Idea no Hi
(Shouei - 1994)



Ce RPG atypique et intriguant commence d'une manière qui nous fait nous demander si on est bien sur une console Nintendo, jugez plutot : le héros est un jeune garçon enfermé dans un laboratoire depuis son enfance car il possède des pouvoirs psy. Des scientifiques peu scrupuleux le torturent en lui injectant des décharges électriques pour lui faire utiliser ses pouvoirs. Les résultats n'étant pas concluants, l'un des savants décide de tuer sous ses yeux le seul ami du héros, son chien ! Fou de tristesse, le jeune garçon laisse libre court à son émotion qui se matérialise sous la forme d'une explosion ! Dans la confusion qui s'en suit, le héros s'échappe et c'est là que le joueur prend la main. Il faudra à partir de là évoluer dans un monde quasi identique au notre (même époque) mais ou des insectes géants et des zombies nous tombent dessus au coin de la rue, tout ça pour retrouver ses origines et sa famille.
L'interface de jeu est typique du J-RPG avec des combats aléatoires malheureusement fort nombreux, et sans originalité, donc pénibles.
Difficile de dire ce que la suite de l'histoire réserve : tout est en japonais et vu le peu de notoriété du jeu, il n'est pas sur qu'un patch de traduction sorte un jour. Il faut dire que les graphismes horribles du jeu ne doivent pas motiver les foules ... (regardez le héros, on dirait un des Lemmings de Psygnosis !). Les commentaires trouvés sur le net témoignent d'un jeu à l'histoire interessante et originale, mais mal racontée, manquant de rythme et trop longue.


Inindo : Way of the Ninja / Super Inindo : Datou Nobunaga
(Koei - 1991)




Ayant connu les joies d'une adaptation officielle américaine, Inindo est un RPG se déroulant dans un Japon médiéval romancé et fantastique bien qu'il mette en scène des personnages historiques et soit fidèle à la géographie et à l'histoire du pays. Le héros est un jeune ninja de la province de Iga dont le clan a été massacré par l'empereur Nobunaga. Il doit défaire ce dernier pour venger les siens.
Les phases d'exploration sont fidèles à la tradition du RPG à la japonaise et les actions se font en passant par un menu similaire à celui des 1ers Dragon Quest. Les combats sont comme souvent aléatoires et au tour par tour mais nous réservent 2 bonnes surprises. La 1ere est leur fréquence qui est plutot dans la bonne moyenne (on ne se fait pas attaquer tous les 2 pas). La seconde concerne le déroulement du combat lui même. On peut en effet déplacer les héros comme dans un jeu de stratégie et choisir d'attaquer au contact ou à distance. Celà apporte un peu de variété et de tactique, ce qui est vraiment bienvenu dans le genre. Par contre, ça allonge la durée des combats ...
Abordons maintenant le point qui fâche : la réalisation. Les graphismes sont très moches, les animations sont lentes et saccadées et les musiques sans grande inspiration. Il faut dire que le jeu nous viens des micro-ordinateurs japonais MSX et PC88 et n'était déjà pas une référence technique sur ces derniers. Cependant certaines cut-scènes intervenant à certains moments du jeu sont mises en scène par l'intermédiaire d'illustrations de grande taille beaucoup mieux dessinées que le reste du jeu. Il faudra donc accepter cette réalisation carrément inférieure à celle de bien des jeux Nes pour suivre le déroulement du jeu qui réserve des rencontres avec de nombreux personnages et parfois la participation du héros et de son équipe à de grandes batailles impliquant de nombreuses unités et se déroulant sur une carte façon tactical-RPG. Ces dernières constituent les moments les plus interessants du jeu, loin devant son histoire clichée dans laquelle les persos sont très peu développés d'après ce que j'ai lu sur la toile.
A réserver aux afficianados du genre qui auraient déjà épuisés tous les autres RPG traduits de la console ...
1.5/5

Mon Dieu, le 2eme on dirait un jeu Master System...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

En regardant les screens de Idea no Hi, cela me fait penser aux Phantasy Star ^^.
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avec l'intrigue de "Galerians"

Aujourd'hui, des jeux INCROYABLES.



Incredibles Crash Dummies
(Gray Matter / LJN - 1993)



Dans ce jeu de plate-forme tiré d'une ligne de produits dérivés issus de personnages d'une série de publicités très populaires aux USA, on a la joie d'incarner des mannequins utilisés pour simuler les crash de voitures ! Ouaip, n'importe qui et n'importe quoi peut devenir héros de jeu-video. Et lorsqu'on se fait toucher, on perd une partie de son corps ! D'abord une jambe, puis la deuxième (ou dirige alors un buste qui peut encore sauter et ramper en s'aidant de ses mains), puis un bras, et enfin on perd une vie. On se déplace de gauche à droite en éliminant les ennemis en leur sautant dessus ou en leur envoyant une clé à molette (munitions limitées).
Les 2 problèmes évidents du jeu qu'on perçoit immédiatement sont, bien évidemment le design absolument immonde d'une part, et le fait que les ennemis soient dévoilés à la toute dernière seconde lors du défilement du scrolling et sont donc difficilement évitables, d'autant que le héros a un petit temps de retard quand il saute. En persévérant un peu on remarque vite que l'effort n'en vaut pas la peine tant les niveaux présentent du level-design sans inspiration et déjà vu ailleurs et tant le jeu regorge de petits détails de jouabilité énervants (le héros a tendance à glisser des plate-formes, la légère inertie se révelle vite fatale dans les passages délicats ...)
0.5/5


Incredible Hulk
(Probe / US Gold - 1994)



Quand le docteur Banner s'énerve un peu trop, il pousse une grosse gueulante et devient Hulk, le géant vert incontrolable qui détruit tout sur son passage. L'adaptation video-ludique du célèbre comics dont il est question ici est un side-scroller des plus classiques en apparence dans lequel on dirige l'énervé qui doit rejoindre la fin de chaque niveau avant le temps imparti. On peut sauter, frapper, et ramasser des cabines téléphonique ou des voitures pour les jeter sur ses ennemis. En ramassant un médicament spécial, ou lorsqu'il n'a presque plus d'energie, Hulk re-devient David Banner. A ce moment il est plus rapide et peut s'accroupir pour passer dans certains passages et accéder à des bonus (mal) cachés. Si le docteur Banner est touché par un ennemi ensuite, il se re-transforme en Hulk et il faut dire que les sprites lors de cette petite cinématique sont très bien animés. Et c'est vraiment le seul compliment qu'on peut faire à ce jeu !
En plus des niveaux répétitifs et sans la moindre inspiration, il y a tellement de défauts de conception et d'exécution qu'on pourrait penser à une lesson de game-design exposant tout ce qu'il ne faut pas faire. D'abord les combats sont pénibles et manquent de punch. On ne ressent pas la force de Hulk dans ses coups de poing de fillette, les ennemis sont tout le temps en train de se faire la malle quelques pixels plus loin et nécéssitent de trop nombreux coups pour que le déroulement du jeu garde une dynamique. On peut saisir les ennemis mais c'est uniquement pour caser un malheureux coup de boule ne faisant pas plus de dégâts ou une projection très mal animée. Ensuite lorsqu'on se transforme en David Banner, on ne peut plus attaquer les ennemis ! Enfin si, en trouvant un flingue faisant des dégâts ridicules et qui ne tire que 2 coups avant de disparaitre. En parlant de flingues, les ennemis en ont tous. Pas Hulk. Ils s'amusent donc à nous canarder à distance et lors de certaines phases de plate-forme ou il faut s'approcher d'eux il est impossible d'éviter leurs tirs. Ajoutons à ça d'autres abhérations comme par exemple le fait que pour frapper vers le bas (ce qui sert à casser des caisses renfermant des objets), il faut faire "haut" + attaque, bin voyons ! Et je ne vous parle pas en détails de la réalisation dans l'ensemble très mauvaise et des défauts de finission comme ces demi-boss qui lorsqu'on les bat, voient leur sprite s'immobiliser : pas d'explosion, pas de cri d'agonie ni d'animation d'une mort ou d'une fuite, le sprite ne bouge plus, c'est tout. Ridicule. Bien que relativement jouable, ce jeu est objectivement mauvais.
1/5

Imperium / Kidou Soukou Dion
(Vic Tokai - 1992)



Le joueur pilote un robot volant "Gundamesque" dans ce shoot-them-up à scrolling vertical jouable uniquement en solo. Chaque niveau à traverser est très long et se termine par un boss. On dispose de 4 tirs différents (un seul au début tant qu'on a pas ramassé de bonus) interchangeables à tout moment et qui augmentent en puissance au fur et à mesure qu'on détruit des ennemis sans se faire toucher. Les tirs ennemis ne tuent pas instantanément mais font perdre de l'énergie. Un bouton sert à régler la vitesse de déplacement, un autre à utiliser une "smart bomb" qui nettoie l'écran.
Attention : shmup soporifique ^^ Bon, ce n'est pas une daube non plus et contrairement à Blazeon (page 13) il n'y a pas d'interminables passages sans que rien ne se passe à l'écran, mais le rythme tout comme les formations d'attaque des ennemis ont de quoi faire bailler les habitués du genre. Autre problème : la réalisation. En plus des bruitages trop discrets, les sprites qui envahissent l'écran sont soit trop petits, soit mal dessinés ou mal coloriés, souvent tout celà à la fois ! Le jeu semble assez facile d'après les premiers niveaux mais on ne dispose que d'une seule vie et il n'y a pas de continue.
Un jeu qui peut malgré tout contenter les moins exigeants, personellement je le trouve presque moyen.
1.5/5

A l'heure ou j'écris ces lignes, le nouveau jeu de foot de la licence PES (Winning Eleven) ne va pas tarder à sortir. Certes un peu moins attendu depuis que son concurrent FIFA a repris le dessus, il n'en restera pas moins une référence du jeu de foot à n'en point douter. Profitons en pour rappeler que cette illustre série née sur Playstation est issue d'une autre série de jeux de foot Konami appelée ISS dont les 1ers épisodes sont sortis sur Snes ...



International Superstar Soccer / Jikkyou World Soccer : Perfect Eleven
(Konami - 1995)



Le 1er ISS est incontestablement l'un des tout meilleurs jeux de foot au moment de sa sortie. Jusqu'alors chacun avait ses préférences entre les jeux vus de dessus ou de coté ou ceux plus axés sur la simulation ou sur l'arcade, mais ISS met tout le monde d'accord, les fans de Sensible Soccer, de Kick Off 2, de Super Side Kicks ou de Fifa doivent se rendre à l'évidence : ISS est LE jeu du moment. Car son gameplay bien huilé permet de construire simplement des actions de jeu réalistes basées sur un jeu de passe efficace comme aucun autre soft ne l'a fait avant. La prise en main est également parfaite avec un bouton de tir, de passe, de lob et de course. Et de plus la réalistion est très bonne avec de grands sprites bien animés, des graphismes très colorés et une bonne ambiance sonore. Pour courroner le tout, les joueurs dirigés par le CPU se comportent de façon plutot intelligente et on dispose de tout un tas d'options et de modes de jeu. Par exemple le mode entrainement propose de nombreuses épreuves comme le dribble ou le tir, sur lesquelles on peut s'amuser à réaliser les meilleurs scores. En plus des modes classiques (championnats, coupes) on trouve également un mode scénario permettant de prendre en cours des matches dans des situations prédéfinies qu'il faut tenter de gagner (genre, on est mené 1-0 et réduits à 10 et il faut gagner à 15 mn de la fin).
Il y a bien entendu quand même des défauts à signaler : le jeu ne dispose d'aucune licence officielle (pas de vrais noms de joueurs), on n'a que les pays (pas les clubs), et il n'est possible de jouer qu'à 2 (et même pas dans la même équipe). D'autre part, le gameplay ne permet pas encore certaines subtilités qui viendront dans les prochains épisodes de la série (mais c'est pas plus mal pour les non-habitués) et les passes ont parfois tendance à ne pas toujours bien arriver dans les pieds de ses coéquipiers. Mais rien qui ne gâche le plaisir de jouer.
Bien entendu, la série a fait du chemin depuis même si, dans sa nouvelle déclinaison amorcée par ISS Pro Evolution sur Playstation sous la houlette d'une équipe de développement différente, elle est désormais devenue un peu élitiste alors que les premiers épisodes étaient abordables par n'importe qui. Pour cette raison, ISS garde PRESQUE un intérêt à être pratiqué maintenant. Je dis "presque" parce qu'en fait mieux vaut jouer à sa suite : ISS Deluxe.
La version japonaise du jeu (Perfect Eleven) est identique (mêmes modes de jeu et mêmes équipes) à une exception près : elle dispose de commentaires parlés pendant les matches ! Ces derniers ne surviennent que sur certaines actions et sont en japonais mais ils sont d'excellente qualité et apportent beaucoup de dynamisme aux matches.
3/5


International Superstar Soccer Deluxe / Jikkyou World Soccer 2 : Fighting Eleven
(Konami - 1995)



Certains points de ISS étaient à améliorer et Konami l'a fait ! A commencer par la possibilité de jouer à 4, ce qui en fait l'un des tout meilleurs jeux en multi de la Snes. Le gameplay déjà très bon est lui aussi tiré vers le haut : les joueurs se déplacent plus rapidement et leurs animations sont plus fluides. Les passes sont mieux gérées et on peut encore mieux ajuster ses tirs.
Les mêmes modes de jeu que l'épisode précédent sont proposés mais on dispose de plus d'options permettant plus de liberté dans ses stratégies (on peut définir un marquage sur chaque joueur), de modifier les règles (hors jeux ou pas, prolongations ...) et d'éditer des joueurs (points à répartir dans diverses caractéristiques). Le mode entrainement a encore été amélioré et propose encore plus d'épreuves et de situations différentes.
La réalisation n'a pas beaucoup changé, mais il y avait peu de choses à améliorer.
Malheureusement on ne dispose toujours pas d'équipes de clubs, on doit se contenter des équipes nationales et toujours sans les vrais noms des joueurs (mais les sprites sont TRES ressemblants).
Les améliorations du gameplay font vraiment de cette version Deluxe une expérience encore plus appréciable que le premier jeu. C'est vraiment encore aujourd'hui un excellent soft de football.
Alors bien sur, la série a vu de nombreux nouveaux épisodes depuis. En fait elle s'est même séparée en 2 branches distinctes : l'une continuant de porter le nom de ISS et proposant un gameplay assez identique à celui des épisodes Snes, et l'autre s'appelant ISS Pro Evolution, puis PES, beaucoup plus axée sur la simulation et le réalisme (et réalisé par une autre équipe de Konami). Pour ceux qui préfèreraient le gameplay plus arcade des ISS et qui n'auraient pas accès aux excellents épisodes Nintendo 64 (l'émulation de cette dernière étant ce qu'elle est) ou qui tout simplement préfèrent les bons vieux sprites aux polygones, ISS Deluxe sur Snes est encore un met de choix sur les menus gastrono-ludiques de 2009.
La version japonaise est ici aussi identique avec cependant en plus les commentaires parlés qui sont encore une fois très bien implémentés (la version occidentale a bien quelques phrases comme "he shoots !!" mais elles sont rares alors que les 2 commentateurs japonais n'arretent pas de s'égosiller !).
4/5

Ca, c'est un truc que j'ai jamais compris. En quoi le fait de ne pas avoir les vraies equipes ou les vrais noms dans un jeu de sport change quelque chose ou peut etre un "defaut"? Personnellement, je m'en tamponne la cacahouete. Ca n'a absolument aucune incidence sur le jeu en tant que tel (il parait que c'est un argument marketing mais je ne comprendrai jamais pourquoi. Entre un tres bon jeu sans les vrais noms (par exemple Final Match Tennis) et un mauvais avec les vrais, qui va choisir le second????).
Il est vrai que si a la base, on ne connait meme pas les vrais noms, bon... (honnetement, je suis tellement peu interesse par le sport que je crois ne pas connaitre un seul nom de sportif connu actuel encore en activite (a part un ou deux peut-etre...))
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Juste un petit truc, Dans la version deluxe d'ISS, les développeurs avaient ajouté un mode qui restera dans ma mémoire à tout jamais : le mode scénario (on va dire que je l'appelle comme ca, je ne suis pas sur que ce soit le nom officiel ).

Ce mode permet de rejouer des matchs historiques et d'en changer le dénouement. Avec un exemple ca sera plus clair, qui n'a jamais rêvé de rejouer le match France-Bulgarie de 1993 ? et de le gagner (bien sur), le scénario démarre après le foutu but de Kostadinov, la France est menée 2-1 et doit gagner (en tout cas dans le scénario, il me semble, en vrai un match nul aurait suffit ...), il reste très peu de temps de jeu, il faut donc mettre 2 buts dans un temps très court.

Et je me souviendrais encore longtemps de cette expérience, de cette pression que ca mettait, de la passion qu'on y met quand comme moi on adore ce genre de chalenge, c'était extrêmement jouissif...enfin nostalgie, nostalgie

Et d'ailleurs comme pour une fois, j'arrive à ajouter un commentaire plus ou moins pertinent je remercie encore sebinjapan, ce blog est trop génial.

Merci Melquar, et merci pour la précision.
En fait, j'avais bien signalé la présence du mode scenario (déjà dispo dans le 1er ISS en fait) mais je n'avais pas réalisé que les matches étaient de vrais matches historiques.

@LVD : comme tu le dis, tu n'es pas fan de foot, donc clairement, tu t'en moques d'avoir les vrais noms. Imagine maintenant un Super Robot Taisen dont Banpresto perd les licences au dernier moment. Ils doivent alors changer tous les noms des robots et les alterer un minimum (changer 2-3 couleurs) pour ne pas risquer un procès : là tu es un peu triste non ? Pourtant le jeu reste toujours aussi bon.
En attendant, j'ai un bon souvenir de ces heures (ou minutes plutot, il n'y avait pas beaucoup d'équipes) passées à renommer les joueurs de ISS avec le guide "France Football" sur les genoux

Je n'ai jamais joué aux ISS sur Snes, j'ai découvert cette série sur N64 et ISS 98 est mon jeu de football culte. Mais je vois que les épisodes Snes et N64 semblent très proches (si on regarde bien ils n'ont pas beaucoup d'années d'écart), ne serait-ce qu'en terme de contenu. Moi aussi, j'adore le mode scénario, c'est une idée géniale qui devrait être reprise plus souvent. Ou comment apporter le sens de la mise en scène dans un match de foot, avec la tension et l'excitation qui vont avec. En tout cas, Seb, tu m'as donné envie de découvrir ISS Deluxe. Par contre, on peut renommer autant de joueurs que l'on veut ? Car il me semble que dans ISS 98 c'était limité par la capacité de sauvegarde du controller pack (à moins que mes souvenirs me trompent).

Je ne crois pas qu'on puisse sauvegarder grand chose dans ISS Deluxe, pour en avoir fait plein de parties avec mon frangin (étant donné que je n'aime déjà pas le foot c'était pas tout les jours une partie de plaisir). La création de joueurs est quasi inexistante, je me souviens juste de pouvoir modifier les couleurs de fringues et les stats des joueurs mais pas que cela puisse être sauvegardé.

ISS 98 était excellent mais il prenait un Memory Pak complet...
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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Hmm j'ai jamais trouvé pertinente l'option de jouer à 2 dans la même équipe. Jouer l'un contre l'autre ok, mais dans la même équipe.... En plus avoir les 2 en même temps à l'ecran je te dis pas la galère.




Hmmm dans le vrai match, il me semble qu'il a mis le but dans les arrets de jeu. Et oui un nul suffisait (il fallait 1pt en 2 match, israel et bulgarie)


Sinon pareil que LVD, du moment qu'on a les vrais pays, le reste je m'en tape. Je peux comprendre que les puristes veulent les vrais noms des équipes et des joueurs, mais bon, pour le commun des mortel ça a aucune incidence

Oui il me semble qu'on peut renommer les joueurs et les sauvegarder dans ISS Deluxe. Mais je confonds peut-être avec un autre épisode de la série vu que j'ai aussi beaucoup joué à ISS98 et aux ISS Pro Evo de la PS1.

@Rain, jouer à 2 dans la même équipe, quand c'est bien fichu, c'est un vrai bonheur. Tu peux enchainer les 1-2 avec précision, dire à ton pote de se placer exactement là ou tu veux, moins être dépendant du CPU pour la placement de ta défense ... etc ...
Après dans certains jeux c'est mal implémenté : genre le joueur 1 fais une passe vers un footballeur controllé par le joueur 2 et au moment ou la balle arrive dans les pieds de ce dernier, il se retrouve controllé par le joueur 1 (comme si on jouait seul en fait).
Pour avoir fait quelques parties en 2 vs CPU à PES 5 sur Xbox, je t'assure que ça apporte énormément au jeu.
D'ailleurs, il me semble que, dans les tournois PES disputés en France, il y a (avait ?) une catégorie 2 contre 2 assez prisée par les fans.

@Yedo : content de t'avoir donné envie de découvrir ISS Deluxe mais, si tu as toujours ton ISS98 et une N64 branchée sur ta TV, ce dernier est tout de même meilleur sur tous les plans (il reste tout aussi arcade et fun en proposant une animation plus rapide et plus d'options).

Itou Haka Rokudan no Shougi Doujou
(Ask Kodansha - 1994)



Ce jeu de shougi (jeu d'echecs japonais) bien réalisé et à l'interface très classique est divisée en 2 parties. La première consiste tout naturellement à disputer des parties de shougi contre un adversaire humain ou le CPU. Notons que ce dernier joue relativement vite.
La deuxième partie est un ensemble de leçons. 365 pour être précis, donc une leçon par jour. Dans ce mode, un professeur, plutot sévère, apparait à l'écran pour donner des instructions et nous demander d'effectuer des coups précis.
Bien évidemment tout est en japonais, ce qui rend le jeu peu interessant pour nous ...


Igo Club
(Hect - 1996)



Igo Club est un jeu de go beaucoup plus austères que ceux qu'on a vu en page 48. Ici pas d'écrans zen ni de personnages rigolos à affronter, même pas de musique sur la page d'intro, on est pas là pour faire les marioles mais pour jouer au go nom d'un chien ! En contrepartie, le CPU (qu'on imagine très fort du coup) joue plus vite que dans les autres jeux présentés précédemment. Mais le manque d'options et de modes de jeu est un peu triste.
En plus du jeu simple, on a accès à un bibliothèque de parties célèbres qu'on peut voir se dérouler sous nos yeux. Malheureusement il ne semble pas possible d'en interrompre le déroulement pour prendre la main et les continuer à partir d'une situation donnée.

Un peu dur avec Imperium, non ? Je trouve pas la réalisation si mauvaise, l'action est relativement rapide et puis il y a le système de points d'XP pour faire augmenter les armes. Après j'y ai pas assez jouer pour voir si, comme tu le dis, les niveaux deviennent vraiment ennuyeux.

Ben moi le gamin bizarre en pyjama me fait penser à Akira
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

@Lyle : j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser d'Imperium. Je l'ai finalement gardé dans mon romset mais je ne suis pas persuadé d'y rejouer. Tu as une plus grande expérience que moi sur les shmups, donc si tu penses qu'il vaut plus que ce que j'en dit, tu as surrement raison. D'autres avis ?
Et voici un autre jeu sur lequel tu avais pas mal de choses à dire :


Iron Commando
(Arcade Zone - 1994)



Tout a été dit sur ce très efficace beat-them-all dans la présentation que Lyle lui a consacré et que vous pouvez lire ici : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=8423&forum=15&start=660&679
Je n'ai rien à redire sur ce qui a été écrit : Iron Commando est en effet l'un des meilleurs représentants du genre sur Snes. La réalisation est très bonne avec des gros sprites bien animés donnant vraiment un feeling arcade, un design efficace et une jouabilité mettant l'accent à la fois sur la possibilité de saisir ses ennemis pour se déplacer avec, afin de les bastonner à l'abris des coups de leurs petits camarades, et sur l'utilisation de nombreuses armes (armes à feu et armes blanches) qu'on trouve un peu partout dans les niveaux. Qu'on ne se croie pas invincibles le shotgun à la main pour autant car les ennemis sont vifs et la difficulté corsée. Jouable à deux le jeu propose des niveaux aux graphismes variés avec, comble du luxe, quelques passages à bord de véhicules (wagonnets dans une mine, jeep dans le désert ...).
Alors bien sur ça ne vaut pas un hit d'arcade, ça manque un peu de variété dans le design et les situations par rapport aux classiques du genre, et enfin les héros ne sont pas des modèles de charisme. C'est ce dernier point qui, personellement, me fait mettre Iron Commando en retrait par rapport à d'autres titres de la console que je préfère dans le genre (Batman, Final Fight 3, Ghost Chaser Densei) ainsi que l'absence de "coups spéciaux" qui ont redonné beaucoup d'intérêts aux derniers beat-them-all 2D sortis, mais objectivement, Iron Commando est peut-être supérieur à tous ces titres. Et puis c'est un jeu français
3/5

Je l'aime plutôt bien le chara design d'Iron Commando, même s'il est très inspiré de Cadillacs and Dinosaurs. Tu as été jusqu'où ? Je me demande toujours s'il y a des boss dans ce jeu.

Les 2 premières images que j'ai mis dans la présentation sont tirées de l'attract-mode, je ne suis pas allé jusque là. J'ai fait 2 ou 3 niveaux (décors) différents et je n'ai rencontré aucun boss non plus. Il y en a peut-être juste un à la fin ?