Il faudrait voir le nombre de jeux sortie par année mais on peut se demander si un trop grand nombre de jeux n'ont pas étaient proposé au public pour que ceux-ci puissent (bon pas tous non plus) trouver leur public.

C'est moins vrai pour l'Europe évidemment.

Il me semble que Nintendo avait levé ses restrictions qui imposaient une limite sur le nombre de jeux produits par les éditeurs tiers (limites en vigueur du temps de la NES). Je n'ai pas de détails pour les sorties euro / US, mais au Japon, il y a énormément de titres qui sortent simultanément certains mois.

Voici ainsi le nombre de jeux sortis au Japon par années (donc on parle uniquement de la Super Famicom) :
90 : 9
91 : 47
92 : 176
93 : 269
94 : 370
95 : 358
96 : 152
97 : 27
98 : 19
99 : 13
2000 : 5

Je mentionnais les jouets Trolls en page précédente. Voici le jeu qui leur est consacré sur Snes :


Super Troll Islands
(Millenium - 1993)



Les Trolls sont de petits personnages dont les jouets furent très populaires à une époque. Ils ont l'apparence de bambins aux longs cheveux colorés qui se baladent cul-nu. Ce jeu de plate-forme qui les met en scène nous invite à diriger l'un de ces petits bonshommes qui doit peindre des niveaux gris et tristes simplement en se déplaçant un peu partout et en grimpant à des échelles. Le principe ressemble un peu à Skweek pour la couleur qui se crée sous nos pas. Des ennemis sont présents et on s'en débarrasse en leur jetant à la figure des objets trouvés en chemin ou en les percutant alors qu'on est transformé en tornade, mais ces transformations sont en nombre limité.
Il faut vraiment aimer les Trolls pour avoir une infime chance d'accrocher à ce jeu. Personnellement je trouve ces personnages ridicules et laids, ça commence mal. Le jeu en lui même ne serait pas trop mauvais si les développeurs avaient mieux dosé la maniabilité et la vitesse de déplacement. En effet le héros court à une vitesse supersonique tout en étant victime d'inertie : ce n'est pas vraiment injouable mais carrément pas agréable du tout. De plus le scrolling a du mal à suivre le rythme et il en résulte des déplacements d'écrans très brusques. Ce rythme infernal donne une impression bordélique au jeu avec un level design qui apparait alors confus.
Notons enfin qu'en dehors de la licence ce jeu n'a aucun rapport avec le jeu de plate-forme "Trolls" sorti sur Amiga.
Mediocre

Shinri Game (The) : Akuma no Kokoroji
(Visit - 1993)



Ne payez plus une fortune pour vous faire psychanalyser ou consulter une voyante : The Shinri Game est là pour ça. D'abord vous répondez à une série de questions réparties dans plusieurs catégories, chacune bénéficiant d'illustrations moyennement jolies et certaines vous mettant dans des situations de la vie quotidienne et vous demandant de prendre des décisions, d'autres vous demandant de faire des choix permettant de définir vos attitudes. Ensuite un psy ressemblant à une caricature de Freud dresse votre profil psychologique. Vous pouvez également faire une série de question en duo, chacun son tour, et c'est alors un profil de compatibilité amoureux qui sera établi. Enfin, en bonus, on trouve un "omikuji", des prédictions (très vagues) écrites sur des papiers qu'on tire au hasard dans une boite en bois dans les temples japonais.
Et grâce à l'argent économisé en n'allant plus voir votre psy, vous pourrez vous payer les cours de japonais indispensables à la compréhension de ce soft ...


Shinri Game 2 (The) : Magical Trip
(Visit - 1995)



Shinri Game 2 propose toujours de vous dresser un profil psychologique après une série de questions, de vous dire si vous êtes du genre stressé ou pas, et le jeu essaiera encore une fois d'évaluer vos chances de "conclure" avec une copine à qui des questions seront également posées (en même temps, si vous avez réussi à convaincre votre copine de vous rejoindre dans votre piaule pour jouer à un jeu de psycho tout en japonais, je dirais que vos chances sont plutot bonnes). La différence ici ? L'habillage qui est complètement psychédélique / New-Age, avec des dégardés de couleur et des formes géométriques générées par des formules mathématiques qui remplassent les habituels dessins (il n'y a aucune illustration "normale" dans ce soft).
Du coup, pour rester dans l'ambiance, le bonus de cette version n'est pas un "omikuji" mais le fameux "Magical Trip" qui sert de sous-titre au jeu. Il s'agit en fait de plusieurs "megademo comme au temps des coding-party de l'Amiga" accessibles par un menu. Classées par thème, les démo font apparaitre de nouveaux effets visuels, effets plasma et autres déformations de formes géométriques, pendant que des musiques techno bien pourrie nous régalent les oreilles ! Une curiosité assez rigolote à essayer mais les demo-makers faisaient quand même largement mieux sur micro-ordinateurs 8-16 bits ...


Shinri 3
(Visit - 1995)



Ce 3ème épisode de Shinri Game est encore une drole de bizarrerie. Il n'y a pas de menu et on commence directement le "jeu" face à une mystérieuse voyante qui tire une carte, et nous pose des questions. Avant chaque séance, on nous montre des illustrations racontant un fait historique (ou une légende) tandis que le décors en fonds est encore composé de formes colorées psychédéliques. Tout étant en japonais, difficile de dire si le soft a pris une autre orientation ou s'il tente encore de définir un profil psychologique. Etrange ...

Super info merci,

Quand on voit qu'une année il y a eu plus de jeux que de jours, on se dit que certain sont allés au casse-pipe.

bah dis donc ça à l'air pas bien passionnant Shinri Game. En même temps on a bien eut des applis à la con style horoscope sur wii, donc ca me choque plus.
Par contre ca m'etonne qu'ils en aient fait 3. Il(s) se serai(en)t donc vendu(s) ?
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Surement aupres des jeunes filles je pense.

+1
Et je me dis que lorsqu'elle a débarqué en France, la Super Nintendo avait déjà une sacrée ludothèque côté du Soleil-Levant...

Slayers
(Banpresto - 1994)



Slayers est d'abord un anime racontant l'histoire d'une magicienne dans un monde d'heroic-fantasy. Le ton est très léger, les gags fusent dans tous les sens et les personnages ridicules se croisent au fil des épisodes. La série a eu pas mal de succès en France, mais bien après la sortie de ce jeu exclusif au marché japonais mais heureusement traduit grâce à un patch réalisé par des fans et finalisé à 100% en 2010.
Le jeu est un J-RPG bien old-school tout ce qu'il y a de plus classique. Vue de dessus, dialogues dans les villages, combats aléatoires au tour par tour dans les donjons, points d'expérience, magies ... Rien qu'on ai jamais vu avant. Par contre il n'y a pas de déplacements sur carte : on choisit directement l'endroit ou on souhaite se rendre à partir d'un menu quand on quitte une ville par exemple.
L'histoire raconte comment l'héroine Lina Inverse se fait "piéger" par une bande de villageois qui la jettent dans un puit en espérant qu'elle ira botter les fesses des gobelins qui s'y trouvent. Et comme ils n'ont pas de quoi payer cette magicienne qui ne fait pas dans le bénévolat, si jamais les gobelins et elle-même pouvaient s'entretuer, ce serait encore mieux ! L'intérêt principal de ce titre est son ambiance loufoque directement héritée de la série, avec des dialogues assez drôles et des personnages hauts en couleur. Pour le reste c'est un peu trop classique, avec le même système de menus que les 1ers Dragon Quest et le même système de combat.
La réalisation fait très "NES" dans les phases d'exploration. Les sprites sont ridiculement petits, les décors manquent de couleurs et les visages des personnages n'apparaissent pas pendant les dialogues. C'est un peu plus joli pendant les combats, avec des graphismes beaucoup plus fins, tout comme dans les écrans de status qui présentent de jolies illustrations des personnages. On bénéficie également de quelques (rares) illustrations plein-écran pour illustrer certaines scènes. Les musiques sont tout sauf remarquables.
Classique dans son déroulement et médiocre techniquement, Slayers plaira éventuellement aux fans de l'anime et laissera de marbre tous les autres.
Moyen

Sengoku no Hasha
(Game Arts / Banpresto - 1995)



A l'image des softs de l'éditeur Koei, ce titre est un jeu de stratégie / gestion se déroulant pendant le Japon médiéval et mettant en scène des personnages historiques parmi lesquels on choisit son héros en début de partie, puis un scénario, et c'est parti ! C'est parti pour quoi ? Bin ... je ne sais pas trop, car c'est typiquement un jeu dans lequel il est impossible de progresser sans notice et sans comprendre la langue : tous les menus sont en kanji et aucun ne bénéficie d'une icône ou d'une illustration aidant à comprendre son utilité. Et les choisir au hasard n'a pas donné grand chose. Dommage, car la représentation isométrique à la Populous est assez jolie et les musiques agréables.

Secret of Mana / Seiken Densetsu 2
(Square Soft - 1993)



Le 1er Seiken Densetsu est sorti sur Gameboy et fut publié en Europe sous le titres de Mystic Quest. Cette suite renommée Secret of Mana est indépendante mais reprend certains éléments du jeu original dans l'histoire et dans le système de jeu.
Dans ce titre qualifié de "action-RPG", on dirige un jeune garçon vu de dessus dans un monde médiéval-fantastique bénéficiant d'un design joyeux et coloré. Un jour le jeune garçon trouve une épée près d'une cascade et, en s'en emparant, devient le porteur de "l'épée-Mana", une arme issue d'une ancienne civilisation qui sauva le monde autrefois. Il devra voyager pour redonner sa puissance à cette arme car une nouvelle menace se prépare.
Gros succès (mérité) sur Snes, y compris en occident et malgré une traduction en demi-teinte, Secret of Mana est à la base un RPG avec ses codes habituels : dialogues et achats dans les villages, combats en extérieur et dans les donjons, progression à base de points d'expérience et nombreuses armes et pouvoirs magiques à utiliser. Mais les combats se font en temps réel, avec des déplacements totalement libres comme un jeu d'action. On le compare donc avec Legend of Zelda sur la même console, mais le feeling est totalement différent. Ici, il y a très peu (quasiment pas) de puzzles, d'enigmes ou de choses cachées à découvrir. L'histoire est plus complexe (dans le sens ou elle implique plus de protagonistes, de lieux et d'événements). Et surtout les combats sont incessants et au coeur du gameplay. Comme Rudolf l'avait fait remarquer ici même, ces derniers ne sont pas tant que ça différents d'un RPG à la Final Fantasy puisqu'on doit attendre le remplissage d'une barre d'action pour frapper efficacement et parce que les magies "cassent" l'action et sont imparables. Le coeur du système tourne autour de la découverte et de l'utilisation de diverses armes (épée, lance, hache ...) qui sont plus ou moins efficaces en fonction de la situation et qu'il faut rendre plus puissantes en les utilisant de façon répétée.
Ce jeu se distinguait à l'époque par 2 charactéristiques : d'abord une réalisation charmante grâce à un usage des couleurs très efficace sans que les graphismes soient pour autant renversants, des effets spéciaux bien implémentés (brouillard dans la forêt hantée, mode 7 quand on survole un continent ...) et des musiques souvent magnifiques. Ensuite, le jeu est jouable à 3 simultanément, ce qui n'était pas commun (et ne l'est pas plus maintenant) pour le genre. En effet, le héros rencontre rapidement 2 autres protagonistes qui peuvent être dirigés pendant les combats par le CPU (avec un menu permettant de régler leur attitude) ou par d'autres joypads.
Après toutes ces années, que reste-t-il de Mana ? Eh bien un jeu toujours agréable, bénéficiant d'une bonne jouabilité, et surtout d'une ambiance chaleureuse qui donne envie de progresser. Les nombreux combats qu'on doit s'imposer afin de monter en niveau et d'être de taille face aux boss rend certes la progression répétitive, mais pas plus que l'enchainement de combats aléatoires dans un Final Fantasy. Perso, j'aime beaucoup.
Tres Bien

Pour en savoir plus, lire l'article de GP : http://www.grospixels.com/site/seiken.php


Secret of Evermore
(Square Soft - 1995)



Développé par la branche américaine de Square Soft, ce titre n'est PAS la suite de Secret of Mana et ne fait pas partie de la série Seiken Densetsu. Et mieux vaut le dire d'emblée car la confusion est facile tant les 2 titres se ressemblent : même principe de jeu, même interface avec le menu circulaire autour du héros, même système de progression des armes et du héros. En revanche on ne peut pas jouer à plusieurs bien qu'on dirige tout le temps 2 personnages et l'univers est totalement différent.
Ici on incarne un jeune garçon de notre époque qui, en poursuivant son chien qui s'est échappé, se retrouve dans un mystérieux manoir. Il actionne alors une étrange machine et se retrouve projeté dans un autre monde : Evermore. Evermore est divisé en 4 parties qui sont autant de mini-mondes ayant des thèmes différents (préhistoire, antiquité, moyen-âge, SF) à traverser afin de trouver un moyen de rentrer à la maison.
On joue donc comme dans Secret of Mana, en frappant les ennemis en temps réel une fois que notre jauge d'attaque est pleine, et en discutant avec les autochtones dans les villes et villages pour obtenir des quêtes à accomplir. On trouve diverses armes et équipements, et également un système de magie reposant sur des ingrédients d'alchimie à acheter ou à découvrir. A ce propos : le héros est accompagné de son chien et on peut choisir de controller l'un ou l'autre avec le bouton SELECT. Le chien peut attaquer mais aussi renifler le sol pour découvrir l'emplacement d'objets cachés ... mmm ... Nous avons donc un action-RPG avec un héros accompagné d'un chien qui attaque et déniche des objets cachés : tout à coup Fable 2 semble moins original ! ^^
Graphiquement le jeu est bien réalisé. Par rapport à Secret of Mana avec lequel on ne peut s'empêcher de comparer, les couleurs sont beaucoup moins vives et le design plus sobre, mais les sprites et décors sont tout de même plus détaillés. Les musiques, assez athmosphériques, ne sont pas inoubliables mais soignées. La jouabilité est bonne et l'aventure plaisante. Personellement je regrette juste quelques niveaux pénibles et labyrinthiques, un peu trop longs, ou il est extrèmement dur de se repérer. A essayer, mais attention à l'overdose s'il vous le lancez après avoir bouclé Secret of Mana !
Bien

A lire : le très utile article de MTF qui réhabilite enfin ce jeu : http://www.grospixels.com/site/secretofevermore.php


Seiken Densetsu 3
(Square Soft - 1996)



Si Secret of Evermore est parfois considéré comme une suite officieuse de Secret of Mana, sa suite officielle est bien entendu Seiken Densetsu 3, bien que les liens scénaristiques soient marginaux puisqu'on ne retrouve pas les mêmes protagonistes. En revanche, l'aventure parle encore une fois du pouvoir de l'arbre mana et de l'épée mana.
Comme dans Romancing Saga 3, le jeu a la particularité de proposer plusieurs héros, 6 pour être précis. On en choisit 1 en début de partie, ainsi que 2 autres qui viendront agrandir notre équipe, et quelques éléments du déroulement de l'aventure seront différents en fonction de notre choix, nottemment la séquence d'introduction. On pourra ainsi choisir de suivre plus particulièrement le destin d'Angela, une princesse d'un royaume magique qui tente de conquérir la force de l'arbre mana afin de se débarasser des neiges qui l'entourent et menacent son peuple de famine. Seul problème : Angela doit être sacrifiée afin de libérer un pouvoir permettant d'accéder à leurs fins et elle n'est pas consentante. Il y a aussi Duran, un guerrier d'élite au service d'un roi bienveillant, Hawk le voleur ou Lise la princesse des amazones. Chaque personnage a son histoire, les protagonistes sont nombreux, les dialogues assez interessants et dans l'ensemble le script du jeu est suffisament bien écrit pour motiver le joueur à aller au bout et savoir ce qu'il advient de ses héros.
Le système de jeu est assez semblable à Secret of Mana avec un monde vaste à explorer parsemé de villages, grottes et donjons, des combats en temps en réel avec jusqu'à 3 persos se battant simultanément, et un système d'inventaire et d'équipement qui revient à l'identique (quasiment). Les combats sont un peu plus dynamiques ici : il n'y a pas à attendre le remplissage d'une jauge pour frapper et on peut enchainer un "coup spécial" après avoir frappé avec succès plusieurs fois un adversaire. Cependant les déplacements sont assez lents, les esquives pas évidentes, ce qui oblige à faire du "levelling" comme dans un RPG classique afin d'augmenter les caractéristiques de ses héros pour ne pas périr trop facilement, même si on est habille au joypad. A ce propos, le système de progression des armes multiples et des magies de Secret of Mana a disparu. Ici, chaque héros n'a qu'une seule arme et il progresse en fonction de son expérience glanée pendant les combats. Mais à la place, nous avons un système de classes (métiers) : chaque héros peut changer de classe (au choix du joueur) à certains moments, ce qui influence ses sorts et ses coups spéciaux.
L'une des spécificités du jeu est l'utilisation d'un calendrier et d'un cycle jour / nuit. Certaines actions ne peuvent être effectuées qu'à certains moments (s'enfuir d'une ville la nuit par exemple) et celà influe sur le comportement des monstres (certains dorment la nuit et peuvent être évités facilement), voir des personnages (surtout Kevin l'homme-bête qui se transforme à la pleine lune !). Et chaque jour de la semaine définit une affinité élémentale particulière augmentant l'efficacité de telle ou telle magie.
Il est toujours possible de jouer à plusieurs simultanément. Deux joueurs sur la cartouche Super Famicom et jusqu'à 3 joueurs à l'aide d'un patch spécifique en émulation (non testé). En solo, on peut décider de l'attitude d'un co-équipier controllé par le CPU et même lui donner des ordres directs (aller attaquer un ennemi précis par exemple). Il est même possible de prendre le controle momentanément d'un autre héros en maintenant un bouton de tranche, comme dans Lord of the Rings sur la même console.
Enfin, abordons LE point qui a fait la légende de ce soft : sa réalisation. Ca claque ! Certainement l'un des plus beaux jeux de la machine avec des couleurs flamboyantes, un dessin détaillé et une patte artistique qu'on ne peut qu'admirer. Les musiques sont également très bonnes, bien que moins marquantes que dans Secret of Mana. C'est cet aspect qui rend le jeu indispensable, et avec une histoire qui ne prend pas la tête et une jouabilité correcte, il n'y a pas de raison de ne pas se lancer dans l'aventure. D'autant que des patches de traduction existent en anglais et en français.
Tres Bien


Voilà, j'ai sorti l'artillerie lourde aujourd'hui (bonne chance aux deux de chez Sega pour trouver des jeux aussi bien sur leurs Grosblogs respectifs ).
Mais c'est parce que le rythme du grosblog Snes va ralentir dans les semaines à venir vu que je pars en vacances. Je vais quand même essayer d'assurer 1 ou 2 updates par semaine. Reprise du rythme normal : fin Mai.

Aucun problème : Secret of Mana m'avait fait tomber la manette des mains d'ennui, alors qu'un certain L..... de T... me captive à chaque fois que j'y joue.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Un jeu comme SD3 montre vraiment ce que la SFC a dans le ventre, un des plus beaux jeux 2D de tous les temps. Au niveau contenu par contre, je le trouve un peu "lent".

Seiken Densetsu fait partie de ma liste de jeux a faire sur Super Famicom. Me reste plus qu'a trouver le temps d'y jouer... .



Je vais lancer un groblog Saturn. Ainsi a 3, on devrait pouvoir vaincre
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A true sega saturn warrior!

Avec Dark Savior c'est clair, CA c'est de l'aventure!
Ah, un dragon me siffle à, l'oreille qu'il a aussi une saga à raconter...

Oui donc sur trois générations de machines Sega on doit pouvoir effectivement arriver au niveau de la Super Fami.

Mal réveillé, j'ai flippé, j'ai cru qu'il y avait un jeu "Lanfeust de Troy" sur mégadrive (je déteste cette bd).

Je ne peux pas laisser passer de tels propos


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Je ne peux qu'être d'accord avec LVD, Seiken Densetsu 3 est surement l'un des plus beaux jeux de la SFC aux côtés de Yoshi's Island et Bahamut Lagoon, la finesse des sprites est dignes d'une 32 bits, la direction artistique avec l'utilisation des nuances des couleurs chatoyantes, l'alternance jour/nuit qui donne lieu à des paysages aux dégradés à tomber par terre. Surement la plus grande claque graphique sur la SNES. Et personnellement, je trouve que les musiques de SD3 sont bien meilleurs que ceux de Secret of Mana, les mélodies sont vraiment jolies et entraînantes, et font plus RPG que ceux de SOM qui faisait assez arcade quand même.

Quel dommage que cette saga n'a pas réussi à perdurer sa magie avec ses autres suites, la beauté du monde de Mana donnait un cachet unique à cette série.

Et puis rien que pour Kikuta, Secret of Mana et Seiken Densetsu 3 valent la peine :


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Ce sera probablement pas pour tout de suite, faudra attendre la lettre C pour trouver quelques perles

Marrant j'ai préféré le premier au second Secret of Mana (seiken Densetsu 3) malgré ses nombreuses améliorations, peut être parce que j'ai fait celui-ci à 15 ans et l'autre presque 10 ans plus tard.

J'avais bien aimé Secret of Evermore, en dépit de certaines mécaniques un brin répétitives.