Dingue j'etais persuadé que ce jeu faisait partie d'une serie que t'avais testé
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@Rain : tu confonds peut-être avec Super Ninja Boy (= Super Chinese World) présenté il y a quelques pages de ça.


Ah bon ?! Perso j'ai toujours trouvé leurs titres un peu en retrait par rapport aux autres dèvs japonais de la même période. En dehors de Rodland, je pense qu'aucun Jaleco ne figure parmi mes jeux d'arcade préférés.

Et donc, pour enchainer, encore un jeu Jaleco :


Sterling Sharpe : End 2 End
(TOSE / Jaleco - 1995)



Ce jeu de football US développé par une équipe japonaise ne dispose d'aucune licence mais est sponsorisé par l'ancien joueur Sterling Sharpe. On retrouve d'ailleurs ce dernier dans la sympathique introduction ou il présente quelques caractéristiques du jeu ainsi que les forces et faiblesses des diverses équipes (fictives) présentes. Il nous met l'eau à la bouche le bougre avec un écran montrant les stratégies animées ou flèches et points se déplacent réellement, ce qui permet aux débutants de comprendre les multiples tactiques souvent obscures de ce sport. Malheureusement, ce n'est que pour l'intro et l'écran des tactiques est fixe pendant le jeu, comme dans les autres softs du genre sur Snes, dommage.
Le jeu donc est vu de dessus avec l'équipe qui attaque toujours représentée de dos. Les sprites sont très petits mais l'action est claire et lisible. Des zooms arrière sont présents lors de l'engagement et des passes pour une meilleure vision du jeu.
J'aime assez ce jeu car il combine un aspect simulation avec la présence de très nombreuses tactiques et un comportement très correct de l'IA de ses partenaires et adversaire, et un gameplay quand même très arcade ou on peut parcourir de grandes distances le ballon à la main en effectuant quelques feintes et un plongeon. C'est très jouable et amusant. Recommandé par un néophyte mais recommandé quand même !
Assez Bien

wi c'est à ca que je pensai. Faudrait que je les teste un jour
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Super Gomoku Narabe : Renju
(Naxat - 1994)



Ce jeu se joue seul contre le CPU ou à deux sur un plateau de go et avec des pièces de go. Mais le but ici est d'aligner 5 pions identiques horizontalement, verticalement ou en diagonale. C'est donc un peu un jeu de puissance 4 (puissance 5 ?). Il est peut-être possible de gagner en réalisant d'autres figures, ce qui semble être expliqué dans un tutorial malheureusement entièrement en japonais. La présentation est très réussie avec de beaux graphismes et des musiques zen, et le niveau du CPU semble redoutable (je n'ai jamais réussi à gagner). Plusieurs modes sont disponibles, comme un tournoi ou un "puzzle" imposant des configurations pré-établies avant que la partie ne commence. Plutôt sympathique pour qui aime ce genre de jeux de plateau.
Moyen


Super Gomoku Shougi
(Nichibutsu - 1994)



Ce titre regroupe 2 jeux distincts. D'abord un jeu de shougi (échecs chinois) très classique permettant de jouer à deux ou d'affronter le CPU selon 3 niveaux de difficulté. Et il y a également un jeu de gomoku, qui se pratique sur un plateau de go et qui consiste à aligner 5 pions identiques pour gagner la partie. Les écrans de présentation sont sympathiques, les graphismes assez moyens, et l'habituelle voix digitalisée féminine vient rythmer les parties de shougi. Un soft correct donc, que la postérité ne retiendra surement pas vu qu'il semble y avoir des jeux de shougi et de gomoku plus réussis sur Snes (et ailleurs).
A noter que ce jeu se trouve dans la compilation "Nichibutsu Collection".

Song Master
(Yanoman / Japan Art Media - 1992)



Dans ce J-RPG au design assez mignon, on dirige un jeune apprenti de la guilde des chanteurs (non, pas la Star Academy !) qui part explorer le monde en compagnie d'un ami guerrier et d'un prince elfe. Le système de jeu est semble-t-il classique même si je ne suis pas parvenu à aller jusqu'au premier combat, étant complètement largué par les multiples dialogues en japonais et ce, même avec un faq me disant à qui parler (les personnages et lieux se ressemblant tous, ça ne m'a pas beaucoup aidé). Dommage de ne pas pouvoir lire ce qui se raconte d'ailleurs car le scénario du jeu a bonne réputation avec pas mal de personnages intervenant dès le début et des péripéties qui nous changent des trésors à aller chercher au fonds d'une grotte. Au rayon des petites particularités, on trouve des "side-quest" qui sont en fait des petits boulots pour lesquels on peut se faire engager dans les villes. Ca peut aller d'une escapade pour aller pourfendre du dragon à un simple travail de barman à l'auberge du coin !
La magie est en fait représentée par des chansons puisque tout l'univers du jeu tourne autour de la guilde des chanteurs. Et vu le thème choisit, on ne peut que déplorer la présence de musiques tout juste potables alors que ça aurait du être le point le plus soigné. A noter un truc très énervant : les personnages "tournent" automatiquement dès qu'ils sont en contact avec un autre sprite ou un bout de décors : cela rend la discussion avec les autres personnages et la fouille du décors particulièrement pénible.

Super F1 Circus
(Nichibutsu - 1992)



La série de jeux de Formule 1 "F1 Circus" fait partie des incontournables de la NEC PC Engine et cette 1ère version Snes ne déçoit pas trop. Les courses sont vues de dessus et le scrolling multidirectionnel est parfaitement fluide et très rapide, tandis que le décor tourne autour de la F1 lors des virages selon un effet de rotation dont la console a le secret. Les graphismes sont colorés et assez détaillés, sans pour autant être particulièrement "beaux" mais il faut dire que cette série n'a jamais vraiment brillé pour ses qualités esthétiques.
Bien qu'il soit très rapide, le gameplay se veut orienté "simulation" avec 20 circuits reproduisant parfaitement les vrais tracés du championnat de F1, des réglages en pagaille ayant vraiment une incidence sur la conduite, diverses écuries aux niveaux variés, une conduite demandant un minimum de doigté (tout en restant "fun"), et l'obligation de faire plusieurs tours de qualification avant d'arriver aux courses. La météo et l'usure des pneus et autres avaries mécaniques sont gérées également. Malheureusement le comportement des adversaires met parfois à mal ce réalisme, certains "mauvais" pouvant venir nous percuter bêtement par derrière s'ils sont plus rapides que nous.
Plutôt difficile, ce jeu est encore agréable à jouer. La présence de textes en japonais ne gêne pas trop et on prend plaisir à tenter de toujours mieux négocier les virages pour grappiller du temps. Il faut toutefois noter l'absence du mode "carrière" présent dans la dernière mouture PC Engine, étrangement absent ici.
Assez Bien


Super F1 Circus 2
(Nichibutsu - 1993)



Changement de moteur graphique pour cette suite dans laquelle la voiture est vue mi de dessus et mi de derrière, un peu comme dans les Exhaust Heat. Mais en dehors de cela et d'un système de menus étrange ou il faut appuyer sur L ou R pour valider ses choix, le jeu reste assez similaire au précédent épisode. L'aspect simulation est toujours présent avec les réglages et une conduite demandant un minimum de doigté, mais la difficulté un peu rabaissée rend le jeu plus abordable. L'impression de vitesse n'est pas toujours au rendez-vous (on a une légère impression de saccade) et les graphismes sont plutôt laids mais, malgré cela, on prend plaisir à conduire les F1 de ce jeu et à lutter sur les 20 circuits pour remporter le championnat.
Assez Bien

Super F1 Circus 3
(Nichibutsu - 1994)



Dans la continuité du second Super F1 Circus, ce nouvel épisode garde la vue de derrière mais affiche des sprites plus gros et plus détaillés (mais ça reste quand même assez laid) et propose une impression de vitesse bien plus convaincante ainsi qu'un scrolling plus fluide. La conduite est équivalente mais on déplore un réalisme en baisse avec des circuits beaucoup trop larges (regardez sur l'un des screenshots ou on a pas moins de 6 voitures alignées, et encore il reste de la place !), des voitures qui se déportent moins dans les virages et qui rebondissent très violemment lors d'un choc avec le bord de la piste ! C'est bien dommage car sinon le jeu reste agréable à prendre en main et, avec une meilleure finition, on avait un jeu très correct.
On trouve parmi les modes de jeu un menu "quick race" paramétrable pour se faire des petites parties en vitesse sans passer par des phases de qualif ni de réglages. D'ailleurs lors de ces derniers, on voit les mécanos s'activer autour de la voiture alors qu'on réalise ses choix dans un petit menu en haut de l'écran. Il y a également un mode "constructeurs" permettant à jusqu'à 4 joueurs de s’affronter. Mais on ne dispute pas pour autant les courses simultanément, par contre quelques mini-jeux peu intéressants permettent aux joueurs de s'affronter en direct.
J'ai été très déçu par cet épisode que j'espérais voir corriger les défauts du second pour aboutir à un titre de F1 très correct. On a en définitive qu'un jeu très moyen, et encore je suis gentil.
Moyen


Super F1 Circus Gaiden
(Nichibutsu - 1995)



Changement de registre étonnant avec cet ultime épisode des F1 Circus sur Snes. Au menu ici : plusieurs types de voitures, une vue splitée avec possibilité d'affronter un ami (la vue est splitée même quand on joue en solo), une conduite plus arcade (voir carrément très arcade dans le cas des voitures de stock-car avec leurs dérapages), une barre de vie qui se vide avec chaque collision, et une simplification des réglages. On a bien du mal à reconnaitre la série née sur PC Engine avec cet opus !
Bien qu'encore une fois assez moche, le jeu est très amusant quoique un peu trop facile. A essayer pour ceux qui aiment les petits jeux de course sans prétention.
Assez Bien

Super F1 Circus 3 sympa y'a tous les noms des pilotes et ecuries. Faudrait que je teste j'aime bien les jeux de f1 ^^
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Les 2 premiers épisodes disposent également des licences Rain, si tu veux y jeter un oeil.


Space Ace
(Absolute / Empire - 1994)



La version Snes de Dragon's Lair est bien différente du dessin animé interactif original. Cette conversion de Space Ace, la suite de Dragon's Lair sortie en 1984 également en arcade sur Laser Disc et toujours animée par Don Bluth, a la bonne idée de modifier le gameplay particulièrement limité et frustrant du jeu original elle aussi. Dans ce space-opera rigolo, mélange improbable entre Flash Gordon et "Les Cochons dans l'Espace", on dirige un héros parti secourir sa fiancée. On dirige pour cela un grand sprite détaillé et bien animé à l'écran qui peut se déplacer dans toutes les directions et sauter. Le but est d'atteindre la sortie du niveau en évitant de nombreux pièges mortels. Le soucis est que le jouabilité approximative et le taux de mortalité honteusement élevé du héros risquent de vous décourager d'y arriver. Car bien qu'il donne l'impression d'être un vrai jeu d'action, contrairement au jeu original qui n'était qu'un "QTE" (quick-time-event) géant, ce Space Ace lui reste fidèle en imposant au joueur de connaitre tout le jeu par cœur afin d'anticiper les mouvements de chaque ennemi ainsi que l'apparition des pièges et obstacles. Si on y parvient, on passera alors à un affreux shoot-them-up en mode 7, avec vaisseau vu de dessus et rotation du décor autour de lui, ou il faut trouver son chemin dans un labyrinthe vers le niveau suivant : une phase incroyablement laide et soporifique, qui de plus est en totale opposition avec la patte artistique du reste du jeu. Car Space Ace est sinon joli, sauf lorsqu'on accède aux mini cut-scenes tirées du jeu original qui sont d'affreuses séquences de dessin-animé digitalisées affichées dans une toute petite fenêtre.
Beau mais totalement inintéressant, Space Ace ne mérite pas plus qu'un coup d’œil pour apprécier le design des personnages créés par Don Bluth.
Mediocre

Sun Sport Fishing : Keiryuu Ou
(Imagineer - 1994)



Je n'ai pas compris grand chose à ce jeu de pêche encore une fois tout en japonais. Ca commence avec de nombreux dialogues avec un vieux maitre dans les montagnes, comme si on était dans une histoire d'arts martiaux ! On choisit ensuite sur une carte ou commencer à pêcher. On est alors prêts à lancer sa ligne, avec l'habituelle jauge de puissance sur laquelle arrêter un curseur au bon moment avec le bouton A. Si on appuie sur Y en revanche, on peut naviguer dans le système d'icones en bas de l'écran qui permet d'accéder à la gestion de sa canne et de ses appats, à quelques conseils, à un calendrier ...
Une fois sa ligne lancée, on passe à une vue sous-marine ou il est vaguement possible de bouger son appat. Mais je n'ai ensuite jamais réussi quoi que ce soit à partir de là. Peut-être un problème d'appat ? Pas évident avec tous ces menus en japonais ... Techniquement c'est assez moyen et ça manque de couleurs, surtout pendant les scènes sous marines particulièrement hideuses.

Dis pour space ace y'a les indications a l'ecran ?

Parce qu'en arcade (et sur cpc) y'avait keudalle. Par contre sur la demo de dragon"s lair j'ai vu qu'ils avaient mis les commandes, ca c'est cool.
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Il n'y a pas d'indications mais, encore une fois, le gameplay est différent de l'original : plus permissif tout en restant très rigide.


Sink or Swim
(Zeppelin Games / Titus - 1994)



Dans ce jeu d'action / réflexion issu de l'Amiga, on dirige un personnage qui doit sauver des marins pris au piège dans leur navire en train de couler. Il faut les amener jusqu'à la sortie en les protégeant de divers dangers et avant que l'eau ne soit montée trop haut. Les marins avancent tout droit et grimpent à des échelles sans se méfier des presses hydrauliques qui cherchent à les aplatir, ou des fuites de gaz qui leur seront fatales. Ce ne sont que 2 exemples parmi tout ce qui attend les malheureux.
Le héros dirigé par le joueur doit donc se déplacer rapidement dans chaque niveau pour préparer le terrain : il peut sauter, activer des leviers (pour changer la direction de tapis roulants par exemple), jeter des bouées aux marins ou placer des bombes pour faire exploser certaines cloisons.
Il y a donc plusieurs personnages à aider : leur nombre varie d'un niveau à l'autre et il faut en sauver un certain pourcentage pour passer au niveau suivant, comme dans Lemmings. C'est un concept sympathique mais rarement exécuté vraiment convenablement, ce qui n'est encore une fois pas le cas ici. Les niveaux sont dès le départ fort complexes, et le temps perdu à en observer l'architecture et la logique est souvent fatal : il faudra donc ré-éssayer jusqu'à les connaitre par cœur pour progresser. La maniabilité du héros n'est pas un point fort du soft non plus, bien qu'elle ne soit pas foncièrement mauvaise : ce dernier "glisse", ne s'accroche pas au tuyaux ou aux échelles avec l'aisance dont on souhaiterait qu'il fasse preuve. Enfin, c'est le design graphique du jeu, peu avenant, qui ne donne pas envie de persévérer. Les graphismes évoquent des copies ratées de jouets Playschool grotesques et mal animés. Bref, c'est pas terrible. De plus, le jeu s'est montré assez capricieux sur la plupart des émulateurs avec lequel je l'ai essayé.
Mediocre

La version amiga est plus jouable ou pas du tout ?

Je me rapelle avoir entendu parlé de ce jeu et il avait bonne presse. Bon par contre je me rapelle plus de quelle version c'etait
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Oui, la version Amiga a eu relativement bonne presse. Genre 7/10 ou 80%, ce qui en toute logique est une bonne note, mais qui remis dans le contexte de la presse JV de l'époque correspond à une daube
J'ai essayé la version Amiga que je n'ai pas trouvé meilleure.
Ce n'est que mon avis, bien sur, et je serais curieux de lire celui de quelqu'un qui a aimé ce jeu.

Encore une histoire de bateau qui coule, mais bien plus réussi cette fois puisqu'il s'agit du bon jeu du week-end ...


SOS / Septentrion
(Human / Vic Tokai - 1994)



Voici un jeu d'action / aventure original puisqu'il se déroule sur un gigantesque paquebot sur le point de couler au milieu des années 30, à l'image du célèbre Titanic. Le joueur incarne un héros à choisir parmi 4 personnages en début de partie. S'ils se jouent tous de la même manière, chacun a sa petite histoire. Après quelques très courtes minutes de jeu, une tempête s'abat sur le navire qui commence à sombrer : le joueur a une heure pour s'échapper tout en essayant de secourir le maximum de personnes. En fonction du héros incarné et des personnages sauvés, on peut obtenir plus d'une dizaine de fins différentes.
Le gameplay est simple : le héros vu de profil peut sauter, escalader, s'accroupir, ouvrir des portes, actionner certains mécanismes, et parler. Les dialogues sont surprenant de par leur qualité d'écriture et leur noirceur. On a par exemple ce passager qui a vu sa femme et sa fille mourir devant ses yeux et qui a perdu toute volonté de s'en sortir, mais il faudra le convaincre de nous suivre. Rien ne dit cependant qu'il y parviendra ! Car de nombreux pièges se dressent sur la route de la survie et, si le héros ne perd que quelques précieuses minutes en périssant, un passager qui nous suit sera lui perdu corps et âme. Les principales difficultés rencontrées au départ concernent des incendies, des débris qui tombent ou des sauts manqués provoquant une chute mortelle. Ensuite, ce sera l'eau montant impitoyablement qui menacera de nous noyer. Et les choses empirent à cause des mouvements effectués par le navire perdu dans la tempête et qui fait basculer tout le décor régulièrement (avec un effet de rotation dont la console a le secret).
Original dans son contexte, bien scénarisé et bien mis en scène, il ne manque pas grand chose à SOS pour faire de lui un très bon jeu. Malheureusement la maniabilité du personnage n'est pas des plus réussies, et on pestera souvent contre son manque de réactivité, sa lenteur ou son incapacité à bien monter ou descendre des escaliers. La réalisation est moyenne avec des sprites peu esthétiques mais des décors efficaces quand ils ne sont pas trop vides.
Essayez ce jeu : si la jouabilité un peu crispante n'a pas raison de votre volonté, vous passerez un très bon moment.
Assez Bien

Très original en tout cas.

A lire le résumé, ce jeu fait aussi penser à Dead Rising. En tous cas, symptomatique de notre industrie où l'originalité et la primeur de bonnes idées sont rarement récompensées à voir l'oubli dans lequel est tombé ce SOS et comme le montrent beaucoup d'articles sur GP (qui a dit kill.switch ? )
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

J'imagine que le jeu exploite à fond le mode 7 pour les scènes où le bateau tangue non ?

Oui Volkor, c'est d'ailleurs pour ça que les 2 1ers screenshots montrent l'action "de travers".


Soukou Kihei Votoms : The Battling Road
(Takara - 1993)



Ce jeu est tiré d'une série animée des années 80 dans laquelle des forces armées du futur s'affrontent aux commandes de robots géants.
Le mode scénario nous permettra de revivre les évènements de la série au travers de cut-scenes présentant des illustrations de bonne facture. Le jeu en lui même ressemble au célèbre jeu d'arcade Virtual On de Sega : on dirige un robot vu de derrière et on doit détruire tous les autres robots se trouvant sur la carte. Il est possible d'avancer, de reculer, de tourner normalement ou rapidement (malheureusement impossible à l'arrêt dans les 2 cas : il faut toujours le faire en avançant ou reculant), et on peut attaquer avec l'une des armes à sa disposition : coup de poing, fusil mitrailleur ou missile à tête chercheuse. Les armes ne sont pas toutes disponibles d'entrée et varient en fonction du mecha qu'on pilote.
Un mode 2 joueurs en écran splitté est également présent : on s'y affronte en duel sur des cartes spécifiques disposant d'obstacles, ou bien on y affronte d'autre robots dirigés par le CPU. Il y a aussi un mode un peu étrange ou on se déplace sur des cases colorées aux effets divers.
La jouabilité n'est franchement pas optimale : les déplacements sont peu précis, bien que relativement rapides, et le CPU joue n'importe comment, se déplaçant souvent au hasard sans être affecté par la position du joueur, et c'est tant mieux vu le mal qu'on a à manier son engin. Les graphismes sont assez laids malgré l'utilisation faite du mode 7 pour les rotations.
Si vous souhaitez essayer ce titre en émulation, évitez Zsnes qui n'affiche pas les sprites correctement ici.
Mediocre

Il y a un Retro & Magic sur SOS, ce jeu n'est donc pas tout à fait inconnu. Il a également fait l'objet d'une suite sur Playstation, semble-til beaucoup moins réussie.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).