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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Sebinjapan : exploration du Romset Snes
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Auteur Groblog Sebinjapan : exploration du Romset Snes
Sebinjapan
Camarade grospixelien


Joue à Disgaea (PSP)

Inscrit : May 02, 2007
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Posté le: 2013-10-27 14:55
Merci pour ces commentaires Florent06, n'hésite pas à laisser tes avis sur d'autres jeux également.

Maintenant, le journal du X :


Xak : The Art of Visual Stage
(Tokai / Sunsoft - 1993)



A l'origine sorti en 1989 sur micro-ordinateurs japonais, Xak est le 1er épisode d'une célèbre série d'action-RPG, très réputée au Japon, à l'image des Ys. L'histoire, parait-il passionnante mais qui apparait comme très classique dans ce 1er épisode, raconte comment le fils d'un grand héros part en guerre contre un puissant démon qui menace se s'attaquer à Xak, un monde d'heroic-fantasy dans lequel évoluent chevaliers et magiciens. Vu de dessus, le jeu nous permet de diriger notre héros en temps réel, d'attaquer à coup d'épée avec le bouton B, et de gérer son inventaire, utiliser des objets ou des magies (plus tard). On commence l'aventure dans un petit village et, après une petite "quête" (retrouver des lunettes dans l'église), on reçoit de l'argent pour s'équiper et partir explorer le monde. On est alors confrontés à un labyrinthe parcouru par de multiples monstres (blobs et squelettes tout d'abord) à occire. Et là accrochez vous : Xak est un des ces jeux ou on galère comme c'est pas possible tant qu'on a pas pris quelques niveaux. Les monstres sont nombreux et font très mal. Mais le plus ennuyeux, c'est le fait qu'il faut être parfaitement aligné pour pouvoir les toucher avec son épée, ce qui est loin d'être évident sans un solide entrainement. Xak est difficile. Et énervant. Même dans les villages, on peste contre ces PNJs qui nous parlent dès qu'on les touche comme dans Ys (il n'y a pas de bouton pour parler), d'autant que la plupart d'entre nous ne comprendront rien à ce qu'ils nous disent puisque tous les textes sont en japonais, petit détail qui a son importance car, sans savoir quoi faire ni ou aller, on risque de tourner en rond pendant longtemps ...
Xak est une série également réputée pour ses musiques. Pas de mauvaise surprise de ce coté là donc puisque les compositions présentes sont en effet très entrainantes. On sera moins enthousiasmés par les graphismes, corrects, mais bien en dessous des autres (bons) jeux du genre sur Snes. On remarque cependant l'affichage de jolis portraits de certains personnages lors de dialogues avec ces derniers.
A cause de l'absence de traduction pour cette version Snes, et des 1er combats très difficiles, je ne suis pas allé très loin dans ce titre.


X-Kaliber 2097 / Sword Maniac
(Fupac / Toshiba / Activision - 1994)



On dirige un guerrier armé d'une épée dans ce side-scroller se déroulant dans un futur ou un tyran a pris le pouvoir. Vu de profil donc, le héros peut sauter, s'abaisser et faire usage de son arme de 4 façons différentes : un coup rapide, un coup plus lent mais ayant une plus longue portée, un coup très lent qui envoie un projectile et une position de garde arrêtant toutes les attaques ennemies. Il faut traverser chaque niveau en temps limité en sautant de plate-formes en plate-formes et en abattant les nombreux ennemis sur son chemin. Chaque niveau comporte deux bosses. L'un est intégré au déroulement du niveau, l'autre se combat dans une "arène" à la manière d'un jeu de baston. On a alors droit à une cinématique et un dialogue avant et après le combat contre ce boss. Le jeu dispose d'ailleurs d'un mode versus, uniquement jouable contre un ami, dans lequel le héros et tous les boss sont sélectionnables.
Moyennement réalisé par rapport à sa date de sortie, X-Kaliber souffre également de petits soucis de maniabilité, de collisions parfois hasardeuses, et d'une difficulté trop élevée avec les réglages par défaut (mais les options permettent de choisir des modes "easy" et "very easy" tout à fait abordables). Et les affrontements en versus contre les boss sont soporifiques et vraiment mal fichus. Le jeu reste malgré tout relativement plaisant à parcourir (en "easy") malgré un level design ultra classique et des niveaux très courts.
A noter que les versions US et japonaises disposent de bandes son totalement différentes, avec la présence des musiques du groupe Psychosonic dans la cartouche US (et euro je crois)
Moyen


X-Zone
(Kemco - 1992)



Voici un jeu de tir futuriste qui se pratique à l'aide du Superscope, le bazooka de Nintendo pour tirer sur son écran de TV. Il s'agit de sauver l'humanité face à des robots qui ont pris le contrôle de la planète. On commence par un niveau ou on descend depuis le ciel vers la surface qui se rapproche avec un effet de zoom guère impressionnant. La suite est plus traditionnelle avec des niveaux qui se déroulent selon un scrolling horizontal forcé (plus tard, un scrolling frontal) tandis qu'on tire sur les nombreux véhicules, robots, et surtout sur les missiles qui nous sont envoyés, sinon on aura vite fait de perdre toute son énergie. Les munitions sont illimitées et un bouton permet de faire feu tandis qu'un autre fait apparaitre un viseur sur l'écran, bien pratique si on peine à viser avec l'accessoire dédié.
De conception trop classique, sans la moindre originalité, et victime d'une réalisation en demi-teinte, le jeu se rattrape cependant par son action frénétique et sa difficulté élevée. Il y a tout de même clairement mieux dans le genre.
Moyen


Xardion
(Asmik - 1992)



Xardion est un jeu d'action/plate-forme futuriste mettant en scène des mechas. Le joueur prend le contrôle de 3 robots lourdement armés, 2 sont humanoïdes, le troisième a la forme d'une panthère, entre lesquels il peut alterner à volonté (en passant par un menu plutôt que d'utiliser un des nombreux boutons de la Snes, malheureusement). Chacun a des capacités différentes et peut devenir plus fort en trouvant des objets, de nouvelles armes et en gagnant de l'expérience (en abattant des ennemis). Chaque robot a sa propre barre de vie. Entre les niveaux (conclus par un boss, la plupart du temps trèèèès longs à vaincre) on a droit à quelques dialogues entre les pilotes des 3 robots, pour faire progresser l'histoire.
Le principe de Xardion est assez sympa. Au départ les robots se ressemblent assez, mais ensuite ils gagnent des armes exclusives qui les rendent vraiment différents à jouer. Le level-design reste cependant très classique, il n'y a jamais vraiment de passage conçu vraiment pour un robot plutôt qu'un autre. Mais ces niveaux restent plaisants à parcourir. Par contre les héros sont lents, et ne donnent pas l'impression d'être très puissants (leurs tirs sont minuscules, au début du jeu en tout cas), ce qui enlève un peu de fun. Techniquement, le jeu manque clairement d'ambition : quelques gros sprites mais peu d'effets spéciaux et le design est quelconque. Bref, de bonnes idées mais une exécution qui laisse à désirer.
Moyen


X-Men : Mutant Apocalypse
(Capcom - 1994)



Cyclops, Psylocke, Wolverine, Gambit et The Beast sont les 5 super-héros qu'on peut incarner dans ce jeu d'action/plate-forme vu de profil. Chaque perso a droit à ses propres niveaux et on choisit avec lequel on veut commencer. Le but du jeu est de se farcir Apocalypse et les robots Sentinelles afin de libérer des mutants qui ont été capturés. Chaque héros peut sauter, frapper, s'accroupir, et utiliser des attaques spéciales qui s'exécutent avec des manœuvres à la Street Fighter 2 comme des quarts de tour. Cyclops va utiliser son laser (debout, en saut, ou accroupi, comme dans les VS fighting du même Capcom), Wolverine fera des enchainements ... The Beast est spécial car son principal pouvoir lui permet de s'accrocher au plafond, et le level design exploite bien entendu cette possibilité.
Le jeu est joli, avec de grands sprites, la jouabilité très correcte et les niveaux assez intéressants quoique courts et linéaires. Il y a des combats contre des bosses, des phases de saut un peu périlleuses (pas trop) et surtout beaucoup d'ennemis arrivant de tous cotés à défaire.
En plus du mode de jeu normal, un mode training est présent. Dans celui ci, on accède directement à l'action sans passer par les cut-scenes et le bouton X sert à sortir les attaques spéciales sans exécuter les manœuvres nécessaires. Je ne pense pas qu'on puisse voir la fin du jeu avec ce mode.
Pas extraordinaire mais sympa à jouer, surtout pour les fans du comics, je trouve personnellement ce X-Men plus réussi que Marvel War of the Gems qui lui ressemble beaucoup, même s'il est moins bien réalisé.
Assez Bien


Et, c'est déjà fini pour les X dont je retiens principalement X-Men et Xardion pour lequel j'ai un petit faible.

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Rugal-B
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Joue à Gradius FC, Mad City FC, Gun Sight FC, Macross FC

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De : Saint Dizier

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Posté le: 2013-10-27 21:38
AH! Ah! A... ssez bien? X-Men? Bouh! (à ce compte là, Marvel Super Heroes va être médiocre?)

Shenron
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Joue à Lost Judgment

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Posté le: 2013-10-27 21:58
J'adore les graphismes de X-Men. Et je suis sûre d'avoir vu X-Caliber 2097 quelque part, ce style graphique un peu moche m'est familier...
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).


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Amador
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Posté le: 2013-11-06 19:24
Allez, petit GroBlog, ne meurs pas, si près du but !

RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

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Posté le: 2013-11-06 23:11
bah il prepare un gros truc avec les Y et Z. Mais bon ca va aller vite

Je me rapelle plus ce qu'il y a comme jeu, mais ptet qu'il est tombé sur une grosse bouse qui l'a rendu malade
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Thezis
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Joue à Far Cry 3

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Posté le: 2013-11-06 23:20
Citation :
Le 2013-11-06 19:24, Amador a écrit :
Allez, petit GroBlog, ne meurs pas, si près du but !


Clair que ce serait dommage à deux doigts de marquer l'histoire vidéoludique d'une manière que nous enviera le monde !
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-11-10 15:49
Pas de panique, je n'ai pas jeté l'éponge
Juste très occupé en ce moment, et pas de temps à consacrer à internet.


Yakouchuu
(Athena - 1995)



Yakouchuu est un jeu d'aventure dans lequel un texte en japonais s'affiche sur des illustrations statiques tandis que musiques et bruitages contribuent à plonger le joueur dans une atmosphère lourde et inquiétante. Les textes proposent parfois de faire des choix pour orienter le déroulement de l'histoire (plusieurs fins sont possibles), mais c'est la seule interactivité offerte par le jeu. L'intrigue se déroule sur un mystérieux paquebot plongé au cœur d'une tempête. Aucun patch de traduction n'est disponible à ce jour.


Yamato Takeru
(Toho - 1995)



Ce J-RPG à l'interface et au gameplay ultra-classique (pensez "Dragon Quest") peut surprendre de prime abord du fait de ses graphismes lilliputiens. Les personnages qu'on dirige sont tout petits, forcément peu détaillés, et dans l'ensemble le tout fait visuellement très "8 bits", ce qui est dur à avaler pour un titre daté de 1995. Les musiques par contre sont de très bonne qualité, exploitant bien les possibilités de la Snes. Le jeu est adaptée du long métrage du même nom sorti en 1994 et le scénario raconte l'histoire d'un prince dans le Japon médiéval qui s'allie à une prêtresse pour combattre un vilain dragon. Sinon pas de surprise avec les habituels villages (avec magasins), bâtisses, donjons, la carte, les combats aléatoires en vue subjective et au tour par tour ... etc ...
Le genre de RPG "anonyme" qui se fond dans la masse et dont on ignore, faute de comprendre les textes à l'écran, s'il vaut la peine d'être joué.


YS 3 : Wanderers from YS
(Tonkinhouse / Falcom - 1991)



YS est une célèbre saga de action-RPGs née sur micro-ordinateurs japonais, dont les deux premiers épisode ont également régalé les possesseurs occidentaux de PC Engine grâce à de superbes musiques (la saga est surtout réputée pour ça) et des cut-scenes dans le style "anime". Le 3ème épisode, premier sorti sur Snes, se démarque de ses prédécesseurs en transformant l'habituelle vue de dessus "à la Zelda" en une vue de coté "à la Zelda 2".
Adol, le héros de cette série se déroulant dans un monde d'héroic-fantasy, suit son ami Dogi jusqu'à son village natal ou il se passe de vilaines choses d'après une diseuse de bonne aventure rencontrée en chemin. Il faudra en effet dès son arrivée porter secours à un villageois qui a disparu dans des mines suite à l'apparition de monstres.
Le système de jeu alterne entre des phases de combat, en extérieur et dans des "donjons" et des phases de dialogue / achats, principalement dans les villes. Le héros peut frapper, sauter, s'abaisser et ramper. Il doit accumuler de l'expérience afin d'accroitre sa force et sa barre de vie, et rassembler assez d'argent pour s'acheter de nouveaux équipements. Les "donjons" sont dans l'ensemble très linéaires et il n'y a pas d’énigme, juste de l'action, des combats, et quelques petites phases de plate-forme. Je vous préviens : les débuts sont violents, les ennemis se déplacent rapidement, nécessitent plusieurs coups pour mourir, le héros a une allonge ridicule (le problème demeurera pendant tout le jeu) et surtout la barre de vie minuscule s'épuise quasiment au moindre contact. Il sera donc nécessaire de passer un temps fou à tuer les premiers monstres des centaines de fois, en ressortant de la mine à intervalle régulière pour retrouver son énergie, pour accumuler des points d'expérience et devenir plus fort. Mais même ainsi, le jeu reste difficile et frustrant à cause d'une jouabilité imprécise et d'ennemis qui infligent bien trop de dégâts (je n'arrive pas à passer le second boss, le dragon bleu qu'on voit sur l'un des screenshots). Malgré ça, le jeu reste relativement amusant, dans la veine d'un Zelda 2 NES mais quand même inférieur à ce dernier.
La réalisation est très moyenne. Les graphismes sont colorés mais peu détaillés, et les sprites tout petits et mal animés. Et malheureusement la musique est beaucoup moins réussie que la magnifique version PC Engine (sur CD, forcément ...). D'ailleurs, on préférera s'adonner à cette dernière, ou à la version Megadrive, car elles sont moins difficiles.
Moyen


YS 4 : Mask of the Sun
(Tonkinhouse / Falcom - 1993)



Le 4ème YS (second sur Snes) est toujours un action-RPG se déroulant dans un monde d'héroic-fantasy et mettant en scène le guerrier aux cheveux rouges Adol. Mais il délaisse la vue de coté de "Wanderers" et revient à la même représentation et au même gameplay que les 2 premiers épisodes. Un gameplay un peu particulier qui nécessite une petite explication. Si on retrouve la classique alternance de dialogues / achats dans les villes et de combats dans les extérieurs / donjons, le tout représenté de dessus comme dans un Soulblazer ou un Zelda 3, il faut savoir que les affrontements se déroulent sans l'usage de boutons pour frapper ou se défendre. En effet, on entame la barre d'énergie des ennemis en leur fonçant dessus, tout simplement. Mais attention, pas de face, sinon c'est le héros qui se fait blesser. Il faut les toucher sur les cotés, de derrière, ou bien par devant mais en étant légèrement décalé. Étrange et simpliste, le système est néanmoins assez amusant grâce à la vitesse élevée à laquelle tous les sprites à l'écran se déplacent. Vous allez attraper des crampes au pouce à faire courir Adol dans tous les sens pour tenter de frapper les ennemis correctement.
L'histoire raconte comment Adol part en aide aux habitants d'un lointain pays assiégé par l'habituel empire maléfique après avoir trouvé un message de détresse dans une bouteille jetée à la mer. Les dialogues sont plus nombreux que dans YS 3, les autres personnages plus développés et l'intrigue semble agréable à suivre. Bien que resté exclusif au Japon, ce 4ème épisode bénéficie d'un patch de traduction finalisé en anglais.
Mignon sans être particulièrement réussi graphiquement, bénéficiant de très belles musiques, YS 4 est un jeu qui donne envie d'être essayé. Mais à condition d'avoir du temps devant sois et des nerfs solides car les combats sont encore une fois très difficiles et il faut absolument moissonner des points d'expérience avant de s'aventurer trop loin. Les monstres attaquant rapidement et sans répit dans des écrans parfois chargés d'obstacles naturels empêchant de se mouvoir comme on le souhaiterait, rendent les combats techniques et périlleux, d'autant que la maniabilité n'est pas optimale (on ne peut pas se déplacer en diagonale).
A noter qu'il existe un autre YS 4 sur PC Engine qui est un jeu différent bien que suivant grosso-modo la même intrigue. La jouabilité est plus souple, la réalisation meilleure (avec surtout beaucoup plus de cut-scenes en dessin-animé), et elle dispose également d'un patch de traduction en anglais.
Assez Bien


YS 5 : Kefin, the Lost City of Sand
(Koei / Falcom - 1995)



Épisode exclusif à la Snes, cette nouvelle aventure d'Adol suit la même recette que son prédécesseur mais le gameplay devient beaucoup plus classique. En effet, bien que la vue de dessus soit toujours de la partie, le fameux système ou on fonce sur les ennemis sans utiliser de bouton a été abandonné. Désormais on utilisera un bouton pour frapper (à l'épée), un bouton pour se protéger derrière son bouclier, un autre pour utiliser des magies, et un dernier pour sauter, ce qui est (rarement) utilisé dans quelques phases d'action. Les donjons sont un peu moins linéaires et quelques énigmes très simplistes font leur apparition. En gros, avec les phases de recherche / dialogue / shopping qui ont été conservées, on se retrouve dans un action-RPG proche d'un Illusion of Time. Je trouve personnellement que, si le jeu perd un peu ce qui faisait la spécificité de la série, il gagne en revanche une jouabilité beaucoup plus instinctive et moins confuse le rendant bien plus abordable. Bien plus facile même diront certains fans "hardcore" qui ont d'ailleurs reproché un manque de "challenge" au jeu lors de sa sortie, poussant l'éditeur à sortir une seconde version, appelée "YS 5 Expert Edition" quelques mois plus tard, avec des ennemis plus résistants et agressifs.
La réalisation est assez bonne, un cran en dessous des références du genre, mais dans le haut du panier, surtout concernant les musiques une fois de plus. Malheureusement, aucune traduction n'est à ce jour disponible pour ce titre qui se révèle assez difficile à pratiquer en japonais.

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-11-17 15:01
Yuujin : Janjuu Gakuen
(Varie - 1993)



De terribles démones menacent un lycée japonais et seules 3 étudiants toutes mignonnes peuvent leurs faire face en les affrontant ... au mahjong ! On choisit ici sa protagoniste préférée et c'est parti ensuite pour des parties en 1 contre 1, le tout avec de jolis graphismes. Ca manque de contenu face à la concurrence mais d'autres modes de jeu sont peut-être à débloquer ensuite.


Yuujin : Janjuu Gakuen 2
(Varie - 1994)



Cette fois c'est une ville japonaise toute entière qui est sous la menace de démones qui se cachent en prenant l'apparence de jeunes femmes sexy, infirmières ou secrétaires. Les lycéennes du 1er épisode sont de retour pour les combattre dans ce qui est toujours un jeu de mahjong mais avec beaucoup plus de contenu puisque le menu permet dès le départ d'accéder à des parties à 2 ou à 4 joueurs, tandis que le mode principal dispose de nombreux écrans dialogues et écrans intermédiaires plutôt jolis. De plus ce mode story se déroule comme dans un RPG avec une carte de la ville vue de dessus sur laquelle on se déplace.


Yuujin no Furi Furi Girls
(Planing Office Wada - 1994)



De l'héroic-fantasy et des jolies filles sont au programme de ce jeu de plateau dans lequel jusqu'à 4 participants (humains ou CPU) s'affrontent en lançant un dé et en avançant de cases en cases. On arrive alors à une roulette dont l'issue détermine l'attribution de bonus ou malus. Des monstres se déplacent également sur le plateau et si on tombe sur la même case que l'un d'eux, ou sur une case sur laquelle se trouve un joueur, il s'en suit un affrontement sous la forme d'une partie de "jankenpon" (pierre-feuille-ciseaux).
Ce titre se démarque de ses nombreux concurrents grâce à son character-design qui est l’œuvre du dessinateur U-Jin, célèbre pour ... euh, je vous laisserai chercher si vous ne connaissez pas ... Il est également l'auteur des illustrations des 2 jeux de mahjong qui portent son nom (mais j'ignore pour ces derniers si les illustrations ont été faites pour les jeux ou si elles sont antérieures).
C'est bien réalisé et ça semble assez amusant dans le genre. Tous les textes sont malheureusement en japonais.


Yuuyu no Quiz de Go! Go!
(Taito - 1992)



Sorti en arcade sur le système F2 de Taito, ce titre est un quiz jouable à deux dans lequel on participe à une émission TV fictive. On commence par choisir une catégorie puis on répond à des questions en sélectionnant une réponse parmi 4 choix, le tout en temps limité. Que dire d'autre ? Que la réalisation est ultra minimaliste et que tous les textes sont en japonais.


YamYam
(Pandora Box / Bandai - 1995)



Dans la série des concepts improbables, voici un mélange de Space Harrier et de RPG. Dans ce titre, on incarne un petit garçon qui chevauche une étrange créature, sorte de pingouin géant rose avec une queue d'écureuil (!). L'histoire que je ne comprends pas, mais que j'imagine bien barrée, se dévoile par l'intermédiaire de dialogues avec différents personnages qui vivent dans des maisons en forme de tomates ou de cactus ... Ces derniers nous confient des missions qui nécessitent de se rendre dans divers endroits. Pour se déplacer, on choisit sa destination sur une carte et c'est alors qu'on passe à la phase d'action. Il s'agit d'un shmup en scrolling frontal semblable à Space Harrier donc. Le perso sur sa monture avance en restant au sol mais peut effectuer des sauts. Un bonus lui permet de voler librement pendant un temps limité comme dans le titre de SEGA. D'autres bonus, également à ramasser pendant le niveau, redonnent de l'énergie ou de l'argent. L'argent sert ainsi à acheter des équipements pour être plus résistant ou pour augmenter la puissance de ses tirs. Les ennemis abattus rapportent également des points d'expérience qui permettent de monter en niveau (pour augmenter sa barre de vie, entre autre).
La réalisation est plutôt bonne avec un bon scrolling et des graphismes ultra-colorés dans un style "kawai". Lors des dialogues, on bénéficient d’illustrations très jolies également. L'action est assez prenante mais le jeu est tout de même facile, au début en tout cas. L'ennui, c'est que sans comprendre le japonais, on ne sait pas ou aller et on tourne en rond en refaisant toujours les mêmes niveaux. Dommage.

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RainMakeR
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Joue à Exoprimal, The Chants, Kamiwaza Way of the Thief

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Posté le: 2013-11-17 22:55
tain j'aimerai bien avoir des stats quand t'aura fini. J'ai la furieuse impression que pour toutes les lettres y'a un jeu de majhong ....

YamYam je me demande si c'est pas tiré d'un DA
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Erhynn Megid
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Joue à Freelancer

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Posté le: 2013-11-18 14:30   [ Edité le: 2013-11-18 14:33 ]
Je me demande encore pourquoi je n'ai pas mis de favoris dans chacun des GrosBlogs (étant en plus un accro aux flux RSS...).

Par rapport aux posts des Super Turrican :
- Merci Seb ! J'ai dévoré tes deux avis et je les approuve à 100% ! Petit détail toutefois : Rendering Ranger est fait par Manfred Trenz, le créateur de Turrican mais les droits de Turrican étaient chez Factor 5 à cette époque. C'est Rainbow Arts qui s'est occupé de Rendering Ranger et non Factor 5 .

Par rapport aux posts des Ys :
J'ai aussi dévoré tes retours sur les Ys Super Nes, pour la simple et bonne raison que j'adore aussi cette série et que je n'ai pas fait le IV (j'ai pourtant l'iso PC Engine avec le patch de traduction texte et sous titres des animés !) et le V est si mystérieux que ça me désolé qu'aucune traduction n'existe à ce jour mais connaissant Falcom et X-Seed, Ys V n'attend peut être que son heure d'être revu et corrigé comme son grand frère Ys IV sur Vita.

Chapeau en tout cas Sebinjapan, tu es presque au bout !

EDIT :
Et beau boulot pour la base de données !
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?


Mike the freeman
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Posté le: 2013-11-21 23:12
Je plussoie, c'est vraiment dingue ce travail abattu.
Contrairement à ce qu'on dit, il y a bien de la rigueur en France

Sebinjapan n'est pas le dernier à critiquer les bibles vidéoludiques vendues à prix d'or mais il a un solide passif pour se le permettre.

Milles bravo !

Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-11-24 13:57
@Mike et Erhynn : merci pour les commentaires. Erhynn, merci pour les infos et désolé pour la confusion entre Factor 5 et Rainbow Arts.
@Rain : désolé de te décevoir doublement mais d'une part je peux déjà te dire qu'il y a encore du mahjong dans les Z, et d'autre part, je ne pense pas avoir le temps de me lancer dans des stats détaillées à la fin de ce blog. Mais peut-être que Veloxxx pourra nous aider pour ça grâce à sa base de données.

Suite des Y tout de suite ...

(ce Grosblog est en cours d'écriture )

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2013-11-24 14:02
Yokoyama Mitsuteru Sangokushi
(Angel - 1992)



Yokoyama Mitsuteru Sangokushi 2
(Angel - 1993)



Ces deux titres sont des jeux de gestion et de stratégie fort similaires aux Romance of the Three Kingdoms de Koei. En effet, non seulement il s'agira de gérer un royaume au tour par tour en choisissant les orientations politiques, commerciales et militaires de chaque ville ou province, avec parfois des affrontements se déroulant comme un wargame (déplacement des troupes sur une carte), mais de plus le contexte est le même puisque les jeux se déroulent dans la Chine antique telle que racontée dans le célèbre roman "Les Trois Royaumes". En fait, le "petit truc en plus" de cette série, c'est qu'elle est adaptée d'un manga (et d'un anime) très populaire au Japon (lui même adapté du roman chinois bien sur, mais avec des personnages et événements en plus), dont l'auteur est Mitsuteru Yokoyama, également connu pour Tetsujin 28 et Giant Robo.
Les deux jeux sont donc très proches avec un pointeur qu'on dirige sur une carte pour choisir une ville puis accéder à une foule d'options permettant de gérer l'agriculture, la défense, la diplomatie ... etc ... en attribuant des ressources et des hommes aux tâches à chaque fois. Lorsqu'un conflit armé éclate, on passe à une vue différente avec des soldats représentés sur un champs de bataille qu'on déplace et fait agir au tour par tour. La réalisation cependant est différente avec par exemple dans le second épisode l'emploi de zooms et d'effets de transparence sur la carte. Il est possible de jouer contre des adversaires humains ou CPU.
Les deux jeux sont bien réalisés et semblent très complets mais les menus et textes, nombreux, sont entièrement en japonais : tout est écrit en kanji et on ne peut même pas se raccrocher au moindre mot d'anglais pour espérer s'y retrouver un peu ...


Yokoyama Mitsuteru Sangokushi Bangi : Sugoroku Eiyuuki
(Angel - 1994)



Tiré du manga lui même adapté du célèbre roman chinois "Les Trois Royaumes", ce titre au nom à rallonge est un jeu de plateau mettant en scène les personnages du manga, transformés en SD (super deformed : petits persos à grosse tête). Le contexte est bien entendu celui des guerres ancestrales qui ont opposé différents clans pendant la Chine antique. Comme dans les autres jeux du genre, chaque joueur déplace son personnage sur un plateau après avoir effectué un tirage de loterie lui disant de combien de cases il peut avancer. Certaines cases vont provoquer des événements automatiques comme l'acquisition d'un trésor ou d'une arme, ou bien la perte d'argent par exemple. Mais d'autres cases nous font arriver sur des forteresses à conquérir ou dans des villes. Dans le premier cas, il faudra combattre à la manière d'un jeu de rôle comme Final Fantasy. Des attaques spéciales sont disponibles, si toutefois on a trouvé de quoi les lancer précédemment. Dans les villes, on pourra justement faire des achats (d'armes et de magie entre autre), à condition d'avoir trouvé assez d'argent précédemment. Assez bien réalisé, le jeu est malheureusement entièrement en japonais et difficilement compréhensible.


Yoshi's Cookies
(BPS / Nintendo - 1993)



Originellement conçu par BPS en tant que puzzle-game sans licence censé sortir sous le nom de Hermetica, le jeu est récupéré par Nintendo qui lui fait bénéficier du support de ses personnages maison, Yoshi et Mario en tête. Mais ces derniers ne sont là que pour illustrer l'habillage du jeu et servir de personnages à incarner dans le mode versus.
Dans ce titre, on déplace un curseur à placer sur des cookies présents à l'écran. En maintenant le bouton A et en appuyant dans une direction, on déplace toute une ligne ou toute une colonne à la manière d'un rubik's cube. Le but est d'établir des lignes ou des colonnes avec le même cookie afin qu'elles disparaissent et, comme souvent dans ce genre de titres, de tenter de provoquer des réactions en chaine pour plus de points ou pour accélérer l'apparition des "Yoshi's Cookies" qui permettent d'envoyer des "attaques" vers l'adversaire en mode versus. Dans ce mode donc, on joue en écran splité contre un ami ou un personnage Nintendo dirigé par le CPU. Les attaques sont assez originales, il y a un écran de points d'interrogations qui vient masquer les cookies, ou même un bonus pour contrôler le curseur de l'adversaire.
En plus des modes solo et versus, un mode puzzle est présent et requiert de débarrasser l'écran de tous les cookies en un nombre de mouvements limité.
De par son concept, ses modes de jeu, sa présentation et son remaniement sous licence Nintendo, ce titre fait penser à Puzzle League / Panel de Pon (= Tetris Attack). Mais personnellement j'accroche beaucoup moins à Yoshi's Cookies. C'est néanmoins un titre à essayer pour les amateurs du genre. Le jeu existe aussi sur NES et GB.
Assez Bien


Yoshi no Kuruppon : Oven de Cookie
(National Human Electrics - 1994)



Ce titre est un jeu publicitaire produit à l'occasion de la commercialisation d'un four. On trouve sur la cartouche la version japonaise de Yoshi's Cookies, ainsi qu'une sorte de petit jeu d'aventure dans lequel on dirige Yoshi vu de dessus sur une carte. En entrant dans certaines maisons on peut participer à des mini-jeux, des quiz, et apprendre des recette pour préparer des cookies !


Yoshi's Safari / Yoshi no Road Hunting
(Nintendo - 1993)



Titre dédié au Superscope, le bazooka en plastique pour tirer sur l'écran, Yoshi's Safari permet d'incarner en vue subjective Mario chevauchant Yoshi et tirant sur tout ce qui bouge ! Yoshi avance automatiquement le long d'une route, "sur des rails" donc, mais il est possible de le faire sauter avec le second bouton de l'accessoire pour éviter des obstacles. Mieux : un mode deux joueurs permet de contrôler le dinosaure à la manette pour lui faire éviter quelques ennemis. Chaque parcour est terminé par un boss.
Assez bien réalisé graphiquement, le titre n'est pas si "bourrin" qu'il en l'a l'air car il si on tire trop, une barre de puissance se vide et il devient alors impossible de faire feu. Les affrontements contre les boss nécessitent également d'analyser leurs attaques et de trouver leur point faible.
Jeu simple et amusant, certainement le plus charismatique et le plus apprécié parmi ceux utilisant le Superscope, même si je recommande d'avantage Battle Clash et surtout Metal Combat.
Assez Bien

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Posté le: 2013-11-24 14:22
Citation :
Le 2013-11-24 13:57, Sebinjapan a écrit :
@Rain : désolé de te décevoir doublement mais d'une part je peux déjà te dire qu'il y a encore du mahjong dans les Z


tu ne me décois pas, tu confirmes mes craintes
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Posté le: 2013-11-28 11:32
@Sebinjapan :
Il suffit d'en parler !

La traduction anglaise d'Ys V est finie !
http://www.romhacking.net/news/1446/


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Posté le: 2013-11-28 22:18
Citation :
Le 2013-11-28 11:32, Erhynn Megid a écrit :

@Sebinjapan :
Il suffit d'en parler !

La traduction anglaise d'Ys V est finie !
http://www.romhacking.net/news/1446/




Hourra! Enfin! Toute la série enfin accessible!

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Posté le: 2013-11-30 18:19
Formidable ! Merci pour cette bonne nouvelle Erhynn.
Pour fêter ça ... euh ... des jeux pas traduits (et Yogi l'ours) :



Yume Maboroshi no Gotoku
(Intec - 1993)



Tiré d'un manga, ce jeu est un J-RPG tout à fait classique se déroulant pendant le Japon médiéval, sous le règne du shogun Oda Nobunaga. On dirige deux samurai qui se trouvent dans une ville fortifiée et semblent devoir venir en aide au seigneur de guerre du coin. Vue de dessus, alternance de villes, de donjons et d'extérieurs, et combats aléatoires au tour par tour sont au menu. Techniquement, c'est graphiquement moyen dans l'ensemble sauf pour les portraits de certains personnages qui apparaissent pendant les dialogues et qui sont très fins. Les musiques sont de qualité. Malheureusement, tout est en japonais, à commencer par l'interface et les menus tous écrits en kanji.


Yume Meikyuu : Kigurumi Daibouken
(Hector - 1994)



Ce donjon-RPG façon Dungeon Master est tout mignon et remplace l'habituel décor d'heroic-fantasy par un monde peuplé de petits animaux en peluche ! Le héros est un petit garçon qui pour progresser doit trouver ou acheter des "kigurumi", c'est à dire des déguisements d'animaux à l'image des personnages qu'on croise à Disneyland par exemple, et qui remplacent les habituels équipements de chevaliers. Les déplacements se font donc en vue subjective et en temps réel. Mais les combats surviennent de manière aléatoire et se déroulent au tour par tour : le modèle Wizardry donc. Lors de ces combats, on peut choisir différents types d'attaques et choisir de les porter sur l'aire de combat qui se retrouve alors découpée dans une grille (ce qui permet entre autre de voir qui va être touché lors de l'utilisation d'un sort de zone). Yume Meikyuu semble donc être un Wizardry destiné aux plus jeunes, mais proposant tout de même assez de complexité et des labyrinthes vastes et remplis de secrets. Tous les textes sont malheureusement en japonais.


Yadamon : Wonderland Dreams
(Sting / Tokuma - 1993)



Tiré d'un dessin animé pour enfants diffusé sur la chaine NHK, Yadamon est un jeu d'aventure mettant en scène une petite sorcière (Yadamon) accompagnée d'un petit garçon (Jean). L'aventure commence dans la chambre de ce dernier : on peut interagir avec le décor en cliquant sur les différents éléments qui le composent avec un pointeur (un seul bouton est utilisé pour tout le jeu). En cliquant sur les personnages se trouvant en bas de l'écran on accède aux options, à l'inventaire, ou à un menu permettant de revenir dans des endroits déjà visités. En approchant des bords de l'écran, une flèche apparait quand il est possible de se déplacer. Il est possible d’interagir avec quasiment tous les éléments du décor même si souvent ça ne sert à rien. Le but du jeu m'est assez obscur, à cause des textes exclusivement en japonais, mais la progression passe par la découverte et l'utilisation d'objets et la résolution de petites énigmes. On a en fait là à faire à des mini-jeux comme un memory, ou un puzzle.
Joli dans son genre, parfaitement jouable grâce à une compatibilité bienvenue avec la souris Nintendo, Yadamon est clairement destiné aux jeunes enfants (qui comprennent le japonais bien sur !). Attention, le jeu plante sur certains emus.


Youchien Senki Madara
(Datam Polystar - 1996)



Tiré d'un manga (que je ne connais pas), Madara est un jeu assez original avec un petit garçon dans une ville vue en 3D isométrique. Le petit garçon avance tout seul tandis que le joueur dirige un curseur (une main) qui lui permet d’interagir avec l'environnement pour guider le héros vers un chemin plutôt qu'un autre. Par exemple en cliquant rapidement sur le chat qui se trouve à une intersection, le garçon ira le caresser et continuera sa route dans la même direction. En cliquant sur certains personnages, cela déclenche des dialogues (en japonais) ou permet d'acquérir de l'argent qu'on peut ensuite dépenser dans des magasins (on peut entrer dans certains bâtiments). Un carte indique l'endroit ou il faut se rendre. C'est ainsi qu'en me retrouvant dans une salle d'arcade, j'ai affronté un "boss" dans un jeu ou le héros et son adversaire sont vus de profil et se balancent des boules d'énergie.
Graphiquement assez joli, le titre semble intéressant mais difficile à pratiquer (et à évaluer) à cause de la barrière de la langue.


Yogi Bear / Adventures of Yogi Bear
(Blue Turtle / Empire - 1994)



Yogi l'ours, personnage bien connu, à l'origine héros d'un dessin animé de Hannah et Barbera, est mis en scène dans ce jeu de plate-forme très orienté "scoring". En quête de nourriture, l'animal doit atteindre la fin de chaque niveau pour passer au suivant (pas de boss) tout en évitant ou en sautant sur le crâne d'animaux tels que des lapins, des putois ou des taupes qui se dressent sur sa route. Yogi peut simplement se déplacer (il court par défaut, assez rapidement d'ailleurs) et sauter. Terminer un niveau n'est pas franchement un défi en sois. Si on avance prudemment (le temps n'est pas limité) on parvient sans problème à négocier les ennemis et les précipices (rares) malgré l'inertie du héros. Tout l'intérêt du jeu est donc de récolter un maximum de points. Pour cela, on doit tuer des ennemis et ramasser deux types de bonus : des montres et des paniers de campeurs. Ces derniers peuvent également servir de plate forme mais disparaissent juste après le saut : ils sont souvent disposés de manière à mener vers des endroits plus riches en bonus. Le montres quand à elles, rapportent des points en fin de niveau, sauf si en chemin on a trouvé un lit. Si Yogi s'endort dans le lit, le joueur le dirige alors dans un de ses rêves ou il doit attraper un maximum de nourriture. Mais le temps dont on dispose dépend des montres qu'on a trouvé jusque là, et attention à ne pas tomber dans l'un des précipices, beaucoup plus nombreux que dans les niveaux normaux. Pour bien jouer, il faut donc explorer les niveaux de fonds en comble pour accumuler un maximum de montres, puis aller dans le lit (si on l'a trouvé) pour accéder aux niveaux des rêves. Le problème, c'est que ça n'a rien de passionnant. Parce que les niveaux ne sont pas intéressants et qu'on a plutôt envie de les traverser rapidement pour voir ce qu'il y a après (c'est à dire d'autres niveaux pas plus intéressants, hélas). La réalisation, sans être austère, est plutôt moyenne, les musiques sont particulièrement quelconques et les graphismes corrects mais sans imagination.
Moyen

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Posté le: 2013-11-30 20:46
Citation :
Le 2013-11-30 18:19, Sebinjapan a écrit :
Youchien Senki Madara
Tiré d'un manga (que je ne connais pas)


dragonball ?
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Posté le: 2013-12-01 00:09
J'ai une petite heure et demi au compteur sur Ys V, c'est très sympa mais apparemment le jeu a quelques soucis de collisions contre les ennemis (ce qui est un poil gênant au début mais on fini par s'y habituer).

Globalement, Ys V est vraiment la première étape de la transformation de la série en Action RPG pur et dur, à savoir un bouton d'attaque, un de saut, un de garde et un réservé à la magie. Fini le rentre dedans, mais ça reste assez bourrin. Le leveling est toujours aussi important sauf que là il y a deux façons de prendre des niveaux : soit en tuant les ennemis à l'épée, soit en les tuant avec la magie dès qu'Adol peut créer des Fluxstones (pierres contenant une fusion de trois élémentaires). Il possède donc deux gains de niveaux : Guerrier et Mage, chacun améliorant de plus amplement les stats qui leur sont propres.

La musique est très sympa, comme toujours dans la série. Le déroulement du jeu fait pour l'instant énormément penser à Ys III: Wanderers from Ys / The Oath in Felghana : Adol arrive en ville, y'a un problème dans une caverne, personner n'ose y aller quand soudain, John McClane Adol Christin débarque au mauvais moment au mauvais endroit et c'est lui qui s'y colle. Bon faut dire que j'ai 5 Ys dans les dents, je commence à connaître la formule .

La traduction est visiblement très bonne, même si on se retrouve avec des "Wow, no shit !" ou "You asshole !". Les traducteurs racontent dans le readme que la traduction a été un cauchemar, le hack provoquant d'innombrables plantages et autres bugs en tout genre dans la rom.
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Posté le: 2013-12-08 14:28
Merci pour ces précisions sur Ys 5. Ca fait partie des jeux pour lesquels je devrai ré-écrire un avis suite à une traduction (comme Energy Breaker).



Yokozuna Monogatari
(KSS - 1994)



Dans Yokozuna Monogatari, vous êtes un éleveur de champions, comme dans ces très nombreux jeux ou il faut acheter et entrainer des chevaux pour gagner des courses hippiques. D'ailleurs ce titre dispose d'une interface similaire avec des menus pour réaliser des entrainements, consulter des conseillers, définir l'alimentation ... Sauf qu'ici il ne s'agit pas de chevaux mais de sumo ! Il faudra ainsi bâtir une écurie de sumo digne de ce nom en engageant de nouveaux combattants et en réalisant de nombreux choix concernant leur entrainement, en les inscrivant dans des tournois (les combats ne sont pas interactifs) ... Tout est en japonais (nombreux menus) et la réalisation laisse franchement à désirer.


Yuu Yuu Hakusho
(Namco - 1993)



Yuu Yuu Hakusho est avec Dragon Ball Z le plus célèbre manga (et anime) d'action / combats des années 90, mais en France on est un peu passé à coté. Il raconte l'histoire de Yusuke, un délinquant japonais qui meurt en sauvant un enfant. Il est ressuscité et doit dès lors, avec ses potes, lutter pour empêcher des démons d'envahir notre monde.
Cette adaptation est un jeu de baston cinématique, un peu comme la première phase de "Kishin Douji Zenki : Denei Raibu". Deux personnages s'affrontent (on peut jouer contre le CPU ou un ami) et sont représentés chacun dans une fenêtre à l'écran. En maintenant une direction sur la croix, on fait monter une barre de force, il faut ensuite appuyer sur un bouton (de préférence quand la barre est au plus haut) pour accomplir une action, comme frapper, se défendre, esquiver ou envoyer une attaque magique. Les actions dépendent de la direction choisie et du bouton sur lequel on appuie. Le truc, c'est qu'il faut gérer une sorte de "ki" qui apparait au milieu de l'écran quand on parvient à toucher l'adversaire, et qu'il faut "aspirer" avec les boutons Y ou B pour le répartir dans 2 jauges servant aux actions de défense ou aux attaques magiques. Chaque action donne lieu à une petite cinématique plutôt réussie graphiquement.
En plus des modes "versus" et "tournoi", le plat de résistance du jeu est son mode story avec plein d'illustrations très jolies et de nombreux textes en japonais.
Je n'ai pas compris toutes les subtilités du système donc je m'abstiendrai d'émettre un avis définitif, mais le jeu semble recommandable (aux fans du manga surtout) si on n'est pas farouches devant ce genre de gameplay.


Yuu Yuu Hakusho : Tokubetsu Hen
(Namco - 1994)



Ce jeu est la suite directe de Yuu Yuu Hakusho et en reprend le même principe. On a bien sur un casting différent, une réalisation un peu plus travaillée, et quelques ajustements de gameplay comme la suppression de la nécessité d'aspirer et répartir le "ki" (cela se fait automatiquement). N'allez pas croire pour autant que le système de jeu a été simplifié, puisqu'on peut subir des status particuliers suite à des attaques, utiliser des objets, ou se transformer en plein combat afin d'acquérir d'autres caractéristiques. On trouve également quelques petites touches bienvenues comme le fait que deux projectiles magiques lancés en même temps entrent en collision alors qu'ils allaient toujours toucher leur cible dans le 1er jeu.
Les persos jouables sont plus nombreux mais le mode story a malheureusement été supprimé. Dommage, les illustrations qu'on y trouvait dans le 1er jeu étaient vraiment de qualité.
Il va sans dire que ceux qui ont apprécié le 1er jeu aimeront encore plus cette suite.


Yuu Yuu Hakusho 2
(Namco - 1994)



Sorti entre les jeux d'action cinématiques "Yuu Yuu Hakusho" et "Yuu Yuu Hakusho Tokubetsu Hen", ce titre change de recette puisqu'il s'agit d'un classique "versus fighter" mettant en scène les héros et ennemis du manga (et de l'anime) Yuu Yuu Hakusho. On joue avec 2 boutons de poing et 2 boutons de pied et des coups spéciaux basés sur des manipulations de type "charge" ou "quart de tour" sont bien entendu présents. En plus de la barre de vie, les héros disposent d'une barre de "stun" (si elle se remplit, en prenant des coups, le perso reste KO un instant), et d'une barre de "ki". Cette dernière sert à placer les coups spéciaux et se remplit progressivement. Une super attaque de la mort est possible quand la barre de ki est remplie et qu'on est presque à cours de vie.
Le jeu n'est ni très rapide, ni très complexe, et certains persos sont largement plus puissants que d'autres. Les coups sont peu nombreux et les animations trop raides. Mais les héros sont charismatiques et les graphismes corrects, tout comme la jouabilité. Bien entendu, le principal intérêt du jeu est d'être fidèle au manga / à l'anime avec un mode story qui suit l'intrigue avec des persos imposés au début et qui n'ont pas encore accès à tous leurs pouvoirs. Les fans s'y retrouveront donc, et ça tombe bien puisque ce titre leur est avant tout destiné. On regrettera juste que les cut-scenes du mode story se résument à des dialogues entre des persos qui apparaissent dans de petites fenêtres.
Assez Bien (si vous êtes fans)


Yuu Yuu Hakusho Final
(Namco - 1995)



Ce dernier jeu Yuu Yuu Hakusho est comme le second épisode un jeu de baston en versus. Le moteur de jeu est totalement différent avec des sprites plus petits (et une aire de jeu plus grande) mais bien mieux animés. La graphismes sont fins et les décors particulièrement réussis dans un style sombre et post-apocalyptique. Le gameplay repose toujours sur 2 boutons de poings et pieds, mais il y a des nouveautés. Déjà il est possible d'effectuer des "dash" (2 fois vers l'avant ou l'arrière) et si les 2 adversaires se percutent lors d'un dash, ils entament un échange de coups à toute vitesse qu'il faut remporter en matraquant un bouton. On peut aussi remonter son "ki" soit même en laissant appuyé un bouton, comme dans un DBZ ou un Art of Fighting. Les super coups sont toujours là, ainsi que des coups permettant de mettre l'adversaire en "stun" directement, et on trouve même des "fatalités", pas spécialement gores mais qui déclenchent une animation spécifique en fin de combat.
A noter dans les options, la possibilité d'attribuer les coups spéciaux et les super-coups-de-la-mort à de simples boutons : c'est Capcom vs SNK 2 EO sur Gamecube avec 7 ans d'avance !
Le jeu est assez rapide et plutôt agréable. On est loin des classiques du genre, mais c'est très correct et à même de satisfaire sans problème les fans. Deux petits regrets cependant : d'abord les illustrations du modes story qui sont toutes petites et plutôt laides, et surtout le fait qu'on aurait préféré avoir une adaptation du fantastique jeu de baston multi-joueur que Treasure avait offert à la Megadrive quelques mois plus tôt ...
ASSEZ BIEN (si vous êtes fans)

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