Haou Taikei : Ryuu Knight
(Bandai - 1994)




Ce jeu est un action-RPG vu de dessus comme Zelda 3, est tiré d'un obscur anime parmis tant d'autres, et se déroule dans un monde bordélique mélange d'heroic-fantasy, western et science-fiction qui n'a manifestement aucune cohérence artistique (visuellement en tout cas). On dirige un petit chevalier qui peut sauter, donner des coups d'épée et utiliser des objets achetés dans les villes. Il est également possible en appuyant sur SELECT de se transformer en super robot géant de la mort, ce qui ne change pas grand chose. Certaines séquences changent totalement la donne puisqu'on se retrouve, transformé en robot, dans un jeu d'action vu de derrière et il faut aller frapper les ennemis tout en évitant leurs projectiles. La maniabilité change également puisqu'on peut alors effectuer des "dash" pour esquiver avec les boutons de tranche et se protéger avec un bouclier. Ces passages sont peu jouables et n'apportent rien au jeu qui s'en serait bien mieux sorti sans. Le reste du jeu est semblable à Gunman's Proof (page 42) et propose comme ce dernier un gameplay plus tourné vers l'action que la résolution d'énigmes, mais sans l'humour et sans patch de traduction en anglais. Un jeu qui semble plutot moyen ...

Tiens je me demandais, t'utilises des filtres particuliers pour faire les captures ? Dans mon souvenir les jeux SNIN étaient pas aussi net et propre.
Enfin c'est ptet le petit format des screenshots qui donnent cette impression.
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Euh non, il n'a rien d'obscur, Ryu Knight a eu pas mal de succes en son temps (debut des annees 90), meme s'il est vrai qu'aujourd'hui pas mal de gens l'ont oublie. A noter qu'il fera partie du prochain Super Robot Taisen sur Wii (n'importe quoi...)
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C'est tout simplement parce que les screens sont dans la résolution d'origine mais visionnés sur ton écran, qui lui, affiche bien plus de pixels. Du coup les images apparaissent toutes petites: le format de la sfc c'est du 256 x 224, par comparaison un écran PC 22" format 16:10 affiche généralement du 1680 x 1050.

Ca parait donc propre et petit parce que c'est une capture d'émulateur, donc effectuée et visionnée sur un écran de plus grande résolution qu'une télé à tube. Sur ta télé l'image est reproduite dans une taille bien plus grande mais elle ne comporte pas plus de pixels que sur les captures, d'où l'effet de flou (sans parler des scanlines). Du 256 x 224 sur une télé 55 cm ça "floute" un peu, forcément.

Quel est la lettre qui a le moins de jeu? Q? I? X?

c'est le genre de question debile que je me pose quand je suis dans le metro.


Et si Galactus se bat contre Songoku ?

Merci à LVD pour les précisions et à Kimuji pour l'explication technique.



Je ne sais pas, pas la lettre H en tout cas.
J'ai compté "seulement" 25 jeux pour la lettre I. Les autres, j'y suis pas encore



Hal's Hone in One Golf / Jumbo Osaki no Hole in One Golf
(Hal Laboratory - 1991)



Ce jeu de golf compense ses graphismes moyens par une jouabilité tout à fait correcte et intuitive et plus profonde qu'il n'y parait.
On dispose de plusieurs modes tels qu'un tournoi jouable à 4 ou un entrainement. Dans la version Japonaise, il y a également un mode spécial permettant d'affronter Jumbo Osaki, la superstar du golf au Japon, sur tous les parcours du jeu. Il faut croire que le Jumbo s'exporte mal puisqu'il a été remplacé dans les versions occidentales par un anonyme "HAL".
Avant de commencer à jouer, on peut observer le parcours grâce à une représentation en 3D affichant le relief avec précision. La représentation utilisée lors de la partie est plus classique : en 2D et vue de dessus. C'est clair et sans fioritures. Lors de la frappe, une toute petite fenêtre s'incruste avec le golfeur représenté et une barre de force au moment du swing. Lorsqu'on est dans le green, on a parfois droit à une petite animation pleine écran montrant la balle ... louper le trou, ce qui est bien énervant car l'animation ne se déclenche QUE quand on loupe son coup apparement. Les écrans intermédiaire lors des tournois sont bien hideux et soulignent donc que le point fort du jeu n'est pas son esthétique. Ce point fort, on le retrouve par contre dans la jouabilité parfaite qui solicite un bon sens du timing chez le joueur lors de la frappe. Il est bien évidemment possible de choisir son club à tout moment et il faut compter avec le vent.
Bien que je ne sois pas fan de la discipline, j'ai trouvé ce jeu très sympa.
2.5/5


Harukanaru Augusta
(T&E Soft - 1991)



Harukanaru Augusta 2
(T&E Soft - 1993)



Le club de golf "Augusta" aux Etats-Unis est un des plus renommés et acceuille les tournois les plus prestigieux au monde. C'est le décor idéal pour une série de jeux de golf et l'éditeur T&E Soft va user et abuser de cette licence car on ne compte plus le nombre d'épisode sortis sur presque toutes les consoles (même la 3DO en a eu un !).
C'est une série qui mise sur la simulation et le réalisme et qui se distingue dans la ludothèque des jeux de golf Snes par un affichage du terrain en 3D temps réel assez impressionant pour l'époque et la machine qui l'acceuille. Le jeu recalcule et affiche donc toujours le décor en fonction de la position de la balle. Problème : c'est un peu lent et il faut patienter 1 ou 2 secondes après avoir changé de direction avant de frapper pour voir la console afficher le terrain sous le nouvel angle de vue.
La jouabilité est classique et un peu plus difficile que les concurrents car ici on ne peut pas choisir soit même l'endroit précis ou le club va frapper la balle : c'est un petit curseur qui se déplace automatiquement sur cette dernière et qu'il faut arrêter au bon endroit/moment pour frapper efficacement. Après certains coups, on bénéficie des analyses/commentaires d'un pro de la discipline (à choisir en début de partie).
Les 2 jeux présents ici sont quasi identiques dans leur interface / options proposées. Le 2 ème est un tout petit peu plus beau (et plus lent) et propose quelques tournois en plus.
Ces jeux ont surrement du satisfaire les fans de golf à l'époque mais la 3D vieillit mal et si vous recherchez une simulation de golf riche en option et techniquement aboutie, je suppose que vous trouverez bien mieux dans des softs plus récents ...
2/5

Il existe un 3ème épisode sorti en 1995 mais je n'ai pas réussi à le faire fonctionner correctement (gros bugs graphiques sous Zsnes et Snes9X). Dommage car l'animation du golfeur semble soignée et les graphismes plus colorés.

EDIT : Harukanaru Augusta 3 est testé en page 95.

Harley's Humongous Adventure / Kagakusha Harley no Haran Banjou
(Visual Concept / HiTech - 1992)



Dans ce jeu de plate-forme on dirige un scientifique très cool (d'après ce que nous raconte l'intro en tout cas) qui se retrouve réduit à la taille d'un soldat de plomb suite à une expérience ayant mal tournée. Il doit réunir des pièces de sa machine pour retrouver sa taille normale. Pour progresser dans les niveaux, il peut sauter, courir, lancer des clous ou autres objets trouvés en chemin et utiliser un jet-pack à condition d'avoir du carburant. L'un des premiers niveau change la jouabilité : il introduit un scrolling forcé et on pilote un tank qui doit se frayer un chemin jusqu'à l'arrivée.
Le jeu n'est pas réellement mauvais mais Harley et tout son petit monde manquent singulièrement de charisme et la réalisation très moyenne ne donne pas envie de persévérer dans ce jeu à la jouabilité parfois horrible et à la difficulté élevée comme on s'en rend compte dès le début en essayant des détruire les énervants ennemis volants qui lachent du slime sur le héros. Je trouve le level design peu inspiré également. Ce n'est clairement pas une daube mais je n'ai pas du tout accroché.
1.5/5


Hurricanes
(Probe / US Gold - 1994)



On peut résumer ce jeu en une phrase : c'est Soccer Kid en beaucoup moins bien. Tiré d'un dessin animé anglais (diffusé en France sur M6) tournant autour du football, ce jeu de plate-forme nous fait incarner un footballeur qui doit traverser des niveaux se cloturant par un boss pour tenter d'arriver au stade à temps pour le match. De ennemis se dressent sur sa route et il peut s'en défaire en leur balançant une bonne vieille cacahuette des familles avec son ballon de foot. Un tir rapide faisant peu de dégâts et un tir plus puissant qui nécessite d'être chargé (le joueur jongle à ce moment là) sont possibles.
En plus d'être graphiquement atroce à cause d'un choix des couleurs malheureux, de sprites grossiers, et d'un design raté hérité du dessin-animé, le jeu est également une plaie à jouer à cause de sauts milimétrés bien pénibles, et d'ennemis qui se déplacent trop vite pour être anticipés correctement. Ajontons à celà plein de petits défauts de game-design comme ces cactus quasi indétectables dans le décor qui crèvent le ballon.
Bien qu'il ne soit pas exempt de défauts, on lui préférera 100 fois Soccer Kid qu'on verra (beaucoup) plus tard.
1/5

Haou Taikei m'avait pas mal intrigué la première fois que je l'avais essayé. Il m'avait fait une meilleure impression que ça.

Quant à Holy Umbrella, c'est un titre que j'ai vraiment apprécié. J'ai pas été très loin, j'ai dû jouer à peine une petite heure, mais le peu que j'ai vu montre un vrai souci de finition. Et j'aime beaucoup le style graphique. Si vous chercher des bons titres obscurs sur SFC (enfin, c'est quand même du Naxat Soft), mettez le dans votre liste.

Celui là je l'ai un peu expédié, j'avoue. Et je suis resté sur une mauvaise impression à cause de la phase en pseudo 3D. Si tu as l'occasion de le relancer, donne nous ton avis s'il te plait.



Hashiriya Tamashii : Rider's Spirits
(NCS - 1994)



Ce jeu s'ajoute à une liste qui va je pense s'allonger tout au long de ce groblog, à savoir celle des clones de Super Mario Kart. Jouable à 2 en écran splitté, il nous place aux guidons de motos sur des circuits bénéficiant du fameux mode 7 de la Snes. Les tracés et les décors sont très très inspirés du hit de Nintendo, mais la réalisation générale, le charisme des personnages et la profondeur du gameplay en sont à des années lumière. Le jeu est plutot moche, tandis que la jouabilité est correcte mais sans aucune subtilité : les dérapages ne sont pas exploités, il suffit de prendre les virages à la corde pour se placer en tête, et il semble n'y avoir aucun bonus à récupérer sur la piste (bien que certains concurrents controllés par le CPU balancent quelques mines et autres joyeusetés), par contre on dispose de 3 turbos à utiliser quand bon nous semble. Bref, on s'ennuie un peu après la première course. Ce n'est pas une daube pour autant mais Rider's Spirit me semble bien en dessous de ces concurrents. Encore que il y a surrement pas mal de trucs que je n'ai pas compris car je ne sais absolument pas à quoi servent certains indicateurs à l'écran tels que les gants de boxe qui se trouvent autour du portrait du personnage qu'on dirige.
Enfin attention, le jeu ne fonctionne pas correctement sous Zsnes (les sprites ne s'affichent pas) : essayez ce jeu sous Snes9x.
1.5/5

Hokuto no Ken 5 : Tenma Ryuuseiden Ai Zesshou
(Toei - 1992)



Ce RPG graphiquement immonde se déroule dans l'univers post-apocalyptique du manga Hokuto no Ken, alias Ken le Survivant. L'intro nous narre (de manière fort minable) les événements de l'histoire, puis on commence à jouer en dirigeant un héros qui à priori n'est pas un personnage du manga, qui évolue dans un village avec une interface importée directement des premiers Dragon Quest (les menus pas du tout ergonomiques). En sortant du village, on se frotte aux habituels combats aléatoires au tour par tour qui permettent d'admirer les persos représentés par de grands sprites vus de profil qui se balancent de bons coups de tatane en pleine face. Enfin quand je dis "admirer", c'est bien entendu à prendre au 10ème degré, vous l'aurez compris à la vue des screenshots.
Tout est en japonais et j'ignore si une traduction existe. Honnêtement, je n'ai pas essayé d'en trouver une ...


Hokuto no Ken 6 : Gekitou Denshouken Haou heno Michi
(Toei - 1992)



Certes la longueur du titre impressionne. Beaucoup plus que le jeu lui même qui est un infâme beat-them-up à la jouabilité si mauvaise qu'aucun mot ne peut la décrire. Alors certes, à voir les screenshots, on pourrait penser que ça ne peut pas être si horrible, et pourtant ! On joue avec 2 boutons de poing et 2 boutons de pied, et les boutons de tranche servent pour les coups spéciaux. Les coups normaux sont très peu nombreux, sortent très lentement, ont autant de chance de toucher l'adversaire qu'un salarié d'une entreprise en crise de toucher une prime, et sont animés de façon catastrophique. Les coups spéciaux s'obtiennent tout simplement en chargeant les boutons de tranche. Ils sont ridicules et totalement inutiles. Le plus gros coup spécial provoque l'apparition d'une ligne de dialogue à l'écran (surrement un truc du genre "il te reste 5 secondes à vivre ...") histoire de faire saliver le joueur qui pense pouvoir admirer une furie de folie et se voit finalement offrir un projectile microscopique ou une baffe ridicule. C'est tellement nul qu'il faut y jouer au moins une fois dans sa vie pour y croire. Le top du jeu à licence qui se moque ouvertement des fans et qui décrédibilise totalement un éditeur. En tout cas, impossible de sortir une suite après un naufrage pareil !
0/5


Hokuto no Ken 7 : Seiken Retsuden Denshousha heno Michi
(Toei - 1993)



Je retire ce que je viens de dire dans la présentation du jeu précédent : ils ont OSE sortir une suite ! La "jouabilité" est la même mais les développeurs se sont donnés la peine de refaire tous les sprites et les décors du jeu. En mieux ? Euh non, mais il l'ont fait quand même. Le jeu est un peu plus rapide et mieux animé, mais ça ne pouvait de toute façon pas être pire et on est encore à des années lumières du 1er jeu potable du genre sur la console. Le jeu propose aussi un mode story qui nous fait vivre (enfin subir) les combats dans le même ordre que le manga. Un mot sur les bruitages qui sont encore plus ridicules que dans l'épisode précédent. Enfin, cerise sur le gateau (moisit), les combattants regagnent de l'énergie très rapidement pendant le combat, ce qui donne des affrontements interminables. Un vrai calvaire !
0/5

Ah, Ken la licence maudite! Tous les jeux tires du manga etaient parmi les plus daubesques jamais edites, tout du moins jusqu'a l'epoque 32 bits et Last Battle excepte.
Les 3 titres presentes ici sont parmi les pires jeux de la SFC, surtout Ken 7 (encore plus pourri que le 6, bravo! Ils ont fait un concours chez Toei ou quoi?). A noter qu'un des persos (je sais plus qui, Ken ou Raoh je crois) dispose d'une Furie tout simplement imblocable et inesquivable...


>C'est tellement nul qu'il faut y jouer au moins une fois dans sa vie pour y croire.

+1. Surtout quand on est a la fois fan de jeux de baston et de HNK (comme moi). On en rigole encore 15 ans apres avec un ami...
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Pas d'accord, le jeu sorti sur Master System Hokuto No Ken / Black Belt chez nous est un bon jeu du genre. Pas un chef-d'oeuvre mais un bon jeu.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Y'avait un beat sorti sur psx qui avait l'air ultra poilant. J'avais recupéré l'iso (je sais c'est mal) mais le cd marche plus
Bon sang alors que c'est censé être immortel... BRef faudrait que j'essaie de voir si j'ai encore l'archive qui traine dans une de mes caisses de cds. Mais c'etait tout en 3D et les mecs explosait de partout. J'avais lancé le jeu viteuf et il avait l'air pas mal. Tout en jap mais pas mal.

Hokuto no Ken: Seiki Matsu Kyûseishu Densetsu <- je crois que c'est lui
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Le Ken sur Master System, LVD a du l'oublier car c'est vrai qu'il est sympathique (enfin, c'est pas un étron du calibre des épisodes Snes).
Je n'ai pas joué au Ken PS1 dont parle Rainmaker mais il a plutot bonne réputation.
Le 1er vrai bon jeu tiré de Ken est surrement celui de Arc System sur Atomiswave et PS2 (bien qu'il ne soit pas sans défaut, loin de là) : il aura fallu attendre longtemps !



Heian Fuuunden
(KSS - 1995)




Voici un tactical-RPG à la réalisation plutot agréable (particulièrement les musiques) qui se déroule dans le japon médiéval. Contrairement à Fire Emblem, une partie purement exploration est présente ou on se balade librement dans les villages et en rase campagne pour rencontrer divers persos et accomplir des quêtes. Lorsqu'on fait une mauvaise rencontre (scripté dans la partie que j'ai testé : je n'ai pas eu de combats aléatoires mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas) on passe à un système de combat classique au tour par tour avec ses persos vus de dessus. Il n'y a pas de petite animation lors d'une attaque, tout se passe en gardant la même vue, ce qui rend les affrontements assez rapides. Les possibilités semblent limitées, ce qui nous donne un système simple et abordable. Enfin "abordable", c'est relatif pour un jeu totalement en japonais, et la barrière de la langue se révelle particulièrement handicapante dès qu'on accède aux menus pour par exemple lancer un sort. Car oui, il y a de la magie, bien que le jeu semble au premier abord avoir pour cadre un japon historique et pseudo-réaliste.
Ce soft semble interessant et son assez bonne réalisation nous invite à en savoir plus, ce qui sera peut-être bientot possible puisqu'une traduction anglaise semble être en cours (mais apparement encore aucun patch n'a été publié).


Hiouden : Mamonotachi to no Chikai
(Wolfteam / Telenet - 1994)




L'aventure qui nous attend raconte l'histoire du roi Richard McIntyre qui suite à la trahison d'un des siens vit son royaume envahit par son ennemi juré, et toute sa famille massacrée. Il s'échappe grâce à l'aide de quelques soldats fidèles et, fuyant ses poursuivants, se réfugie dans un mystérieux chateau. Il y rencontre alors un esprit de la foret, un être magique qui va le guider et lui donner le pouvoir de redonner la vie à des démons et de les faire combattre à ses cotés pour reconquérir son royaume.
Hiouden est donc un tactical-RPG se déroulant dans un monde d'héroic-fantasy. On en a vu déjà plusieurs jusqu'ici mais celui ci se distingue par un gameplay qui le rapproche plus de certains jeux de stratégie qu'on a pu voir sur micro-ordinateurs. On interragit avec ses troupes en cliquant sur les icones d'un menu afin de définir les attitudes de chacun (plus ou moins agressif, façon d'utiliser la magie ...) et de gérer inventaire et équipement. A tout moment, une pression sur une incone sablier permet d'alterner entre un mode en temps réel ou nos troupes se battent automatiquement, et un mode "pause" pendant lequel on fait ses réglages bien pénard, un peu comme dans Baldur's Gate. Les "cartes" ou se déroule l'action ne proposent pas uniquement des combats, on s'y déplace aussi pour explorer et résoudre des énigmes (clés à trouver, interrupteurs, pièges à éviter ...).
L'interface du jeu me fait personellement penser aux jeux d'aventure/RPG Rome et Robin Hood sur Amiga. Elle est plutot chargée et quasi impossible à utiliser au pad sans s'arracher les cheveux car le déplacement du pointeur est trop lent, il n'y a quasiment aucun raccourci sur les boutons du joypad et il y a trop de menus à sélectionner. Heureusement le jeu est compatible avec la souris Snes et la plupart des émulateurs sur PC gèrent cette dernière (note pour plus tard : essayer sur WII avec une souris USB ... quelqu'un sait si l'ému Snes de la WII gère la souris ?). Là ça devient beaucoup plus ergonomique et on constate alors rapidement à quel point elle est bien pensée avec des icones permettant d'accéder rapidement à la pièce d'inventaire voulue, de séparer l'écran de jeu en plusieurs fenêtres (chacune montrant un squad différent ou bien montrant un squad + la carte), de visualiser les stats des persos dans une fenêtre s'incrustant en haut de l'écran ... etc ...
Grâce au système en semi-temps réel, le déroulement des combats est dynamique et on ne s'ennuie pas une seconde. La réalisation offre des graphismes plutot moyens, sans fioriture, mais lisibles ce qui est important dans ce type de jeu. Les musiques en revanche sont particulièrement remarquables avec des compositions très belles de Motoi Sakuraba, le compositeur des "Tales of".
Enfin, un patch de traduction permet de pratiquer tout le jeu en anglais. Soyez attentif aux premiers messages délivrés pendant la première bataille qui sert de tutorial, car ils donnent des infos capitales sur l'utilisation de l'interface.
En conclusion, bien qu'il y ait eu depuis des jeux du genre bien plus aboutis, que ce soit dans la narration, la stratégie ou (surtout) l'interface, celui-ci possède un charme indéniable et je vous conseille de l'essayer.
3/5

Oui pardon, j'avais completement oublie la version Master System effectivement. Ca en fait donc deux

Rain, le jeu sur Play est plutot sympa. Tres laid mais sympa a jouer (si on aime Ken, cela va sans dire). Il y a un autre episode sur Saturn (et JE CROIS adapte sur Play aussi), c'est une sorte de jeu de baston genre Yu Yu Hakusho SFC, ou on joue pas "directement" (voir video pour comprendre)

J'avais achete le jeu, il ne vaut guere mieux que les autres.
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Aujourd'hui du sport et des disciplines que je maitrise pas vraiment. N'hésitez pas à apporter vos corrections / commentaires.



Hyper V-Ball / Super Volley 2
(Videosystem - 1994)



Venu de l'arcade, ce jeu de volley fait partie d'une série ayant ses défenseurs et (surtout) ses détracteurs, et a la particularité d'être représenté de profil et sur un seul plan. Celà simplifie à l'extrème sa jouabilité d'autant que seulement 2 boutons sont utilisés. En conjonction avec une direction du pad, le bouton B sert à frapper et à servir tandis que le bouton Y fait sauter le "mur" (les joueurs au filet) ou permet d'effectuer une feinte. Celà rend le jeu accessible à tous et personellement je le trouve plutot fun.
Il est possible de jouer avec des équipes nationales (fictives) masculines ou féminines, ou bien avec des équipes composées de robots qui disposent de coups spéciaux comme la faculté de dédoubler la balle lors du service, ou bien des smash de folie. J'ignore totalement comment sortir ces coups : les manips de l'arcade ne fonctionnent pas et le seul faq (minable) que j'ai trouvé ne mentionne même pas le mode de jeu avec les robots.
Assez bien réalisé et jouable et amusant, Hyper V-Ball est un assez bon jeu, mais on est forcé de lui reprocher un certain manque de dynamisme et des échanges qui bien souvent trainent trop en longueur. On devrait logiquement lui préférer la version Neo Geo connue sous le nom de Power Spikes 2. Malheureusement elle n'est pas mieux techniquement, à part l'intro et les menus, et je trouve même que les sprites ont un rendu plus grossier que sur Snes. Mais le mode de jeu avec les robots fonctionne apparement bien mieux grâce à la présence d'une barre de super indiquant quand il est possible de placer les coups spéciaux, ces derniers s'exécutant avec des manipulations à la Street Fighter 2, plutot difficiles à placer ...
2/5


Honoo no Doukyuuji : Dodge Danpei
(Sunsoft - 1992)



Ce jeu de dodge ball très classique dans son gameplay met en scène des personnages tirés d'un anime. En modo solo, on enchaine les matches tout en profitant de cut-scenes plutot réussies présentant chaque nouvel adversaire de façon très dynamique.
La jouabilité est la même que dans quasiment tous les jeux du genre. On peut tirer, faire, des passes, sauter, changer de joueur et faire un dash en appuyant deux fois dans la même direction. Il semble que des coups spéciaux soient également disponibles.
Les graphismes sont en soit plutot laids (hors cut-scenes) et peu colorés mais on appréciera la variété des sprites des joueurs (en dehors des joueurs "génériques"), tous différents. Et comme le mode solo suit l'histoire de l'anime ou de nouveaux joueurs ne cessent de se joindre à l'équipe du héros, on verra de nouveaux sprites à chaque match. Un petit jeu jouable et sympa si on aime le genre.
2/5


Hit the Ice
(Taito - 1993)



Hit the Ice est au hockey sur glace ce que NBA Jam et Arch Rival sont au basketball : une vision très simplifiée issue des salles d'arcade et ou tous les coups sont permis. Très facile à prendre en main, on ne dirige que 2 joueurs plus un gardien et seulement 2 boutons sont utilisés. On peut faire des passes, frapper son adversaire et surtout tirer, ce qui ne donnera pas grand chose à moins de charger le bouton pour un super tir qui a bien plus de chance de faire mouche. Un mode tournoi et versus sont proposés et on peut jouer à 2 en s'affrontant ou ensemble contre le CPU, ce qui est la meilleure configuration car en solo, on voit le CPU controller son co-équipier de manière très maladroite. Si deux joueurs se frappent au même moment, l'action zoome sur ses derniers et on se retrouve dans un mini jeu de baston proposant 2 coups (droite et uppercut) et une esquive. Celui qui remporte le combat voit son adversaire tomber dans les pommes pendant quelques instants.
Dire que ce jeu manque de finesse est un euphémisme ! La jouabilité est malheureusement très confuse. Alors certes c'est défoulant mais on n'a pas envie d'y revenir souvent. Techniquement, c'est très moyen : certes les sprites sont gros et relativement bien dessinés mais l'animation est confuse et surtout les sprites sont victimes de clignotements dignes d'une Nes (problème d'émulation ?).
Je suppose de toute façon que ceux qui souhaiteront s'adonner à ce jeu le feront plus volontiers sur la version arcade originale (de Williams) qui est émulée sous Mame. Par contre j'ignore si cette version arcade est disponible sur une compile retro (apparement non).
1.5/5

J'ai pas mal joue a Hyper V-Ball a une epoque, et j'avais plutot bien aime. Mais en mode robot seulement, c'est largement plus interessant (sauf si on cherche du realisme bien sur). Par contre, je ne pourrai pas te dire comment on sort les coups speciaux, je ne m'en souviens plus...
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J'ai regardé viteuf, ça se "joue" comme les chevaliers du zodiaque sur NES on dirait nan ?




C'est pas les mêmes que dans le 2 ? Je vais essayer de retrouver le topic sur NA, mais un de nos lecteurs nous avait filé 2-3manips. Je dois avoir ca qui traine encore quelque part. Si je trouve je posterai ça ce soir.
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Pas la peine, merci, c'est déjà sur NA que j'avais trouvé les coups pour Power Spikes 2 (excellent site ). Et pas moyen de sortir quoi que ce soit sur Snes avec ces manips. Maintenant je m'y suis peut-être mal pris. Quand Lyle aura récupéré un accès internet, il nous donnera peut-être son avis, il me semble qu'il aime bien Hyper V Ball.



Hero Senki : Project Olympus
(Winkysoft / Banpresto - 1992)



Ce RPG à la réalisation assez minimaliste met en scène les vaches à lait de Banpresto (Gundam, Kamen Rider et Ultraman) qu'on avait plus vu depuis la lettre G. Ils vous avaient manqué ? Moi non plus. On commence par dirigier Amuro Rey, le pilote du 1er Gundam, dans une ville pseudo-futuriste et on est rapidement rejoint par 3 autres héros avant de sortir de la ville et de commencer une aventure dont j'ignore totalement les tenants et aboutissants. Les combats aléatoires se déroulent sans surprise au tour par tour et chaque perso peut utiliser des attaques spéciales qui consomment des points de magie. On obtient évidemment des points d'expérience pour devenir plus fort et de l'argent pour s'équiper. Tout est en japonais et il est donc difficile de juger de l'intérêt de ce jeu, pour autant qu'il y en ait un. Pas sa réalisation en tout cas ...

Hero Senki a un interet "historique" pour les fans de Super Robot Taisen. En effet, c'est la premiere fois qu'on y voyait le personnage de Gilliam (reapparu dans les episodes 4, F, et OG), ainsi que le robot Geshpenst (SRT 4 toujours). On retrouve aussi Masaki et Shu de SRT 2/Maso Kishin! D'ailleurs, on retrouvera un petit clin d'oeil a ce jeu dans certains dialogues de SRT.
Sinon il n'a rigoureusement aucun interet. Tout du moins il est desesperement moyen au mieux, et vu le nombre de bons RPG sur la console, inutile de perdre son temps.


Rain, oui c'est un peu dans ce genre-la.
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