Pas mal Generation Lost, merci pour cette découverte !
L'action est un peu plus rapide que dans Flashback, plus axée plate-forme aussi. J'ai un peu de mal à bien diriger le personnage mais je pense vite m'habituer.
Est-ce que tu sais si tout le jeu se passe dans la jungle ? Ou bien comme dans Flashback on est amené à beaucoup voyager ?

J'ai un bon souvenir d'époque de Ghostbusters mais ça doit être parce que c'est le 1er jeu MD auquel j'ai joué (avec Altered Beast). Je vais re-tester ça ...

Dès le deuxième niveau de Generations Losts, on arrive dans une sorte de temple, et des screenshots montrent un niveau high-tech. Ce n'est pas aussi varié que Flashback, mais on sort quand même de la jungle.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je te trouve aussi sévère avec ce titre qui dans mon souvenir était vraiment bien fichu et agréable à jouer bien que difficile. Je l'avais eu à prêter à l'époque et j'en garde un bon souvenir. D'ailleurs Iskor dans son article http://grospixels.com/site/gb.php en dit du bien aussi, si c'est pas une preuve ça
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Je suis peut-être passée à côté du jeu, ça arrive Mais il m'a tout de suite agacée, et dans ce cas, et il est difficile de passe outre une première impression négative.

Ghouls'n Ghosts
Sega - 1989



Je ne vous fait pas l’affront de vous présenter Ghouls’n Ghosts: un chevalier en armure ou caleçon, des monstres, différentes armes, c’est super dur mais super chouette. Voila.

Cette adaptation du jeu d’arcade a été réalisée directement par Sega, et ça se voit, l’aspect technique étant impressionnant pour un jeu de 1989, bien qu’il reste évidemment inférieur à l’arcade sur à peu près tous les plans (d’ailleurs il ressemble plus à Ghosts and Goblins qu’à sa suite). Cette version MD bénéficie de l’ajout d’un mode “Practice”, moins difficile que l’arcade, mais qui reste quand même sacrément dur passé le 3è niveau, en particulier à cause de la gestion délicate des sauts. Et de toutes façons, pour avoir la vraie fin il faudra refaire une boucle en difficile, et là, bon courage !

TRES BIEN

Gley Lancer - J
Masaya - 1992



Gleylancer est un shoot horizontal. Comme la plupart des shoots de l’époque, il se démarque des autres grâce une idée de gameplay : l’usage de modules. Au début du jeu, on ne dispose que d’un tir classique, qui va tout droit. Puis on ramasse un, puis deux modules, et ce sont eux qui modifieront le type de tir, dont la portée, la direction et la puissance diffèrent : laser, multi, lance-flammes, boules de feu... Le mode de fonctionnement des modules doit être choisi au début du jeu : ils peuvent se diriger dans le sens opposé du vaisseau, ou dans le même sens, tourner en permanence autour de nous, utiliser un tir à tête chercheuse, etc. Sachant que quelque soit le mode de fonctionnement choisi, appuyer sur C bloque leur position. Il est également possible d’opter pour un tir automatique dans les options, et modifier à tout moment la vitesse du vaisseau.

Le coup des modules est la seule grosse originalité du jeu, qui autrement ne prend pas beaucoup de risques, sans pour autant être trop pépère : on trouve quand même des stages à scrolling multidirectionnel, des obstacles mobiles à éviter, un niveau où il faut détruire des obstacles pour avancer...

Le design général du jeu n’est pas très original, mais ne manque pas de caractère, et le jeu use et abuse des effets spéciaux possibles à la MD, comme les parallaxes ou les effets de déformation. Le tout premier stage, au cœur d’une ceinture d’astéroïdes, avec un planète éclairée par le soleil en fond, est d’ailleurs assez impressionnant. Les musiques sont bien punchy, sans être forcément mémorables.

Le jeu est assez simple, non seulement parce que les ennemis ne sont pas très agressifs, mais aussi parce que bien qu’on reparte à poil en cas de mort (mais à un checkpoint), on ne l’est pas très longtemps. A vrai dire, seule la dernière forme du dernier boss est vraiment infâme, à part ça le jeu est facile (en mode Normal). Un bon shoot, long qui plus est,peut être un peu trop classique esthétiquement pour son bien. Notez que sa cote est délirante, atteignant les 200€.

(Il paraît aussi qu’il ressemble beaucoup à Thunderforce IV, mais je n’y ai pas encore joué, donc je ne saurai le dire)

BIEN
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Gargoyles et Generations Lost sont deux découvertes complètes pour moi et j'aime beaucoup !!

J'en suis ravie, d'autant plus que ce fut le cas pour moi aussi Il y a moins de jeux japonais sur MD que sur SNES, et on a moins de surprises, mais celles-ci en furent de belles !

Je suis malade comme un chien, mais voici quand même deux jeux avant d'aller mourir me coucher :

Global Gladiators starring Mick & Mack
Virgin Interactive - 1993 (dans ma collec, terminé)



Mick & Mack est un jeu de plateforme lorgnant méchamment sur l’action, sponsorisé par Mc Donald’s. On incarne Mick (ou Mack, je ne sais pas qui est qui), un gamin projeté dans un monde pollué par du slime, et qu’il doit débarrasser de ses monstres de ses machines à slime avec...un pistolet à slime. Fainéantise des graphistes, ou discours philosophique sur l’impuissance de l’homme face à ses propres créations qui est, tel Sisyphe, condamné à faire encore et toujours les mêmes erreurs ? A vous de juger.

Mick & Mack ont bien révisé leur petit Sonic illustré, et mettent un petit moment à courir et à s’arrêter. Ils peuvent tirer droit devant, et en diagonale, mais pas vers le haut ni le bas, et tirer à l’arrêt provoque un mouvement de recul, bien agaçant lorsqu’on est sur une plateforme ou qu’on veut rester juste à la bonne distance pour tuer un ennemi sans se faire toucher.

Le jeu est composé de 4 niveaux de 3 stages chacun, et un unique boss à la fin du jeu. 4 environnements et musiques différents, donc. Les graphismes et les animations, très cartoonesques, sont très bons, malgré un scrolling un peu décentré qui fiche un peu mal au coeur, et les musiques, dans la veine de Cool Spot, sont réussies. En fait tout le jeu ressemble à Cool Spot, finalement, mais sans le côté cool et relax, remplacé par un aspect branché-hiphopo-pouet pouet qui, personnellement, a tendance à m’irriter. Je n’arrive par exemple pas à être impressionnée par les pourtant superbes voix digits, qui sont par trop omniprésentes et utilisées en dépit du bon sens. Un peu comme les plateformes, d’ailleurs, qui semblent avoir été balancées en l’air, et laissées comme elles ont retombées, tant le level design n’a de sens, et le rythme est mal foutu. Là encore, je trouve que Cool Spot, pourtant nanti des mêmes lacunes, s’en sort mieux au final. Mais c’est peut-être parce que j’ai les clowns en horreur.

MEDIOCRE à mon goût, objectivement MOYEN voire PAS MAL

Ma critique complète du jeu

Gods
The Bitmap Brothers/Accolade - 1993



Sorti à l’origine sur Amiga et Atari ST (et ça se voit), Gods est un jeu de plateforme/action/puzzle. On dirige un gros barbare qui doit trouver son chemin dans des niveaux plus ou moins complexe, en actionnant des leviers, et en utilisant des clés spécifiques pour ouvrir des portes, tout en se défaisant des ennemis qui l’assaillent.

On reconnaît tout à fait la patte des Bitmap Brothers dans les graphismes du jeu, et l’école occidentale dans l’animation du héros, fluide pas absolument naturelle. Cependant, cela ne nuit pas du tout à la maniabilité, qui est plutôt bonne : on saute, tire et actionne les levers sans trop de souci, par contre sauter et s’aggriper aux échelles est délicat, ce qui est fâcheux lorsqu'on perd des points de vie en tombant de trop haut. Il est également impossible de tirer accroupi, et pire : le bouton de tir sert aussi à se déplacer dans l’inventaire, qui fait qu’on peut parfois lâcher une clé par inadvertance. Les ennemis, très vifs et agressifs, ont également la fâcheuse manie d’apparaître littéralement sous nos pieds, ce qui oblige à avancer pixel par pixel. Vous vous doutez bien que ce n’est pas spécialement mon kiff. Mais si c’est le vôtre, alors Gods peut s’avérer tout à fait intéressant.

SPA MAL
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Comme la plus part des jeux pas sortis en occident, celui-ci jouit en plus d'une réputation de gemme cachée (un peu comme Eliminate Down), un "jeu pour vrais connaisseurs"... ça suffit à ce que les prix s'envolent.


Non mais... "pas encore" dans le sens de jamais? Really? T'ain la casserole que tu vas traîner maintenant.

Jamais jamais. Je ne l'ai jamais eu en vrai, et je suis pas très shoots horizontaux, donc voila. J'assume complètement.
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Gods, c'est la surpuissance absolue. On ne lui colle pas un pauvre "spa mal".

Ça blasphème de plus en plus, sur ce groblog.
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

bah c'est une version megadrive, ca doit etre moins bien que sur amiga/atari
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Le jeu est apparemment deux fois plus rapide que sur Amiga, ce qui le rend moins jouable. Mais déjà que je me fais un peu chier sur la version MD, sur Amiga je pense que je m'endormirais sur mon clavier Mais sur MD, l'obligation d'avancer pixel par pixel m'a vite gonflée.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je doute que tu n'aies jamais utilisé de roms et d'émulateur MD.

Je n'ai pas testé longtemps les versions MD/SNES mais je vois mal comment ça pourrait rester vraiment jouable. Le jeu est calibré pour la vitesse de la version Amiga, multiplier la vitesse par deux c'est retirer le feeling original, altérer les animations et rendre le jeu au moins deux fois plus difficile.

Ah ah... Je te guettais Shenron en arrivant à la lettre G

Global Gladiator est un de mes jeux fétiches de l'époque et je trouve que c'est un des jeux les plus injustement mésestimé de la machine.
Sans refaire le test, je rejoins les critiques sur le fait que :
- Le côté "Djeuns-cool-hip-hop-90s" a méchamment vieilli et peux clairement irriter (ainsi que le message écolo à 2 balles sponsorisé par Mc Do).
- La variété des 3 stages de chaque monde manque clairement de variété même si ils sont graphiquement très réussi (mention spécial à la Mystic Forest).
- Le level design est pas d'une originalité et d'une profondeur RocketKnightienne.
- Le jeu est finalement assez court en terme de volume même si il n'est pas forcément évident au premier abord.

Là ou le fanboy s'insurge c'est que :
- Les graphismes sont fins, colorés et assez marrant dans l'ensemble.
- Les musiques sont très mélodiques et collent bien aux différents mondes. Après, on aime ou on aime pas car ça reste très cliché des année 90s. Les bruitages quant à eux sont relativement variés et participent au côté loufoque de l'univers.
- La maniabilité est très précise et nos deux djeuz réagissent au quart de tour.
- L'animation est LE gros point fort du jeu. Les sprites sont doté d'une palette de mouvements parmi les plus riches de l'époque. On sent que David Perry s'échauffaitt pour Cool Spot et Aladdin.

Bref, pour beaucoup Global Gladiator a été une excellente surprise a l'époque et avait d'ailleurs été quasi unanimement salué par la presse.

Après, les goûts et les couleurs... Mais on déjà débattu sur le jeu de manière un peu plus détaillée sur Planetemu.
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
Youpla : Dommage, t’étais bien parti.

Et petit coup de coeur pour Ghouls'n Ghosts un de mes jeux préférés de la machine. Je sais qu'on est pas nombreux dans ce cas mais je préfère cette épisode à sa suite sur Super Nes. Allez savoir pouquoi...
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Carl : J’ai commencé sur Commodore 64 avant de passer sur Atari ST
Youpla : Dommage, t’étais bien parti.

Je rejoins certains avis ci-dessus: Gods se doit (non ce n'est pas sale! lol) d'être jouer sur Amiga (ou Atari ST)! "Into...the wonderful"

Objectivement, Global Gladiator est un jeu qui a été soigné techniquement, mais son level design n'a aucune espèce d'intérêt, et le trop plein de "cool attitude" peut taper sur les nerfs. Il n'est clairement pas mauvais, mais il est un peu trop le reflet de son époque...

Golden Axe
AM7/Sega - 1989



Golden Axe est d’abord sorti sur System 16, qui avait accueilli Shinobi deux ans plus tôt, avant d’être adapté sur MD la même année. Ce beat’em all permet d’incarner Ax Battler, Tyris Flare ou Gillius Thunderhead dans leur affrontement contre les hordes de Death Adder. Plutôt basique dans son gameplay, le jeu se distingue de la concurrence par la présence de montures qu’on peut piquer aux ennemis (souvent des dragons, mais aussi un ennemi d’Altered Beast) et l’usage de magies, dont la puissance dépend du personnage choisi et du nombre de fioles récoltées. Le jeu est aussi resté celèbre pour ses phases interniveaux dans lesquelles on tape sur des gnomes pour récupérer ses bonus, et la narration via un parchemin complété au fil de la progression.

Cette version MD est très fidèle à l’arcade, dont elle reprend l’intégralité des niveaux, la structure, et le mode deux joueurs. Elle ajoute en plus un mode Practice et Duel, sans intérêt. Golden Axe en arcade était un peu vieillissant techniquement, malgré un cachet indéniable, et cette version MD en est très proche, sans pour autant avoir trop vieilli. Le gameplay en a par contre pris un coup : l'impossibilité de balancer les ennemis où on veut, les ennemis qui interrompent vos combos dieu seul sait pourquoi, l’attaque spéciale qui ne sert à rien, ont tendance à être assez irritants. Le charme, chez moi, agit toujours, mais il y a bien mieux sur MD.

ASSEZ BIEN

Golden Axe II
AM7/Sega - 1991



Alors que la vraie suite de Golden Axe en arcade est The Revenge of Death Adder, qui n’a malheureusement jamais été adapté sur consoles, la MD a du se contenter de ce Golden Axe II, qui ressemble méchamment à son aîné. On a toujours le choix entre le barbare, l’amazone et le nain, qui ont toujours leur palette de coups et leurs magies propres. On chevauche des montures, on tape sur des méchants soldats et des squelettes, etc, etc.

Les environnements traversés sont plus proches du premier, en un peu plus quelconques, mais les graphismes sont un peu meilleurs, tout comme la maniabilité, plus souple, plus précise et plus nerveuses. Les montures sont moins craquées, on peut maintenant doser la puissance des magies (qui sont d’ailleurs magnifiques), on peut envoyer les adversaires dans la direction choisie, l’attaque spéciale sert enfin à quelque chose, et le jeu est globalement facile. Je trouve les musiques très réussies et assez marquantes, par contre les effets sonores sont risibles. En plus du mode Arcade, le jeu propose un mode Duel dans lequel on affronte des hordes d’ennemis, et qui représente un bon challenge.

Golden Axe 2 est plus équilibré que son aîné, mais il s’agit plus d’une version 1.5 que d’une véritable suite. Je le conseille malgré tout, car c’est vraiment un BTA sympathique.

BIEN

Golden Axe III
AM7/Sega - 1993



Sorti en boite au Japon, en téléchargement sur le Sega Channel aux USA, et jamais en Europe, Golde Axe III est très différent de ses prédécesseurs. Tous les personnages, au nombre de 4, même si le barbare et la guerrière semblent familiers. Ils sont accompagnés par un géant et un homme-panthère, tandis que Gillius a pris sa retraite.

Le gameplay a été considérablement enrichi : on peut désormais parer, taper accroupi, et utiliser tout un tas de coups spéciaux, à terre ou en l’air. En mode deux joueurs, on dispose même d’attaques et de magies combinées. Le système de magie a également été modifié : on ne peut plus charger comme dans le 2, mais seulement utiliser la magie par paliers, et la puissance des persos ne dépend plus du perso. Les montures font leur retour, mais elles sont complètement ridicules et peu efficaces. Enfin, on est parfois amené à choisir notre chemin, ce qui augmente la durée de vie du jeu.

Golden Axe III n’est pas intrinsèquement désagréable à jouer : les animations, très raides aussi bien pour les héros que les ennemis, nuisent un peu à la jouabilité, sans que ce soit rédhibitoire, la palette de coups étendue est une bonne idée. Par contre il manque clairement de peps, et bien qu’il ne soit pas très long, il devient vite ennuyeux, la faute au manque de variété des ennemis (avec un sacré abus de palette swap !), et au rythme anémique de la progression au sein des niveaux. Et puis bon, il faut quand même le dire : si les musiques sont réellement excellentes, les graphismes sont tout bonnement hideux. Ils sont plus colorés que dans les épisodes précédents, mais les décors ne ressemblent à rien, ont un aspect granuleux et quasi monochromatique qui agresse la rétine. Et je vous parle pas des magies.

J’avais essayé le jeu il y a quelques années, et il m’avait franchement déçu : aujourd’hui je lui trouve plus de qualités, mais décidément, il est vraiment trop moche !

ASSEZ BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Par rapport au jeu macdo, je me souviens que Joypad avait fait scandale à l'époque en disant à l'occasion du test qu'il était aussi bon que Sonic 2, mais avec un charme en plus...
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Joypad La presse de l'époque

Goofy's Hysterical History Tour
Absolute Entertainment - 1993



Alors que Goofy doit nettoyer le musée de fond en comble la nuit précédant une grosse exposition, son plumeau télescopique à la main, il se met à rêvasser devant les différentes sections du bâtiment, et se retrouve à l’intérieur des époques représentées.

Goofy’s Historical History Tour est un jeu de plateforme. Goofy peut assommer les ennemis avec son plumeau à ressort, en leur balançant des ballons ou en leur sautant dessus. Son plumeau lui permet également d'attraper des objets hors d’atteinte, et surtout de s’accrocher et se balancer aux blocs conçus à cet effet, afin de progresser dans le niveau, mais la manœuvre est quelque peu hasardeuse. Goofy est par ailleurs un tantinet lourdaud, surtout dans ses sauts, mais ce n’est pas très handicapant.

Relativement joli, et doté de quelques bonnes idées (notamment un tour de monocycle à dos de dinosaure dans le premier niveau), Goofy’s... ne se démarque en rien de la forte concurrence présente sur la machine. Il souffre de plus d’une énorme répétitivité, les niveaux étant composés de 10 stages dans le même environnement, et je ne vous cache pas que je me suis arrêtée au 6è.

MOYEN

Granada
Wolfteam /Renovation Game - 1990



Granada (et non pas Granada X, ou XGranadaX, on s’est tous posés la question) est un shoot vertical multidirectionnel, dans lequel on dirige un super tank, le... Granada, et on doit détruire les cibles affichés sur la minimap très sommaire. Une fois toutes les cibles détruites, le boss apparaît, on le bute, on change de stage, et rebelote.

Le Granada peut tirer dans toutes les directions avec un vulcain, ainsi que lancer une boule d’énergie très puissante qui semble se recharger avec le temps. La première chose à faire, avant de lancer une partie, est d’aller faire un tour dans les options : en effet, par défaut, A sert au tir de base, C au Plasma, et B à bloquer la direction du tank, il faut donc appuyer en même temps sur A et B pour fixer sa position et tirer, ce qui est débile. Mais heureusement tout est configurable, donc, vraiment, changez-tout ça, sinon c’est complètement injouable.

Le fait de diriger un tank permet quelques originalités, comme la nécessité d’emprunter des rampes pour accéder aux plateformes surélevées et pour en descendre, et les boss demandent un peu d’astuce pour être détruits. Les ennemis sont nombreux et assez agressifs, ce qui provoque souvent un beau bordel à l’écran, et malheureusement beaucoup de ralentissements. Les graphismes sont assez ternes mais pas désagréables, tandis que les musiques sont vraiment très bonnes. La difficulté est raisonnable, je me suis juste retrouvée bloquée contre le deuxième boss, situé sur une forteresse volante assez classe. Pas mal du tout.

BIEN

Ah, et l’écran titre tue :



Grand Slam: The Tennis Tournament (US : Jennifer Capriati Tennis)
Telenet Japan/Sega - 1992



Ce jeu de tennis permet de choisir son joueur parmi plusieurs célébrités du circuit féminin et masculin de l’époque, bien qu’on doive se passer de licence pour la plupart. Mais il n’est pas très difficile de reconnaître Cheng et Mc Enzie, n’est-ce pas ? Il est possible de disputer un match d’exhibition ou simple ou en double, ou de participer à une série de tournois. Les commandes sont classiques, répondent bien, mais on se rend vite compte qu’on a plus affaire à une simulation qu’à un jeu d’arcade, et le jeu rappelle d’ailleurs un peu Final Match Tennis, en moins subtil. La balle sort facilement du court, les services sont une chienlit à réussir, les échanges sont rythmés et le placement et le timing sont essentiels.

Bon, par contre le jeu est bien moche, indigne d’une MD, mais c’est pas bien grave. J’ai envie de lui laisser sa chance.

PAS MAL
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Greatest Heavyweight
Sega - 1994



J’ai un peu oublié de vous en parler, mais il y a une vraie histoire entre Sega et la boxe. Greatest Heavyweight est plus ou moins la suite d’Evander Holyfied “Real Deal Boxing” (l’horrible musique d’intro ne trompe pas), et c’est donc plus ou moins le même jeu, avec plus de boxeurs, donc des connus (Muhammad Ali, Rocky Marciano, etc), en plus rapide, avec des modes carrière, exhibition et tournoi. Bon, c’est toujours aussi confus, donc mon avis ne change pas.

Par contre c’est l’occasion de vous dire, donc, que le premier jeu de boxe de Sega, Heavyweight Champ, sorti en arcade en 1976, est également considéré comme le premier jeu de combat de l’Histoire. Ce qui n’empêche pas Greatest Heavyweight de me passer au-dessus, hein, mais tout de même.

MOYEN ?

Great Waldo Search, The
Radiance/THQ - 1992



Vous avez joué à “Où est Charlie ?” quand vous étiez-petit ? Dans les bouquins, ou même dans sa série animée ? Oui ? C’était chiant, hein ? Bon, pas “Dora l’exploratrice” chiant, mais quand même, je veux dire, quel intérêt ? Quitte à coller les gosses devant un truc pour avoir la paix, autant carrément ne pas mettre Charlie pour être peinard un long moment, non ? Je préférais encore regarder les leçons de langue de Victor sur quelle chaîne déjà ? Arte ? FR3 ? Pfouh, ça date.

Bref, Waldo. On doit chercher Charlie dans des illustrations toutes plus moches les unes que les autres, mais aussi son chien, des points, et des réveils pour gagner du temps. On ne peut pas cliquer n’importe où, car cela réduit le temps disponible. Quand on clique sur un certain réveil, le temps se fige, une voix digit nous donne un indice sur dieu sait quoi. Quand on clique sur le chien, on a droit à une phase en tapis volant durant laquelle on ramasse des os. On gagne quand on a trouvé Charlie, son chien, et tous les bonus. C’est affligeant.

NUL

Greendog : the beached Surfer Dude
Interactive Designs/Sega - 1992



Je ne vais pas trop m’attarder sur Greendog, puisque Jika nous a déjà offert un excellent article à son sujet récemment. On dirige Greendog, un surfeur qui doit retrouver six morceaux d’un artefact inca pour revenir dans notre monde, duquel il a été kické par une super vague de la mort. Greendog peut sauter, tirer avec un boomerang, utiliser des objets (pas vu l’intérêt) ou encore emprunter des véhicules, comme un skateboard ou un pédicoptère. Le jeu alterne phases en extérieur et dans les temples, pour récupérer les morceaux d’artefact. Tous les stages de temple se ressemblent, mais les niveaux en extérieur sont tous différents, et assez inégaux en qualité, à la fois graphique et de level design. Les décors semblent réalisés à partir de photos digitalisés, ce qui rend parfois super bien (les fonds marins !), et parfois pas (la plage, meh). Le jeu est un mix d’action et de plateforme, et penche plutôt d’un côté ou de l’autre selon le stage. Et honnêtement, les stages purement action sont, de ce que j’en ai vu, complètement inintéressants.

Greendog est donc un titre très inégal, très facile, pas renversant dans son level design, mais pas désagréable pour autant. Je craignais un jeu mou du genou, mais en version US ça va, Greendog se dirige bien, même si les collisions manquent grave de précision. La musique est cool, tout le jeu est cool, et on progresse sans stress.

Par contre, même en le sachant, je n’arrive pas à voir des cheveux sur sa tête ; pour moi, c’est un chapeau de paille, un point c’est tout.

PAS MAL

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