Granada a un concept intéressant et qui semble bien exploité mais la réalisation de ce jeu... c'est une véritable insulte au hardware. Ils sont forts chez Wolfteam, ils ont trouvé le moyen de faire saccader un scrolling sur MD Franchement je comprends pas comment il peut être aussi reconnu (même si c'est une reconnaissance très relative) alors qu'un Gardian Force (Saturn / arcade) ou Metal Stoker (PC Engine), dans un genre similaire, sont complètement ignorés.

Greendog, j'avais jamais pris le temps de vraiment y jouer jusqu'à récemment et dans l'ensemble, même si c'est pas une sommet du sidescroller MD, c'est quand même assez plaisant. Le cachet graphique est vraiment sympa (j'aime bien le niveau sous-marin qui est montré en screen) et le level design est plus varié et travaillé que ce à quoi je m'attendais. Il est dur de jouer proprement et d'éviter tous les pièges la plupart du temps, mais la barre d'énergie étant généreuse, on progresse facilement.

C'est exactement la même chose pour moi, ça fait plus de 20 ans que le jeu est sorti et depuis ce temps j'ai beau loucher sur le sprite, je vois un chapeau.

Greendog c'est pour moi le jeu des vacances de ma préadolescence, avec Flashback et Castle of illusion.

Quand je descendais chez mes grands parents dans la Drôme je salivais d'avance sur les quinze jours de MD qui s'annonçaient dans la chambre de mon oncle.
A l'été 91 ce fut CoI et Sonic (jeux et console jap, s'il vous plaît, parceque "c'est 20% plus rapide, tu sais?" ). En 93 ça a été Flashback.

Et l'été 92 est pour moi indéfectiblement lié à Greendog, avec ses super décors, sa super nonchalance et son super chapeau de paille.
Bref le jeu ne vaut pas grand chose, mais il n'a rien contre lui non plus. Mais la nostalgie et la coolitude me suffisent.

Je l'ai trouvé très sympa, ce Greendog, que j'ai découvert à l'occasion de l'article de Jika. Je l'ai un peu laissé tomber à cause de certains niveaux un peu "mous" à mon sens (ceux dans les cavernes), mais il faudrait néanmoins que je persévère, en dépit des points de collision un peu abusés.

Sinon, Greendog a eu droit a son article sur GP, il y a quelques mois à peine :

http://www.grospixels.com/site/greendog1.php
(avec interview de son créateur en 2ème page)

Et le topic qui lui est consacré ici :
http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=14553&forum=1

Grind Stormer (Jap : V-Five)
Toaplan/Tengen - 1994



Sorti en arcade en 1993 avant d’être porté sur MD, Grind Stormer, nommé V-Five au Japon, est un shoot vertical super classique, mais qui a pour originalité de proposer deux systèmes de jeu, selon la version que l’on choisit dans les options.

Dans V-V, on a un système d’upgrades à la Gradius : on ramasse des gemmes, qui font progresser une barre d’option, et on active celle de son choix : power-up, changement d’arme, ou speed-up. Dans Grindstormer, on ramasse juste des bonus correspondant aux upgrades, et on dispose en plus d’un bouclier qui fait également office de smart-bomb. Le premier système est plus intéressant car on ne risque pas de choper une arme ou un speed-up par erreur, d’autant plus que dès le niveau 3 de vitesse, le jeu devient limite injouable. On ne dispose que de trois armes : un 3-Way de base, un tir avec missiles, et un à tête chercheuse qui devient vite très pratique du fait de la ridicule résistance des ennemis, qu’on ne peut parfois tout simplement pas abattre avec l’arme de base. La difficulté est globalement assez élevée, pour cette raison mais aussi à cause de la profusion de tirs et de lasers à l’écran, et de l’espace de jeu réduit.

Les graphismes sont assez vilains, surtout pour un jeu de 1994, et le jeu se permet en plus des clignotements de sprites. Si les musiques sont pas mal, elles sont masquées par des bruitages stridents omniprésents, qui gâchent tout. Pas de quoi se relever la nuit.

MOYEN

Growl (Jap : Run Ark)
Taito - 1991



Sorti d’abord en arcade en 1990, Growl est un BTA dans lequel on incarne un ranger qui doit botter le train de méchants braconniers qui tuent ou maltraitent des animaux sauvages. On a le choix entre 4 rangers, qui se différencient par leur force, leur capacité de saut et leur vitalité. On ne dispose que d’un combo basique, d’une attaque sautée, d’un super coup et d’une chope sur les ennemis à terre, mail est possible de ramasser tout un tas d’armes : grenades, fusils, couteaux, caisses et autres tonneaux.

Le jeu d’arcade, sans casser trois pattes à un canard, était honnête : plutôt agréable techniquement, pêchu, doté de bonnes musiques et de voix digits de qualité, il se parcourt avec plaisir, d'autant qu’il est jouable à 2, voire 4 selon les versions de la borne. Malheureusement, la version MD a perdu tout le charme de l’original : les sprites bien plus petits et grossiers nuisent à la lisibilité, il est très difficile de ramasser et utiliser une arme efficacement, et on a un peu trop tendance à se faire rosser sans rien pouvoir faire, si ce n‘est abuser du coup spécial, qui consomme de la vie. Et en plus on ne peut jouer que seul. Growl ne sort du lot que par son background, et sur tous les aspects, ce n’est vraiment pas terrible.

MAUVAIS

Gunship
Microprose/US GOLD - 1991



Gunship est un shoot qui nous met aux commandes d’un hélicoptère, et dans lequel on doit accomplir toute une série de missions, notamment détruire des cibles identifiées sur une carte. La jouabilité est résolument arcade, le seul aspect simulation se résument au choix de l’itinéraire afin de gérer le ravitaillement en carburant et en munitions. L’hélico suit tout seul son plan de route, et on se contente donc d’abattre les ennemis rencontrés. La visée est incroyablement pénible, le viseur se déplaçant très lentement, et il est impossible d’inverser la visée (ou la désinverser, je ne sais jamais ^^). Les graphismes sont hideux, le scrolling poussif, l’intérêt à peu près inexistant. Apparemment il y a aussi des phases en 2D, franchement je n'ai pas eu le courage d'aller jusque là.

NUL
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

La vache t'es rude avec V-Five, un Toaplan avec un gamaplay qui annonce les prémices du manic shooter, alors certes depuis on peut jouer à l'original sur MAME mais cette version MD n'est pas ridicule.

Peut-être oui, mais le jeu ne m'a pas transcendée, j'aime pas les shoots dans lesquels j'ai l'impression de tirer avec un pistolet à bouchon.

On finit les jeux cartouche en G en beauté, avant d'enchaîner sur le Mega-CD :

Great Circus Mystery starring Mickey & Minnie
Capcom - 1994



Alors que Minnie et Mickey souhaitaient aller voir le cirque installé en périphérie de la ville, Dingo leur apprend que tout est fermé, et à l’abandon. Ils vont donc enquêter pour savoir qui est l’individu patibulaire responsable de cette situation, et devront traverser pour cela le cirque, mais aussi une jungle, une maison hantée et que sais-je, parce qu’apparemment ils sont carrément dans un parc d’attractions.

On dirige donc Mickey et/ou Minnie, seul à ou deux. De base, ils peuvent sauter sur les ennemis pour les étourdir, puis les ramasser et les lancer sur d’autres ennemis. Mais à la fin de chaque stage, ils récupèreront un costume qui leur donnera de nouvelles habiletés : un aspirateur, un crochet, un costume de cow-boy sur son cheval... Une fois obtenu, le costume est conservé dans les stages suivants, et on peut en changer à volonté.

Il s’agit d’un bête portage de la version SNES (ça se voit à la résolution), mais Capcom ne s’est pas foulé, la MD étant tout de même capable de faire mieux que ça graphiquement (suffit de voir Mickey Mania). Malgré le tout le jeu est plutôt sympa, et le fait de pouvoir jouer à deux, ce qui est rare pour un jeu de plateforme, est un plus non négligeable.

BIEN

Gunstar Heroes
Treasure Software/Sega - 1993



Développé par Treasure, à qui on devra plus tard Alien Soldier ou Guardian Heroes (dont un des ennemis vient tout droit de Gunstar Heroes), Gunstar Heroes est un run n’ gun dans lequel les deux Gunstar, Red et Blue, doivent vaincre Golden Silver, une sorte de divinité que tente d’utiliser un méchant dictateur pour dominer le monde.

Le système de jeu est un tantinet complexe : il existe 4 types d’armes (Force, Lightning, Chaser, et Flame), dont on peut ramasser deux exemplaires à la fois. On peut activer l’une ou l’autre, ou les deux à la fois, et dans ce cas, leurs caractéristiques se combinent : par exemple, si on utiliser Flame + Force, on envoie des boulettes explosives. Si on a deux fois la même arme dans l’inventaire, elle devient plus puissante. Il existe également des coups au corps à corps, donc une glissade très pratique pour l’esquive, des chopes, et on peut s’accrocher aux plateformes par en dessous. En plus de tout cela, on choisit en début de partie si on veut tirer tout en avançant, ou pas, ce qui change certains coups de corps à corps.

Le perso dispose d’une centaine de points de vie, et on en gagne 20 à la fin de chaque stage. Cependant, on ne dispose que d’une seule vie (mais des continues infinis), et si on meurt, on revient au début du stage. On peut d’ailleurs choisir l’ordre dans lequel faire les niveaux, au nombre de 6.

Une fois en jeu, c’est un feu d’artifice d’action et de couleurs. Ça pète de partout, les sprites des ennemis sont nombreux et animés de nombreuses mimiques rigolotes, il y a des effets spéciaux dans tous les sens, la musique est chanmé, et les boss imaginatifs, même si on on n’atteint pas les sommets de ceux de Dynamite Headdy. Par contre le jeu est tout aussi difficile, voire plus, à partir du niveau 3, et ce même en facile. C’est même relativement infernal ^^. Cependant, avec la bonne arme au bon moment, il est toujours possible de s’en sortir, même s’il faut toujours beaucoup d’habileté pour ça. Le jeu pète de bonne humeur, et on retrouve vraiment la patte Treasure, pas seulement graphiquement mais aussi au travers de plusieurs petits tics du studio, qu’on reverra dans leurs prods suivantes. Un peu moins imaginatif que Dynamite Headdy, mais plus accessible que Alien Soldier, Gunstar Heroes est un classique.

EXCELLENT

PS : la suite sur GBA, Gunstar Future Heroes, est excellente, au moins aussi difficile que le premier épisode, et plein de clins d'oeils à Sega.

PPS : sachez que si la version PAL du jeu coûte un œil, la version japonaise se trouve à un prix bien plus raisonnable (moins de 2000 yens).

Gynoug (US : Wings of Wor)
Masaya/Sega - 1991



Gynoug est un shoot horizontal dans lequel on incarne Wor, un ange qui doit défendre les cieux contre une attaque de démons. Il faisait partie des jeux MD qui me faisaient fantasmer quand j’étais gamine, en compagnie de Midnight Resistance (oui, je sais, c’est bizarre), donc je ne risque de ne pas être super super objective ^^

Wor dispose d’un tir classique, qui peut prendre trois formes différentes et upgradé en ramassant des boules bleues, et un tir “magique”, qu’on obtient en ramassant des parchemins dont on peut stocker trois exemplaires, et qui est upgradé en ramassant des boules rouges. Si on enclenche un tir magique alors qu’on en a stocké au moins deux, il est plus puissant. On peut également ramasser des plumes pour être plus rapide, mais pas trop, sinon ça devient injouable.

Voila pour le système de jeu, simple et modérément efficace : le principe de ramasser X boules pour upgrader son arme est un peu obscur, et on ne peut pas mettre de côté une arme magique, alors que ça n’aurait pas posé spécialement de problème de jouabilité. Le jeu n’est pas bien difficile par défaut, d’autant qu’on garde une partie de ses upgrades en cas de mort, et les niveaux manquent de rythme et ne proposent rien d’original dans leur construction.

Par contre, Gynoug se distingue nettement par sa direction artistique, qui déchire, voila. Les ennemis sont chelous, les boss sont gigantesques, détaillés et bien glauques, les décors sont simples mais regorgent de parallaxes, de déformations et sont assez sombres, plongeant le titre sans une atmosphère d’apocalypse très bien retranscrite. La MD est encore jeune, et montre quelques limites, mais globalement, ça tue. Les musiques sont également excellentes, avec des thèmes épiques et pour certains mémorables. Perso je kiffe le jeu malgré ses longueurs, juste pour sa direction artistique, même si objectivement, il ne fait pas partie des meilleurs du genre sur la console.

BIEN (objectivement ASSEZ BIEN)
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Il est vraiment si mauvais que ça Gunship sur Megadrive ? Sur micro, c'était considéré comme une référence du genre (je me souviens des tests élogieux, je n'y ai jamais joué).

Gunstar Heroes, quel jeu magnifique ! Je n'ai rien à ajouter à ce que dit Shenron, ni à l'article de Lyle, mais quel jeu, vraiment. Pendant toute l'ère 16 bits (et même après ...) je n'ai jamais trouvé un jeu qui arrivait à la cheville de Contra Spirits* dans le genre, sauf justement Gunstar Heroes qui fait presque jeu égal avec le chef d’œuvre de Konami.


Ah oui, c'est lequel ? Un robot géant j'imagine.


Remis dans le contexte de l'époque, la version Game Gear est pas dégueulasse du tout également.

* c'est fou ça, soit j'ai mal cherché, soit il n'y a aucun article sur aucun épisode de la série Contra sur Grospixels. Vite, un volontaire !

La partie cockpit de Gunship est tout bonnement infâme, à la fois soporifique et énervante. Il ne s'agit peut-être pas tout à fait du même jeu ?


Le dernier boss de Gunstar Heroes est également un boss de Guardian Heroes

Je ne savais même pas qu'il y avait une version GG !!!!
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@Shenron :
Je me suis toujours demandé si les sbires dans le robot avec leur chef n'étaient pas un clin d'oeil aux personnages presque identiques du DA "Nadia et le secret de l'eau bleue".
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

C'est à dire que la fine équipe de Nadia est déjà un gros clin d'oeil aux anime de la Tatsunoko...

Quand aux Treasure de la GBA, ils font le lien entre les séries Gunstar et Guardian, normal d'y voir des persos en commun.

Pour Growl t'es indulgente, j'y ai joué sur une compil arcade et à part les oculeurs j'ai pas vu de différences entre les persos. Ce qui est particulièrement pénible dans ce jeu c'est la taille des persos. Sur un shoot ok, mais sur un bta c'est vraiment pas jouables de petits persos


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Les sprites de la version arcade sont plus gros, mieux animés (enfin, moins ridicules), le jeu est globalement plus équilibré. C'est pas formidable mais c'est pas honteux.

Genei Toshi: Illusion City (CD)
Aisystem Tokyo/Micro Cabin - 1993



Sorti à l’origine sur MSX, Illusion City est un RPG, peut-être ou peut-être pas tiré d’une série d’OAV, me semble que oui parce que ce titre me dit quelque chose. Bref. Du MSX la version MCD garde un scrolling saccadé à l’extrême, et les graphismes sont assez rudimentaires, bien que non dénués d’un certain charme. Les combats se déroulent au tour par tour, ça papote pas mal, et comme le jeu est entièrement en japonais je ne suis pas allée bien loin.

Ground Zero Texas (CD)
Digital Pictures/Sony CE - 1993



Digital Pictures ! o/

C’est la panique dans une petite ville du Texas : les habitants disparaissent les uns après les autres, et les autorités ne savent que faire, leurs hommes disparaissant également. Vous (oui, vous !) être leur dernier espoir, car on dit que vous êtes le meilleur. Le meilleur pour quoi ? Apparemment pour être au bon endroit au bon moment pour tirer sur les aliens qui agresseront vos petits camarades.

Dans ce jeu en FMV qui propose presque deux heures de vidéo, on contrôle 4 caméras, placées à 4 endroits stratégiques de la ville, et on passe de l’une à l’autre quand on veut, sans aucun temps de chargement. Le but est d’être là quand les méchants aliens attaquent, ce qui se manifeste par le clignotement du voyant de la caméra correspondante. On passe alors à un gunshooter classique, avec la possibilité d’utiliser un bouclier pour se protéger. Il arrive que l’on doive passer d’un lieu à l’autre après chaque ennemi abattu, et évidemment, si on tire sur les civils, on perd des points de vie, jusqu’au Game Over.

Ground Zero Texas a bénéficié du succès de ses prédécesseurs pour gonfler son budget, qui atteint tout de même 2 millions de dollars. Avec tout cet argent, Digital Pictures s’est payé un vrai metteur en scène et de vrais comédiens, ce qui en fait le premier jeu vidéo de l’histoire à devoir traiter avec les syndicats hollywoodiens. Cela confirme bien qu’auparavant, le casting des jeux Digital Pictures était constitué de membres de la famille de l’équipe.

Il n’empêche que ça se voit un peu : les décors font moins fauchés qu’à l’accoutumée, les rôles principaux jouent correctement, et seuls les méchants prêtent à rire lorsqu’ils meurent en faisant des moulinets avec leurs bras. En plus la compression vidéo est de qualité. Ceci dit ne nous emballons pas, hein : c’est pas bien. Pas nul, mais juste mou. Et comme c’est moins rigolo qu’à l’accoutumée…

MEDIOCRE

Et voila, les G, c'est fini, et c'était plutôt sympa. Voici le bilan :

Assez bien :

Gaiares
Gambler Jiko Chu-shinha: Katayama Masayuki no Mahjong Do-jo- - J
Gambler Jiko Chu-shinha 2: Gekito-! Tokyo Mahjongland Hen (CD) - J
Golden Axe
Golden Axe III
Grand Slam: The Tennis Tournament
Greendog

Bien :

Gain Ground
Gauntlet IV
Gemfire
Generations Lost
Gley Lancer - J
Golden Axe II
Granada
Great Circus Mystery starring Mickey & Minnie, The
Gynoug

Très bien :

Gargoyles
Ghouls'n Ghosts
Gunstar Heroes

Allez hop, prochainement, les H, et à vue de nez ça va être beaucoup moins bien...

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Hard Drivin'
Sterling Silver Software / Tengen - 1991



Sorti en 1988 en arcade, puis porté sur de nombreuses machines, Hard Drivin’ est connu pour être un des premiers jeux de course en 3D polygonale. Le jeu comporte une seule piste, qui propose plusieurs chemins : un “rapide”, classique, et un pour les cascades, avec des sauts depuis des tremplins, et même un looping. Si on n’a pas d’adversaire en dehors du chrono, la piste est ouverte à tous, et il faut éviter les autres véhicules. En cas de crash, on a droit à un replay de la scène du plus bel effet… à l’époque.

Parce que, je ne doute pas qu’il y a 25 ans, Hard Drivin’ était spectaculaire, mais aujourd’hui, il n’a franchement aucun intérêt, d’autant plus que les contrôles sur MD n’ont aucun sens, puisqu’on va vers le haut pour accélérer, et vers le bas pour freiner, les touches étant dédiées au passage des vitesses, alors que l’inverse eut été plus judicieux.

La MD peine à afficher le circuit à temps pour pouvoir anticiper les virages, mais heureusement l’animation est fluide, et ça en jette toujours pas mal. La conduite ne doit pas être désagréable une fois qu’on s’y est fait, mais franchement, c’est pas bien.

MAUVAIS
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

cetait pas atari qu'il l'avait sorti en arcade ?

A l'epoque j'ai croisé la borne et c'est vrai que ca avait l'air sympa. Pas impressionnant nan vu que c'est la 1ere 3d toute moche à surface pleine.
Ce jeu m'a toujours intrigué et un jour j'y ai joué, dans les années 90 je pense, quelqu'un avait laissé un credit.
Bah j'ai rien compris à ce jeu. J'avais pas le permis à l'epoque, et c'est une vraie simu. J'arrivai pas à demarrer, une fois reussi, la voiture partait un peu dans tous les sens, pire on comprend rien à ce qu'il faut faire.
En fait je crois que c'est un jeu où tu fais ce que tu veux sans but.....

Aucun interet quoi
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Ah ben si, il y a quand même un but : Enchainer les tours en se donnant du temps grâce aux check points. Dans mon souvenir (j'y jouais sur ST), réussir à faire plus de deux tours était un authentique exploit, à cause de la maniabilité un peu capricieuse. En même temps, j'y jouais à la souris, ce qui était assez épique dans les virages.

T'es gentille là, on doit être à 15 images/seconde avec le vent dans le dos.

Je joue sur consoles, pour moi 15 images par secondes, c'est fluide
Plus sérieusement, je trouve ça suffisamment fluide pour ne pas être pénalisant, on n'est pas dans Gunship quoi.
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Bah c'etait le standard sega nan ?

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