Dragon Unit/Castle of Dragon est un jeu d’action/plate-forme développé par Athena en 1989 et destiné aux salles d’arcade : c’est une fois de plus sur le hardware Seta que ce titre a vu le jour.
Dans un royaume d’heroic fantasy comme on n’en voit pas souvent, la princesse X est enlevée par le Dragon Y et le vaillant Chevalier Z part à sa rescousse, tout au long de 6 niveaux d’action frénétique. L’histoire ne marquera pas les mémoires, mais les artworks qui servent à la présenter sont plutôt réussis : cela fait déjà un bon point en faveur de Dragon Unit. Ce n’est heureusement pas le seul.



Principale innovation de ce jeu, certains niveaux sont construits sur 2 plans parallèles : le chevalier peut aller et venir à son gré entre le premier et l’arrière-plan (avec les directions Haut-Bas), soit pour esquiver un combat soit pour détruire une pièce de mobilier susceptible de receler un trésor ; l’impression de profondeur est bien rendue, les décors colorés et réussis, cependant il faut un petit temps d’adaptation à la maniabilité particulière.
Les autres types de niveaux sont davantage axés sur de la plate-forme classique et se jouent sur un plan unique ; ils donnent lieu à une succession de pièges en tous genres : gouffres, flèches, piques sortant du sol… L’alternance de ces différentes phases de jeu garantit une certaine variété de l’action.
Le reste du gameplay est de facture un peu plus classique quoique solide : choix entre diverses armes de portée plus ou moins étendue (haches de jet, fléau…) ; possibilité de transformer le glaive de base en épée ensorcelée (à l’aide d’orbes présents dans les décors ou abandonnés par les ennemis vaincus) ; bottes enchantées à récupérer pour gagner en vitesse de déplacement ; sabliers rajoutant un peu de temps au chrono ; présence d’un bouton de parade, utile pour contrer les attaques adverses ; l’armure du héros permet de supporter un certain nombre de blessures, tout en se dégradant progressivement sous l’impact des coups reçus ; elle peut être heureusement restaurée à l’aide du power-up adéquat.



Concernant vos adversaires, ils ne sont pas capables comme vous de passer d’un plan à un autre ; ce handicap est compensé par des attaques à distance ainsi que des offensives de grande envergure en provenance des deux côtés de l’écran. Le bestiaire du jeu est varié et bien réalisé : guerriers, squelettes, archers, molosses, insectes géants et autres sorciers vont vous tendre nombre d’embuscades. Des boss viendront régulièrement égayer les fins de niveaux.
Les 6 stages du titre sont d’intérêt et de réalisation inégale ; ceux recourant aux plans parallèles sont évidemment les plus intéressants, tandis que les niveaux jouables sur un unique plan sont moins inspirés, sentent un peu le déjà vu : la série Castlevania est passé par là et ça se voit ; on ne va pas s’en plaindre pour autant puisque les développeurs ont efficacement transposé l’univers de la licence Konami à leur propre jeu…



Une adaptation de Dragon Unit/Castle of Dragon sur Famicom a été réalisée en 1990 : bien que doté de graphismes honorables, le jeu est dépourvu des phases d’action sur deux plans qui faisaient l’originalité du titre arcade. En revanche, il en a conservé la difficulté…

Ouf, la chronique retro n'est pas morte!

J'avais déjà entr'aperçu ce jeu dans ma recherche de tous les jeux de baston sur MAME mais je ne me souvenais pas que les concepteurs avaient si mauvais goût dans le choix de leurs couleurs

Sinon, ça a l'air furieusement classique.
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Assez cheap quand même ce Dragon Unit. Et puis il y a un truc vraiment gênant, c'est la vitesse du perso par défaut. C'est vraiment trop lent, et si on commence le deuxième niveau sans bonus d'accélération, on est sûr de tomber sur les piques. L'action sur deux plans est toutefois une bonne idée. Etrange qu'elle ait été aussi peu exploitée dans les jeux vus de profil.

Pour l'anecdote, Seta a également sorti l'un des plus mauvais shoots de l'histoire de l'arcade, Arbalester. Je me souviens encore du test incendiaire d'AHL dans Tilt.

Salut à tous,
Au vu de l’excellence de ce topic, tant par le sujet que par les contributions qu’il a suscitées, je me suis permis d’apporter ma pierre via un bon vieux jeu de baston sous Mame dont je n’avais pas entendu parler jusqu’à il y a peu : Asura Blade – Sword of Dynasty.

Sorti à peu près en même temps que Street Fighter Alpha 3, soit en 1998, il a été développé par un studio inconnu de mes services, Fuuki. Fait supplémentaire qui n’a pas rendu ce jeu populaire dans nos contrées : apparemment ce jeu n’est sorti qu’au Japon, à une époque où la 2D devenait bien moins populaire que la 3D.


J’avoue que l’élément qui m’a rendu curieux à propos de ce jeu fut son graphisme, assez joli pourvu que l’on aime le style dessin animé, (une caractéristique de la série SF Alpha/Zero, de Waku Waku 7 ou encore des Guilty Gear) mâtiné d’une grosse couche de fantasy mêlant influences à la fois arabisantes, européennes, asiatiques ou même hallucinatoires. Les décors sont tout à fait honnêtes pour un jeu de cette époque, avec un petit effet de parallaxe au sol dans quelques – trop rares ! – niveaux.



Passons au jeu proprement dit : les personnages, au nombre scandaleusement bas de 8 sélectionnables, font plutôt dans le classique mais ont le mérite d’avoir pas mal de styles différents. Nous avons donc la Chun-Li de service, les beaux gosses avec des grosses épées qui font mal, la sœur cachée de Psylocke (X-Men), le gros robot qui frappe aussi fort que Zangief, sans oublier une émule de B.B. Hood (de la série Vampire Savior, pour ceux qui connaissent) et un clone de Gen An (le nain vert bossu de Samurai Shodown, qui a piqué les griffes de Freddy Krueger). Il y en a donc pour tous les goûts, même si les habitués ne seront pas dépaysés. A ceux-là s’ajouteront 2 boss (également sélectionnables par le biais d’une manipulation) ainsi que le grand manitou, le méchant Asura, avec son épée démoniaque qui a donné le nom du jeu (enfin, je crois, les scénarios en jap’ ne constituant pas ma tasse de saké). Tous ces sympathiques personnages vont s’affronter au cours d’un tournoi à l’arme blanche (même si tous ne sont pas armés de cette façon).



Question gameplay, on fait simple : seulement 3 boutons (coup faible / moyen / fort). C’est peu mais on s’y fait vite, d’autant que ça laisse la possibilité de sortir pas mal de combinaisons, notamment grâce à l’ultra-classique quart de tour + coup, qui marche… à tous les coups ! L’intérêt ne réside donc pas dans la finesse du gameplay, comparé à un Capcom, mais plutôt dans le parti-pris bourrin et défoulant du jeu, à la Waku Waku. En effet, l’ordinateur est très facile à battre, surtout quand on prend un personnage rapide. A ce moment là, c’est vraiment l’usine à combos, d’autant plus qu’un personnage projeté en l’air peut encore être frappé avec un bon timing. Les combats vont donc trèèèès vite si l’on place quelques enchaînements bien sentis… du moins, les 8 premiers combats… En effet, les choses se corsent d’un coup par la suite : je n’ai jamais pu passer S. Geist, qui torche n’importe qui en 2 temps 3 mouvements avec une espèce d’épée / fouet empruntée à Ivy (Soulcalibur) et des priorités dans tous les sens. Dire qu’avant lui, on enchaînait facilement les Perfect… Vous aurez donc compris que la courbe de progression est complètement inégale, vous faisant passer du statut de dieu du stick à celui de manchot aveugle, ce qui est toujours rageant. Mieux vaut donc pratiquer ce jeu à 2.



Mon avis final est relativement mitigé. Personnellement, je l’aime bien, pour son ambiance graphique, pour sa rapidité de prise en main ainsi que pour son aspect défouloir, toujours plaisant pour une partie rapide. En revanche, il ne surpasse personne dans quelque domaine que ce soit parmi les ténors du genre, même face à Waku Waku, pourtant proche dans l’esprit. Il reste un bon petit jeu, fait avec honnêteté, dont le plus gros reproche que l’on puisse faire est son niveau de difficulté, complètement inégal, ainsi que son manque d’originalité face à la concurrence pléthorique. Je le recommande aux amateurs du genre qui ne le connaîtraient pas, car il change un peu des licences du trio SNK / Capcom / Sammy, sachant que, comme toujours dans ce genre de jeu, le défi contre un adversaire humain reste le meilleur moyen de s’amuser.

Beau début, Helraziel! Et original qui plus est (jamais entendu parlé de ce jeu). Pos intéressant dans une voie peu explorée (on n'a pas encore parlé des innombrables clones de SF et autres Vampires) ici.

Sinon, bonne idée que le redimensionnement des images, il eprmet de mieux profiter de la beauté des graphismes.
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Asuka Blade, on tombe assez facilement dessus sous MAME. Il est en haut du frontend et l'image du screenpack retient l'attention. J'ignore s'il vaut un bon SNK / Capcom - ça ne semble pas être le cas d'après ce post - mais le jeu m'a fait bonne impression les 3-4 fois où je l'ai lancé.

Fuuki a aussi fait Go Go ! Mile Smile : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?mode=viewtopic&topic=8423&forum=1&start=260

Tous ces posts ont un point commun : ils traitent quasiment tous de jeux tournant sous Mame. D'où ma grande frustration, puisque mon vieux PC ne me permet de faire tourner les jeux les plus récents à plein régime.

D'où ma question : quel type de bécane la version actuelle de Mame, que j'imagine très très lourde, réclame-t-elle pour faire tourner les jeux 2D les plus récents à plein régime ? Et quid des jeux en 3D (Radiant Silvergun par exemple) ?

Merci pour vos infos ; j'hésite à acquérir un nouveau PC (portable uniquement), et cela pourrait être un argument supplémentaire.

Tout ce que je sais, c'est que ma config milieu de gamme achetée l'année dernière fait tourner la quasi-totalité des jeux en 2D en 60 fps sous MAME 0.106. La 2,5D du STV est par contre lente (entre 30 et 45 fps). Même avec une bonne config, Radiant est à fuir tant le rendu est catastrophique. Mais là c'est un problème d'ému, pas de ressources. Je parle même pas de la 3D pure. Je crois que même dans 10 ans, jouer à un jeu comme Scud Race sous MAME posera toujours problème.

Bref, tout ça pour dire que MAME, dans l'état actuel des choses, ne vaut pas le coup que l'on investisse énormément côté hardware. La 2D n'est plus très gourmande et la 3D est de toute façon mal émulée.

Lyle a bien résumé la situation...il y a comme un gouffre de performance entre les jeux 2D (dont la plupart tournent haut la main sur mon Athlon64 3000+), et ceux en 3D ou 2.5D.

Ce site pourrait éventuellement t'être utile, David : http://benchmark.mameworld.net/

Merci à vous deux.

Ainsi donc, l'émulation des jeux en 3D sous Mame n'a pas progressé. C'est bien dommage.

Je suis allé faire un tour sur benchmark.mameworld.net, qui corrobore tout à fait vos remarques : les jeux 2D tournent en général à plein régime tandis que les jeux 3D comme PropCycle ne tournent qu'à 25 fps sur un Core Duo 2,4 GHz ! Même Starblade, pour lequel j'ai un vieux penchant nostalgique, réclame au minimum un Core Duo 1,8 GHz pour atteindre une moyenne de 60 fps. C'est sidérant.
Le portable que j'ai en ligne de mire comprend le Core 2 Duo T5450, cadencé à (seulement) 1,66GHz. Ca veut dire que question 3D, je n'ai vraiment pas beaucoup d'espoir, même pour des titres anciens.

Ice Cream de tous les dieux ! Les Cruis'n' Whatever fonctionnent donc toujours mal sous Mame ? Y'a t'il une solution alternative pour jouer aux jeux 3D assez gourmand ? J'ai entendu parler de Zinc et d'autres il y a un paquet de temps, quid ?
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Et Time Crisis ne tourne pas non plus alors?

PS : On vire dans le off-topic là.
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Les jeux 3D, ne seront probablement jamais jouables à pleine vitesse, la Mame Team refusant catégoriquement d'utiliser les fonctions de cartes graphiques. L'émulation sera toujours 100 % CPU....
Une nouvelle verion de Zinc est (était) prévue mais elle semble être annulée car des petits malins ont réussi à coupler les plugins de Zinc avec Mame. Ce qui énerve visiblement les développeurs, qui auraient annulé la sortie.
Donc l'émulation arcade 3D...ben il y a le vieux Zinc, Vivanono(ridge 2 et rage racer) et Model2 emu. P'tet de la naomi dans pas longtemps avec nullDC. Et c'est tout.

Sinon pour ne pas continuer le hors sujet, un petit mot pour dire que je lit attentivement ce topic régulièrement et que j'y découvre quelques perles.

En même temps, s'ils mettaient à contribution les cartes graphiques, je me demande si le rendu serait similaire aux bornes.

Merci à tous pour vos commentaires, ça fait plaisir ! Je vais peut-être poster d'autres présentations si je trouve un peu de temps. Il y a sûrement pas mal de jeux Amiga qui n'ont que peu été évoqués ici...
Petite correction, il s'agissait d'AsuRa, pas d'AsuKa Blade, la confusion étant facile.
Le jeu est très sympathique, sinon je n'en aurais pas parlé, mais c'est vrai qu'il est moins intéressant qu'un bon street malgré des efforts notables de son éditeur.
Au fait, merci pour le tuyau, je ne savais pas que Fuuki avait réalisé d'autres titres.

Pour achever cette première série de présentations dédiée au hardware Seta, voici une petite perle produite en 1995 par Sammy Industries Japan (à ne pas confondre avec le Sammy américain responsable du très précieux Survival Arts). Sokonuke Taisen Game est un Mario Party avant l’heure, se déroulant autour de cinq mini-épreuves suivant un niveau de difficulté croissant. Jamais exporté en dehors du sol nippon, ce titre à haute teneur en débilité - la couleur est annoncée dès les premiers écrans de présentation - et bonne humeur est enfin accessible à tous.



Après avoir effectué votre choix parmi les niveaux disponibles, vous vous retrouvez devant un tableau aux graphismes kawaii et bourrés de petits détails. L’épreuve sur le point de débuter est précédée d’une brève démo vous résumant la marche à suivre : en gros, il va falloir répéter une action précise (gonfler une baudruche, crever des ballons, pousser un œuf piégé le long d’une rampe…), afin de remporter la victoire dans le temps imparti, tout en protégeant votre partenaire d’un péril imminent (scie circulaire, feu, marmite d’eau bouillante, requin…), à l’aide d’une manette ou d’un levier qu’il faut actionner régulièrement, dans le seul but d’obtenir quelques secondes de répit.
Vous avez également la possibilité de mettre des bâtons dans les roues de votre adversaire en lui sautant dessus ou en le chargeant à grands pas de course : dans tous les cas, il se retrouve KO un court moment, ce qui peut être suffisant pour faire la différence.



Entre deux épreuves, vous aurez droit à un petit bonus game rafraichissant de quelques secondes : une variante de Mole Attack et un Casse-Briques à la sauce SF2 figurent au programme des festivités. Comme en plus chaque tableau comporte quelques petites subtilités par rapport au gameplay de base, cela donne au final un jeu assez varié dont le seul défaut est une durée de vie un poil trop courte, le CPU adverse n’étant pas excessivement difficile à battre.
Si les cinq épreuves seront rapidement expédiées par le joueur lambda, celui-ci ne pourra s'empêcher de revenir à ce titre régulièrement et sans se forcer. En effet, l’ambiance qui le caractérise est attachante et rend Sokonuke Taisen Game très addictif ; le travail abattu pour la réalisation et l’animation des sprites est par ailleurs assez remarquable, il faut à tout prix le voir en mouvement pour le savourer, tellement les émotions exagérées des petites bestioles font penser à du dessin animé ! Enfin, à la manière d’Escape Kids, Sonokuke Taisen Game vous dévoilera tout son potentiel lors de compétitions à deux joueurs.
Dans ces conditions, il est dommage que le parcours de Sammy Industries Japan dans le monde des jeux video ait été aussi bref, puisqu’il n’existe qu’un seul autre titre connu de cette filiale de Sammy Corporation, Extreme Downhill, sorti en 1995 : à cette époque, la production d’unités de Pachinko était visiblement une activité plus rentable pour la société…

En guise de conclusion, vous avez pu avoir un aperçu du bon et du moins bon paru sur le hardware Seta, tout au long de cette série de présentations ; si on peut regretter que la plupart des titres ne soient pas du même calibre que Sokonuke, ils ont chacun des qualités qui leur sont propres et ne manquent pas de jouer la carte de l’originalité, qu’il s’agisse d’un Block Carnival, d’un Dragon Unit ou d’un Pairs Love.

Le jeu ouvrant cette nouvelle série de présentations n’est pas à proprement parler une découverte, il s’agit plutôt d'une célébrité quelque peu tombée dans l’oubli, au fil des années et des générations successives de consoles. Pourtant, la plupart des grospixeliens qui ont eu l’occasion d’approcher une Atari 2600 au moins une fois dans leur vie connaissent son existence ; et pour cause, Combat a été vendu en packaging avec la console, depuis 1977 jusqu’en 1982. Il s’agit par ailleurs de l’un des titres du lancement de la VCS, si ce n’est le tout premier.



Combat est à la base un Tank Game opposant deux adversaires humains : chaque joueur est aux commandes d’un char d’assaut et doit tenter de pulvériser le copain d’en face, avant que ce ne soit ce dernier qui s’en charge. Etant donnée que les projectiles lancés par les machines de guerre ne traversent pas l’écran en entier, la subtilité du jeu va reposer sur le fait de parvenir à portée de tir, sans s’exposer inutilement soi-même ; les tanks faisant feu droit devant eux, il faudra également penser à les manœuvrer de façon à ce qu’ils conservent une position de tir optimale.
Ce gameplay efficace mais légèrement basique est enrichi par la présence de nombreux modes de jeu - spécialité des cartouches de la VCS - dont les principaux sont :
- Projectiles guidés : lorsque le joueur appui sur une direction juste après avoir fait feu, la trajectoire de l’obus est légèrement incurvée dans le sens indiqué ; multiplier les changements de direction permet ainsi de contourner un obstacle pour atteindre le char adverse qui se croyait à l’abri !
- Pong-Tank : comme son nom l’indique, cette variante permet de faire rebondir les projectiles contre les murs de l’arène où se déroule l’affrontement ; il est alors possible d’atteindre le char adverse par un tir indirect et on peut même en faire une condition de victoire.
- Tanks invisibles : cette option donne lieu à pas mal de possibilités tactiques, puisque l’invisibilité cesse provisoirement lorsque les tanks font feu ; la partie de cache-cache qui en découle entre les deux joueurs vaut le détour…
- Il est enfin possible de régler la quantité d’obstacles présents sur le terrain, pour transformer l’arène de base en véritable labyrinthe.



Autre apport de ces nouveaux modes de jeu, certains d’entre eux vous proposeront de passer des pesants affrontements terrestres aux combats aériens les plus expéditifs, en prenant les commandes de biplans, jets et bombardiers pour des combats en solo ou en escadrille, voire des assauts groupés contre un unique bombardier, le tout sur fond de ciel dégagé ou comportant quelques nuages masquant la position des pilotes.
Sur terre ou dans les airs, chaque partie dure deux minutes et seize secondes (pourquoi 16 et non pas 10, 20 ou 30 ? le mystère reste entier…), délai pendant lequel le joueur doit remporter un maximum de manches pour s’assurer la victoire définitive.
Combat, avec ses différentes variantes, est un jeu multijoueurs toujours aussi captivant de nos jours : évidemment, il faut se montrer tolérant aux Gros Pixels composant ses graphismes pour l’apprécier à sa juste valeur. Alors avis aux amateurs…

Ca tombe bien, j'ai installé Stella sur ma config il y a quelques semaines. J'ai pu essayer quelques classiques comme Pitfall, Berzerk (que je connaissais déjà sous MAME) ou Adventure. Par contre, je ne sais pas comment lancer une partie dans Combat. Avec F1, on peut changer l'aire de jeu, c'est tout ce que j'ai réussi à faire.

Difficile de faire la synthèse de ce qu'il faut essayer en priorité aujourd'hui, parce qu'il y a un nombre de titres assez dingue sur ce support. D'autre part, j'ai laissé tomber les modèles 5200 et 7800, parce que les ludothèque me semblaient être constituées en grande partie de conversions diminuées. Ai-je bien fait ?

F1 sert à changer le Mode de jeu, tandis que F2 lance la partie



C'est vrai que la ludothèque est monstrueuse (les mauvaises langues ajouteront "dans tous les sens du terme") : pour cette première fournée sur la VCS, je me cantonnerai personnellement à 3/4 titres de 1977, ce ne sont pas les plus mauvais

EDIT : juste un regret avec Stella, les screenshots ont apparemment besoin d'être retouchés, comme en témoigne le léger défaut présent sur ceux de Combat...

J'adorais la pochette de Combat, très évocatrice comme souvent les pochettes VCS. Le jeu a l'air sympa mais peut-être trop basique. J'imagine qu'il n'y a pas de jeu solo.

PS : Continue Sodom, on est avec toi!
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