Petite précision quand même au sujet de l'idée selon laquelle Rare est mort quand les développeurs de Perfect Dark, et en même temps la crême de chez Rare, sont partis pour fonder Free Radical : en fait, il s'agit de cinq personnes, Stephen Ellis, David Doak, Karl Hilton, Grame Norgate et Lee Ray.

- Stephen Ellis était un des trois programmeurs qui ont codé Perfect Dark (les autres sont Beau Chesluk et Mark Edmonds, aucun n'est credité sur un jeu Free Rad, un l'est sur sur le remake de Conker).
- David Doak était un des deux designers de Perfect Dark (l'autre est Duncan Botwood qui est toujours chez Rare et a travaillé sur PDZ et surtout Jetpac Refuelled - je faxe son dossier de canonisation au Vatican dès que j'ai fini de taper ce post).
- Greame Norgate était un des trois musiciens de Perfect Dark (les deux autres, Martin Penny et David Clynick sont toujours chez Rare, Clynick a signé l'OST de PDZ, Penny ses ambiances sonores).
- Karl Hilton et Lee Ray étaient deux des quatre graphistes de Perfect Dark (les deux autres sont B.Jones et Ross Bury, Jones n'a rien fait d'autre apparemment et Bury a travaillé sur PDZ).

Les infos viennent de Mobygames où sont reproduits les credits du jeu tels que Rare les avait à l'époque formulés, c'est à dire un peu étrangement. Je vous passe la liste de tous les noms, il y en a une bonne trentaine, ce qui n'étonnera personne vu la superproduction dont il est question (et le jeu n'a que 7 ans). J'en ai cliqué des tas au hasard pour faire apparaître les jeux ultérieurs à PD sur lesquels ils sont référencés, et j'ai obtenu une véritable litanie de titre Rare sur Xbox et 360. Pas une seule fois je n'ai vu "Time Splitters" ou "Second Sight".

Essayez, vous verrez, c'est là :
http://www.mobygames.com/game/n64/perfect-dark/credits
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Les adorateurs de ce remake pourraient-ils un peu développer ses qualités? Ma curiosité est vraiment titillée par le nombre de fois qu'il est cité sur le forum et par ses 18 mois de développement. Thx!
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Ah mais c'est plus qu'un remake, mon bon monsieur. C'est une suite !

Jetpac Refuelled, donc.

Tout d'abord, voici ce que le jeu offre pour 4,65€ :

- Le Jetpac d'origine en version Spectrum.
- Un remake/suite next-gen comportant 128 niveaux (une sauvegarde tous les 5 niveaux franchis), développé en 18 mois (mais ce sont des mois Rare, ils comportent 143 jours )
- Un mode online deux joueurs en versus sur ce même remake (chaque joueur essaie de monter sa fusée mais peut aussi empêcher l'autre de monter la sienne, le premier qui quitte le tableau à gagné)
- Des classements de score séparés pour chaque mode de jeu, y compris le rétro.
- Un thème de dashboard qui se débloque en avancant un peu dans le mode solo.

Ceci-dit c'est une opération promotionnelle de Microsoft, vu les tarifs pratiqués sur le XBLA n'importe quel autre éditeur aurait vendu un tel jeu deux fois plus cher et le thème de dashboard aurait sûrement été payant.

D'abord, le jeu s'ouvre sur un des plus sublimes splash-screens que j'ai jamais vu :



Ensuite, on constate que le mode rétro est très sympa à jouer, nerveux, fluide, il n'a pas trop vieilli (sauf peut-être les bruits d'explosion qui ressemblent à des pets de hamster, mais il paraît que David est fan). Les frères Stamper avaient compris pour un de leurs tous premiers jeux que ce qui compte c'est le gameplay, même quand pour en pondre un bon il faut se contenter de presque rien d'affiché à l'écran.

Le remake est fabuleux. Comme je l'avais expliqué dans le forum rétro, il met à profit l'absence totale de pixelisation des graphismes 2d en HD pour s'autoriser une esthétique comparable à celle des jaquettes de jeux de cette époque :



Chaque niveau se passe sur une planète différente, avec en décor de fond des tas de choses inspirées de la littérature de science-fiction et des illustrations ornant les couvertures desdits bouquins. En outre chaque niveau comporte un titre (vieille habitude des jeux 8-bits anglais absente du Jetpac original mais dont le fait de l'inclure ici donne au jeu un côté référentiel qui va plus loin que le simple fait de faire un remake), et ces titres, encore une fois, regorgent de références SF, ainsi que d'humour. Tout ces éléments, d'un goût exquis, font du jeu un pur régal pour ceux que les voyages spatiaux et la manière dont on les représentait (ou plutôt comme on les évoquait, vu que côté représentation c'était pas la joie justement) dans des jeux comme Knight Tyme ou dans des films comme Dark Star font rêver.

Le gameplay est réhaussé par la quantité de sprites à l'écran, monumentale, et la puissance de tir du héros. Mais malgré la confusion générale, on comprent tout ce qui se passe, et les priorités se gèrent assez finement. Les deux bonus de tir, couplés à certains mouvements qu'il faut apprendre à effectuer en fonction de ceux des ennemis, ont une utilité qu'il faut déterminer à chaque niveau. C'est pas de la stratégie de haut-vol, mais c'est quand même du shoot très intéressant, bien plus subtil que le Jetpac d'origine et moins basé à tout craint sur les réflexes.

128 niveaux c'est beaucoup, et même un peu trop (80 auraient largement suffi, mais bon, j'imagine que le chiffre 128 a paru symbolique aux développeurs dans le contexte). Mais la difficulté n'augmente jamais brutalement d'un niveau sur l'autre, et elle redescend même parfois, ce qui évite le découragement à long-terme (on se dit que ça vaut le coup de continuer, qu'on traverse un pic de difficulté, qu'ensuite ça ira mieux). Les 4 derniers niveaux sont un peu plus durs que les plus durs rencontrés précédemment, mais restent faisable, et à un moment on comprend qu'on ira forcément jusqu'au bout.

Enfin les succès sont classiques mais sympas (finir 10 niveaux sans perdre une vie, finir le jeu, finir le 1er niveau sans tirer...), sauf l'un d'entre eux qui est carrément unique en son genre : il s'agit d'un "virus" que les joueurs se transmettent en jouant en mode versus. Au départ quelques gamertags ont été "infectés" d'office en achetant le jeu, et ensuite l'infection s'est transmise au gré des parties en quickmatch (adversaire aléatoire). Ce succès force à aller à la rencotre d'autres joueurs, donc, si on veut l'obtenir. Malheureusement, comme le jeu n'a pas très bien marché (j'en veux pour preuve la facilité d'entrer dans les 100 premiers scores mondiaux même en n'étant pas un kador, sur les autres jeux XBLA pour faire miex que 1000e il faut déjà se lever de bonne heure), il semble encore très difficile de rencontrer un infecté.

Enfin, le jeu comporte trois ou quatre thèmes musicaux à base de sonorités 8-bits modernisées, très répétitifs mais à 150% dans l'esprit, si bien que je ne me suis jamais lassé de les utiliser.

Quand au mode versus, je n'ai pas eu l'occasion de l'essayer par manque de temps et de constance dans la disponibilité pad en main (comme tous les coop qui existent sur 360 d'ailleurs snif bouhouuuu...)
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Superbe critique Lolo

Mais tu t'es trompé de topic

Bah je répondais à Thézis...

Sinon, deux vidéos qui montrent un peu tout ce que je disais :




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Très beau résumé Laurent.

Effectivement, ce Jetpac est un bijou. Un jeu fantastique qui est pour moi un des deux meilleurs jeux originaux du XBLA (en ne comptant pas les rééditions donc), avec le fantastique PacMan C.E. Je trouve d'ailleurs que les deux jeux ont des points communs : ce sont tous deux des nouvelles visions d'un gameplay archi connu et de licences célébres, des remises à jour qui vont plus loin que le simple remake, le tout enrobé d'une réalisation (graphismes et son) qui offrent une belle exploitation de la 2D pour un rendu quasiment hypnotique.

Bref, Jetpac Refuelled est un bijou. Honnetement, je comprends pas que ce jeu n'ait pas plus marché. Et je comprends encore moins comment les sites de jeux vidéo ont pu laisser passer ce jeu, sans chanter ses louanges. Comment être insensible à cette vision moderne et fabuleusement esthétique (j'adore la comparaison de Laurent, montrant les screens de Jetpac Refuelled comme des illustrations de SF), mettant en avant un gameplay vraiment captivant ? J'espère que toute cette histoire ne dégoutera pas Rare. On veut d'autres jeux XBLA de ce niveau ! Et surtout, b... de m..., quand est ce que les gens se mettront d'accord pour enfin dire qu'un jeu Rare actuel peut déboiter à mort ??? (oups, commentaire purement perso).

Pour ceux qui zaiment les ziks de Rare (ceux qui ont du gout, quoi...), voici celles de Jetpac Refuelled :
http://www.rareware.com/mp3/Jetpac_MainTheme.mp3
http://www.rareware.com/mp3/Jetpac_InGame.mp3
http://www.rareware.com/mp3/Jetpac_HiScore.mp3

PS : Laurent, Ronan a le succès de la contamination ! Une partie s'impose, histoire de récupérer ce succès qui me fait défaut. On se croisera par la suite...

PPS : Pour rebondir sur l'idée de l'illustration SF un peu retro de Jetpac, voici deux points amusants:
* un game guide a été fait pour découvrir le jeu lors de sa sortie. C'est très joli, et l'esthétique comic book/retro est délicieuse.
http://www.rareware.com/jetpacguide/index.html

* je ne trouve plus le nom, mais l'esthétique retro de la SF et plus globalement de l'Espace, ca m'a toujours fait penser à ces peintures qu'on voyait dans les années 90, plein de fluos, faites à la bombe aérosol. Les mecs en vendaient plein dans la rue, c'etait superbe... Peut etre un poil kitsch maintenant, mais je trouvais ca joli. Tres coloré surtout.... Bah les fonds de Jetpac Refuelled, ca m'y a toujours fait penser. Vous voyez de quoi je parle ? Non ? Bon bah je cherche des screens et j'en poste si j'en trouve...

EDIT : j'ai trouvé ! Le space painting !





Plus d'infos sur http://www.spacepaintings.com

Les vidéos sont très sympas (le guide aussi d'ailleurs), et vos commentaires plus le faible prix du jeu donne très envie de l'acheter.

Egalement deux films qui peuvent être cités comme influence visuelle pour Jetpac Refuelled, et tout simplement pour dire que si on les aime, on risque de beaucoup aimer le jeu :

(j'espère que les images vont s'afficher)

Le très chouette Silent Running (1972), en particulier ses domes gigantesques et ses petits robots sympathiques :



Et bien entendu l'indémodable Planète Interdite (1956) :





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Merci de cette longue présentation, elle donne vraiment envie. Et les vidéos dépotent! C'est assez fou que le jeu se soit visiblement planté. Je ne vois pas comment MS et Rare vont rentrer dans leurs frais et leurs 18 mois de programmation.
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Vous oubliez de mentionner qu'en plus de tout ça, Jetpac Refuelled comporte une petite section "historique" qui raconte l'histoire d'Ultimate Play The Game. Quand on arpente GP, ça n'apprend rien, mais p*** que ça fait plaisir de voir ça dans un jeu!

Car oui, Rare est un développeur historique et en est fier. Mais *vraiment* fier: par rapport à un Nintendo qui se balade avec son air "on a inventé 75% de ce à quoi vous jouez mais on fait comme si on ne le savait pas, hein", ou à un EA qui se comporte comme s'il y a 5 ans les jeux vidéo n'existaient pas, Rare revendique sa place de vieux de la vieille, retro jusqu'au bout des ongles. En tant que retrogamer, on ne peut qu'approuver.

Lancez Perfect Dark Zero (oui, on y revient ): le logo Rare est agrémenté d'une petite vidéo tirée du Jetpac original. Pendant les loadings, des petites boucles de musique techno façon loader Amiga... Il faut au moins lui reconnaître un truc: sur le plan de la présentation, PDZ est inattaquable.
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Deux remarques concernant Rare, sujet sur lequel je pourrais parler des heures.

* Concernant le film Silent Runner, ludotym avait fait une remarque tres juste sur ce film et sa liaison avec Pssst, autre jeu Ultimate du début du studio. Allez voir l'article, dans la section 'Votre avis nous interesse', c'est tres intéressant.

* Concernant la remarque de Wild Cat, c'est complétement vrai. Rare est fier de son histoire, et c'est bien normal. D'ou les innombrables clins d'oeil aux jeux plus anciens dans les titres récents. Et dans PDZ, justement, tous les noms de bots ont des noms inspirés des anciens jeux Rare (de Jetpac à Grabbed by the Ghoulies). Savoureux pour les fans de la première heure.

Loin de moi cette idée en tout cas ^^

L'avis de Rare sur le XBLA


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Ah, ça c'est sûr: Rare aime faire du clin d'oeil. En jouant à Grabbad by the Ghoulies hier, je suis tombé sur un tableau représentant Klungo de Banjo-Kazooie (et un autre sur Mr Pant): un vrai hommage à l'histoire de Rare, une sorte de musée. Dans Banjo-Tooie, on tombe sur des extraterrestres, et Kazooie leur demande si l'un d'eux s'appelle Elvis. Dans le même jeu, on doit aider un certain Sabreman (toujours confronté à Sabre Wulf qu'il nous dit, à l'époque je ne savais pas à quoi ce personnage faisait référence), cet exemple étant une autre preuve que Rare est fier de son histoire.
Plus fort encore: dans Donkey Kong 64, ils ont poussé le clin-d'oeil jusqu'à y inclure carrément le jeu Jetpac, et en plus ils nous obligent à y jouer et à faire un certain score si on veut terminer DK64.

Et effectivement, Rare aime s'adresser aux joueurs rétro que nous sommes, à faire des jeux assez atypiques (Jet Force Gemini , Grabbed by the Ghoulies , et sûrement Viva Piñata et Jetpac Refuelled) et à ne pas faire comme tout le monde. Dans Jet Force Gemini par exemple, ils osent nous obliger à trouver tous les Nounouss pour finir le jeu, et tant pis si ça ne nous plaît pas non mais! Ils font ce qu'ils veulent, un point c'est tout!
Ce sont les rares studios à faire preuve d'un peu d'insolence et à imposer leurs propres conditions dans un jeu.

Sinon, j'ai l'impression qu'ils sont un peu maudits depuis quelque temps.
Là je suis en train de jouer à Grabbed by the Ghoulies , et il est chouette ce jeu! La discothèque, franchement, c'est un grand moment! Hier j'ai fini le chapitre 2, et pour l'instant ça me plaît bien. Et je me rends compte que ce jeu est très proche des Banjo-Kazooie par son esthétique et ses musiques. Déjà, on retrouve cette obsession pour la couleur vert, avec la fille qui se transforme en monstre vert comme dans BK: marrant! Et la bande-son s'apparente pas mal aux thèmes "gruntildiens" et à ceux du niveau Mad Monster Mansion (c'est du Grant Kirkhope, donc rien d'étonnant à cela).

J'ai joué un peu au Conker version Xbox. Je n'aime pas trop ce qu'est devenu le solo par rapport à la version N64 (difficulté un peu rabaissée, temps de chargement nuisant un peu à la fluidité de l'histoire, des rallongements de scène pas forcément judicieux, plus des détails comme le fait qu'il ne porte plus qu'une seule au lieu de deux dans le niveau de la guerre et celui à la Matrix). En revanche, le mode multi, pour le peu que j'ai essayé, m'a eu l'air franchement excellent, avec des cartes gigantesque bourrées de subtilités (j'adore les Trois Tours), un système de classe bien fichu, et des moments jouissifs comme le fait de parcourir une aire en avion. Franchement, ce mode me semble bien supérieur au mode multi de la version N64, et je me dis que Rare doit être un peu maudit pour que les sessions grospixeliennes n'aient pas rencontré un franc succès (d'après ce que j'ai lu).

Après, il y a d'autres jeux comme Viva Piñata et Jetpac Refuelled qui n'ont donc pas rencontré un franc succès malgré leur qualité (à croire qu'on n'attend de Rare que des Banjo-Kazooie ). En vous lisant, j'ai furieusement envie de jouer à ces deux jeux. Et à Perfect Dark Zero aussi.

Il faudrait un peu se mettre à l'esprit que Rare, ce n'est pas Capcom: ils n'ont pas autant de moyens. Ce sont plus des artistes (et même des artisans peaufinant à fond leurs produits) plutôt que des industriels, et des artistes effectivement fiers de leur histoire.

PS: Au fait Jika, dans l'article de Grabbed by the Ghoulies , tu as écrit "satyre" à la place de "satire": ce n'est pas tout à fait la même chose (y a pas de nymphes dans le jeu! ).

Ouais enfin là, c'est juste une monumentale erreur de conception. Comme si Konami obligeait le joueur à sauver des civils dans Contra 3 en nous faisant recommencer le niveau dès que l'un d'entre eux est tué par la si petite quantité de balles à l'écran. Pour le reste je suis très d'accord, et ça me donne envie de rejouer à Grabbed, le Half-Life du jeu de baston ^^

Bonne remarqe, Rudolf pour la faute d'orthographe. On va essayer de la corriger.

Je suis également d'accord avec toi, Rudolf, sur un point : Rare fait du Rare et je suis content de les voir ne pas céder. PDZ sera old school et difficile ? Tant pis, on le souhaitait comme ca. Grabbed, juste un beat them all ? Ouais, et alors ? Non, franchement, Rare a du caractère et j'en suis le premier satisfait.

Sinon, Pierre, désolé de revenir à chaque fois sur le sujet, mais quand je lis maintenant que tu apprécies Grabbed, je ne peux m'empecher d'avoir un petit sourire en repensant à ton test dans Gaming. Sans méchanceté aucune hein ? Mais je suis juste content de voir que certaines personnes éclairées revoient un peu leur jugement sur ce jeu que j'ai adoré dès sa sortie. Une certaine preuve d'ouverture d'esprit, sans aucun doute...

Il me semble pas que la critique de Pierre Gaultier etait mauvaise, dans mon souvenir, elle etait meme plutot bonne.

Oh, je me suis peut-être un p'tit peu emballé, mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est une erreur monumentale. En effet, ça permet d'aborder les niveaux d'une autre façon puisqu'il faut faire attention à ne pas tuer les Nounouss, donc gare à l'usage d'armes lourdes comme le lance-(c)roquette et au tir sur les tonneaux explosifs (au cas où des Nounouss se cacheraient derrière). Et c'est un prétexte pour explorer à fond les niveaux, trouver les sorties alternatives pour rejoindre les petits niveaux annexes.
C'est sûr que ce n'est pas parfait, mais pour moi ça part d'une bonne intention. En fait, il faut surtout reprocher des Nounouss un peu trop bien cachés, comme dans le cargo spatial SS Anubis où j'ai traversé un ravin à plusieurs reprises en jetpack sans trouver les Nounouss à côté desquels je passais tout le temps à côté, ou encore le marais avec le seul endroit du jeu où la torche se révélait indispensable (et même utile tout court puisque je ne m'en étais jamais servi avant) pour trouver des Nounouss cachés (et il fallait y penser).
En revanche, c'est un vrai plaisir de les sauver dans les deux seuls niveaux où il n'y a absolument aucun combat: Water Ruins et la mine de Rith Essa qui comportent la plus belle musique du jeu. Deux passages très poétiques (et même un peu contemplatifs) où est bercé par cette mélodie douce et mélancolique.

Bon après, je suis moins dérangé par la collectionnïte que toi, donc forcément nos avis divergent quelque peu. Il n'y a que dans Donkey Kong 64 où ça m'a assez dérangé. Dans chaque niveau, ramasser cent bananes de couleur pour chacun des cinq singes (idem pour les pièces), ramasser cinq bananes d'or par personnages (avec des bâtiments où il y a cinq interrupteurs que les singes doivent actionner à tour de rôle pour avoir les cinq bananes d'or): lourd de chez lourd!

Sinon, il y avait un passage assez rigolo dans la base militaire de Jet Force Gemini : on se déguise en insecte, on entre dans une sorte de bunker, et que trouve-t-on? une boîte de nuit! Voir les insectes danser, c'était assez cocasse. Et quand on sauve les deux ou trois Nounouss à l'intérieur, on se fait démasquer, et la fête dégénère dans un climat violent comme à chaque fois chez Rare.

Décidément, ils aiment beaucoup les boîtes de nuit chez Rare, et surtout quand l'ambiance se dégrade. Entre Jet Force Gemini , Conker, Grabbed by the Ghoulies , et aussi Perfect Dark Zero visiblement, on peut dire qu'ils aiment la disco! Et c'est encore mieux quand la fête dégénère bien sûr!
Tiens, qu'est-ce qu'on parie qu'il n'y aura pas aussi une boîte de nuit dans Banjo-Threeie (ils ne l'ont pas encore fait dans cette série)? Après tout, il n'y a pas de raison!

En tout cas, ce topic est fascinant: on est passé en l'espace de quelques pages de "Rare est mort" à "Gloire à Rare": j'adore!

C'est beau la passion!

Petite précision, la question sur Elvis est une référence à Perfect Dark ce que tu as oublié de préciser Rudolf.

Maintenant qu'on m'a rendu l'exemplaire de Perfect Dark que j'avais prêté, je crois bien que je vais y replonger dans cet extraordinaire jeu.



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