Dans les films qui font peur, L'exorciste et La Malédiction se pose là. 2 chef d'oeuvres de l'épouvante des années 70, qui sont vraiment terrifiant, c'est vraiment le genre de film qui peuvent être insoutenable pour les plus jeunes qui veulent faire les malins à braver l'interdiction du carré blanc.

Sinon, dans la même lignée que Ring et Dark Water (contrairement à ce que dt Laurent, fuyez les remakes US, parce que les originaux sont vraiment supérieurs, et ces films arrivent à dégager une atmosphère et une aura terrifiante avec vraiment très peu d'effet), je vous conseille Kairo de Kyoshi Kurosawa, c'est bien simple, on en sort littérallement épuisé (je me rappelle que j'ai du faire une pause au milieu pour relacher la tension causée par le film), un film assez méconnu mais d'une efficacité redoutable. Jamais les "fantômes" n'auront été aussi palpable et effrayant.

Et courrez voir The Mist si vous le pouvez, c'est vraiment une perle bourrée de défauts, mais ça fait tellement plaisir de voir un vrai film de fantastique sans concession!
_________________

Mon dieu la fin de The Mist ! Elle file un de ces bourdons... c'est terrible, là j'ai le moral niqué jusqu'à la fin de la semaine.

Yoshiki, Quand tu dis que le film ne fait pas de concession, c'est le moins qu'on puisse dire. On retrouve la cruauté psychologique présente dans un paquet d'oeuvres de King.

Spoiler : le deuxième effet kiss cool, c'est quand on voit dans le camion qui passe à côté du héros la femme qui au début sort seule du supermarché pour retrouver ses enfants.

En fait, je suis surpris que le film soit sorti tel quel. Mais je comprends mieux sa carrière confidentielle dans une poignée de salles. Quand le spectateur sort de la salle complètement déprimé, c'est mal barré pour le bouche-à-oreille. C'est un film à voir, mais si vous êtes un peu sensible et surtout si vous avez des gamins, vous ne ferez pas les fiers.

L'enfant-étoile de 2001 est maintenant orphelin : Arthur C.Clarke est mort.
http://www.liberation.fr/culture/316478.FR.php

_________________

Toute la journée j'ai lu et entendu des conneries, ou plutôt des raccourcis sur C. Clarke: "il a écrit le livre dont est tiré le film 2001".

En fait, Clarke a coécrit le scénario de 2001 avec Kubrick en s'inspirant d'une nouvelle qu'il avait écrite auparavant: La Sentinelle. Clarke nous parlait déjà de la pierre noire, mais je crois que l'histoire s'arrêtait juste à la destruction de cette pierre quand les humains cherchaient à percer ses secrets alors qu'ils commençaient à conquérir le système solaire.
Ensuite, peu après la sortie du film, Clarke a aussi fait du scénario un livre: 2001.

En tout cas, c'est quelqu'un d'important qui nous a quitté.

Le deal initial était en effet que Clarke écrive le scénario du film, en suivant certaines directives de Kubrick et en reprenant des éléments de certaines de ses nouvelles dont Kubrick avait pu acquérir les droits (principalement The Sentinel et Childhood's End).

Mais par la suite Kubrick a demandé un changement de méthode : ils écriraient ensemble un traitement résumant l'histoire du film et ses thèmes. Clarke en tirerait un roman, et Kubrick un scénario dont Clarke serait crédité comme co-auteur au générique du film. Mais quand le projet s'est mis à traîner en longueur, il a fallu réécrire ce fameux synopsis pour tenir compte des découvertes scientifiques nouvelles, et c'est Clarke qui s'en est chargé.

Tout est expliqué en détail ici : http://emulation.france.online.fr/kubrick.doc

Le roman qu'a sorti Clarke se démarque pas mal du film : au lieu de donner dans l'ellipse et l'absence de dialogues imposées par Kubrick en cours de tournage, toute la dernière partie est assez explicite et pose les bases d'une saga SF qui comprend 4 ou 5 romans au total.

_________________

Je revient encore sur The Mist que j' ai put voir dernièrement.

Comme le dit Kitano, la fin est estomaquante.
Ca fait excessivement longtemps que je n' ai pas vue de fin comme celle-ci. Peut-etre dans des films de guerre genre Vietnam, et encore. (si si ce film ce film sur la guerre du Vietnam où les prisonniers sont obligé de jouer à la roulette russe).


L' histoire du film nous amène inexorablement sur cette fin sans retour, et on se surprend alors à se demander ce que nous nous ferions si nous étions à leur place, mais aussi, pour ma part, on s' impregne au point de sentir la situation devenir grave, trés grave. Et on sait qu' il n' y a pas d' issue, pas de cavalerie, il y a un personnage principal mais il n' est pas le héros qui va sortir tout le monde d' affaire et qui va déjouer les pièges. La situation frise le cauchemar.

Quelqu' un a parler d' un parallèle avec Silent Hill, franchement, entre la brume et le cri de la sirène d' alarme lorsque cette premiere apparaît.... je me suis crut sur psx .
Un film avec une fin pour une fois, sans happy end, à voir, vraiment .


Autre film que j' ai eu l' occasion d' aller voir, c' est Resident Evil Extinction.
Bizarre, on se croirait en plein Mad Max
Le film n' amène vraiment rien de plus à la trilogie, je trouve qu' on s' éloigne même beaucoup trop du sujet.
C' est sur que cela permet d' ouvrir la série, mais en même temps le fil conducteur de Resident Evil est survolé.
Les zombie font donc simplement de la figuration. Pourtant je les trouve physiquement encore plus réussi. Les maquillages sont vraiment époustouflant.
Mais la seule vrai confrontation avec ces monstres ce fait contre des spécimens modifiés qui nous rappelle les zombies hyper agressif de L' Armée des morts.
On trouve aussi Claire Redfield dans la partie.
Bon franchement les 3 actrices autres que Mila, sont insipides et le casting est limite débilitant. Comprenez que les filles cotés « gentil » sont de super jolies nénettes insipides et la seule nénette coté « pas gentil » est un vieux gros boudin sans aucun charisme… bref ça vole pas très haut de ce coté là.

Autre chose qui ne vole pas haut non plus, c’ est le role que tiens le très très méchant qui n’ en fait qu’ à sa tête.
Bon déjà les très très méchants qui tuent leurs hommes de main pour un oui, pour un non, j’ ai toujours trouvé ça médiocre. Mais lui il fait encore plus fort :

« attention leger spoil »

Il fait des recherches sur la docilitée d’ un spécimen zombie (scène et convictions largement inspirées du Jour des Morts Vivants de Romero), et quand ce dernier s’ énerve et qu' il veut croquer tout le monde (le méchant et ses deux collègues chercheur) le gars s’ enfuit, enferme les chercheurs avec le zombie et les regarde se faire bouffer alors que ses collègues le supplie de leur ouvrir.
Bien sur il affiche un air satisfait de très très méchant.

Alors moi je me dit que quand même.. cette partie d’ Umbrella vie sous terre, en dessous d’ un désert infesté de zombie. Ils sont donc une communauté restreinte qui travaille d’ arrache pied pour trouver un vaccin et le type il tue ses collègues qui sont comme lui des survivants et ça le fait marrer.
Vraiment cette fois ci, c’ est sur, c’ est un méchant !

Autre point qui m’ a fait sourire. Ce n’ est pas une critique, mais une remarque. Donc à la fin Mila découvre qu’ il y a une clone d’ elle même.
Puis la caméra nous dévoile qu’ il y a pas une clone, ni deux, ni trois ni quatre, mais des milliers.
Et c’ est marrant car on retrouve cette démesure dans beaucoup de film U.S.
Comme V, les Chronique de Riddick, Indiana Jones (et la dernière croisade ou alors l’ Arche perdut, je ne sait plus), Van Helsing, Godzilla et d’ autres film de monstres/vilains qui font des p’tits où qui ont fait une réserve de bouffe.

« fin du spoil »

Concernant the myst, etant super fan de la nouvelle d'origine de S.King, Brume, j'attendait ce film avec impatience.
La totalité du film est très fidèle à la nouvelle ... sauf la fin. Ok les bad end c'est à la mode, mais quel besoin avaient-ils de modifier la fin de la nouvelle, qui est deja bien noire, et laissait le lecteur imaginer la suite. Deception pour moi, tout ça a cause des 15 derniers minutes du film.
Apres si on ne le compare pas au bouquin ok c'est un petit film bien sympa.

Passionnant! Cela provient de quel bouquin?



Qui sont d'ailleurs incroyablement mauvais, notamment par leur humour, leur côté ultra-explicatif et une vision très naïve du futur, une anticipation sans vraies idées.
_________________

Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Ca vient de la biographie de Kubrick écrite par John Baxter :
http://www.dvdclassik.com/Critiques/livre_kubrick.htm

C'est un gros bouquin, qui n'est pas exactement favorable à Kubrick, sans non plus le descendre réellement. Ca s'attarde peu sur l'aspect cinématographique, mais beaucoup plus sur la genèse de chaque film et la manière dont Kubrick a utilisé, manipulé, et s'est parfois débarrassé de ses collaborateurs, sachant qu'il est en permanence rappelé que c'était uniquement pour le bien du film en cours de tournage ou préparation.


Arf, c'est bien dommage, je croyais vraiment que Clarke était un bon auteur. Ceci dit, le bouquin dont je parlais à l'instant insinue effectivement que ce n'était pas le meilleur de sa génération, et que ses visions futuristes étaient parfois à côté de la plaque, comparé à Bradbury ou Asimov (que j'adore).

_________________

J'ai acheté et commencé à visionner le coffret Georges Méliès sorti chez Studio Canal et Fechner Productions.
Il y a une dizaine d'années, j'avais chopé à ma bibliothèque un coffret assez proche en VHS, mais proposant moins un contenu informatif différent et surtout moins de films.

Donc, ce superbe coffret (23€ à la FNAC si je en dis pas de bêtises) contient un livret informatif avec des documents rares et passionnants accompagnés d'une biographie, un premier DVD avec la plupart des films de Georges Méliès qui ont été retrouvés, parfois accompagnés de commentaires et des boniments d'origines et un second DVD avec pas mal d'interviews, de documents mais surtout sa série consacrée à l'affaire Dreyfus, interdite lors de sa sortie en France. Pas encore vu mais j'en attend beaucoup.

J'en connaissais déjà la plupart et c'est toujours un réel plaisir de les retrouver. Pour les autres, je découvre à fond et c'est tout autant jouissif.
Parmi ceux-là, un qui m'a beaucoup marqué est "A la Conquête du Pôle".
Datant de 1912, ce film qui retrace les aventures d'un groupe d'explorateurs partis découvrir le Pôle Nord, dure plus d'une demi-heure, c'est totalement hallucinant.
Il est aussi le film le plus abouti, techniquement parlant, de Georges Méliès, on sent son équipe rôdée à bloc.
Mais là où "A la Conquête du Pôle" explose tout, c'est à l'occasion de la scène du géant des glaces: un monstre énorme, humanoïde fait de glace, surgit de la banquise et dévore une partie des scientifiques.
Il faut voir la bête, le machin immense, entièrement mécanisé et manipulé par des dizaines de techniciens. Chaque détail du monstre est animé, jusque dans les mouvements des yeux, des paupières et des sourcils.
Vraiment, chapeau.

Donc voilà, en gros, 23€ le monument de l'histoire du cinéma.

Je me suis loué l'orphelinat ce soir (au moment ou il sort sur les écrans en france...) de Juan Antonio Bayona et réalisé par Guillermo del toro.

"Laura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfants qu'elle aimait comme ses frères et soeurs. Adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer la vieille maison. La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat..."

Vraiment fantastique ! Avec un passage qui m'a fait gravement flippé (une espèce de garden party masquée et j'ai vraiment une peur bleue des masques....)

La patte de Guillermo del toro est imédiatement reconnaisable, avec ces éclairages bleutés lors des scènes nocturnes...

Mention spéciale à la fin, c'est pas vraiment ce qu'on peux appeller un happy-end !!

La semaine prochaine je louerai [REC] un film espagnol lui aussi, qui utilise le procédé de caméra au poing, très à la mode ces temps çi. A la différence que c'est un caméraman professionel qui est impliqué dans l'histoire. Donc pas de tremblements et compagnie ...Il parait que c'est vraiment très bon. Ça sort fin Avril en france je crois.

Bon courage, c'est du lourd, et c'est du très très bon

Ha non ce n'est justement pas Del Toro qui réalise, c'est Bayona ^^ Del Toro produit.

Je suis vraiment pas fan du film, qui ne tranche pas entre fantastique et réalisme et finir par foirer les deux. La mise en scène manque vraiment d'inspiration, se réduisant la plupart du temps à des plans jolis mais qui n'expriment rien. Quelques scènes sont fortes (l'accident notamment) mais ça ne fait pas un film, pour moi. Bref, très déçu.

En revanche j'attends le deuxième Hellboy comme le messie -et pour le coup, c'est du pur Del Toro, pas de doute ^^ La dernière bande-annonce est incroyable, et annonce un croisement entre le premier volet et l'imaginaire foisonnant du Labyrinthe de Pan. Rhaaaaaa vivement !

Je poste ça ici car horreur-SF est ce qui me semble le plus proche du sujet

C'est un peu long et en anglais mais assez intéressant pour ceux qui suivent l'impossible équation "jeux vidéo et cinéma" : le scénariste du prochain film Street Fighter parle des adaptations de jeux en films :

http://weblogs.variety.com/the_cut_scene/2008/04/guest-column-wh.html

ça me donne plutôt confiance pour le film, même si un scénariste ne fait pas tout.
_________________

Si loin une roue

Petit état des lieux pour mes dernières projections:
- THE MIST
J'avais apprécié la nouvelle. Le film : bonne ambiance, j'aime par contre moyennement l'usage du zoom intempestif "série TV" style. Les monstres sont sympas dans l'ensemble. La fin déchire tout. Sympathique quoiqu'un peu déçu quand même malgré toute la sympathie que j'ai pour le film.

- L'ORPHELINAT
Classique, trop classique et classieux, juste assez. Un bon moment, un peu blasé quand même..

- [REC]
Le film de l'année
Du très très lourd. Un vrai ride horrifique. Une mise en scène exemplaire qu'il aurait fallu montrer à Matt Reeves (Cloverfield). Le tout mêlé d'humour et d'une ambiance que je trouve très réussi. En plus, le film subit sans problème le douloureux second visionnage.

J'ai vu Cloverfield et Rec dans la même soirée. J'ai beaucoup apprécié le premier mais le second est effectivement un bon cran au-dessus. C'est bien simple, pour la première fois depuis très longtemps, j'ai flippé devant un film.

Bon sang c'est affreux. Je suis en train de mater fortress et je suis en train de me dire que c'était mieux avant. Le film est pas terrible mais ça manque ce genre de film. Avec une esthétique bien particulière, une ambiance tout ça.
Snif Ca fait longtemps qu'on a plus une grosse déferlante de film sci-fi
_________________

Bon je vais aller voir The Mist ce week-end, et ce grâce à la propagande gropixelliene, j'espère que je ne vais pas être déçus.
À noter que que le film va faire, si je ne me trompe pas, sa première semaine dans mon département, et ce 2 mois après sa sortie national...faut vraiment être patient dès fois...

Sinon j'ai été voir récement:


Réalisé par Neil Marshall
Avec une magnifique Rhona Mitra et un fantastique Bob Hoskins

Pour résumer et faire simple: c'est un gros pot pourri du cinéma de genre.
Si vous aimez Mad Max et Snake Plissken vous risquez pas d'être déçus!

Je recommande chaudement

Également:

Réalisé par Jonathan King
Il faut au moins que vous voyez la bande annonce.
http://www.blacksheep-themovie.com/
Sympa, non?
_________________

HIGH DEFINITION GRAPHICS - STEREO SOUND
ALLER AU CINEMA
Et mater ce blog!

Estime-toi déjà heureux qu'il sorte dans une salle près de chez toi...
Pour ma part, je sens que d'ici mardi prochain, j'irai voir Rec. Il m'a l'air bon de chez bon ce film...

C'est validé : Guillermo del Toro réalisera Bilbo Le Hobbit qui sera divisé en deux films. Il va habiter 4 ans en Nouvelle-Zélande pour faire les deux projets et Peter Jackson sera producteur exécutif.

!!!
Guillermo del Toro va aussi réaliser l'adaptation des Montagnes Hallucinées, une des meilleures nouvelles de Lovecraft. Je suis partagé entre excitation et angoisse