Twinbee et pocky j'aurai bien aimé les prendre à l'epoque mais les shmup c'est pas tro pma tasse de thé
_________________

Content que tu aies mis un très bien à Twin bee un des plus illustres représentants du Cute them up , un genre que j'affectionne particulièrement .

J'ai toujours été frappé par la similitude de gameplay entre Twin bee et Xevious . Au point que j'ai toujours considéré que c'était une parodie cachée , un hommage de konami au jeu de namco . Du reste tu as bien remarqué la ressemblance entre ces 2 jeux

Tu résumes très bien l'essentiel du jeu : la possibilité de jouer en couple , le tir concentré , la lenteur du scrolling ( ce qui n'en fait pas pour autant un jeu facile ) et .... le système de cloches pour obtenir de l'armement chiantissime mais qui au fond , tout compte fait, procure tout le sel du jeu ; doit-on prendre des risques pour s'armer en tirant sur ces maudites cloches ou être prudent et rester dans son coin en évitant les ennemis et les projectiles ?

Merci Evola.
J'ai l'impression que Twinbee manque un peu de reconnaissance de la part du "milieu" des fans de shmups du fait qu'il soit maintenant constitué principalement de très bons joueurs cherchant toujours plus de challenge. Pour eux, Twinbee manque peut-être de difficulté, et donc d'intérêt ? Je m'attendais donc plutôt à des commentaires allant à l'encontre de mon avis très positif sur ce jeu. Mais franchement, ce Twinbee a TRES bien vieilli et j'ai eu du mal à en décrocher en le re-lançant.



Power Instinct / Gouketuji Ichizoku
(Atlus - 1994)



Power Instinct fait partie de ces très nombreux jeux de baston sortis au début des années 90 suite au succès de Street Fighter 2. Il fait aussi partie de ces beaucoup moins nombreux jeux de baston qui parviennent à développer une identité et à proposer un gameplay à peu près correct, leur permettant d'attirer des joueurs, même si ces derniers sont conscients que le titre n'est pas à la hauteur de son modèle. Nous avons donc un casting de 8 persos plutot charismatiques, experts en art-martiaux qui se mettent sur la tronche en 2 rounds gagnants. On combat avec 4 boutons (2 poings, 2 pieds) et les habituels coups spéciaux s'exécutent avec les manipulations qu'on connait bien : quarts de tour, charge ... etc ... La particularité du titre est de pourvoir chaque combattant d'un double saut et de la capacité de courir (et d'enchainer un coup en pleine course). Celà donne des affrontements dynamiques et acrobatiques malgré la relative lenteur des personnages. La jouabilité est correcte avec des coups qui s'enchainent bien, des priorités assez claires, et une bonne détection des mouvements. Certains coups spéciaux ont tout de même bien du mal à sortir, les dragon punch en particulier (même problème en arcade).
Mais ce qu'on apprécie dans Power Instinct, c'est son ambiance bizarre et le design des persos. Le personnage le plus mémorable est la petite vieille qui peut lancer son dentier sur ses adversaires et qui se transforme quelques instants en jeune fille (plus puissante) si elle parvient à embrasser l'autre combattant. Le character-design est l'oeuvre de Range Murata, un dessinateur de talent à qui on doit les héros de l'anime "Last Exile".
Power Instinct est donc un jeu assez bon remis dans son contexte. On lui préfèrera cependant la version arcade (émulée sur Mame, mais à ma connaissance non disponible dans une compilation retro) ou l'une de ses suites qui en améliorent la jouabilité (évitez cependant la version Playstation du second épisode à cause de ses horribles temps de chargement).
A noter des différences entre les versions japonaises et US, certaines illustrations et le mode karaoke (!) étant absents de cette dernière.
ASSEZ BIEN mais jouez-y plutot en arcade

Décidément, qu'est-ce qu'on a perdu toutes ces années avant qu'Internet nous permette de rattraper tout cela.
_________________

Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Power Instinct a été adapté sur SFC ? je savais pas. Enfin bon m'en fout j'ai la PCB à la maison

Etonnament y'a jamais eut de compil, ni de la saga, ni d'atlus tout court. D'ailleurs Atlus n'existe plus vraiment. C'est dommage car j'aurai bien aimé taté du matrimelée 2.

En tout cas power instinct j'adore, pas à cause de la vieille, mais c'était un jeu super nerveux pour l'époque. Quand je l'ai découvet dans une salle de jeu à la mer, j'ai tout de suite accroché. C'est un mix sf2+dragonball z assez sympa. Y'a une pelletée de coup spéciaux et j'ai toujours vu ce jeu comme un gros mix de tous les jeux de bastons en n'en prenant que les bons cotés.
Pour le DP faudrait que je reteste, je me souviens pas qu'il soit si lourd à sortir. C'est peut être une histoire de manip différente...
_________________

Atlus ? Ce sont pas les responsables de Catherine, le jeu que tous les otakus du monde s'arrachent avant sa sortie ?

PS : Ah ben si : http://www.jeuxvideo.com/jeux/xbox-360/00038174-catherine.htm
_________________

Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Atlus



http://fr.wikipedia.org/wiki/Index_Holdings

Après je sais pas s'ils vont continuer à laisser Atlus continuer ces licenses, j'espère mais bon cette prise de controle est pas bon signe...
_________________

Pikiinya!
(Createch / ASCII - 1996)



Voici un puzzle-game qui plaira au plus grand nombre. A condition d'aimer les manchots (penguins) car ils sont partout dans ce jeu : dans l'habillage, les menus, les pièces à diriger, les personnages rencontrés ... etc ... on se croirait dans Parodius ! Le principe est ultra-classique mais avec suffisament de nouveautés et de bonnes idées pour rendre le jeu digne de notre intérêt. Des pièces composées de 4 blocs descendent du haut de l'écran et il faut les déplacer latéralement pendant leur chute et les faire tourner afin de les disposer au mieux dans le but de les faire disparaitre. Les blocs sont de 3 types : manchots, blocs de glace, et manchots pris dans un bloc de glace. Pour faire dispraitre les blocs de manchots, il faut que 6 soient au contact. Pour les autres, il faut composer des lignes comme à Tetris. Blocs de glace et manchots pris dans la glace peuvent indifféremment composer la ligne et lorsqu'elle est complète, les blocs de glace disparaissent alors que ceux emprisonnant les manchots fondent pour se transformer en blocs de manchots obéissant à la loi des 6 blocs identiques en contact. Celà permet de varier ses stratégies et de préparer des combos de folie. Certains blocs spéciaux ne peuvent disparaitre que s'ils se retrouvent au contact de 6 manchots.
Les modes de jeu sont nombreux : "endless" avec vitesse et difficulté règlable, "puzzle" ou il faut éliminer des blocs spéciaux, "race" ou les manchots sont remplacés par du carburant servant à faire avancer un manchot pour qu'il réalise un maximum de tours, et enfin (et surtout) des modes versus pour affronter un ami ou le CPU (avec les habituels envois de malus lors des combos). Concernant le dernier mode, celà se fait par l'intermédiaire d'un mode "story" avec de petits dialogues (en japonais) entre les niveaux.
Pas forcément superbement réalisé mais correct et TRES addictif tout en proposant un concept légèrement différent des classiques qu'on connait bien, Pikiinya est un jeu que je vous recommande d'essayer.
BIEN

@Sebinjapan (pseudo qui n'arrête pas de me faire penser au seïsme qui s'est produit au Japon...)

Je suis toujours en admiration devant le travail que tu as étalé sur les jeux SNES, on doit te le dire souvent mais chapeau.

J'ai hâte de te voir arriver à "Rudra no Hihou", un RPG de Squaresoft complètement ignoré alors qu'il regorge d'énormes qualités (trois scénarios, création de magies - dont la plupart provenant de Fly / Les Aventures de Daï / Dragon Quest fonctionnent : Mera, Merami, Merazoma, Hoimi etc...). Il a été traduit en anglais et en français (Terminus Traduction) par des amateurs. Attention toutefois, le vocabulaire de magie est complètement différent d'une version à l'autre (la française conserve les syllabes Japonaises, l'anglaise le transforme en lettres de l'alphabet... et ça colle en plus).

Tu ne dois plus en être très loin de toute façon, encore bon courage et félicitations !
_________________

Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Merci Erhynn
Rudora est déjà prévu pour faire partie des "bons jeux du Vendredi" ! Je l'ai commencé et je suis agréablement surpris par la flexibilité du système de magie et le fait qu'on puisse choisir de continuer l'histoire de n'importe lequel des 3 persos à n'importe quel moment. Et je ne savais pas que ce système de magie était présent dans Fly, merci pour l'info.

Je suis toujours attentivement ton blog. J'aime bien découvrir de nouveau puzzles games, alors là entre Puzzle'n Desu! er Pikiinya! je suis servi. Je vais essayer ça dès que j'aurais le temps.

Le systême de magie de "Dai no daiboken" ne provient pas tout simplement d'un épisode de dragon quest ?

@Amindada :
Si si, Fly / La Quête de Daï / Dragon Quest = 1

Fly étant la toute première édition française de dai no daiboken (et j'ai longtemps cru que La Quête de Daï était un viol de Fly niveau traduction, mais en fait, c'est bien La Quête de Daï qui possède la bonne traduction du manga... même si du coup on se coltine du "Adan STRASH" (oui oui, STRASH) au lieu de "Aban SLASH !".

Une magie extrêmement utile dans Rudra no Hihou : Megami, une puissante magie de soin au coût très limité (qui existe aussi dans Fly / DQ / LQDD).
_________________

Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

c'est bizarre car c'est un jeu squaresoft (ou alors draqué comme rudra font référence à un troisième truc qu'on connait pas)
mais bon là on part trop en HS.

Alors, vu que j'ai recracké ma PSP, je vais essayer de suivre et de jouer un peu systématiquement aux jeux que tu nous présentes, Seb. Sauf les jeux de Mahjong, parce que quand même...
J'ai donc essayé Piikinya! qui est effectivement très sympathique et qui apporte une alternative intéressante à Tetris. De plus, la musique du mode course est vraiment chouette.
Je ne sais pas si c'est dû au fait que dans mon cas, les puzzle-games se limitent à Tetris, mais j'ai quand même du mal à m'adapter à ce Piikinya. Gérer les lignes de glaçons et les colonnes de manchots n'est pas si évident quand on est habitué aux lignes de Tetris. Je n'ai pas réussi à passer le premier niveau du premier mode De plus, je n'ai pas compris en quoi consistaient les malus du premier mode de jeu (en même temps, je n'y ai pas joué des heures non plus, quelques parties dans mon lit avant de regarder Breaking Bad).

Par ailleurs, j'avais deux questions concernant le grosblog. Dans ton introduction, tu disais que tu indiquerais systématiquement le temps passé à tester chaque jeu. Finalement, tu laisses tomber? De plus, pourquoi laisses-tu de côté certains jeux? Je pense notamment à Eric Cantona que tu n'as pas testé.


_________________

En fait, je pense que pratiquer aujourd'hui la plupart des puzzle-games japonais (pléonasme ?) postérieurs à Tetris sur Gameboy sans avoir suivi l'évolution du genre doit constituer un choc. Parce que oui, les puzzle-games à la Tetris, surtout en mode versus contre le CPU ou un joueur expérimenté, sont dans l'ensemble quand même super durs. J'ai moi aussi un mal de chien à gagner dans Tetris Grand Master, Puyo Puyo, ou, dans le cas présent, Pikiinya. J'ai l'impression que le genre a pris une orientation "hardcore gamer", un peu comme les shmups, mais heureusement il y a de nombreuses exceptions avec des titres qui restent abordables (la plupart des Dr Mario, Tetris sur DS ou Wii …). Donc oui, je galère aussi, en versus en tout cas (en mode puzzle, j'étais allé assez loin de mémoire). Pour l'histoire des malus, il faut que je relance le jeu car je ne sais plus trop comment ça fonctionne.


Mouais. C'est vrai que j'avais promis ça (maudits lecteurs attentifs ! ). Et puisque tu parles d'émulation sur PSP, j'avais aussi promis de signaler comment fonctionnait chaque titre sur la portable de Sony (parce que c'était l'élément déclencheur du groblog à la base). Bon, concernant ce second point, j'ai laissé tomber ça me demande trop de temps de lancer chaque jeu sur plusieurs machines. Et pour le temps passé sur chaque jeu, il est trop dur à évaluer parce que je teste souvent un même jeu en plusieurs fois, par petites sessions de 15-20 mn en rentrant du boulot (merci les save-states), sauf pour les RPG / jeux de stratégie qui demandent de passer par des intros / dialogues / tutos avant de commencer vraiment à jouer (et qui impliquent pas mal de tatonnement quand ils sont en japonais). Mais en règle générale, en dehors de tout ce qui est pachinko ou mahjong, je passe en moyenne 1 heure sur chaque jeu, parfois un peu moins (un jeu de golf se découvre assez vite), parfois beaucoup plus (j'ai passé une bonne après-midi sur Twinbee, j'arrivais plus à décrocher !). Ce n'était pas le cas au début du blog, j'y passais moins de temps, mais j'ai pris cette exploration de romset plus au sérieux depuis (j'espère que vous avez remarqué ^^).


J'essaie de ne laisser de coté AUCUN jeu. Si vous en voyez, signalez le moi.
Pour Eric Cantona, vu qu'il ne porte ce nom qu'en France, je le testerai dans les "S", le nom original du jeu étant Striker.

Princess Maker : Legend of Another World
(Gainax / Takara - 1995)




Comme son nom l'indique, ce jeu consiste à former une jeune fille amenée à exercer l'enviable profession de princesse. On incarne un soldat qui adopte une jeune orpheline de 10 ans et qui doit réussir à lui enseigner tout un tas de choses pour en faire une jeune fille digne de ce nom, et éventuellement la princesse du royaume. L'action se déroule dans un monde d'heroic-fantasy inspiré du moyen-age européen.
L'interface principale est une série de menus à partir desquels on choisit l'emploi du temps de la jeune fille. On l'enverra étudier la magie ou les art-martiaux, ou bien à l'église, à la bibliothèque ... etc ... Chaque heure passée à effectuer telle ou telle tâche influe sur les caractéristiques de l'héroine. Des distractions plus légères sont aussi possibles comme aller s'empiffrer de gateaux au salon de thé ou bien faire du shopping. Tous les choix débouchent sur des scènes non interractives mais souvent composées de petites animations très mignonnes et amusantes.
Il est également possible de s'aventurer hors des murs du palais et là, surprise : on se retrouve à effectuer des combats contre des monstres, des bandits ou des magiciens, par l'intermédiaire d'un système de cartes comme dans le RPG Dragon Ball Z par exemple.
Le principe est donc assez similaire à "Houkago in Beppin Jogakuin" vu en page 50.
A noter que le jeu propose un nombre d'options vraiment conséquent et de nouvelles possibilités apparaissent alors que la jeune fille grandit. Il est par exemple possible à un moment de la faire travailler dans un bar à hotesses (!) et elle peut donc "mal tourner" ! Ainsi, en fonction de nos choix, de très nombreuses fins sont accessibles une fois que l'héroine arrive à ses 18 ans.
Princess Maker est une série à succès très typée "Otaku", ce qui n'étonnera personne quand on sait que c'est le studio Gainax qui en est le développeur. Le 1er épisode est sorti sur PC japonais, le second sur Saturn, et le jeu dont il est question ici est une sorte de remake/spin-off de l'épisode Saturn.
Ah ... j'oubliais un truc : le jeu est entièrement en japonais, bourré de textes, et aucun patch de traduction n'existe ... désolé !

Je crois que ça doit bien être le seul jeu super famicom qui est la suite d'un jeu saturn

J'adore Princess Maker, un jeu vraiment original, qui offre de nombreuses possibilites (et fins differentes). C'est bien sur avant tout un jeu a textes, qui par-la meme meriterait bien une traduction.
_________________

The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Panic in Nakayoshi World
(Bandai - 1994)



Voici un petit jeu sympathique qui rappelle un peu des titres comme Pengo et Bomberman. Il met en scène des jeunes filles tirées de plusieurs manga publiés dans le magazine pour filles "Nakayoshi", célèbre pour avoir accueilli dans ses pages Sailor Moon (qu'on retrouve bien sur ici), et qui se retrouvent dans des niveaux vus de dessus. Le but du jeu est de faire apparaitre une porte pour s'enfuir. La porte apparait après qu'un nombre donné de monstres aient été détruits. Dans le mode story, jouable seul ou à deux, on est accompagné d'un personnage qu'il faut en plus escorter vers la sortie sans qu'il se fasse tirer dessus. Ce dernier nous suit dès qu'on le touche mais on peut choisir de le laisser en lieu sur quelques instants en appuyant sur Y (mais trop longtemps sinon il se met à pleurer et on prend un malus). Dans le mode versus (jouable à 2), on doit trouver également une clé cachée dans un des blocs disséminés sur l'aire de jeu et il faut franchir la porte de sortie le premier. Chaque héroine a une attaque à distance plus ou moins rapide et à la portée plus ou moins longue. Des bonus trouvés dans les blocs destructibles permettent d'accroitre sa rapidité ou sa force de frappe. On trouve également des objets permettant de lancer une super attaque et ces dernières sont spécifiques pour chaque perso. Pour lancer une super attaque, il faut être accompagné du perso à escorter, maintenir le bouton B pour créer un bloc magique et détruire ce dernier. Cette attaque n'est donc possible qu'en mode "story" et il faut noter qu'elle n'est malheureusement pas utilisable contre les boss qu'on y rencontre.
Joli, coloré, abordable et amusant, Panic in Nakayoshi World est un "cute-game" conseillé à tous. Un patch traduit tous les textes en anglais (ou français).
ASSEZ BIEN