C'est vrai que le jeu, malgré ses qualités, donne clairement une impression de prototype pas fini, dommage.
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Lakers vs. Celtics and the NBA Playoffs
EA - 1990



Les jeux de basket de EA sur MD ont bonne réputation. Dommage que je n’entrave pas grand chose à ce sport, donc, mais du coup j’ai un regard “frais” sur chaque jeu. Ce Lakers VS Celtics permet de jouer avec 4 équipes de la conférence Est, 4 de la conférence Ouest et la All Star de chaque côté, soit en match simple, soit en saison régulière. Le jeu propose de jouer en arcade ou en simulation, la différence semblant se situer uniquement dans le respect de certaines règles, car les commandes semblent être identiques.

On tire avec A, on passe avec B, et dieu seul sait à quoi sert C, si ce n’est à changer de joueur en mode défensif. Le gameplay est très limité, puisqu’apparemment on ne peut pas faire de feintes ou de mouvement techniques, ce qui limite les actions à un jeu de passe à 10 jusqu’à ce qu’on trouve la faille. L’action en défense est assez confuse, puisque rien n’indique quel joueur on dirige, cependant, il faut avouer que les joueurs sont très différents les uns des autres physiquement et donc très reconnaissables. Les animations et les graphismes sont soignés, surtout au niveau des dunks. Mais à part ça, le jeu est vraiment très rigide et pas palpitant. AMHA.

MEDIOCRE

Langrisser (PAL : Warsong)
Masaya/Treco - 1992



Langrisser est une série de Tactical RPG dont LVD a brillamment parlé dans son dossier dédié sur GP, aussi ne vais-je pas trop m’étendre. Les combats ont lieu au tour par tour, et on mène au combat à la fois nos héros, qui se battent seuls, et leurs troupes, recrutées avant chaque bataille contre une somme d’argent qui dépend de l’unité choisie (sachant que tous les héros n’ont pas accès à toutes les classes de soldats). Les troupes de base ne peuvent que bouger et attaquer, tandis que les héros peuvent recourir à la magie et se soigner.

Lors d’une escarmouche, la vue change et on voit nos petits bonshommes se taper dessus pendant quelques temps, parfois jusqu’à ce qu’un bataillon soit éradiqué, mais pas forcément. Le sort des combats dépend en partie du terrain, et est en partie aléatoire. Les combats sont un peu fastidieux, car on ne peut pas passer le tour des ennemis et des PNJ (vive le framekip en émulation), mais l’intérêt est pourtant bien présent dès le début du jeu. Par contre, si le chara-design est très bon, et que la vue de dessus est honorable, les scènes de combat sont vilaines comme tout. Pour compenser, il y a quelques voix digits et les musiques déboîtent. Intéressant.

Notez que la version occidentale, Warsong, est quasiment identique à l’exception de quelques artworks qui ont été inexplicablement retouchés.

BIEN

Langrisser II
Masaya - 1994



A vue de nez, je dirais que Langrisser II est à Langrisser ce que Shining Force II est à Shining Force, à savoir la même chose mais en plus beau (pour le scénario, je vous renvoie au dossier de LVD, le jeu n’ayant pas été localisé). Les combats sont enfin jolis, avec leurs sprites en SD, mais on ne peut malheureusement toujours pas passer les combats des PNJ. Mais bon, ça semble toujours aussi bien.

BIEN
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

La série des jeux de basket "Versus" de EA (Lakers vs Celtics, Bulls vs Lakers, Bulls vs Blazers) a pris un gros coup de vieux quand les NBA Live du même éditeur sont apparus dès NBA Live 95. Cependant, à l'époque, cette série était une référence. A noter que le même moteur fut également utilisé pour Team USA Basketball, un jeu basé sur le tournoi olympique de Barcelone en 1992 (un des rares jeux de basket qui n'est pas "NBA only").

Si ma mémoire est bonne, le mode Arcade dans cette série change certains paramètres du jeu (fatigue désactivée, adresse des joueurs accrue), mais les règles y sont identiques. A vérifier.

Quant à Warsong, je me souviens qu'il avait gagné pas mal de prix à sa sortie en Europe, dont le Tilt d'Or du meilleur jeu de stratégie sur console. Il faudrait que je l'essaie.

Le 1er episode est vraiment tres tres dur; je conseillerais plutot le 2, s'il faut le faire sur MD.

Comment ça "s'il faut le faire dur MD" !
IL FAUT le faire SUR MD !

Je déconne, je sais qu'on est irréconciliables sur ce point.
Ceci dit, pour ceux qui veulent s'essayer au meilleur tactical de tous les temps (avis objectif) dans sa superior version, MD donc (avis subjectif je vous l'accorde), une trad. à peu près complète existe.
Parce que Shining Force c'est honnêtement de la gentille initiation au tactical mais il FAUT jouer à Langrisser pour toucher du doigt toutes les subtilités et la profondeur que le genre peut offrir.

Et je ne crache pas sur les Shining, j'ai découvert le genre avec eux, mais il est difficile d'y retoucher derrière un Langrisser 2.

Si une traduction existe, alors je le mets sur ma todolist (du coup je le ferai peut-être en 2019-2020).

Aujourd'hui, thématique "adaptations foireuses" !

Last Action Hero
Bits Studios/Sony Imagesoft - 1993



Ce jeu d’action vu de côté est adapté du film du même nom, que j’ai vu une seule fois, il y a genre 20 ans, donc je serais bien incapable de vous dire si la trame du film est respectée. On dirige Schwarzy, et on tape sur des gens, avec un coup de poing, un coup de pied, et c’est tout. On peut sauter, mais pas taper en l’air, mais bon, c’est Schwarzy, pas Jackie Chan.

On avance dans des décors hideux, on se fait agresser par des ennemis moches (mais pas trop mal animés), qu’on défait péniblement parce que le coup de poing ne porte pas et le coup de pied est 10 fois trop lent. Pour tout vous dire, je n’ai pas réussi à passer le premier stage tellement la jouabilité est infâme, et j’ai recouru à un cheat pour être invincible et passer les niveaux.

C’est ainsi que je me suis rendue compte que même en étant invincible, le timer est supra juste (je suis morte à 0:00 après avoir tué un boss), et que le trosième stage est une course poursuite en voiture sans queue ni tête. Un gros foutage de gueule.

NUL

Last Battle
Sega - 1990



Last Battle est l’adaptation de Hokuto no Ken 2, tout comme Black Belt sur SMS était celle de Hokuto no Ken. Le style de jeu est le même (baston vue de côté), et comme son aîné, Last Battle s’est vu expurgé de toute référence au manga. Le changement n’est pas aussi radical que dans Black Belt, et seuls les noms des personnages et la couleur des sprites a été changée. Ah si, un petit truc : au lieu d’exploser dans des gerbes de sang, les ennemis sont éjectés de l’écran. Un détail.

Ken (enfin, Aazark…) doit… je ne sais plus, libérer la région du joug d’un méchant qui a enlevé une gentille ? Bref, le jeu n’est pas linéaire puisqu’après chaque stage on choisit sa prochaine destination sur une carte. Ce n’est pas anodin, car certaines rencontres sont indispensables pour pouvoir progresser, et/ou permettront d’augmenter notre force et notre résistance. Quoi qu’il en soit, la puissance de Ken, symbolisée par une barre en bas de l’écran, augmente toute seule, et lorsqu’elle atteint un certain seuil, Ken déchire sa chemise et fait des atatatata au lieu de lancer mollement ses pieds et ses poings. L’avantage principal de ce power up est la rapidité des coups et l’acquisition d’un dive kick, bien plus pratique le coup de pied sauté pourri qu’on a par défaut.

On traverse deux types de stages : durant les premiers, classiques, on traverse tranquillement une ville en étant harcelé par des ennemis, qui attaquent soit au corps à corps soit à distance. Dans les deuxièmes, en intérieur, il faut surtout esquiver des pièges et trouver son chemin.

Le jeu est ridiculement facile au début, mais c’est un leurre : dès la première chute de pierres, et le premier ennemi lançant des projectiles, on se rend compte qu’on va en baver, d’autant plus qu’on n’a qu’une vie (mais on peut continuer avec une astuce). Ken a un baobab dans le fondement et une faible allonge, tandis que les ennemis ont tendance à nous repousser juste assez loin pour être hors de portée. C’est vraiment la croix et la bannière pour toucher certains adversaires, et je ne vous parle pas de la pluie de haches dans les niveaux en intérieur.

Faisant partie de la première fournée de jeux MD, Last Battle est assez moche et terne, mais impressionne par la taille et la relative bonne finesse des sprites.C’est trop peu pour le rendre vaguement intéressant, et il ne vaut d’être possédé que pour son aspect “historique”.

MAUVAIS

Lawnmower Man, The
Sales Curve Interactive/Time Warner Interactive - 1994



The Lawnmower Man (Le Cobaye, en français) est un film de 1992, dans lequel un simple d’esprit devient un génie et obtient des pouvoir psychiques grâce à un dispositif de réalité virtuelle, avant de devenir complètement barge. Le film a la réputation d’être un gros navet, aux effets spéciaux datés, mais le synopsis a néanmoins l’air bien fun.

Le jeu offre deux phases de gameplay : la première se situe dans un monde virtuel. La vue est à la première personne, le décor défile automatiquement, et il faut éviter les obstacles jusqu’à la sortie. La présence d’un viseur laisse deviner qu’il y a des phases de tir par la suite.. Le jeu est représenté en 3D polygonale, ce qui assez impressionnant mais, malheureusement, assez laid (malgré un effet 3D stéréoscopique sympa, mais certainement involontaire), et les contrôles sont très flottants.
Durant la deuxième phase, on dirige Pierce Brosnan dans des niveaux d’action vus de côté. On se balade en ville en déssoudant des ennemis bien trop rapides et résistants pour le pauvre Pierce, qui se console en ramassant des bonus random. Sans être totalement honteuses, ces phases sont bancales pour les raisons évoquées plus haut, et manquent de plus cruellement d’inspiration.

MEDIOCRE
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Rhaaaaa il faut que tu le revoies. Ce film est culte, une grosse critique des films d'action et en meme temps un film génial.
Dans le top 5 des meilleurs scharzy et donc des meilleurs films tout court
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Pareil que RainMaker, je te recommande de remater le film Last Action Hero. Le film est une grosse parodie des films d'action d'1 heure 30.

Par contre, j'ai bien aimé Last Battle en jeu (oui, je suis faible ^^). C'est un jeu, certes tout pourri j'en conviens, mais auquel je joue assez souvent, je le trouve hyper addictif en dépit de ses nombreux défauts.

Content que ce groblog soit revenu de vacances

"Nul - Mauvais - Médiocre", voilà mon vocabulaire enrichi et la réputation de la MD colportée par Rain confortée. Wait ! C'est si mauvais "Last battle" ? Parce que Black Belt était très bon et ce jeu en semble un décalque.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Vacances forcées, tout mon temps réservé aux JV, je l'ai passé sur Tex Murphy et Etrian Odyssey. L'actualité n'attend pas, mais maintenant j'ai du retard !

C'est bien mauvais, Last Battle, mais on ne s'en rend compte qu'au bout de quelques niveaux, quand les obstacles et les ennemis deviennent vraiment énervants. J'avais eu aussi une bonne première impression la première fois que je l'ai lancé (j'ai la cartouche), mais j'ai déchanté au bout d'un moment.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est surtout les passages en intérieur que je trouve horribles dans Last Battle, le reste, c'est surtout inintéressant (plus quelques ennemis bien pénibles en effet).

Faut demander à Rugal, c'est l'expert HNK ^^
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Lawnmower Man, The (CD)
SCI/Time Warner Interactive - 1994



La version Mega-CD de Lawnmower Man n’a rien à voir avec la version MD, si ce n’est qu’elle se déroule dans le monde virtuel. On dirige, j’imagine, Pierce Brosnan dans un film interactif à la Cobra Command ou Road Avenger : notre avatar, hybride homme de métal/avion, se déplace dans des couloirs, et une voix féminine nous indique les directions sur lesquelles appuyer et les actions à effectuer pour ne pas se crasher.

Les séquences en image de synthèse sont assez vilaines, et le jeu est pixellisé et fenêtré, mais ce n’est pas si mal que ça. Plusieurs choses sont agaçantes, cependant : le jeu est très lent et la vidéo saccade, les actions sont peu claires et surtout, surtout, à chaque mort, même si on continue, on se tape la séquence d’intro durant laquelle le type se transforme, et elle dure des plombes. La jouabilité manque également un peu de réactivité, on a l’impression de pédaler dans le yaourt, et on est bien loin du fun de Road Avenger. Je n’ai pas eu le courage d’aller très loin, j’avais trop envie de balancer mon pad à chaque mort.

MEDIOCRE
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Tiens? Sur la jaquette de Last Battle, ils ont embauché Benne à Fric...euh Ben Affleck?

Ｊｅ　ｓｕｉｓ　d'accord avec Shenron. Au debut Last Battle part plutot sur une bonne impression mais tres vite, ca devient ch... HNK n'a jamais eu de chance avec ses adaptations videoludiques (sauf le jeu de baston arcade/PS2; et a la limite le beat sur PS)
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Yep, le numéro de Tilt (un hors-série) qui lui décerne le prix vient tout juste d'être mis en ligne sur Abandonware Magazines, excellent timing !

Last Battle est un des tout premiers jeux que j'ai eu sur ma Mega Drive et au début j'ai beaucoup aimé. Ca démarre comme un bon Kung Fu Master / Spartan X, avec une chouette ambiance. Après oui, ça devient très difficile et on perd vite la motivation à avancer.

Et tout pareil que Rainmaker concernant Last Action Hero (le film).

Trois transfuges micro aujourd'hui.

Legend of Galahad, The
Psygnosis/EA - 1992



Connu des possesseurs d’ordinateurs sous le nom de Leander, Legend of Galahad est un jeu d’action vu de côté, dans lequel on dirige un chevalier à l’apparence vaguement hélène, qui ne ressemble pas du tout à son portrait de l’écran titre, ce qui ne va pas l’empêcher de tenter de sauver une princesse. Pour cela, armé de son épée et son armure, il va traverser plusieurs villages, forêts et caves, en devant souvent, avant d’avancer au niveau suivant, trouver la clé ouvrant la porte se situant, évidemment, à l’opposé.

Les ennemis sont nombreux : soldats, oiseaux, chauve-souris, ou monstres plus imposants. Ils laissent des pièces derrière eux, ce qui permet d’upgrader son équipements, mais les boutiques sont rares et les armes très coûteuses.

Les graphismes respirent l’Amiga, et surtout Psygnosis à des kilomètres, et pour une fois je suis assez cliente. Les décors des caves, notamment, tout en clair obscurs et en contraste, sont vraiment magnifiques, et Galahad est très bien animé, sans que cela nuise à la jouabilité. Le seul reproche que je lui ferais, d’ailleurs, est le fait qu’on traverse les ennemis, et qu’on ne peut pas les toucher quand on est à leur niveau, ce qui en rend certains plus pénibles qu’ils ne devraient l’être. La difficulté semble équilibrée (j’ai fait 5 ou 6 stages), la musique est bien même si répétitive, bon, je valide.

BIEN

Lemmings
Sunsoft/Psygnosis - 1992



Je n’ai jamais vraiment joué à Lemmings, si ce n’est une petite démo sur Mac, et pourtant il fait tellement partie de l’inconscient collectif que j’ai l’impression de le connaître parfaitement. Le principe pour les Hibernatus : on doit aider des petits êtres à atteindre une porte. Ils ne savent qu’aller tout droit (d’où leur nom, d’après le rongeur qui a la réputation de se jeter à la mer comme un idiot), mais on peut attribuer à chacun une compétence, dans la limite des stocks disponibles : creuser, stopper les autres, grimper, etc. Il faut sauver un certain pourcentage de lemmings pour passer au niveau suivant, dans un temps limité.

Bon, c’est génial, Lemmings. Un principe simple et efficace, qui plus est bien introduit par une demi-douzaine de niveaux faisant office de tutoriel avant d’être lancé dans le grand bain. Les différentes capacités sont peu nombreuses, mais leur utilité tombe sous le sens, et il faut surtout apprendre à anticiper et aller vite pour les utiliser.

La jouabilité est bien adaptée à la manette, puisqu’on dirige le curseur à la fois sur l’écran de jeu et celui du menu, mais on peut aussi naviguer rapidement dans le menu en maintenant un bouton. Les graphismes sont moins fins que sur ordi, et la lisibilité s’en ressent un peu, mais sans que ce soit pénalisant. Petit regret pour les musiques, que je ne reconnais pas et qui sont bof, et pas très bien orchestrées. Mais c’est génial quand même, hein !

TRES BIEN

Lemmings 2: The Tribes
DMA Design/Psygnosis - 1994



La règle avec les suites est souvent la suivante : en faire plus. Dans Lemmings 2, on retrouve 12 tribus différentes pour autant d’environnements, et 60 capacités au lieu de 8. Pas de panique cependant, on n’a jamais à jongler avec les 60 d’un coup ^^

Le principe reste le même, mais en plus complexe : d’une part, il y a maintenant plusieurs entrées simultanées pour les Lemmings. D’autre part, chaque tribu dispose d’un nombre fixe de membres, et un membre perdu lors d’un stage n’est pas récupéré dans le suivant, et on peut donc se retrouver le bec dans l’eau, et devoir recommencer un stage précédemment terminé.

Je n’ai pas joué très longtemps à Lemmings 2, et ce pour une raison : 60 capacités, à l’utilité parfois obscure, et des niveaux tout de suite alambiqués, tout ça sans tuto valable, c’est un peu trop pour ma petite caboche. Il y a bien un mode entrainement, mais il ne permet que de tester chaque capacité, sans mise en situation. Et il y en a 60 (je sais je radote, mais 60 !) !!. Je n’accroche pas non plus à la direction artistique, plus quelconque que dans le premier épisode. Un tour sur le forum m’apprend que le jeu est atrocement difficile, ce qui ne m’étonne pas, aussi vais-je mettre un MOYEN totalement arbitraire, en guise de sanction pour le manque d’accessibilité.

MOYEN, na !
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Lemmings 2 fait partie de ces suites où l'on se demande si les concepteurs ont vraiment compris pourquoi leur premier jeu était bon. Le côté "on va faire pareil mais PLUS" est aussi assez typique, comme tu le dis. Ça fonctionne de fait, mais on n'a plus les qualités du premier jeu. Tu as bien fait de ne pas insister, je l'ai fait, et bof. D'ailleurs, ils ne sont jamais revenus au concept de multiplier les capacités des Lemmings.
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Lethal Enforcers (MD+MCD)
Konami - 1993



Bien connu des amateurs d’arcade, Lethal Enforcers est un gunshooter dans lequel nous incarnons un jeune policier qui doit faire face à la criminalité rampante de Chicago, dans une attaque de banque, une guerre des gans à Chinatown ou encore une prise d’otages dans un avion. Chaque niveau comporte plusieurs scènes, qui ne font parfois qu’un écran, parfois plusieurs. Les ennemis sortent de sous des bureaux, derrière des poubelles et apparaissent parfois au premier plan. Il faut les tuer en évitant les civils et les policiers, et en ramassant de temps en temps des armes bonus. Chaque fin de niveau est ponctuée par un affrontement avec un boss.

A la différence du vétéran Operation Wolf ou de Terminator 2, Lethal Enforcers emploie des photos digitalisées, à la fois pour les décors et les personnages. Si le rendu est assez convaincant en arcade, sur MD le résultat est mitigé, le manque de couleurs de la machine ayant contraint à limiter la palette à “gris, voire un peu marron”. Leur animation est, de façon assez prévisible, très minimaliste, et il est assez rigolo de les voir popper de partout sans aucune espèce de logique. L’ambiance sonore n’est pas terrible non plus, même si les bruitages des coups de feu claquent pas mal.

Le je souffre de deux défauts : le premier est son manque de variété, non pas dans l’action, car c’est inhérent au genre, mais dans les décors car on reste longtemps dans le même environnement grisâtre. Le deuxième est sa difficulté trop élevée au pad, avec un curseur bien trop lent comparé au rythme d’apparition des ennemis. Par contre le flingue de Konami, le Jusitifier, est cool, et on peut jouer à deux, ce qui doit atténuer grandement ce défaut. J’ajoute que si on n’atteint pas un rang assez élevée à l’issue d’un niveau, on doit le recommencer, ce qui est sadique.

Je ne m’étends pas sur la version Mega-CD, qui est rigoureusement identique graphiquement et propose juste une bien meilleure ambiance sonore, mais dont le curseur manque méchamment de réactivité, rendant cette version dispensable.

MEDIOCRE seul au pad, PAS MAL au gun et/ou à deux

Lethal Enforcers II: Gunfighters (MD+MCD)
Konami - 1994



Après l’univers urbain, place au Far West dans cette suite qui ne sera pas fait attendre. Le principe est le même, et la jouabilité n’a pas changé d’un iota. Par contre, les graphismes ont été largement améliorés, l’aspect sonore également, avec plus de voix digits, et de meilleure qualité. Surtout, le jeu est bien plus rythmé et varié, car les décors changent beaucoup plus souvent. Cela se limite parfois à un changement d’angle de vue dans une même pièce, mais c’est salutaire. Et puis globalement, je suis bien plus cliente de l’ambiance western avec ses attaques de banque, de diligence et de train, ses méchants cowboys et ses vilains indiens.

Malheureusement le jeu est encore plus difficile que le précédent, car certains ennemis doivent être touchés plusieurs fois pour être éliminés, et ils semblent plus nombreux qu’avant. Comme j’ai la cartouche, j’ai essayé de le finir avant de renoncer et de passer en émulation, et même en abusant des save states je n’ai pas réussi à vaincre le boss final ! A faire encore une fois à deux et au gun, mais alors bonjour l’investissement !

Encore une fois la version Mega-CD est identique graphiquement, mais très supérieure au niveau sonore tout en étant aussi jouable. La version à adopter, donc.

MEDIOCRE seul au pad, BIEN au gun et/ou à deux
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

J'ai personnellement beaucoup aimé Lemmings 2, mais il est effectivement très différent du premier opus. Il faut plus le voir comme une compilation de déclinaisons de Lemmings 1 (les Lemmings à la plage, les Lemmings dans l'espace, etc), avec à chaque fois des règles différentes, vu que le panel de bestioles disponibles change. Du coup, il est effectivement moins instinctif que le jeu original, mais il demande une gymnastique mentale que je trouve intéressante.

Autre point que j'avais aimé à l'époque (si je me souviens bien) : la disparition des quotas de Lemmings à sauver. Pour chaque niveau de Lemmings 2, on n'a pas un nombre minimal de Lemmings à garder en vie pour passer au niveau suivant : il suffit d'en garder 1 (même si ca a une répercussion immédiate sur la difficulté du niveau suivant, comme le disait Shenron). Mais normalement (et c'est à vérifier), à la fin de tous les niveaux d'une thématique donnée, on doit pouvoir sauver 100% de chaque tribu, ce qui donne une deuxième lecture du jeu pour les gros hard core gamers.

Si Lemmings 2 sortait aujourd'hui sur One ou PS4, il y aurait de beaux achievements de gros porcs à traquer, à mon avis...