Je suis bien déçu par Rocketeer. Je n'y avais jamais joué, mais à l'époque, les quelques images aperçues dans Micro Kid's m'avaient bien fait baver.
Et ben je n'ai pas réussi à passer le premier niveau. les autres avions me mettent d'emblée un niveau dans la gueule dès les premières secondes.
Vraiment dommage.

Le hasard faisant bien les choses, ce jeu est évoqué parmi d'autres dans la dernière vidéo du joueur du grenier, sortie aujourd'hui justement :

http://www.youtube.com/user/joueurdugrenier#p/a/u/0/_eNgRJ_QTBM

On voit qu'il partage carrément ton avis sur le jeu

Effectivement c'est un hasard. Pour ceux que ça intéresse, Erhynn a posté la vidéo en question dans le bistrot du retrogamer.



RPG Tsukuru : Super Dante
(ASCII - 1995)




RPG Tsukuru 2
(ASCII - 1996)




Voici deux softs pour le moins sympathiques dans le principe puisqu'ils permettent de créer ses propres J-RPG à la Dragon Quest ! On pourra ainsi créer un monde, des donjons, des héros, des monstres, des sorts ou des objets. Tout est customisable : les villageois diront ce que vous voudrez, vous pourrez régler les statistiques de tout le monde, la puissance des boss ... etc ... Par exemple, pour créer un monstre, vous lui donnez un nom, puis une apparence choisie dans une bibliothèque d'images (qu'on ne peut PAS éditer malheureusement, contrairement à Dezaemon le créateur de shmup qu'on a vu en page 23). Ensuite vous lui attribuez des caractéristiques chiffrées (force, défense, nombre de XP rapportés ...), vous décidez de quel sorte d'attaques ou de sorts il utilise et c'est fini. Vous pourrez ensuite le placer dans certains zones de votre monde ou il apparaitra lors des combats aléatoires.
Le jeu obtenu au final, comme le démontre le "sample" fourni avec le soft, est un clone de Dragon Quest (le 1er) avec son monde d'heroic fantasy, son interface lourdingue (passer par un menu pour parler ou examiner), ses combats au tour par tour en vue subjective, et son cycle village-extérieurs-donjons.
Les menus sont relativement peu nombreux et bien agencés en catégories, ce qui fait qu'on navigue sans problème au pad et qu'on ne se retrouve pas perdu au milieu des centaines de possibilités. En revanche, taper des tonnes de texte en sélectionnant des lettres dans un menu se révèle rapidement éprouvant je pense ...
Ces 2 curiosités sont partiellement traduites par un patch amateur, ce qui permet de tâtonner pour réaliser le potentiel de l'éditeur. Si vous voulez vous lancer dans l'aventure, privilégiez bien entendu le second épisode, plus beau (mais toujours aussi anachronique dans son interface lors des déplacements et combats) et disposant de plus d'illustrations et de plus d'options (il gère par exemple les véhicules : bateaux, airships ...).
Mais sachez également que la série RPG Tsukuru, qui a en fait débutée sur PC japonais (PC98), a connu beaucoup d'épisodes et que certains plus récents ont été distribués officiellement aux USA, et donc en anglais, sous le nom RPG Maker. On en trouve ainsi sur Playstation, Playstation 2, et bien évidemment PC (compatible XP), ce qui permet de créer ses RPG avec un bien plus grand confort (et la possibilité d'éditer les éléments graphiques) !
MOYEN (super dans le principe, mais mieux vaut se tourner vers une version PC)

Run Saber
(Hori / Atlus - 1993)



Définir Run Saber en une phrase n'est pas trop difficile : c'est un clone de Strider jouable à 2 simultanément. Le hit de Capcom a un héros armé d'une épée laser qui effectue des glissades et s'accroche partout dans un monde futuro-bolchevique, Run Saber propose la même chose mais son univers remplace le background soviétique par la Chine antique mélangée à des éléments industriels et robotiques. On est de ce coté là plus proche de Hagane (voir page 51). En revanche la réalisation graphique n’atteint pas l'excellence de ce dernier tandis que les 2 héros ont loin d'avoir la classe de Strider Hiryu. Mais un gameplay solide est présent et c'est bien le principal. On parcourt donc des niveaux en vue de profil en affrontant de nombreux ennemis parmi lesquels de nombreux boss et sous-boss. Il est possible de frapper, sauter, courir, glisser au sol, s'accrocher partout, escalader les murs et utiliser une super attaque qui nettoie l'écran. On peut également sauter de 2 façons : soit normalement avec possibilité de donner des coups d'épée en l'air, soit en se mettant en boule (à la Sonic) ce qui permet de bénéficier d'un petit moment d'invincibilité (ne fonctionne pas contre certains boss et projectiles) ; de plus, un saut peut être enchainé avec un coup de pied enflammé dans la phase descendante. La palette de mouvements est donc bien fournie et permet de livrer des combats virevoltants et sans temps mort.
La réalisation est pas mal, avec l'utilisation de nombreux effets spéciaux, et une action soutenue qui ne ralentit pas. Le design graphique est tout de même assez passe-partout, empruntant à tous les râteliers, et les sprites sont parfois un peu grossiers et moyennement animés (l'animation du héros qui court est identique à son animation de marche, mais il va plus vite !).
Run Saber est un jeu d'action efficace, suffisamment difficile et prenant. Les niveaux proposent des situations assez variées et la jouabilité est très bonne. C'est un titre injustement oublié à mon avis.
BIEN

Sans douter mais difficile de faire un jeu qui définisse mieux le concept de plagiat. Et passer après l'excellence de Strider n'a sans doute pas pardonné (comme l'a montré Osman/Cannon Dancer d'ailleurs).
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Un des rares jeux à s'être attiré les foudres de Consoles + à l'époque.

Je viens de regarder sur youtube et c'est pas très jolie

propos bien mit en avant par cette image ou l'on constate un double plagiat.


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Je connaissais pas, j'aurais pu mettre ce jeu dans mon article sur les clones et plagiats...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Jusqu'a y'a pas longtemps j'étais persuadé que c'etait la vraie suite de Strider ^^
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Road Runner's Death Valley Rally
(Icom / Sunsoft - 1992)



Très différent du célèbre jeu d'arcade d'Atari, cette version Snes des aventures de Bip Bip et le Coyotte nous permet toutefois d'incarner ici aussi le célèbre volatile se déplaçant à la vitesse du son. Le but du jeu est d'atteindre la fin de chaque niveau le plus vite possible tout en évitant de se faire toucher par le coyotte lancé à nos trousses ou les autres ennemis et dangers présents, et en ramassant un maximum de bonus. Il faut donc avancer très vite, sans se poser trop de questions, mais également explorer un peu pour trouver le bon chemin et divers items. C'est assez contradictoire comme game design et il fallait un level design très efficace pour que ça puisse fonctionner, ce qui n'est pas toujours le cas ici. Ce sera souvent du par coeur pour espérer obtenir un bon score, car Road Runner est un de ces rares jeux de l'ère 16 bits ou la quête du high score est aussi motivante, si ce n'est plus, que de parvenir à l'écran de fin.
Mais le vrai problème du soft, ce n'est pas tant son principe qui a le cul entre 2 chaises, mais plutot sa maniabiité particulièrement frustrante. Bip Bip dispose de 3 actions. Il peut d'abord donner des coups de bec vers le bas, ce qui sert à éliminer les petits ennemis, à ramasser des bonus et à accomplir certaines actions. Il faut souvent s'aligner au milimètre avec sa cible, ce qui n'est pas toujours évident à cause de l'inertie du volatile. Il y a la touche de boost pour aller encore plus vite (qui consomme une barre de boost). Et puis il y a les sauts : ces derniers sont extrèmement difficiles à maitriser, le héros sautant toujours trop loin et pas assez haut. Comme le jeu est déjà assez difficile à la base, ça n'arrange pas les choses.
La réalisation en revanche est une réussite avec de beaux sprites parfaitement animés montrant nos héros reproduire leurs mimiques du dessin animé (Bip Bip tire la langue, le coyotte a son air abbatu quand son invention se retourne contre lui), et on retrouve les musiques du dessin animé. A essayer malgré sa jouabilité en demi teinte.
Le jeu s'appelle "Road Runner vs Wyle E Coyotte" au Japon.
MOYEN

J'y avais joué il y a longtemps (jusqu'à le finir je crois, mais j'avais triché avec des savestates), très bonne review du jeu.
Il y a un autre élément que tu ne mentionnes pas, et qui va à l'encontre du côté speed de Roadrunner, c'est que le jeu contient pas mal de pièges impossibles à voir arriver à temps si on va vite. Donc en gros, le jeu permet d'aller vite et pousse assez souvent à le faire (c'est la seule façon de franchir certaines pentes par exemple) mais à côté de ça il n'assume pas comme le fait un Sonic, avec sa maniabilité plus souple, ses niveaux moins labyrinthiques et ses pièges non fatals, grâce aux anneaux.
Dommage parce que même en l'état la physique du jeu est relativement sympa.

Pour info, ce jeu est justement abordé dans le dernier Joueur du Grenier (à 8 minutes et 30 secondes de vidéo).

http://www.youtube.com/watch?v=_eNgRJ_QTBM

C'est vrai que ça a l'air très mal fichu!

(dommage, ça aurait été sympa de faire une sorte d'adaptation vidéoludique du film Le Voyage Fantastique mais de qualité)

Sinon, le Robotrek m'a l'air très intéressant, je m'y essaierai peut-être (bien que je n'en aie absolument jamais entendu parler).
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

@Rudolf : l'info concernant la vidéo du JDG avait déjà été donnée 2 fois, dont une fois sur cette même page : vous avez tous des actions chez ce gars là ou quoi ?


Race Drivin'
(Tengen / THQ - 1992)



Voici l'adaptation d'un jeu d'arcade qui fit suite au très remarqué Hard Drivin' de Atari, et qui est comme lui un jeu de conduite de voiture vu à la première personne, assez réaliste et surtout entièrement en 3D polygonale. En arcade, le pilotage était très délicat, la voiture ayant tendance à trop tourner et à se révéler incontrolable si on ne tournait pas le volant tout doucement. Les circuits tiraient partie de la 3D en proposant moultes rampes qu'il fallait négocier en gérant au mieux sa vitesse. Petite idée sympa : un "replay" nous montrait nos crash avec une caméra extérieure et sous différents angles de vue.
L'adaptation Snes reprend tout ça mais, si la borne Race Drivin' impressionait avec son cockpit et son volant à retour de force, sa conversion ne laisse au joueur que des graphismes horribles (mais cependant lisibles, ce qui n'était pas toujours le cas avec la 3D de l'époque), une maniabilité plus que douteuse, et surtout une animation très lente et saccadée. Personellement, j'ai toujours trouvé les conversions des jeux de la série Hard Drivin' plus frustrantes qu'amusantes, et bien que je ne me sois jamais essayé à la version arcade, je doute qu'elle me plaise beaucoup. Mais qu'on apprécie ou pas la série, cette conversion Snes est de toute façon à oublier.
MAUVAIS

Euh, comment dois-je interpréter ce message? Je n'ai pas remarqué qu'on en avait déjà parlé, j'ai découvert cette vidéo indépendamment des autres juste après avoir lu ton "billet", trouvant la coïncidence amusante.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Cool, Seb fait juste remarquer que le lien a déjà été donné, y'a pas de sous-entendu , hormis peut-être le fait que ne pas lire les posts de ses petits camarades, c'est pas bien (mais ça arrive même aux meilleurs).

Je profite perfidement de l'occasion pour dire que sur le forum de Grospixels, y'a des sources très (trop) récurrentes et restreintes (Nanarland, Joueur du Grenier, Gameblog...) et que c'est bien dommage. En fait c'est bête qu'aucun de ces sites n'ait jamais parlé de Lazy Jones, ça aurait sans doute été l'occasion de le signaler à l'occasion d'un topic dédié à l'article de la semaine... [perfidie mode off].

Pour revenir dans le topic, j'avais essayé Race Drivin' il y a quelque temps, ayant conservé un souvenir plutôt bon, et sans doute idéalisé, de Stunts sur PC qui avait le même genre de graphismes. Eh bien j'ai effectivement trouvé ça mauvais...

@Rudolf : il y avait juste une toute petite pointe d'agacement dans ma remarque (que JC a bien comprise) et aucune animosité, ni contre toi ni contre personne d'autre (y compris le Joueur Du Grenier ^^).



Ryuukihei Dan Danzarubu
(Gainax / Pandora Box / Yutaka - 1993)



Ce RPG au nom impossible à retenir commence de façon inhabituelle puisqu'une fois la rom lancée (ou la cartouche insérée !), on se retrouve immédiatement à diriger un personnage, vu de dessus comme il se doit, qui peut discuter avec les autres protagonistes autour de lui et explorer l'endroit ou il se trouve : une salle de briefing à l'intérieur d'un avion futuriste. Après cette petite intro, puis l'écran titre, on commence réellement à jouer. Ce que nous avons là est un RPG de facture semble-t-il plutot classique dans lequel on dirige l'équipage de l'avion (qui est peut-être un vaisseau spatial, ce n'est pas très clair) qui va accomplir des missions. On choisit les membres qu'on veut prendre avec sois, à la façon de certains jeux Star Trek, et on explore alors les lieux avec déplacements en vue de dessus et combats aléatoires au tour par tour en vue subjective à la Phantasy Star.
Et après ? Dur à dire. Tout est en japonais, y compris les nombreux menus, l'interface est assez lourde, et la réalisation pas franchement spectaculaire n'incite pas vraiment à continuer. Certes, l'utilisation de portraits qui s'affichent pendant les dialogues pour certains persos est une touche toujours agréable, mais les sprites minuscules et les décors très pauvres laissent une mauvaise impression. Restent les musiques, apparement très réussies pour ce que j'ai entendu, et le nom du prestigieux studio Gainax au générique.

Je prends un peu d'avance sur la lettre en "S" et vous présente ensemble les 2 jeux de la série R-Type présents sur Snes


Super R-Type
(Irem - 1991)




Sorti en 1987, le 1er R-Type est un shoot-them-up horizontal culte qui s'est imposé grâce à une très bonne réalisation, un level-design exemplaire, et un système d'armement original. En effet, le vaisseau dirigé par le joueur est accompagné d'un module indestructible appelé "force" qui se place devant ou derrière pour protéger ou attaquer et qu'on peut envoyer vers l'ennemi à volonté. En plus de l'armement de base qui gagne en puissance avec des bonus trouvés en chemin, on dispose également d'un super tir qui se déclenche en maintenant appuyé le bouton pendant quelques secondes.
Super R-Type est un épisode assez particulier. Il s'agit dans les grandes lignes d'un portage du R-Type 2 d'arcade, mais ayant subit de nombreuses modifications. Certains niveaux sont inédits, des boss ont été remplacés, et certains décors plus ou moins revus. La jouabilité et l'armement restent les mêmes et le principe du jeu est toujours présent et tout aussi efficace. Graphiquement, le titre est très joli (un peu moins que l'arcade) avec de gros sprites et un design semi organique particulièrement esthétique. La partie sonore est très bonne également, avec d'excellentes musiques.
Malheureusement, il y a 2 gros défauts à déplorer. Le premier concerne l'animation : celle ci ralentit beaucoup et ce, même quand il n'y a pas énormément d'ennemis à l'écran, contrairement aux 2 derniers Parodius auxquels on pardonnerait presque de râmer vu la tonne de sprites qui se baladent dans tous les sens. Le problème est plus marqué que dans l'adaptation de Gradius 3 et devient vraiment handicapant à certains endroits. Le second défaut concerne le niveau de difficulté assez éhonté. La borne est déjà difficile à la base (plus que le 1er épisode) mais cette adaptation est encore pire. Il y a déjà un problème du au recadrage de l'action : l'arcade offrait un affichage en format 16/9 et le passage à un "écran carré" ici s'est assez mal passé, j'ai en effet l'impression que la marge de manoeuvre du vaisseau entre les nombreux obstacles et ennemis est réduite. Et puis si on perd une vie, on recommance tout au début du niveau alors que l'arcade proposait des checkpoints. Enfin, certains boss me semblent beaucoup plus corriaces que sur la version d'origine.
Pour ces raisons, Super R-Type est surement l'épisode le moins réussi de la série. Mais un R-Type reste un R-Type et celui ci est donc malgré tout plaisant à jouer et les fans de l'arcade apprécieront surement les changements par rapport à R-Type 2 s'ils connaissent ce dernier pas coeur. A essayer donc si on est fan de la série, mais à déconseiller aux néophytes qui souhaiteraient se lancer dans cette grande saga du shmup.
ASSEZ BIEN


R-Type 3
(Irem - 1993)




Après James Pond 3 suite de Super James Pond, voici R-Type 3 suite de Super R-Type. Pas toujours évident de s'y retrouver dans la chronologie des jeux Snes (et je ne vous parle pas de Joe and Mac …). R-Type 3 est donc le second jeu de la licence sur Snes, mais peut être considéré comme la suite logique, dans le fonds et dans la forme, des 2 premiers épisodes en arcade.
Toujours pas de jeu à 2 en simultané ici non plus, mais le choix entre 3 vaisseaux différents ayant chacun son armement dédié et suffisament varié pour permettre au joueur de modifier sa façon de faire et de tenter les niveaux sous un angle différent. Le principe de ce shoot them up horizontal n'a pas beaucoup changé : on dispose toujours d'un tir rapide et d'un super tir qu'il faut charger, et le module d'arme qui se colle à l'avant ou à l'arrière du vaisseau, et qu'on peut projeter sur les ennemis, est toujours au cœur du gameplay. La nouveauté est la possibilité de remplacer à tout moment son super tir par une attaque spéciale (à charger également), beaucoup plus destructrice, mais qui met le vaisseau en "surchauffe" et ne permet plus d'utiliser de tir chargé pendant quelques secondes.
R-Type 3 brille clairement sur 2 tableaux : la réalisation et, surtout, le level-design. Ce dernier, traitre à souhait, rend le jeu très difficile, mais également passionant. Les rotations du décor, les portes qui se ferment devant soit, les obstacles qu'on ne peut détruire qu'avec la super arme … tous ces pièges apportent de la diversité et un challenge de tous les instants, et le tout est parfaitement rythmé. La réalisation est donc très bonne, avec des sprites fins et colorés, de très bonnes musiques et une animation dans l'ensemble très correcte malgré, encore une fois, quelques ralentissements, heureusement bien moins nombreux que dans Super R-Type. Le seul point noir concerne les boss qui, pour certains, en jettent beaucoup moins que ce qu'on aurait pu espérer. Quand on se souvient du 1er boss (culte !) du 1er R-Type et qu'on tombe ici sur une sorte de boule qui zoome et dézoome mollement en lançant quelques missiles, il y a de quoi être déçu.
Difficile et parfaitement jouable, R-Type 3 est l'un des tous meilleurs représentants du genre sur Snes. Fortement recommandé.
TRES BIEN

Pour en savoir plus, voici l'article dédié au jeu présent sur GP : http://www.grospixels.com/site/rtype3.php

Hmmm je dirai conversion fidèle à l'originale moi. Je me rapelle avoir taté le jeu en arcade à l'époque (quelqu'un avait laissé un crédit) et ce mix injouable+moche m'a marqué à vie ^^
En plus de la 3D, ca devait être la 1ere fois que j'en voyais en arcade.

Pour r-type, c'est une constante dans les shmup : les ralentissements. Je sais pas pourquoi dans les autres jeux ils l'ont vite résolus, mais dans les shmup y'a toujours eut le souci.

Dans le 3 ça rame plus ?
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Le 3 ralentit un tout petit peu, à certains moments seulement, mais rien de méchant, enfin dans ce que j'ai vu (je ne suis pas allé au bout).

Je ne suis pas très calé en technique, mais je pense qu'il y a des ralentissements dans d'autres jeux 2D de la même époque. Mais on ne les remarque pas tant parce que c'est moins systématique (logiquement moins d'objets à l'écran) et que ça ne gêne pas autant dans un jeu de plate-forme que dans un shmup.