Je n'ai jamais regardé Il était une fois dans l'ouest, sans trop savoir pourquoi. Sans doute le fait qu'il n'y ait pas Clint. En revanche, j'ai vu un certain nombre de fois Il était une fois en Amérique, Et pour quelques dollars de plus (quand on parle de musique, celle de la montre est vraiment sublime), mais je n'ai pas trop accroché à Pour une poignée de dollars.

Mon film de Leone préféré reste sans aucun doute Le bon, la brute et le truand. Celui-là, comme dit Laurent, on peut le revoir sans se lasser. D'ailleurs, tous les ans, histoire de montrer à mes élèves à quoi sert un bon montage servi par une bonne musique, je leur passe l'extrait du duel final. Et là, ils comprennent tout. Et c'est bon.

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Erreur, ce n'est pas un duel mais une truelle (duel à trois).





Je trouve aussi qu'il etais une fois dans l'ouest est le Leone le plus surestimé. Ca ne veut pas dire qu'il est mauvais, loin de là, mais AHMA, il est une classe en dessous du bon la brute..., l'amérique ou la révolution.

Mais ya quand même des scènes extraordinaires dans ce film, comme celle du duel final et du pourquoi de la vengeance...
Ya pas à dire, Leone est le boss pour aller droit dans le coeur du spectateur...

Quel dommage qu'il n'ait fait que 6 films. Son dernier film (a jamais inachevé) avait l'air prometteur: la seconde guerre mondiale vue par Leone à travers le siège de Leningrad.

tu nous manques Sergio...

Vu hier soir: Black Dynamite, de Scott Sanders, avec Michael Jai White.



C'est une parodie/hommage sincère, et remarquablement efficace, des films de blaxploitation des années 70. Si vous aimez les bad motherfuckers qui savent pimper leurs ho's, les coupes afro avec moustaches, les pattes d'eph, les grosses bagnoles carrées et le funk, foncez à la salle de ciné en VO la plus proche de chez vous (l'intérêt d'une VF, à supposer qu'elle existe, est probablement proche du néant).

C'est drôle, bien tourné, avec de la technique bien vintage (on ne compte qu'un seul effet spécial numérique -- raté -- et il jure avec le reste du film), des faux raccords volontaires et des stock-shots flagrants à hurler de rire (il y a une explosion de voiture absolument dantesque, d'autant plus ridicule qu'elle est utilisée deux fois dans le film).

Scénaristiquement, au début c'est du billard: le frère de Black Dynamite, un petit dealer sans envergure appelé Jimmy, se fait descendre, et B.D. décide de mener son enquête en nettoyant le ghetto de la nouvelle drogue dont de mystérieux criminels sont en train de l'inonder... The Man est forcément derrière tout ça. Ca reste crédible quoique téléphoné pendant les deux tiers du film, après quoi Black Dynamite et ses potos (des macs hauts en couleur aux noms tels que Bullhorn, Cream Corn, Gunsmoke ou encore Chocolate Giddy-Up) élucident le plan du méchant lors d'une scène qui rivalise en WTF avec les plus grands moments du Riddler dans la série TV Batman des années 60: "Répète un peu ce que tu as dit? 'Le beurre fond dans la bouche'? Qu'est-ce qu'il y a d'autre qui fond dans la bouche? Les M&M's! Et qui fabrique les M&M's? Mars Corporation! Et quand tu lis Mars à l'envers en enlevant le S, ça fait 'Ram'! Le bélier, comme le signe du zodiaque!" (je n'invente rien, c'est vraiment comme ça que ça commence, et c'est juste le début du truc!). Et ils partent pour l'île du kung-fu. Et il y a encore un truc après, tellement énorme que je ne peux pas vous le spoiler, je m'en voudrais énormément.

Les séquences d'arts martiaux sont de deux types: soit M. J. White (artiste martial accompli et détenteur de moult ceintures noires) y affronte un autre mec doué en baston et c'est propre (il y a 2 ou 3 scènes comme ça dans le film), soit c'est quelqu'un d'autre qui se bat et c'est tellement mal foutu qu'on en rigole forcément. Il faut voir les mecs lever les pieds au moins jusqu'à hauteur de leurs genoux pour donner des coups approximatifs qui s'arrêtent à 20 bons centimètres de leur cible, et les sbires en face s'écrouler tous ensemble comme dans un film de John Wayne. Bien sûr, il y a aussi des fusillades, et dans la grande tradition du genre, le revolver de Black Dynamite peut tirer plus d'une quinzaine de balles sans recharger. En face, deux hommes avec des pistolets-mitrailleurs, en intérieur et à 3 mètres de distance, vident leurs chargeurs et parviennent tout juste à l'égratigner à l'épaule.

Ah, et la bande-son est phénoménale.



Mais un peu de background: figurez-vous que jusqu'à hier matin, j'ignorais jusqu'à l'existence même de ce film. Mais pour bien commencer ma journée avant de partir au boulot, je jette un oeil sur Nanarland, et m'aperçois qu'il y a une nouvelle critique en ligne: celle de Black Dynamite, justement. Noté B.F.

Or, un truc à savoir avec Nanarland, c'est que lorsqu'ils prennent la peine de faire un article sur un film qu'ils notent "bon film" (note en-dehors de l'échelle de la nanardise -- elle représente un film qu'on apprécie parce qu'il est bon, pas parce qu'il est tellement mauvais qu'il en redevient bon), ça vaut le coup de s'y intéresser. Les amateurs de mauvais films sympathiques ont le nez fin.

Bref, j'aperçois les mots "blaxploitation", "arts martiaux", "parodie" et "drôle", et je m'aperçois en allant voir sur Allociné que le film vient de sortir et qu'il passe en VO dans une salle juste à côté de chez moi. Probablement pas pour longtemps, hélas: j'étais tout seul dans la salle, et à vrai dire probablement seul dans le cinoche. Visiblement, les gens d'Aubagne n'aiment pas aller voir des films de série B en VO à la séance de 22h le mercredi soir. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent.

N'en reste pas moins que j'en suis ressorti enchanté, le sourire au lèvres, et que j'ai chanté le jingle "Dynamite! Dynamite!" en prenant des poses pour que la caméra zoome sur mon visage plusieurs fois sur le chemin du retour.


Bref, plutôt que vous raconter ma vie, je vais finir en vous donnant deux liens:

- Tout d'abord, la chronique de Drexl sur Nanarland. Parce que je suis d'accord avec à 100% et qu'elle parle mieux du film que moi.

- Ensuite, la section du site officiel où l'on peut écouter la bande-son du film dans son intégralité. Ignorez le premier "disque" (The Feeling Remix, un machin de rap quelconque que je ne me rappelle pas avoir entendu dans le film) et foncez sur les deux autres. Il y en a pour plus de deux heures de soul et de funk tellement seventies qu'on en entend presque les craquements du vinyle.

Black Dynamite a vraiment une distribution merdique, c'est bien rageant.

sinon :

Après King of Fighter, c'est au tour de Tekken de faire part de son trailer




Au moins, ils ont gardé l'idée du tournoi, dommage que ça se passe tout le temps en arène contrairement au jeu. Mais au moins ils on pigé que ce qu'il fallait surtout mettre en avant, c'est la baston (ce qui n'est pas le cas de toute les adaptation de jeu de baston).

ceci dit ça me semble beaucoup plus prometteur niveau respect et qualité que KoF. Les perso sont plutot ressemblant et ça a l'air d'avoir la pêche.

Je pense que ce sera du niveau du premier Mortal Kombat.

Note : ils ont repris le capoeriste de l'honneur du dragon pour Eddi Gordo. C'est cool car je voyez personne d'autre.
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C'est sur c'est le même capo ? Dans l'honneur il était vraiment bon, avec surtout une super choré. Le trailer à l'air pas mal, à part nina qui à l'air vraiment pas douée, y'a l'air d'y avoir du bon niveau martial.
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J'ai vérifié sur IMDB, c'est le même



Au moins, ils ont retenu que c'est la baston le plus important dans l'adapotation d'un jeu de baston.

Sherlock Holmes de Guy Ritchie.

Je le met en partie action parce qu'il s'agit clairement d'un buddy movie, après tout le duo Holmes/Watson n'est-il pas le premier tandem de choc de la fiction moderne ?
Elementaire
C'est bien un film de Guy Ritchie, le montage a un tempo soutenu, c'est nerveux, on aime ou pas mais ça reste lisible.

Le scénario est assez bien fichu (c'est la moindre des choses pour ce personnage), le duo marche très bien sans trop cabotiner, il s'agit clairement d'une mise en bouche pour en faire une franchise car l'ennemi juré de Holmes est pour ainsi dire absent (je spoile à peine), et comme le film a plutôt bien marché jusqu'ici une suite est déjà prévue.

ça tatanne pas mal, ça peut choquer pour du Sherlock Holmes mais après tout le personnage original fait de la boxe, il a aussi son coté décalé et misogyne, on le devine porté sur certaines substance et ayant des occupations intellectuelles fantaisistes, il faut que ça cogite, Robert Downey Jr est parfait, Jude Law en Watson s'en tire aussi très bien.

Bonne reconstitution du Londres victorien, crasseux et brumeux, des gadgets, on nage en plein steampunk.
Ha oui il y a aussi Kelly Reilly qui joue la fiancé de Watson, charmante comme toujours.
Le bad guy est un peu léger mais le meilleur d'entre eux arrivera sûrement pour la suite. (des rumeurs parlent de Robert De Niro ou de Bad Pitt pour camper le personnage).

Bref, un bon film, ce n'est clairement pas inoubliable mais c'est du divertissement sincère.
Une bonne mise en bouche pour des suites plus consistantes au niveau enquêtes avec une mise en scène plus approprié à l'univers, plus posée.

iréél !

Je suis allé voir Sherlock Holmes hier et je ne suis pas aussi enthousiaste. Je n'ai pas trouvé le film antipathique, mais je n'ai pas vraiment aimé. Robert Downey Jr est en roue libre, j'ai trouvé la photo beaucoup trop sombre, et surtout j'ai ressenti une grosse baisse de rythme ) la moitié du film, j'ai même regardé ma montre.

Je le trouve donc très dispensable.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Excellent Nano, une fantastique énergie et une sincérité à toute épreuve ! J'adore cette imagination débridée qui ne s'arrête pas à ces stupides considérations de vraisemblance !
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Vu Rocky Balboa, et je l'ai trouvé est un peu décousu, ça manque de liant et y'a pleins d'idées en vrac pas creusées.

En gros c'est rocky qui a 60a qui se fait un peu chier dans la vie, et qui veut faire des combats de boxe locaux histoire de. Une émission tv fait des simus de combat et dit que rocky aurait défoncé le champion actuel (invaincu). Donc forcément comme le champion est mal aimé et que ses ppvs intéressent plus personne (il éclate tout le monde dans la 1ere reprise) hop ils se disent on va faire une exhibition avec rocky.

Dedans y'a une histoire d'une nana que rocky connaissait à l'époque (c'était une gamine), elle traînait dans la rue et maintenant elle est mère célibataire. Alors rocky l'aide en lui filant un taff à elle et son gosse (un métis black). Y'a le fils de rocky qui veut pas vivre dans l'ombre de son père….

Adrienne est morte, et y'a quelques flashbacks très court sur les 4 1er rocky (le 5 est naze faut pas déconner). Et une référence au vrai rocky (marcianno)

Donc voila, le dernier rocky qui clos la saga, un film pour fan parce que y'a pas grand-chose dedans. On a le début un peu long, et après le traditionnel entraînement puis combat (en 10 round). Stallone s'est piqué pour être en bonne forme et ça se voit avec ses veines effilochées (à la batista). Mais bon physiquement il est en bien meilleure forme qu'un hogan ou un flair.


A la fin il perd sur décision partagée mais il a tenu la dragée haute au champion. Au début ça devait être une exhib mais ça a rapidement tourne au vrai fight. Le champion s'est pété la main, c'est pour ça que rocky perd pas ^^ Mais bon le mec a 60a, s'entraîne quelques jours et arrive à tenir 10 rounds de 3mn. Forcement à la fin tout le monde crie rocky. Mais j'ai pas capté la toute fin. La cloche sonne, rocky et l'autre (un vrai champion du monde en plus) se prennent dans les bras, et rocky se barre alors que la décision est pas rendue oO.


Le générique est space aussi avec des inconnus qui se la joue rocky sur les célèbres marches qu'il gravit. Bon après ça reprend des thèmes intéressant : le retraité qui se fait chier (ça m'a fait penser à shumi), la boxe qui est un sport moins technique que le MMA et donc en te préparant de telle ou telle façon tu peux tenir la route même en étant vieux. Cf foreman et consort. Pi les problèmes actuels de la boxe qui attire plus les annonceurs et les spectateurs (parlez en à B. Asloum). Et donc des thèmes jetés en vrac : être le fils de, profiter de la vie, le quartier de rocky qui a changé, le cancer d'Adrienne à peine évoquée, l'entourage des boxeurs qui pense qu'au pognon (petite pique à mayweather je dirai), le dépassement de soi etc….

Comme point final d'une saga sur le noble art et le rêve américain ça va, mais comme film tout court je le trouve un peu juste. Bien mais pas top en résumé.

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J'ai trouvé la mise en scène plutôt bien menée et la photo est belle, Rocky Balboa est un bon film de dimanche soir, sans plus mais honnête.

Rocky s'en foutait de savoir s'il avait gagné ou perdu, tout ce qui comptait pour lui, c'était de se prouver a lui même qu'il valait encore quelque chose. La victoire c'était secondaire, il avait un vide a comblé, car depuis la mort de sa femme, il avait l'impression de ne plus être grand chose.

ça renvoie aussi au premier film, Rocky court voir Adrian, sans se soucier des résultat qui l'ont donné perdant.

Sinon ils s'entraine pas quelque jour, au début du film tu voit qu'il fait des traction chaque matin.

C'est un avis que j'ai beaucoup lu ici et là. Bizarre qu'on ait pas plus d'estime pour ce film. Parce que les suites à répétion de Rocky ont rendu le perso un peu ridicule ? (pas à mes yeux). Parce que c'est ce "has been" de Sly qui a fait le film ? Je ne sais pas.
Pour moi Rocky Balboa est un film culte, parfaitement maitrisé, très bien écrit et empli d'émotion. Je ne sais pas si c'est parce que je suis quand même ultra fan du Rocky original, et même assez tolérant avec les suites (je vous trouve plein de points positifs dans Rocky 4 et 5, si si !), mais la vision de ce 6ème épisode a été une expérience marquante pour moi.
J'avais déjà la larme à l'oeil lors de la scène du cimetière, et puis plus tard lorsque Paulie repense à la façon dont il traitait Adrienne et que voir Rocky toujours à penser à elle, ça lui renvoyait l'image du salaud qu'il était et que, s'il voudrait que Rocky tourne la page, c'est aussi égoistement pour que lui aussi oublie et essaie de se pardonner à lui même. Il y a aussi la confrontation poignante entre Rocky et son fils vers la fin du film. Et puis, plus que jamais, Rocky est dans ce film le grand frère, le super pote, celui avec qui on a grandit et pour lequel on souhaite le bonheur plus que tout.
Mais ces émotions très fortes, je les ressens parce que j'ai à la base un grand attachement pour le personnage qui vient des précédents films. Pour quelqu'un qui voit le film comme un tout, et pas comme ce qui est à la fois la conclusion d'une saga et le retour d'un ami, il ne reste peut-être effectivement "que" un bon film du Dimanche soir.

ne craint rien j'ai eu les mêmes réaction que toi.
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Mais heu j'adore sly. Et dolph aussi. J'aime bien rocky 4 même s'il fait trop cliché. Pour le 5.... Mais sinon je suis d'accord avec toi, Rocky est une saga culte. Seulement dans le lot y'a quand même des épisodes moins bon.

Et comme je disai, oui c'est une belle fin à la saga, mais sans la nostalgie ou le fanboyisme, le film est pas assez fort pour se suffir à lui même. Enfin c'est que mon avis

Je suis totalement du même avis que Sebinjapan, je trouve que Rocky Balboa est un très grand film, qui arrive presque au même niveau que les 2 premiers Rocky qui sont de vrais chefs d’œuvre. Rocky Balboa n’est pas juste un film, c’est la conclusion d’une des sagas les plus populaires au cinéma, le testament d’un personnage et de son histoire, et c’est aussi et surtout un moyen pour Stallone de revenir à l’essence même de ce qu’il est car avec l’âge et la sagesse, il a finit par accepter que Rocky est une part de lui, que le personnage est trop fort, que pour des millions de gens, il est et restera Rocky (il a déclaré dans une interview que le jour où il mourra, les journaux titreront " Rocky est mort " est pas " Stallone est mort "). A partir de là, il fallait lui faire une sortie avec les honneurs, et ce combat qui est un combat pour exorciser ses démons, et finalement, ça n’a pas une si grande importance que son adversaire manque de personnalité, sa victoire, c’est de tenir sur le ring autant que possible. Rocky Balboa est également surprenant dans sa réalisation, il faut reconnaître que Stallone a un réel talent de metteur en scène, ce n’est jamais plan plan, ni trop carré, il y a des vrais choix artistiques, j’ai trouvé que l’éclairage saturée de tout le film mettait en valeur la morosité de la vie de Rocky, synonyme de sa mélancolie et de sa vieillesse, et au contraire, lors des scènes aux couleurs plus vives, on retrouve de l’éclat et de la chaleur (voir le combat, les scènes dans le restaurant). Et que dire du combat, je dois avouer que dans un premier temps, j’ai été surpris de l’aspect non cinématographique du combat, mais en fait, c’est surtout parce que c’est filmé comme un véritable combat de boxe télévisé, sans fioriture, sans effets rajoutés (les impacts de coups ne sont pas exagérés), et parsemé par des éclairs de réalisation qui font monter la tension à son paroxysme, à l’image du moment où Rocky a un genou à terre après un terrible coup assené par Dixon, on le voit regarder le public, la scène est en noir et blanc, le visage couvert de sang, puis quelques flashbacks sur sa vie, ses combats, Adrienne, et Rocky arrive à trouver la force nécessaire au plus profond de son être pour se relever, sous les ovations du public ! On est à la limite d’encourager Rocky pour qu’il se relève et d’applaudir à la fin ! C’est vraiment très très bien fait. Et sa sortie de scène est vraiment génial, Rocky qui salue son public, le remercie (là il ne joue plus Rocky, il est lui-même), lui dit adieu, avec un fondu sur sa main qui sert celle d’un spectateur qui illustre avec magnificence ce lien sacré que possède Stallone avec ses fans. Plus je le vois ce Rocky Balboa, et plus je l’apprécie, ça respire la sincérité et la générosité, on a grandi avec ce personnage, on a vécu avec ce personnage, et on a voulu retrouver ce personnage 20 ans après pour voir ce qu’il était devenu, comme s’il était un ami d’enfance.

You've gotta hit as hard as life. It ain't about how hard you hit, it's about how hard you can get hit and keep moving forward.

J’avoue que j’avais une grosse boule dans le ventre lorsque Rocky donne cette leçon à son fils, c’est peut-être simple, naïf, mais je la trouve extrêmement juste et à l’image de la vie de Stallone. Même le générique est super émouvant, voir tout ces gens refaire une des scènes emblématiques de Rocky sur le parvis du Philadelphia Museum of Art, symbole de la popularité du personnage dans l’inconscient collectif, et l’image de Rocky vue de dos, contemplant Philadelphie au sommet de l’escalier qui représente toutes les embûches qu’il a traversé durant sa vie, avec en fond, une reprise orchestrale du thème de Bill Conti, c’est la plus belle conclusion que cette saga aurait pu connaître.

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La vache, on dirait X-Or chez les indiens

J'ai revu le dernier Rocky aussi (j'avais déjà été le voir au ciné à sa sortie). J'avais déjà remarqué que le générique de fin tient tout le propos du film, c'est original (des gens de tous les jours de Philadelphie s'inspirent de Rocky en montant les marches.)

Stallone peut être un acteur magnifique, il le prouve avec ce dernier épisode qui fait parallèle avec sa propre vie. Il se met en scène comme une propre figure désabusée, un mythe cassé du cinéma.
Un vieux boxeur essaye de faire un remake de sa vie (du 1) car il en a l'occasion. Il se bat pour revenir en arrière, ressusciter une rage qu'il avait avant, et qui lui servait car il était immigré, illétré et anonyme dans un vieux quartier.
Entre temps, sa femme est morte, mais il n'a jamais pu utiliser son métier pour surpasser cette perte là. Avant il traversait les épreuves de sa vie en se servant du ring.

On voit donc un homme qui a besoin du ring à nouveau, une dernière fois, pour faire le deuil de sa femme.

Tout ce temps qui a passé depuis les 80's et les 90's est devenue une opportunité cinématographique, un panel intéressant d'émotions (fragilité de la vie, expérience, nostalgie, sagesse) et Stallone a su l'utiliser, exploiter son age à son avantage.
J'aime surtout dans le film tout l'avant combat, ce qui le précède, la situation sociale, psychologique, émotionnelle, familiale de Rocky, qui nous dit beaucoup de choses droites et sensées.
Il y a trois ou quatre scènes aux dialogues sublimes. Les monologues de Rocky sont aussi très simples et finement joués.
Réentendre les trompettes de Bill Conti, un régal.

Yoshiki: au fait, qu'as tu pensé du livre que j'avais commandé de ta part?

Bon vu que j'ai du temps, je libère quelques k7, j'ai matté FULLTIME KILLER, et wha, quel bon film.

En gros c'est l'histoire de 2 tueurs à gage. Le meilleur, et le 2e qui veut prendre sa place. C'est du Johnnie To au fait comme film.
Ca bifurque ensuite sur une histoire d'amour, puis un espèce de truc plus réflexion, mais ça reste cohérent. Pas de grosses scenes d'action avec gunshot à tout va, mais ça reste vraiment un très bon film. Pas prise de tête ou faussement intellectuel.

Choppez le !
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