Madame, monsieur bonjours.

J'ai le désir un peu fou de vouloir être réalisateur. mes études en pause, j'ai décidé de métre à profit mon temps à la réalisation d'un projet.

Faire un court métrage de façon professionnel.

Il existe sur Rennes un festival "court metrange", spécialisé dans des courts métrages fantastique.

http://www.courtmetrange.eu/

Le pitch dating offre la possibilité de financer un court métrage, une rencontre entre réalisateur et producteur.

J'ai du réalisé un dossier, Synopsis, note d'attention et note de réalisation.

J'ai eu la surprise d'avoir était sélectionner! Nous sommes 10 à avoir eu nos projets sélectionné est d'après les entretiens téléphoniques je suis l'un des préférés. J’avoue ne pas y avoir cru, j'ai tenté ma chance sans y croire...Et bah merde j'ai passé les premières étapes!

J'ai donc pris la liberté de faire ici, une sorte de journal de bord pour expliqué les futurs rencontres, voir si je vais pouvoir tourné, expliqué les difficultés que j'aurais ect ect. Au final je vais si possible vous mètre le court métrage à la fin.

Pour commençais voici le Synopsis détailler. ( spoil)


Dans un petit village en Bretagne, un jeune garçon vient de perdre son père. Sa mère, charmante dame, noie son chagrin dans l'alcool et le travail. Bien que seul, le petit garçon s'occupe de lui comme il peut, il prépare à manger et nettoie ses vêtements. Sa mère dépassée tente de communiquer avec son fils, mais celui-ci reste le plus souvent silencieux. La seule personne avec qui il communique est sa babysitter. Entre eux, une complicité se forme.
Sa solitude et sa tristesse lui font remarquer sur le chemin de l'école un épouvantail. A chaque passage, l'enfant dit poliment bonjour à l'épouvantail. Il remarque alors des changements chez celui-ci. Chaque fois qu'il détourne le regard, l'épouvantail change de position. Le jeune garçon en conclut qu'il est vivant, et en fait son nouvel ami. Ils jouent ensemble, discutent ensemble, se suivent partout.
Confiant son expérience à sa babysitter, cette dernière s'inquiète et lui dit qu'il imagine tout cela, mais l'enfant croit en son ami, et connaît la vérité. Tant pis si les adultes sont trop bêtes pour le croire. La jeune femme informe la mère de la situation, mais celle-ci ne s'en inquiète pas plus que ça. A travers la fenêtre, l'épouvantail observe la scène, et observe les différentes pièces de la maison. La babysitter rentre, mais se sent épiée sur le chemin vers sa maison. Elle finit par crier dans la nuit. Le lendemain l'enfant invite l'épouvantail chez lui, pour prouver aux grandes personnes qu'il existe. Mais le soir venu, aucune trace de la babysitter. L'épouvantail et lui discutent et s'amusent, puis décident de se coucher, tard dans la nuit. Lors de la nuit, l'épouvantail s'ouvre en deux absorbe l'enfant, ils ne font plus qu'un.
Le lendemain matin, la mère découvre que son fils n'est plus là. Après de longues recherches, elle observe les enfants rentrer de l'école, et remarque un épouvantail sur le chemin. Les enfants lui disent bonjour. Il tourne alors la tête pour les observer partir, sous le regard de la mère.


Voilà, j'attends vos commentaires, critique ect. Tout avis et conseil est précieux.

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Amis ! Nous sommes au bord du gouffre . Faisons un grand pas en avant !

hmmmm à part le bretagne, le coup de l'epouvantail qui prend vie, je jurerai avoir deja vu ca dans un film/serie. Et pas le magicien d'oz hein.

Un truc genre au dela du reel l'aventure continue ....

Mais ca à l'air plus horreur que fantastique ton truc ^^ tu vas le tourner après ?
En tout cas ca à l'air excellent
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J'étais parti pour écrire une tartine de question et puis je me suis aperçu qu'en relisant le synopsis plus attentivement, les réponses s'y trouvaient.

En fait, ce genre d'histoire est assez classique mais tes évènements sont bien liés, il y a une progression dans l'intrigue et une conclusion assez classique mais logique (pas de branlette sur le pourquoi du comment).

Maintenant, ce qu'il serait bon de discuter c'est la psycho des personnages... comment ils se comportent entre-eux et comment ils évoluent.
La mère est absente le long de l'histoire mais se réveille à la fin... va falloir amener ça.
On démarre sur un gamin autonome qui semble être un personnage fort mais qui finit par se faire bouffer comme le petit chaperon-rouge... comment je gobe ça ?
La baby-sitter qui passe de la copine-confidente à l'adulte qui ne comprend rien ou peut-être comprend le plan de l'épouvantail ?. Du coup, comment elle devient un ennemi de l'épouvantail ? Est-ce que le gamin lui parle de sa baby-sitter et en quel terme ?
Et l'épouvantail qui me semble être le vrai héros de l'histoire passe du délire gentil épouvantail d'Oz au clown tueur de "Ca".
On le voit venir dès le début, c'est planifié, c'est sa nature de croquemitaine ou bien ce n'est pas intentionnel et c'est un élément déclencheur qui le fait basculer (la baby-sitter sûrement) ?

T'as un sacré casting à gérer
Sans compter la manière de filmer tes personnages qui va infléchir le regard des spectateurs... en tout cas t'as matière à t'éclater et ton public aussi.
Ton cadre est bon et ça ne m'étonne pas que tu sois sélectionné.

Sinon, la durée, la technique ?
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Je vous répond avec ma 3ds...
Alors deja pour mon premier court metrage je n'ai pas voulu faire quelque chose d'inovent, par peur de me perdre.
jipe: je vais bientôt metre note de real est autre. Une bonne parti de t'es remarque seront éclairé

édit:

Note d'intention

L'idée m'est venue lorsque j'ai vu un reportage à la télévision. Le sujet était « les prédateurs sexuels », le reportage expliquait que les enfants touchés étaient seuls, isolés, et qu'ils trouvaient en le « prédateur » en question un ami. Le sujet m'a terrifié, je me suis demandé alors comment les enfants se faisaient prendre, comment ils arrivaient à rencontrer ces inconnus. A l'époque j'étudiais alors les contes et les fables, qui finissent d'ailleurs rarement bien pour les gentils et les méchants. Certains contes contiennent aussi des métaphores sexuelles. Prenons « Le petit chaperon rouge », si on remplace le loup par une menace « moderne » comme un pédophile, la vision du conte devient terrifiante. Elle nous glace le sang.
C'est après ces réflexions que j'en suis venu à imaginer cette histoire.
Pourquoi un épouvantail ? Quand j'étais petit je croyais qu'ils étaient vivants et qu'ils ne bougeaient que quand on ne les regardait pas. Un épouvantail a pour but de faire peur, ils m'ont toujours parus comme des êtres tristes et solitaires. Un enfant seul peut très bien s'identifier à ce genre de créature, qui d'ailleurs font naître de nombreuses légendes ou d'histoires entre les enfants. L'utilisation de l'épouvantail permet aussi de tourner en campagne. La ville peut faire vraiment peur et être pleine de dangers mais elle contient de la vie. En campagne, il y a des champs à perte de vue, et des villages coupés du monde. Je n'ai pas l'intention de me moquer de la campagne, je l'utiliserais plutôt comme un personnage à part entière. Elle me paraît de plus un décor logique au film puisqu'on peut s'y sentir aussi seul que l'enfant et l'épouvantail de mon histoire. L'isolement et la tristesse sont au cœur de l'histoire, mais l'ambiance du film ne l'est pas, excepté la fin qui casse l'atmosphère onirique construite au fil du récit.
L'isolement dans une famille est due à de nombreux facteurs. Je ne prétends pas pouvoir les expliquer, mais la mort d'un parent proche m'a semblé comme un choix logique. Elle justifie le caractère de l'enfant et donne une crédibilité à l'attitude de la mère. La babysitter est arrivée tard dans le projet, ce rôle permet d'apporter de la raison, du bon sens dans une famille en perte de vitesse. Elle sert d'interlocuteur à l'enfant, d'élément extérieur qui apporte de la compréhension à l'enfant, et permet de de rendre l'épouvantail plus « réel » ; car l'un des questionnements de l'histoire est de savoir s'il est réel ou non. Le doute permet de ne pas voir un danger physique. On se dit que l'enfant souffre d'hallucinations, et ainsi on détourne le public du vrai danger : que fera l'épouvantail à l'enfant ? Les scènes de jeu et d'amusement permettent d'amplifier l'effet de la chute. Bien qu'on ne voit pas la mort de la babysitter, le public comprendra que c'est la créature mais n'en sera pas sûr. Les scènes qui montrent l'épouvantail veiller sur l'enfant cultivent le doute. Il ne mange pas l'enfant, ne le tue pas, il « l'assimile ». Le fait le plus important est que l'épouvantail devient vivant grâce au fait que l'enfant croit en lui. Il tire sa force de la croyance de l'enfant en lui, et le fait de le « dévorer » est une forme d'accomplissement de ce lien. Le geste de l'épouvantail est volontairement flou pour que le spectateur se fasse sa propre opinion.
Montrer le désespoir et le malheur de la mère à la fin ne constitue pas une punition de son attitude envers son fils. C'est un choix cruel car, si le film s'inspire de contes, ce n'en est pas un. La mère est seule maintenant avec sa douleur. Dans les films d'horreur on ne voit que rarement les conséquences chez les parents des victimes. Pourtant elles sont bien là, et rendent l'histoire plus crédible et cruelle.

Le court métrage se termine par l'épouvantail qui bouge la tête, c'est son seul mouvement que l'on verra à la lumière du jour, pour montrer que le danger est bien réel, et continuera, sous les yeux de la mère.

Note de réalisation :

La mise en scène doit s'adapter à l'histoire. Inutile de faire des mouvements de caméra injustifiés, j'aimerais justement que le look du film rappelle un documentaire, qu'on soit proches des acteurs et qu'on ressente leur respiration. Mais nous ne faisons pas un documentaire, nous faisons quelque chose de proche d'un conte.

Pour cela, la lumière et la musique joueront un grand rôle. La lumière sera le plus souvent possible naturelle : premiers rayons de soleil et fin de soirée seront privilégiés. Les séquences de nuit auront peu de sources lumineuses.

Je suis adepte de la narration par l'image, cela se traduisant selon moi par l'utilisation de dialogues indispensables uniquement. La narration doit être le plus fluide possible, et l'utilisation d'arrières-plans ne doivent pas êtres pris à la légère. Aucun temps mort, mais cela ne veut pas dire un montage rapide qui multiplie les plans. Aucun temps mort pour moi signifie que chaque scène a son utilité. Les plan juste esthétiques sont à bannir, et un des objectifs est de n'avoir aucun plan coupé à la fin du projet. En ressort une mise en scène naturelle et fluide.

La musique est une note d'intention pour guider les sentiments des spectateurs. Son rôle n'est pas à prendre à la légère, et fera tout le charme du court métrage. Le look de l'épouvantail doit dans l'idée émerveiller les enfants et terrifier les adultes. L'utilisation de paille ne me plaît pas, je préfère qu'il soit fait de fil et de laine. Comme la musique, les bruitages sont très importants.
Mais nous pouvons avoir les meilleures intentions du monde et avoir tout le matériel désiré si l'interprétation des acteurs sonne faux, le film s'effondre. À l'heure où ces lignes sont écrites, le casting n'est pas décidé, mais c'est un élément qui demande un grand soin.

Il est assez dur de faire une note de réalisation quand il reste tant de travail à faire, mais au final je veux que le public voie dans ce film quelque chose de poétique mais qui glace le sang, un conte macabre.


durée: 20 minutes

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Amis ! Nous sommes au bord du gouffre . Faisons un grand pas en avant !

C'est vraiment passionnant à lire tout cela, j'espère que l'on va continuer à suivre ton projet comme sur un blog ! Je suis assez impressionné par la manière dont ta présentation courte au départ de ton scénario, classique à première vue, se transforme par ta description de la réalisation et l'analyse que tu proposes avec les contes. En tous cas, ça m'a mis des images dans la tête
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

J'ai un ordinateur, je peux répondre !

Alors Rain comme je te l'ai dis sur le live, c'est une histoire classique.
D'ailleurs il a un épisode de au dela du reel l'aventure continue qui m'a beaucoup marqué, Il y avait un croquemitaine qui se transforme en doudou pour plus facilement attrapé les enfants. faudrais qu je remate un jour.

Jipé: Tu me dis la ds remarque très juste. La mère est bien présente le long du film, le ton du film est onirique si je fais bien les choses, la fin on la voit pas venir.

Il y a une légende Bretone qui resemble un peu à mon histoire.

Le casting de l'enfant sera fait avec une compagnie de théatre pour enfants. J'en dirais plus au moment venu.

J'espère juste que les autes postes du dossier ton donné une image du machin.

Thezis: Merci c'est gentil =)

Je suis en repérage, je vais métre des photos du cadre quand je serais comment aire pour métre des photos. ^^

Alors pour tout ça, il va falloir être très adroit... le spectateur n'aime pas du tout être dans le flou. Il veut comprendre ce qu'il voit si il veut l'apprécier et il est donc indispensable pour toi en tant qu'auteur que tu saches exactement qui/comment/pourquoi tue la baby-sitter, pourquoi il bouffe le môme, etc... que tu puisses expliquer la raison des comportements de tout les personnages.
Après, rien ne t'empêche de donner des fausses pistes ou de laisser de judicieux vides dans le film pour ne pas tout raconter.
Mais tu il est indispensable de toujours laisser des indices et des clés pour bien saisir les motivations des personnages, histoire de garantir un récit étrange mais cohérent.


Cette scène va être fichtrement importante à mettre en scène... si le mode opératoire d'absorption est "too much", tu vas tuer ton effet dramatique. Gaffe !
Mais si t'as bien écrit ton truc, ça passera tout seul ^^

En cadeau, le film d'une amie sur un sujet similaire (très casse-gueule) :

http://php.arte-tv.com/court-circuit-off/00_NEW/concours/playerConcours.php?film_id=30&page=2&vote=0&concours_id=8&order=orderScore

C'est de l'animation, ce qui permet de mettre en image les choses difficiles mais tu dois pouvoir y trouver des choses intéressantes.

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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Le synopsis n'a rien à voir (à part le fait de "dévorer" les gens), mais il y a quelque chose dans l'histoire de ton court métrage qui me fait furieusement penser à ce conte, tiré du manga "Monster" :


Un monstre sans nom par MalteK_
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Jipé: Ce que tu me dis sur la babysitter est très intéressant. J'aimerais en dire plus mais je veux garder du mystère sur l'histoire. Je peux te dire que la ligne narrative est assez droite et claire.

J'ai bien envi de t'envoyé le sénario une fois finis pour avoir ton avi. On verra si je peux.

Shenron: J'avais zappé de ma mémoire le conte de monster, j'avais adoré. Il a surment u une influance sur moi sans m'en rendre conte.