Ca me fait penser à... Fire & Forget 2 ; sa pub inondait les magazines d'il y a 20 ans

Fire & Forget... qui est lui même un clone de Roadblasters qui a donc visiblement inspiré Hydra, la boucle est bouclée!!!
Autant j'ai apprécié Roadblasters sur Lynx, CPC et arcade autant Hydra que j'avais testé (sur Lynx) chez un pote, m'a laissé de marbre, le gameplay est plus mou, le système de scoring est moins astucieux et c'est vrai qu'appuyer vers le bas pour avancer est assez perturbant au début, et par la suite. La version Lynx d'Hydra reste cependant un bon jeu qui enterre techniquement toutes les autres conversions par sa rapidité et fluidité.



_________________

Ca passe, ca paaaaaasssssee, p'tain, ça passe pas...

ça fait penser à "live and let die" aussi je trouve =)

vidéo amiga, vidéo amstrad cpc, vidéo atari st, vidéo commodore 64, vidéo zx spectrum

édition :
et un petit peu à off shore warrior (pour "le type de vue" et le côté bateau équipé d'armes =)

En ajoutant Cobra Triangle, c'est étonnant le nombre de jeux de "hors-bord" qu'il y a eu à cette époque...

Après la chasse aux narco trafiquants sur voies fluviales, place aux cailloux.


XXXII/ Ishido : The way of Stones (California dreams, 1991)







Ishido, titre initialement sorti sur Mac, a par la suite été porté sur de mutliples supports en 1991.

Le principe de base : Sur un plateau de 96 cases, vous allez devoir placer 72 pièces. Chaque pièce comporte deux attributs : une couleur et un symbole. Bon, a priori, rien de bien compliqué. Sauf que vous ne pourrez poser votre pièce uniquement dans une case voisine à une autre pièce similaire (dans sa forme ou dans sa couleur).
C'est facile au début mais ça se commence à se compliquer au fur et à mesure que le tableau se remplit, d'autant plus que des règles strictes s'appliquent quant aux couleurs en cas d'amas de pièces sur plus de deux lignes. Bref, on se triture bien les méninges avec Ishido.

Techniquement, rien à redire. On aurait toutefois aimé un peu de musique histoire d'egayer les parties.
Même si je ne suis pas spécialement fan du genre, Ishido est un bon petit puzzle game assez relax, sans chrono, à se faire au calme.


Verdict :

/6


PS : (Les années 80/90 me manquent. Même pour te vendre un puzzle game qui n'a rien à voir avec la choucroute, on te mettait une gonzesse sur la jaquette)

A qui le dis-tu !!
Indépendamment du sujet de ton groblog, j'ai régulièrement l'impression qu'on est en partie sur la même longueur d'ondes "retro" quand je lis tes posts !

En fait je me suis trompé sur la première page de ce topic, j'ai dit que j'avais possédé "Klax" et c'est bien "Ishido" que j'avais. Je ne sais pas pourquoi je les confonds.

Sinon, à l'époque je n'ai jamais compris le principe, donc je posais les pierres aléatoirement, ça ne donnait pas grand chose

@ Gazza8 : c'est sûr que les meufs sur les jaquettes, c'était mieux avant !

@ Amindada : Mon pauvre, tu devais bien t'emmerder sur Ishido, sans en connaître les règles. Tu n'avais pas le super poster/notice dans la boîte ? :

Si, mais c'était en anglais.

XXXIII/ Joust (Shadowsoft, 1992)








Allez hop, encore un classique de l'arcade du début des années 80.
Lien vers l'article de JPB sur le jeu :

http://www.grospixels.com/site/joust.php


Joust a été développé par Shadowsoft, studio chargé des portages de la Compagnie Williams sur Lynx (à qui on doit déjà Robotron 2084).

Joust vous met dans la peau d'un chevalier montant une autruche qui se frite contre des semblables mais à dos de vautours, eux. Le tout dans des niveaux fixes.
La subtilité : pour abattre un ennemi, vous devez le percuter d'en haut. Car dans Joust, vous pouvez aussi voler en appuyant de façon répétée sur la bouton de tir. Il vous suffira alors de tomber sur l'ennemi ou de lui foncer dessus avec un angle légèrement supérieur. Quand l'adversaire meurt, il lâche un oeuf qui vous donne des points qui vous permettent de passer au niveau supérieur.
Si vous trainez trop, une espèce de gros cracoucass assez rapide viendra vous mettre la pression.

La maniabilité demande un temps d'adaptation. L'autruche que vous pilotez a beaucoup d'inertie et vous devrez effectuer de gros dérapages pour faire des demi tours. (Mais ceux-ci ne sont pas forcément indispensables vu que les niveaux ne sont pas fermés. Si vous allez à gauche, vous vous retrouverez à droite, et vice versa).

Techniquement, je n'ai rien à redire. On est assez proche de l'esprit de la borne.
Le jeu offre en plus une bonne durée de vie.

Bref, un bon petit portage.


Verdict :

/6

Le problème c'est que, en 1992, est ce qu'on avait envie de jouer à ça ?

Ben non.
Si aujourd'hui, on peut prendre beaucoup de plaisir à redécouvrir ces classiques de l'arcade, au début des 90's, ils étaient un poil ringards pour la majorité des joueurs. En 92, le retrogaming, on s'en foutait un peu non ?
Si la Lynx avait eu une ludothèque fournie, passe encore. Mais là, on devait pas dépasser les 80 titres et sur ces 80, il y avait bien une quinzaine de jeux rétro comme Robotron, Ms Pac Man, Battle Zone, etc.

Quand tu vois que le dernier jeu officiel de la Lynx était le combo Missile Command/Asteroid, alors que la Game Boy et la Game Gear s'étaient gavées de nouvautés, on comprend mieux l'échec de la Lynx.

Pour être cynique, je dirais que la Lynx était pionnière dans le retrogaming et trop en avance sur son temps

Allez, pour la Noël, aujourd'hui, je vous mets les petits plats dans les grands !


XXXIV/ Klax (Atari, 1990)









La Game boy a eu son Tetris. Qu'importe ! La Lynx, elle, avait Klax ! (Bon faut pas le dire mais Klax est également sorti sur Game boy)

Klax se joue de façon verticale et vous devrez donc tourner votre console dans ce sens. Cette façon de jouer convient parfaitement à ce type de jeu et apporte un vrai plus au titre là où c'était parfois plus gadget et/ou peu manaible comme avec Gauntlet par exemple.

Le principe de Klax est simplissime. Sur un plateau en 3d, des plaques de couleurs différentes défilent vers vous. Il faudra alors les faire tomber dans un receptacle et ainsi former des lignes de 3 de façon verticale, horizontale ou diagonale. Histoire de corser le tout, vous avez la possibilité de stocker jusqu'à 5 plaques dans votre palette et de différer leur chute (mais attention, du coup, leur ordre change).
Les lignes font disparaître les plaques concernées. Donc si vous vous débrouillez bien vous pourrez enchainer plusieurs combinaisons de ligne. Evidemment, plus vous progressez, plus la difficulté augmente (plus de couleurs, cadence accélérée, plusieurs plaques en même temps sur le plateau)

Klax fonctionne par vagues. Vous aurez ainsi un objectif différent pour chaque vague (atteindre 10 000 points, faire 5 lignes, faire 3 diagonales, etc). C'est plutôt un bon point.

Je ne suis vraiment pas fan de puzzle games. Pourtant, j'adore Klax. Une réalisation de bonne facture (avec des voix digitalisées), un gameplay subtil mais simple et addictif, l'écran vertical qui apporte une vraie profondreur de champ, je crois qu'on tient là un gros morceau incontournable de toute la ludothèque Lynx.


Verdict :

/6

Quand on voit les screens, on pourrait penser que c'est un ancêtre de "guitar héro"

XXXV/ Krazy Ace Miniature Golf (Telegames, 1992)







Ahhh, encore une production de ces escrocs de chez Telegames ! Le jeu est censé dater de 1992 mais de nombreux témoignages attestent qu'il serait sorti en 1995, après le décès de la Lynx. C'est là la marque de fabrique du Studio, son véritable sceau d'authenticité. (En plus des Jaquettes moches)

Comme vous auriez pu le deviner, Krazy Ace est un jeu de mini golf. Et qui dit mini-golf dit normalement respect des lois de la physique. Et ben là, non. Je n'ai jamais vu une balle de golf videoludique reproduire des mouvements aussi irréels. La balle monte des pentes à deux à l'heure, elle peine à les gravir à pleine vitesse, elle rebondit n'importe comment sur les parois, bref, vous allez vous arracher les cheveux sur le parcours.
En plus de ça, le jeu laisse une part énorme à la chance et la technique de maniement du putter est loin d'être intuitive.

Et pour courronner le tout, vous n'aurez droit qu'à 7 trous, qui recommencent sans cesse les uns après les autres. Côté réalisation, les graphismes sont mignons tout plein et c'est là la seule qualité du produit.
Bref, si vous êtes amateur de golf en général et possesseur d'une Lynx, il vous restera heureusement le très bon Awesome Golf.

Verdict :

/6

Oui, mais la vrai loose c'est pour le prochain jeu

OK, alors allons-y gaiement !


XXXVI/ Kung Food (Atari, 1992)








Malgré la petite cinématique d'intro, je crois que je n'ai pas bien compris le pitch de Kung Food...
Apparemment, un voleur aurait subtilisé quelque chose dans un bâtiment, pris la fuite dans sa voiture et dissimulé son butin dans son frigo. Le jeu commence alors. Vous incarnez un être humanoïde de couleur verte (certainement le "fruit" du larcin, hé hé !) et vous êtes en train de vous fighter avec des carottes, des tomates, des petits pois, des épis de maïs et des bonhommes de neige (le premier niveau se situe dans le congélateur du frigo).

Atari ayant foiré quasiment toutes ses tentatives de beat'em all sur Lynx, je ne m'attendais pas à grand chose de la part de ce Kung Food, Amindada m'ayant de plus mis en garde depuis de nombreuses semaines par rapport à cette fameuse lettre K.
Et bien oui, Kung Food est bien la daube annoncée. Le jeu est peu maniable, pas très lisible, les hitbox sont mystérieuses et la palette de coup assez pauvre (un coup de pied, un coup de poing, une balayette et basta).

Les tableaux sont particulièrement vides mais on notera que quelques ennemis sont pas trop mal réussis. C'est un peu le seul point positif de Kung Food, qui reste globalement pénible à jouer.

Pour autant, en terme de Beat'em all moisi, Kung Food est loin de remporter la palme sur Lynx. Je le trouve nettement meilleur que Dirty Larry et surtout Batman Returns.


Verdict :

/6

Je ne l'ai pas trouvé si pourri, ce Kung Food ! Le thème laissait pourtant augurer du pire.

Tiens ? Une adaptation sur Lynx de Leguman ?