Chatroulette ? (google ...) Ah, OK, j'ai appris un nouveau mot grâce à vous.
Je connaissais cependant la variante ou on ne discute qu'avec des marins tatoués : chatpopeye ...

Hum, voici un jeu au moins aussi mauvais que ma blague :


Shin Ikkaku Senkin
(Vap - 1995)



Dans ce jeu, l'objectif est de devenir riche. En travaillant plus pour gagner plus ? Non bien sur ! En jouant à des jeux de hasard. Au programme nous avons des paris sur des courses de chevaux, des paris sur des courses de bateaux, des jeux de dés très simplistes et un pseudo jeu de poker en 1 seule manche et en solo contre le CPU (on mise, on reçoit des cartes, on choisit celle qu'on veut garder, on abat ses cartes et c'est fini).
Tout cela est jouable à 5, mais ou trouverez vous 4 pauvres explorateurs de romsets égarés pour vous suivre dans cette galère ou les graphismes honteux se disputent le prix de l'aspect le plus loupé du soft avec son manque d’interactivité et son interface pauvre et dépouillée ?
Mauvais

Pour chatpopeye tu confirmes les doutes que j'avais ^^
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ça me rappelle un RPG ça (Sebin doit comprendre)
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Suikoden !

A merde, on est pas dans groscreen. --'

Au piquet, monsieur Sebinjapan ! Au piquet !

Sans blague vaseuse mais avec un peu de retard, les (assez) bons jeux du week-end :


Super Kyuukyoku Harikiri Stadium
(Taito - 1993)



Voici un beau jeu de baseball disposant de sprites imposants et d'une mise en scène dynamique : ça nous change de la vue de dessus et des petits bonhommes rigolos utilisés dans plus de la moitié des titres du genre. Disposant de la licence du championnat japonais, ce titre nous sert les modes de jeu habituels, exhibition et championnat, et une maniabilité similaire aux autres jeux du genre avec un seul bouton et une direction pour effectuer toutes les actions : frapper, et lancer, tandis que la course se fait automatiquement. La prise en main n'est cependant pas des plus aisées car la balle file vite et les "pitchers" sont redoutables : il sera donc assez délicat de placer des bonnes frappes au début ; quand aux homeruns, mieux vaut prendre son mal en patience.
La réalisation est assez moyenne mais souligne surtout une mise en scène de l'action qui a du punch. On apprécie particulièrement les illustrations plein écran qui surviennent sur les actions spectaculaires : comme un joueur qui s'élance pour toucher une base alors que la balle revient vers le receveur au même moment. Ces illustrations apparaissent pendant moins d'une seconde et ne cassent absolument pas le rythme du jeu, c'est très efficace. Au niveau du son, les cris de la foule ou les musiques sont de qualité moyenne mais les autres bruitages sont bien rendus. Les graphismes sont corrects mais sans plus.
Moins facile que d'autres jeux de baseball mais tout aussi abordable et parvenant à mettre en valeur l'action d'une partie de fort belle manière, ce titre est à inclure dans sa collection si on est fan de ce sport. Dommage que la réalisation ne soit pas plus aboutie cependant. A noter que je n'ai pas réussi à le faire fonctionner sous Zsnes.
Assez Bien


Super Kyuukyoku Harikiri Stadium 2
(Taito - 1994)



La recette ne change pas pour ce second épisode qui reprend toutes les caractéristiques de son prédécesseur, y compris les illustrations plein écran (enfin dans une fenêtre cette fois ci) venant souligner les moments forts du match. Le gameplay a été un peu modifié puisque cette fois ci on peut lancer et frapper avec 2 boutons différents pour envoyer la balle plus ou moins en l'air ou au ras du sol. C'est une nouveauté intéressante qui rend les frappes moins hasardeuses que dans d'autres jeux du genre. En frappant vers le sol, on a moins de chance qu'un receveur capte la balle en l'air et on peut bénéficier d'un rebond qui mettra les adversaires dans le vent. En contrepartie : aucune chance de réaliser un homerun de cette façon.
Cet épisode reste assez difficile avec des lancers toujours très rapides. D'ailleurs les lancers sont plus délicats à réaliser, l'effet obtenu en mettant une direction étant si exagéré qu'il faut y aller avec beaucoup de doigté pour ne pas commettre une faute.
La réalisation est toujours assez moyenne mais on trouve tout de même de nouvelles animations. C'est un jeu tout aussi sympathique que le 1er épisode, à essayer absolument par les fans de baseball.
Assez Bien

Shigetaka Kashiwagi's Top Water Bassing
(VAP - 1995)



En suivant les conseils du célèbre (?) pêcheur japonais Shigetaka Kashiwagi, le joueur doit parvenir à remporter plusieurs défis consistant à remonter des poissons d'une taille donnée dans les eaux du lac de Hakone. Après avoir choisi son emplacement (parfois imposé), ses appâts et son matériel (moulinet, canne), on se retrouve ... bloqué. Impossible en effet d'effectuer un lancer pour envoyer l'hameçon accomplir sa mission ! Et ce n'est pas la langue qui pose problème puisque la plupart des menus sont en anglais, mais malgré toutes mes tentatives, impossible de commencer à pêcher. Désolé donc de ne pouvoir donner plus d'infos sur ce jeu, si ce n'est qu'un mode permettant de jouer à 2 simultanément est présent et que les graphismes ne sont pas très fins ni colorés.


Shimono Masaki no Fishing to Bassing
(Natsume - 1994)



Si Shigetaka Kashiwagi et sa moustache ne vous ont pas charmé, laissez vous mener en bateau par Masaki Shimono qui sponsorise le soft de pêche ici présent mais ne semble pas y apparaitre. Après avoir choisi un avatar dont les caractéristiques changeront en fonction de son âge, on va dans un magasin ou il faut acheter tout son équipement (hameçons, appats, canne à pêche ... et même des accessoires comme une casquette ou un gilet !). Puis on choisit sa destination sur la carte d'un lac et un petit film digitalisé en noir et blanc montre notre bateau s'y rendre. Ensuite c'est du classique : choix de l'endroit ou lancer son hameçon (en s'aidant d'un sonar), jet avec barre de puissance comme dans un jeu de golf, et vue splitée avec le pêcheur au dessus et une représentation imagée du fonds sous-marin en dessous. On déplace alors son hameçon avec un bouton en espérant qu'un poisson vienne mordre ... Mais quel poisson ? Je n'en ai vu aucun pendant mes quelques tentatives à jouer à ce titre. Bah, tant pis : les graphismes ne sont de toute façon pas bien folichons dans l'ensemble. L'interface est de plus entièrement en japonais, ce qui ne facilite pas les choses.

Bon courage Seb, car il en faut pour se "taper" des Shigetaka Kashiwagi's Top Water Bassing (et autres) dans l'exploration de ce grosblog

Merci Gazza8. Entre les jeux de pêche et de pachinko, en effet ... tiens, d'ailleurs :


Super Pachinko Taisen
(Banpresto - 1995)



Voici un jeu de pachinko comparable à Pachinko Hi Hisshouhou puisqu'on y trouve 2 personnages face à face, comme dans un beat-them-up, s'affrontant alors que les billes de pachinko tombant en arrière plan vont dicter les coups qu'ils pourront infliger à leur adversaire et lui vider sa barre de vie. Mais comme c'est Banpresto qui est aux commandes ici on ne s'étonnera pas de voir en scène les super-stars que sont Kamen Raider, Ultraman et Gundam, chacun étant en version SD et accompagné de ses compagnons et ennemis. Tout ce petit monde va donc se battre mais, jeu de pachinko oblige, l’interactivité sera réduite à sa plus simple expression : le réglage de la vitesse à laquelle les billes sont lancées dans sa machine respective.
Le jeu est jouable à deux joueurs humains simultanément, permet de choisir différents personnages et décors, et sa réalisation est tout à fait basique.


PS : ceci dit, après presque 4 ans à tenir ce grosblog, je m'éclate toujours à tester ces jeux finalement bien dépaysants

4 ans ! QUATRE ANS ! Un sacerdoce, tu es rentré dans les ordres, c'est fait !
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

"Presque" 4 ans, l'anniversaire c'est dans deux mois

Bravo Seb pour ta persévérance ! Dans 99% des cas ce genre d'initiative s'arrête rapidement, mais pas celle ci ! A un tel point d'ailleurs que ça a donné des idées à pas mal de vils copieurs dont je fais partie...

Et puis même si j'interviens pas souvent ici, merci pour m'avoir fait découvrir plein de jeux sympa !

Tiens, celui-la j'aurais presque envie d'essayer...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

J'avais persiflé au début de ton projet sur ta capacité à tenir le défi. Je m'écrase totalement, ton entreprise est un véritable succès. Bravo Seb !
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

J'ai pas trop compris le principe d'ailleurs. Les billes tombent au pif, comme les pachi, et ca fait des coups. C'est un espece de beat automatique alors nan ?
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Merci les gars !
Rainmaker, tu as bien compris le principe, le joueur ne fait rien d'autre que régler la vitesse à laquelle les billes tombent, les gusses se battent en automatique.
Du coup j'enchaine sur un autre jeu mettant en scène Ultraman, ou on peut vraiment bastonner cette fois ...


SD Ultra Battle : Seven Densetsu
(Bandai - 1996)



SD Ultra Battle : Ultraman Densetsu
(Bandai - 1996)



Ces 2 jeux de baston sont identiques, seul le casting est différent puisque, comme leur nom l'indique, ils mettent en scène respectivement les héros et monstres de Ultraman et de UltraSeven. Est-il besoin de rappeler que ce sont 2 séries TV de type "Tokusatsu" (pensez "X-Or") datant du milieu des années 60 et qui ont eu un impact considérable sur la culture populaire japonaise ?
Chaque titre ne met malheureusement en scène que 3 personnages (le héros et 2 monstres, oui c'est "cheap") mais il est peut-être possible d'en débloquer d'autres ensuite. Les combats se déroulent en 1 contre 1 sur une aire de jeu dans laquelle on peut se déplacer librement. Les mouvements possibles sont un coup de poing, un coup de pied, le saut, la garde, courir et concentrer son énergie à la Dragon Ball Z. L'énergie remplit une jauge et, lorsqu'elle est pleine, on accède à un menu permettant de choisir une super attaque. Les attaques en question sont interactives. Par exemple un monstre va invoquer une pluie de météorites sur son adversaire qui devra tenter d'en éviter un maximum en courant.
Les jeux sont sortis en cartouche Sufami Turbo, l'accessoire de Bandai à brancher dans le port cartouche de la Super Famicom. Si les 2 jeux sont connectés ensemble (l'accessoire dispose de 2 ports), on peut accéder à tous les persos de chaque titre.
Le gameplay est super abordable, et c'est rigolo le temps de quelques parties sans se prendre la tête. Si ça avait été jouable à 4, ça aurait pu être un bon petit party-game bien défoulant. En l'état, on en a vite fait le tour, d'autant que la réalisation n'a rien d'extraordinaire.
Il semble possible de débloquer de nouveaux coups spéciaux (et peut-être de nouveaux persos) puisque un menu pour les attribuer à des boutons est présent et qu'on gagne des pièces d'or après chaque victoire mais je ne sais pas comment faire (j'ai fait 5 ou 6 combats contre toujours les mêmes monstres et rien n'est apparu).
Moyen

Stunt Race FX / Wild Trax
(Argonaut / Nintendo - 1994)



La même technique d'animation et de graphismes en 3D polygonale que celle utilisée dans Starfox est mise encore une fois à contribution pour ce jeu de course auto. Développé par quasiment la même équipe que le célèbre jeu de combat spatial, Stunt Race FX (Wild Trax au Japon) permet de disputer 2 types de courses. D'abord des courses de vitesse sur une quinzaine de circuits différents ou l'on est opposé à 3 autres concurrents et ou il faut finir dans le temps imparti. Ensuite des courses proposant des parcours avec beaucoup de relief et d'obstacles ou il faut ramasser des étoiles, là aussi en temps limité. A cela s'ajoute un mode d'entrainement, un mode 2 joueurs en écran splitté sur des circuits dédiés et une phase bonus spéciale pendant laquelle on doit faire passer un semi-remorques à travers des portails.
La jouabilité est très "arcade" avec la possibilité de négocier des virages serrés avec les boutons L et R comme dans F-Zero. On peut également utiliser un turbo et réaliser un petit saut. Le jeu est très maniable et, pour le hardware sur lequel il fonctionne, particulièrement réussi techniquement. On s'étonne en effet de voir autant de variété et de couleurs dans cette 3D, ainsi que des objets de taille importante dans certains décors (un avion qui passe au dessus de nous dans le circuit urbain par exemple). On dispose même de 3 vues, dont une à la 1ère personne (que je n'ai pas trouvé très jouable ceci dit). A noter cependant que, pour faire tourner cela à peu près correctement, la fenêtre de jeu a été réduite et ne prend pas tout l'écran.
Le seul petit soucis du jeu, déjà à l'époque, c'est qu'il n'est pas très véloce. Et son animation n'est pas franchement très fluide non plus (surtout dans le mode de jeu à 2). Mais ça reste acceptable et le pilotage intéressant (puisque gérant le relief et différents types de surface). Maintenant, c'est sur qu'on trouve beaucoup plus joli, rapide et agréable à jouer dans le même genre. On ne va pas comparer avec Motorstorm ! C'est le propre du genre et de ce style de graphisme de mal vieillir, et Stunt Car FX n'a pas le même génie que Starfox qui permet à ce dernier de traverser les ages tout en gardant son sournois sourire de renard !
Assez Bien

Comparé à Virtua Racing sur Megadrive, c'est largement en-dessous (niveau réalisation) ?

Niveau animation, oui. Et malgré la présence d'une voiture rapide, ça ne va jamais très vite. Si tu veux un truc ou c'est "plus", je dirais juste que c'est plus coloré, mais c'est tout . Après, niveau sensations, ce n'est pas du tout le même genre de jeu, et on peut très bien apprécier les deux.

Je crois que je n'ai jamais joué à Virtua Racing en version Megadrive.
Mais de toute façon, comme le dit Rugal-B, les 2 jeux sont très différents.


Shougi Sanmai
(Virgin - 1995)



Un peu de fantaisie dans le monde très sérieux et austère des jeux de shougi mérite d'être signalé. Ici nous avons un soft bien présenté et disposant de menus joliment illustrés qui propose, bien entendu, de disputer une partie d’échecs chinois. En plus de parties "classiques" contre un adversaire humain ou CPU de niveau variable, et toujours accompagnées de voix digitalisées féminines à chaque coup, on a des "problèmes" à résoudre à partir de configurations de jeu pré-définies. Jusque là, c'est classique (et efficace). Mais on trouve aussi dans Shougi Sanmai une sorte de jeu de l'oie jouable à 4, ou chaque joueur tire au hasard 4 pièces de shougi lui permettant d'avancer un certain nombre de "cases" autour du plateau de jeu. Enfin, il y a également, dans ce soft soucieux de se différencier de la concurrence féroce sur Super Famicom, un shoot-them-up à la Galaga ou il faut tirer sur des pièces de shougi ! High score et bonus (triple tir, petits vaisseaux de chaque coté ...) sont également présents ! Ce shmup est cependant loin d'être passionant et je vous recommande plutot "Cosmo Gang : the Video" si vous souhaitez vous essayer à un bon Galaga-like sur Snes.


Super Tsume Shougi 1000
(Bottom Up - 1994)



Présentation sobre et de bon gout (jolie calligraphie dans les menus, musique zen) pour ce jeu de shougi qui n'en est pas un. Je m'explique : il n'est pas possible de disputer une partie contre le CPU ou un autre joueur (ou alors je n'ai pas trouvé comment) ; ce qu'on trouve dans ce jeu, ce sont des "problèmes" à résoudre à partir d'une situation de jeu donnée en plaçant ses pièces au bon endroit (en respectant les règles du shougi bien sur), et tout cela le long de très nombreux niveaux.
C'est surement très intéressant pour les pratiquants de ce jeu de société mais, on trouve la même chose en tant que "bonus" dans de nombreux autres softs de shougi.

Bonaf nous a présenté un clone de Chase HQ sur son blog Master System. De mon coté, je vous propose une suite méconnue du hit de Taito :


Super Chase HQ
(Taito - 1993)



Ce titre reprend le gameplay du jeu d'arcade Chase HQ mais remplace la vue de derrière par une vue subjective depuis l'intérieur du véhicule dont on distingue le tableau de bord à l'écran. Le joueur incarne un membre des forces de police et le principe consiste à arrêter des criminels en percutant leur véhicule le plus violemment possible dans un temps limité. Il faudra dans un premier temps parvenir jusqu'à se cible en parcourant le plus vite possible un trajet semé d'embuches : d'abord une circulation dense dans le 1er niveau, puis des motards armés de cocktails Molotov, puis de dangereux chauffards arrivant en sens inverses ... etc ... La maniabilité et très arcade : on peut simplement accélérer, ralentir et utiliser des turbos. La voiture se déporte à peine dans les virages. La réalisation est plutôt décevante avec des graphismes vraiment laids et un effet de vitesse pas très convainquant. Enfin, le jeu est doté d'un vrai scénario qui se révèle par l'intermédiaire de cut-scenes entre les niveaux. Ces derniers sont malheureusement ennuyeux et répétitifs.
Mediocre