Super Smash TV
(Beam Software / Acclaim - 1991)



Certains joueurs hardcore masochistes considèrent Robotron comme le meilleur jeu d'arcade de tous les temps (voir article de JPB). Si la reconnaissance envers ce shoot multidirectionnel infernal est tout à fait méritée, je lui reproche d'occulter la suite spirituelle de ce titre sortie en arcade en 1990 : Smash TV, et dont voici l'adaptation Snes sortie un an plus tard. Super Smash TV propose le même gameplay que son ancêtre : un héros enfermé dans un écran est assailli de tous cotés par une multitude d'ennemis qu'il doit exterminer en tirant dans 8 directions. Mais il ne s'agit plus de robots voulant asservir l'humanité, on participe ici à un jeu télévisé ultra-violent, à la manière de Running Man, qui se déroule dans un très lointain futur (euh ... 1999).
Tout ce qui a fait le succès de Robotron est présent : un rythme infernal, pas une seconde pour souffler, des ennemis aux propriétés diverses de plus en plus impitoyables, et une jouabilité parfaite ... en arcade tout du moins puisqu'on y joue avec 2 joysticks : un pour diriger son perso, l'autre pour tirer dans toutes les directions. Bien que ce titre ait été porté sur toutes les consoles et micros de l'époque, seule la version Snes parvient plus ou moins bien à reproduire le confort de l'original avec ses 4 boutons disposés en croix qui remplacent le second stick. C'est tout de même moins confortable et nécessite un temps d'adaptation (il faut ainsi appuyer sur 2 boutons en même temps pour les diagonales). Mais une fois qu'on s'y est fait, on retrouve intact tout le fun de la borne.
Par rapport à Robotron, la formule a également été bien enrichie : de nombreux power-ups sont présents, avec augmentation de la vitesse, protections, et surtout tout un arsenal d'armes meurtières pour réaliser un carnage en règle. Ca ne rend pas pour autant l'expérience plus facile ... enfin si, car Robotron est vraiment d'une difficulté ahurissante, mais Super Smash TV reste quand même extrêmement ardu, surtout une fois arrivé à la 2ème série de niveaux (et avoir passé le 1er boss, incroyablement coriace). De plus, on peut jouer à 2 simultanément, ce qui est une immense valeur ajoutée, ne serait-ce que pour tenter de scorer plus que son partenaire.
Vous l'aurez surement compris, je suis très fan de Smash TV. Cette conversion Snes est tout à fait honorable. Sa réalisation est équivalente ... ce qui ne veut malheureusement pas dire que le jeu est joli avec ses petits sprites et ses couleurs fadasses. Mais l'animation ne subit aucun ralentissement malgré le chaos à l'écran et c'est bien le principal. Reste le relatif soucis d'ergonomie avec les boutons qui ne remplacent pas vraiment un second stick. C'est pour cette raison que je conseillerais plutôt de pratiquer cet excellent jeu dans sa version arcade disponible sur la compilation Midway Arcade Treasures (volume 1) qui permet de jouer avec 2 sticks sur PS2 et Xbox.
Bien

Moi qui suit "anti jeu américains" (pas taper, je trouve Super Smash TV extremement fun à jouer, un jeu qui a tout saisit de ce qu'étais l'arcade, le plaisir simple de tout dégommer, appuyé par des bruitages qui font bien leur boulot. Alors à deux, j'en parle même pas!

Et bien pour toi qui est "anti jeux américains", voici des jeux français bien de chez nous !



Schtroumpfs (Les) / Smurfs (The)
(Infogrames - 1994)



Les petits personnages bleus au nom impossible à orthographier correctement sont bien entendu issus de la célèbre bande dessinée. On en dirigera quelques uns selon le niveau pour aller délivrer la Schtroumpfette dans ce jeu de plate-forme très old school dont le gameplay descend en droite ligne du fameux jeu du même nom sorti sur la console Colecovision. On commence par diriger le Schtroumpf costaud qui peut seulement courir et sauter. Il devra traverser plusieurs niveaux en évitant des obstacles et en sautant sur certains ennemis. C'est très basique mais pas pour autant facile, d'autant qu'il n'est pas toujours évident de deviner ce qui peut être fatal à notre héros : il faut en effet savoir que glisser sur une flaque d'eau fait perdre une vie, tout comme une collision avec certains des Schtroumpfs se trouvant dans le village, mais pas tous ! Pas très cohérent tout ça ... Plus tard on prendra le contrôle du Schtroumpf à lunettes qui doit explorer une grotte à la lumière de sa bougie, du Schtroumpf farceur qui peut utiliser des cadeaux explosifs pour dégager certains passages, et du Schtroumpf gourmand qui balance des gâteaux sur les ennemis. Dans tous les cas, les pièges sont vicieux et c'est du "die and retry" qui laisse peu de place à l'erreur, sauf si on progresse tout doucement en observant bien ce qui arrive au coin du scrolling, mais il faut alors composer avec le temps très limité. On trouve également au moins un niveau de descente en luge extrêmement difficile que je n'ai jamais réussi à passer.
Techniquement, c'est très réussi comme la plupart des adaptations de BD réalisées par Infogrames : les décors sont particulièrement détaillés et colorés tandis que la qualité sonore de certaines musiques est bluffante, avec par exemple des sons de haut-bois magnifiques ; en revanche les mélodies ne sont pas très entrainantes.
Beau et jouable, Les Schtroumpfs a quand même du mal à imposer son gameplay un peu trop simpliste et rigide selon les standards du jeu de plate-forme 16 bits. Ca reste tout de même sympathique si vous aimez le monde de la BD.
Moyen


Schtroumpfs 2 (Les) / Smurfs 2 (The)
(Infogrames - 1996)



Dans ce jeu de plate-forme aussi connu sous le nom "Les Schtroumpfs autour du Monde", on emmène un Schtroumpf ou une Schtroumpfette (au choix) dans un voyage autour du monde (forcément) pour retrouver des cristaux magiques. On traversera les 5 continents avec au menu la jungle Amazonienne, des forêts ou le grand froid du pole nord. Chaque personnage peut courir, sauter (y compris sur les ennemis pour s'en débarrasser) et donner un coup de pied.
On peut dire que cette suite trahis totalement le matériau original, à commencer par le design des personnages qui est ici très différent de celui de la BD. Mais on pourrait remplacer sans problème nos petits être bleus par un écureuil, un hérisson ou n'importe quel héros de jeu du genre tant l'univers de Peyo est complètement absent ici. Pas de village, pas de Gargamel, rien qui ne soit issu de la BD contrairement au 1er jeu. Reste donc des décors de jeu de plate-forme vus et revus qui, même s'ils sont graphiquement réussis, ne parviennent pas à garder l'intérêt du joueur qui devra se farcir un game-design sans imagination, à quelques exceptions près comme ces grottes ou il faut progresser en trouvant des fioles magiques faisant changer le héros de taille. De plus, la difficulté est très mal dosée, surtout si on garde à l'esprit la tranche d'âge des joueurs visés, avec dès le tout premier niveau des sauts difficiles à effectuer sur des ennemis pour rebondir et accéder à des endroits en hauteur.
Enfin, les divers émulateurs peinent à faire fonctionner ce titre correctement sans bugs graphiques (sauf Bsnes mais là c'est mon PC qui peine à suivre ...).
Mediocre


Pour schtroumpfer encore un peu, lire l'article de JPB !

Smash tv c'etait sympa mais j'ai vraimen tpas accroché à la jouabilité.
J'aime pas les jeux ou y'a plusieurs boutons tirs, et surtout où chacun sert pour une direction differente.


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Après les Schtroumpfs, voici Spirou :


Spirou
(Infogrames - 1995)



Spirou fait partie de ces nombreuses adaptations de BD franco-belges à s'être matérialisées sous la forme d'un jeu de plate-forme sous la houlette d'Infogrames. Après Asterix, Lucky Luke et les Schtroumpfs (et avant Tintin), voici donc le sympathique reporter qui doit traverser tout un tas de niveaux très variés à la poursuite de l'androide Cyanure. Accompagné de son écureuil Spip, qu'il faudra parfois observer car il nous indique souvent ou aller, Spirou peut courir, sauter et s'accrocher à des plate-formes ou à des cordes / cables. Il peut également effectuer des glissades et sera plus tard armé de quelques gadgets pour l'aider dans sa quête qui l'amènera à traverser les rues de New York, la jungle, la montagne ou encore un magasin de jouets après avoir été miniaturisé et réduit à la taille d'un soldat de plomb. Les niveaux offrent quelques enigmes (blocs à pousser, mécanismes à enclencher ...) et des bonus à ramasser. On trouve également des phases en scrolling forcé.
Varié et bien réalisé graphiquement, avec des sprites beaux et bien animés, Spirou pèche malheureusement par sa jouabilité loin d'être optimale. Le héros est victime de trop d'inertie, son déplacement est imprécis et rend certaines phases très pénibles, surtout quand il s'agit de s'accrocher à quelque chose ou le contact doit être effectué au millimètre près. Signalons aussi une conception des niveaux bien trop traitre avec de nombreux "sauts de la mort" : on saute (ou on se laisse tomber) et c'est un précipice qui nous attend en dessous sans que rien ne le laisse deviner. Ca ne rend pas le jeu spécialement dur, juste agaçant. A essayer tout de même pour les fans du personnage et des jeux de plate-forme Infogrames auxquels je n'accroche personnellement pas beaucoup.
Moyen

Même pas pour les fans, puisqu'il est tiré du dessin animé vaguement inspiré de la période Tome & Janry.

Cyanure, qu'on aperçoit sur le dernier screen, ne ressemble pas du tout à sa version bédé mais plus au DA qui n'est franchement pas terrible.

Spirou, cet terrible, sauf en DA. Voilà, c'est dit.
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Et encore, je suis complètement largué par la profusion de dessinateurs et de Spirou-univers de ces 4 dernières années. Mais que s'est il passé?

Un jeu, 2D, qui reprendrais fidèlement "Mais qui arrêtera Cyanure?" serait dans ma ludothèque depuis longtemps!

Désolé pour le manque de mises à jour de ce grosblog ces derniers temps.
Ca ne va malheureusement pas aller en s'arrangeant dans les jours / semaines qui viennent, donc je risque de changer légèrement la formule avec un rythme différent : des updates moins fréquentes mais plus conséquentes avec plus de jeux présentés à la fois ...



Super Power League
(Hudson - 1993)



L'une des références majeure en matière de jeux de baseball sur consoles est la série Power League qui a offert à la PC Engine au moins 6 épisodes qui ont cartonné sur cette machine grâce à leur réalisation très correcte, et leur gameplay ultra accessible. La série arrive sur Snes en 93 et garde la même recette : du classique et de l'efficace. Avec ainsi une vue rapproché lors de la frappe, et une vue aérienne pour la relance. Et le gameplay tourne autour de l'utilisation d'un simple bouton qui, avec une direction de la manette, permet de réaliser de très nombreuses frappes et lancers (il est d'ailleurs facilement possible de donner un effet fou à la balle avec son pitcher). Tout se fait simplement dans Super Power Legue. Les modes de jeu permettent de jouer à 4 simultanément, de disputer des matches simples, un championnat, ou de participer à des concours de homeruns. On peut également éditer les équipes qui sont celles du championnat japonais. Graphiquement, c'est assez correct et l'ambiance sonore est réussie. Un bon jeu du genre mais qu'on laissera de coté, vu que ses nombreuses suites enrichissent la formule.
Assez Bien


Super Power League 2
(Hudson - 1994)



Cette suite apporte une meilleure réalisation, enfin surtout sur le plan sonore avec de nombreuses voix digitalisées car graphiquement ce n'est pas évident, ainsi qu'un gameplay qui s'affine un peu. En effet les frappes se font maintenant avec trois boutons : frapper plus vers le sol ou plus vers le ciel ou bien réaliser un amorti. Tout cela était déjà possible dans l'épisode précédent mais tout se faisait sur un seul bouton. Il est donc plus facile ici de réaliser le coup souhaité, sachant qu'il faudra toujours bien entendu user d'un timing rigoureux et accompagner l'appui sur le bouton d'une direction à la manette pour que ce soit réussi.
Pour le reste, c'est identique au 1er jeu, avec les mêmes options (concours de homerun toujours présent) et de nombreux petits ajouts sympathiques comme la présence de plus de stades, et de plus d'animations des joueurs, sur les homeruns par exemple. Et réaliser un homerun dans ce jeu réserve une drôle de surprise : en plus de voir le joueur célébrer avec ses coéquipiers et la mascotte de son équipe, on distinguera lorsque la balle s'élève loin dans les airs et sort du stade, quelques panneaux publicitaires ... avec entre autre une pub pour ... Sonic 2 et la Megadrive !!! Voilà un trivia digne d'un Hidden Palace !
Assez Bien


Super Power League 3
(Hudson - 1995)



Le 3ème épisode des Power League rehausse encore un peu la réalisation, avec des sprites cette fois nettement plus détaillés et des commentaires audios plus nombreux et variés. Les concours de homerun s'accompagnent cette fois de concours de lancer ou s'affrontent les meilleurs pitchers de chaque équipe. A part ça, rien à signaler si ce n'est l'apparition de petites illustrations dans une fenêtre au milieu de l'écran après chaque action. Le système de jeu (identique au second épisode) est toujours aussi bon et accessible, rendant cet opus vraiment appréciable grâce à sa réalisation très agréable.
Bien


Super Power League 4
(Hudson Soft - 1996)



On reste face à une simple mise à jour avec Super Power League 4. Ses graphismes sont un peu plus fins, les commentaires audio sont plus présents et nombreux, et entre chaque manche un "replay" remontre l'action la plus significative de la manche précédente. Mais pour le reste c'est quasiment identique. A noter tout de même un éditeur très fourni permettant de créer joueurs et équipes, ainsi que de re-colorier des logos pour les personnaliser. Le niveau de difficulté (ou de réaliste, c'est selon) me semble également être monté d'un cran.
Bien


Sporting News Power Baseball
(Hudson - 1994)



Utilisant, semble-t-il, le moteur de Super Power League, voici un jeu de baseball très simple d'accès aux graphismes pas très détaillés mais les sprites sont grands et colorés. Pas de surprise concernant le gameplay : tout se fait avec un seul bouton et des directions pour lancer, donner de l'effet, frapper, et renvoyer la balle en défense. Cela s'en ressent tout de même au niveau de la variété des situations et on se retrouve souvent à effectuer les mêmes types de frappe (ou de faute). Parmi les modes de jeu : exhibition, championnat et un concours de home-run. On peut également renommer les joueurs de chaque équipe. Les équipes sont fictives mais les noms des joueurs (américains) sont corrects. Chose rare : le jeu est jouable à 4 simultanément.
Un titre abordable qui fournit le minimum requis par le genre.
Assez Bien

Rien de grave au moins ?
Pour les updates si ce sont de mauvais jeux de sports, je pense qu'on t'en voudra pas ^^
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J'ai essayé avec bsnes 091 Compatibility et un testbuild de snes9x et je n'ai pas constaté de problème (j'ai juste fait un tour à la batte pour chaque essai)...

Du tout. Juste un gros manque de temps libre en ce moment.


Alors pour Bsnes, le problème est que ma machine n'est pas assez puissante pour l'utiliser correctement. Par contre mon Snes9x ne fait pas du tout tourner le jeu. Peux-tu stp m'en dire plus sur ce "testbuild" ?

Les jeux de la semaine dans le post suivant ...

Super Loopz
(Grafitti / Imagineer - 1994)



Super Loopz est la suite de Loopz, un soft sorti sur de nombreuses consoles et micro-ordinateurs 8 et 16 bits. Il s'agit d'un puzzle game dont le principe ressemble à Pipe Dream (Pipe Mania). On doit disposer sur l'écran de jeu des forme géométriques ressemblant aux tuyaux de Pipe Dream. Il est possible de les faire pivoter et le but est de parvenir à les disposer de telle façon qu'elles forment un circuit fermé. Mais attention : on ne dispose que de quelques secondes pour poser chaque pièce (4 secondes très exactement) et on perd une vie si on n'y parvient pas dans le temps imparti.
Le principe de Super Loopz est simple et accrocheur, comme tous les bons puzzle games. Malheureusement, le temps imposé pour poser les pièces le rend beaucoup trop difficile (Loopz était encore plus dur !).
Les différents modes de jeu permettent de jouer indéfiniment ("endless" façon Tetris), ou bien de passer des niveaux avec un nombre donné de circuits fermés à effectuer à chaque fois. On peut jouer à 2 simultanément de façon coopérative ou en s'affrontant en écran splitté. Enfin, un mode "puzzle" change un peu les règles du jeu puisqu'il s'agit de reconstituer de mémoire une figure aparaissant à l'écran en plaçant les différentes pièces qui la composent très vite.
Ce jeu existe aussi sur Amiga 1200 et se révèle un tout petit peu moins dur grâce à l'utilisation de la souris.
Vraiment trop balaize pour être un bon jeu, dommage.
Moyen


Super Family Circuit
(Game Studio / Namco - 1994)



Dans la lignée de Super F1 Circus, Super Family Circuit est un jeu de course mi arcade mi simulation vu de dessus. Mais on ne se cantonne pas à la F1 ici puisqu'il sera possible de conduire 2 autres types de voitures de sport. Le jeu est tout aussi rapide que Super F1 Circus et son scrolling et ses effets de rotation sont également réussis. Les graphismes ne sont pas mieux mais le bruit du moteur est particulièrement bien rendu. Le gameplay se veut "pointu" avec des freinages à bien placer et des sorties de route très pénalisantes (il est très difficile de se remettre en course, autant abandonner). Étrangement, les collisions avec les autres concurrents ne sont pas gérées ! Je ne suis pas certain qu'il ne s'agisse pas d'un bug, mais après plusieurs essais sur divers émulateurs, le résultat est le même, étrange.
L'habillage du jeu est remarquable, avec de très nombreuses illustrations colorées et amusantes dans tous les menus, jusque dans chaque réglage de sa voiture. Les options et les circuits sont nombreux et on bénéficie même d'un très sympathique éditeur de circuit. Le problème est que cette profusion de menus rend les choses un peu compliquées quand on ne lit pas le japonais !
Ce titre semble assez intéressant mais j'ai trouvé la conduite moins amusante que dans Super F1 Circuit, et je n'ai pas pu explorer tous les modes de jeu à cause de la barrière de la langue.
Moyen


Spark World
(Den'Z / ITC - 1995)



On remplace les petits bonshommes avec leur casque à antenne par des voitures se déplaçant en marchant avec leurs roues arrières, et on remplace les bombes par des batteries crachant de l'électricité dans les 4 directions, et on obtient Spark World, un clone éhonté de Bomberman qui en reprend le principe et tous les codes. Jouable à 4 simultanément, il propose à chaque joueur de tenter de survivre en éliminant les autres en plaçant des batteries explosives.
Ici les parties sont plus longues que dans Bomberman car on ne meurt pas en un coup et des bonus permettent de regagner de la vie. Les nombreux niveaux réservent pas mal de pièges venant modifier la donne comme ses rivières qui ralentissent le joueur s'il les remonte à contre courant et autre tapis roulants.
Assez mignon et très jouable, le titre n'apporte cependant rien au classique de Hudson qu'il plagie joyeusement.
Moyen


Super Tekkyuu Fight
(Metro / Banpresto - 1995)



Reposant sur un principe assez comparable à celui de Bomberman, Super Tekyuu Fight met en scène les populaires Gundam, Ultraman ou encore Kamen Rider en version SD. Représentés de dessus et évoluant dans des arènes fermées, ces derniers doivent se débarrasser de tous les ennemis présents à l'écran pour passer au niveau suivant. Pour celà ils peuvent attaquer devant eux avec leur armes distincte et sauter par dessus quasiment n'importe quel obstacle ou trou d'une largeur d'une "case". Des bonus présents dans des éléments destructibles leur permettre de frapper plus loin ou plus fort, ou encore de courir, tandis que certaines cases spéciales donnent accès à des actions particulières comme déclencher un lance flamme balayant toute une zone.
Le mode "story" est jouable à 2 simultanément et les niveaux sont répartis en plusieurs mondes terminés par un boss. On y trouvera régulièrement de nouveaux éléments venant varier et complexifier le gameplay comme des cases sur lesquelles on glisse ou d'autres provoquant des explosions.
Le mode versus est jouable jusqu'à 4 joueurs dirigés par le CPU ou des amis grâce au multitap. 8 décors différents sont disponibles, avec chacun leurs petites particularités.
Ce jeu est bien réalisé, jouable est amusant. Le mode multijoueur se révèle moins intéressant que Bomberman car disposant de moins de possibilités et de moins de subtilité : les persos disposent en effet de barres de vie et ne sont donc pas tuables en 1 coup, ce qui enlève le coté "la moindre erreur est fatale" si excitant dans Bomberman. Le mode story en revanche se révèle très bon pour peu qu'on accroche au principe, la façon de se débarrasser des différents ennemis sans y laisser sa peau se rapprochant parfois des mécaniques de jeu du puzzle-game.
Assez Bien

Rhaaaa depuis le temps que tu teins ce blog t'aurai pu t'y mettre ^^
Au fait t'es pas marié avec une japonaise ? (possible que je confondre )
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Je reviens sur Spirou après la bataille : si au début du jeu on peut croire qu'il est juste médiocre mais tolérable, les choses se gâtent sérieusement à peu près à la moitié du jeu, où la difficulté, renforcée par les contrôles un peu approximatifs, devient stupide, même en utilisant les save states. Il est dans ma collection et j'ai donc voulu le finir, mais je l'ai laissé en suspens, je ne pense y revenir qu'armée de codes Game Genie.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

C'est une version WIP de la future 1.54... tu peux trouver les derniers builds là : http://www.s9x-w32.de/dl/testbuilds/

Hey!

Je passe en coup de vent pour faire un petit coup de pub pour un projet pas très connu un peu similaire au tiens Seb, lancé par un américain cinglé nommé Doctor Sparkle.

Ce dernier s'est lancé en 2007 dans une exploration complète de romset NES/Famicom, traitant les jeux par ordre chronologique, et en vidéo, sous le nom Chrontendo. Chrontendo est publié en épisodes d'une heure environ, traitant chacun une quinzaine de jeux. Les mini-tests sont réfléchis, très bien documentés, et le choix de traiter les jeux dans l'ordre est excellent et permet à Doctor Sparkle de faire au passage un historique très complet de la console. Les vidéos sont un gros plus et illustrent très bien ses commentaires. Attention, gros bémol, il a une grosse tendance à spoiler tous les jeux qu'il a fini (et il a fini la majorité des bons jeux), donc ne pas hésiter à sauter des passages. En tout cas, je recommande chaudement.

Son blog est ici. Toutes ses vidéos sont en téléchargement libres sur archives.org, et il est en train de les uploader sur le compte youtube chrontendo. En 5 ans, il a publié 45 épisodes, traitant en gros la moitié du romset. Comme ça ne lui suffisait pas, il a lancé en parallèle deux autres explorations, sur master system (chronsega) et sur pcengine (chronturbo), qui sont cependant nettement moins avancées.

Vorsch ne ne te remercie pas !

Je sens que je vais passer un temps fou à mater toutes ces vidéos.
Je vais quand même attendre un peu avant de voir les vidéos sur Master System afin de ne pas trop me faire influencer ou spoiler dans le cadre de mon grosblog (qui devrait reprendre très très bientôt)

Merci pour la découverte Vorsch c'est franchement interessant !

Le gars ne se contente pas d'expédier ses avis en 30 secondes sur trois images du premier niveau, on sent qu'il a testé la plus part des jeux sur la durée, il n'hésite pas à s'offrir quelques apartés et remettre les jeux en perspective par rapport à l'époque et se qui a pu être fait.

J'aime beaucoup !

Un grand merci Vorsch, car ça c'est du travail de pro !

Je suis fan ("maniaque" diront certains) de classement/liste/archivages en tout genre, et ce genre de liste me plaît beaucoup

C'est très bien Chrontendo (et ses petites soeurs), je n'en loupe pas une depuis le début.

Outre la qualité des mini-tests, le classement chronologique est une idée pertinente. En plus de l'aspect historique, il permet de voir l'évolution technologique des jeux, et de mettre en évidence certaines vagues, ou modes, dans les types de jeux sortis au cours du temps.