joueur se régale en effectuant ce travail/résolvant ce problème. Vu sous cet angle, l'importance éducative et d'apprentissage du jeu vidéo paraît AMA plus claire.
_________________

Le Blog de Batbad - Simbabbad sur Steam - Compte Twitter


  Voir le site web de Simbabbad
Thezis
Pixel visible depuis la Lune



Joue à Far Cry 3

Inscrit : Jul 19, 2002
Messages : 8910
De : Bruxelles

Hors ligne
Posté le: 2013-12-19 22:23
Citation :
Le 2013-12-19 21:39, Simbabbad a écrit :
Pour le mercredi matin, je ne comprends pas pourquoi (ou plutôt si, les électeurs veulent partir en weekend) on n'est pas plutôt revenu au samedi matin, ça aurait gardé une pause au milieu de la semaine et aurait écourté un weekend trop long.


Pas sûr d'avoir bien compris la réforme tant elle a été mal expliquée dans les médias. En Belgique, depuis toujours (en tous cas certainement trente ans), on a cette semaine de cinq jours du lundi au vendredi avec congé le mercredi après-midi. Et de fait, ça ne pose de problèmes à personnes, la question du temps n'étant pas dans les lacunes de notre système.

Citation :
Pour le redoublement, je n'ai pas assez d'informations, mais on fait quoi avec un enfant qui n'a pas le niveau? Je sais que quand j'ai laissé tomber la Math Sup' et que je suis allé en première année de FAC, ça m'a bien aidé à reprendre confiance. C'est surtout les arguments qu'on entend le plus souvent contre le redoublement qui me rendent dubitatif ("ça va traumatiser l'enfant", etc.).


Alors le redoublement, là je me permets de parler d'un sujet que je maîtrise vraiment. Les systèmes belges francophones (l'enseignement est fédéralisé ici et dépend à 100% des communautés linguistiques) et français (qui sont très proches dans leur philosophie de sélection) misent très fort et ont toujours misé sur le redoublement. C'est bien simple, sur ses 12 ans d'étude (primaire et secondaire), un enfant sur deux aura redoublé au moins une fois dans le système belge francophone ! Un sur deux ! Or, statistiquement, l'objectif du redoublement, acquérir des notions non comprises, est un échec total. Et ça, ce sont les chiffres de différentes enquêtes mais que ma pratique quotidienne est venue confirmer en dix ans d'enseignement et près de 2.000 élèves. Le redoublement ne sert à rien, il est inefficace dans la plupart des cas (ça doit faire quelque chose comme un sur élève sur dix qui "redouble bien"), il coûte très cher (puisque l'élève demeure plus longtemps dans le système et est souvent réorienté vers des branches plus coûteuses), il est très inégalitaire (les garçons redoublent plus que les filles, de même que les enfants issus des milieux populaires et de l'immigration avec des différences énormes selon les enquêtes) et surtout renforce les inégalités déjà existantes en séparant les profils d'élèves dans des orientations très connotées.

Donc, cela peut paraître fou, mais le redoublement est une catastrophe, tous comme les devoirs à domicile (puisque leur qualité dépend essentiellement de l'investissement et de la compétence des parents, suivez mon regard sur les différences socio-culturelles). Bref, nos systèmes sont des catastrophes à changer absolument.
_________________

Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Image


  Voir le site web de Thezis
RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Score au grosquiz
1035015 pts.

Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

Inscrit : Apr 01, 2003
Messages : 32869
De : Toulouse

Hors ligne
Posté le: 2013-12-20 12:21
Citation :
Le 2013-12-19 21:39, Simbabbad a écrit :
Pour le redoublement, je n'ai pas assez d'informations, mais on fait quoi avec un enfant qui n'a pas le niveau? Je sais que quand j'ai laissé tomber la Math Sup' et que je suis allé en première année de FAC, ça m'a bien aidé à reprendre confiance. C'est surtout les arguments qu'on entend le plus souvent contre le redoublement qui me rendent dubitatif ("ça va traumatiser l'enfant", etc.).


j'ai repiqué ma 2e. J'avais le niveau (moyenne generale 10.5) mais ma prof principale m'a fait redoubler quand même pour "m'aider".
Je me suis retapé toute une année et j'en suis pas mort. C'est comme les jv, tu perds, tu recommences.
Et je parles pas de ma 2e année de deug que j'ai du refaire 3-4 fois


Si t'as pas le niveau tu redoubles, c'est la règle, si tu passes tu vas etre à la rue au niveau au dessus. A la limite la seule solution valable ca serait de t'envoyer dans une classe spéciale où y'aurai plus de suivi. Du genre effectif reduit et on reuni tous les redoublants ensembles.
Mais bon trop cher ....

_________________

Image


Simbabbad
Pixel planétaire

Score au grosquiz
0000684 pts.

Inscrit : Feb 28, 2006
Messages : 10797

Hors ligne
Posté le: 2013-12-20 13:36
Je n'ai pas envie de dérailler le topic, et de toute façon pour parler de ces sujets le format "forum" n'est pas pratique, mais comme Rain, je suis sceptique. La règle du redoublement était bien plus appliquée quand j'étais gamin et il n'y avait pas le bilan qu'il y a aujourd'hui, qui est calamiteux, sur les compétences acquises à certaines classes clefs. Si un gamin passe sans maîtriser du tout certaines matières, comment on fait l'année suivante? Et sur le travail à la maison et autres outils pédagogiques, faut-il vraiment brûler tous les outils qui ont le malheur de ne pas rattraper les différences de contexte familial, qui sont de toute façon ineffaçables?
Sur les orientations, mes parents tenaient au départ beaucoup au collège unique (ils sont/étaient enseignants), mais j'ai été très ami avec un gars pour qui c'était un calvaire et qui brûlait d'aller en technique pour bosser le plus vite possible. Quand il y est enfin allé, il était franchement épanoui, une vraie libération, et à l'heure actuelle il gagne certainement mieux sa vie que moi ! Et mes parents ont changé d'avis avec le temps...

Pour la semaine de quatre jours et demi, c'est surtout l'organisation et ce que l'on fait dans ces horaires qui pose problème, surtout en maternelle, ainsi que la transition. Je connais pas mal d'enseignants et d'intervenants qui multiplient les témoignages aberrants, et naturellement les secteurs qui vivaient du mercredi sont sinistrés (et je ne parle pas des mairies).
_________________

Le Blog de Batbad - Simbabbad sur Steam - Compte Twitter


  Voir le site web de Simbabbad
Thezis
Pixel visible depuis la Lune



Joue à Far Cry 3

Inscrit : Jul 19, 2002
Messages : 8910
De : Bruxelles

Hors ligne
Posté le: 2013-12-20 20:33
Je propose de créer un topic dédié en section "hors-sujet" : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=14731&forum=8&start=0
_________________

Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Image


  Voir le site web de Thezis
Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

Inscrit : May 02, 2007
Messages : 7781
De : Thionville

Hors ligne
Posté le: 2013-12-22 14:36
Encore merci à toi Nordine de partager ton expérience avec nous.

Concernant les jeux de baston : je pense qu'il y a quelque chose de très important à transmettre avec ces jeux. Le mind-game, la gestion de l'espace, le rapport entre la prise de risques et la punition ... etc ...
Par contre, la nécessité de maitriser les coups spéciaux aux manipulation alambiquées, je pense que c'est un frein à la découverte de tous ces aspects.
Je pense qu'il aurait été mieux de garder les coups spéciaux "secrets", comme c'était le cas dans le 1er Street Fighter, et de leur faire découvrir ça dans un second temps (effet "sur-le-cul" garanti à mon avis). Qu'en penses-tu ?
Dans ce but, il me semble qu'il existe un jeu de baston 2D dans lequel on peut désactiver les coups spéciaux, mais pas moyen de me rappeler lequel. Quelqu'un a une idée ? (c'était peut-être un obscur jeu jap découvert dans le romset Snes ceci dit ...)

  Voir le site web de Sebinjapan
Shenron
Pixel visible depuis la Lune

Score au grosquiz
0028032 pts.

Joue à Lost Judgment

Inscrit : Jan 17, 2008
Messages : 9737
De : Massy

Hors ligne
Posté le: 2013-12-22 15:35
Ou tu les fait jouer à Virtua Fighter : pas de coups spéciaux, commandes de basse simples, mind game omniprésent. Et au moins ils penseront à se mettre en garde.
_________________

Image
Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).


  Voir le site web de Shenron

Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Odysseus: pédagogie et jeu vidéo

221 messages • page
1234567 ... 12




Forum www.grospixels.com (© 2011-2019 Grospixels)