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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
Laurent
Commissaire apolitique
Mon bilan de l'année 2019 :

- De janvier à mars, GTA V sur PC. Uniquement le mode solo, que j'ai bouclé en 35h en optant pour la fin où les trois personnages survivent. J'ai déjà pas mal parlé du jeu dans le bilan 2018 vu que j'y avais passé toute la fin d'année. Ma conclusion est que j'ai beaucoup apprécié l'expérience, même si j'ai trouvé ce scénario solo franchement trop long. Je pensais enchaîner avec le IV, dont l'ambiance m'attire davantage, mais finalement j'ai renoncé faute de temps libre.

- Crackdown 3 et Forza Horizon 4 : commencés mi-mars après avoir entamé mon mois d'essai au Game Pass, mais abandonnés après quelques jours, non pas parce que je ne les aimais pas mais parce que, sentiment perso, je ne peux pas me résoudre à l'idée que l'accès à un jeu dans lequel je m'implique vraiment me soit limité par un abonnement. Surtout quand il y a du multi-joueur et que je peux être amené à le ressortir même des mois après être passé à autre chose. Et si on veut les acheter, j'ai l'impression que ce sera éternellement au prix fort ou avec des réductions de rapiat. Comme à côté de ça j'obtiens gratuitement Subnautica, Celeste et The Messenger... Enfin bref.

Mes quelques heures sur Crackdown 3 ont été agréables mais je n'ai pas oublié que c'est surtout quand on a upgradé son perso à fond que ce jeu peut devenir génial. Là, je suis sûr de n'avoir eu qu'un aperçu. Concernant Forza Horizon 4, mon PC est un peu juste pour le faire tourner comme il faut (j'ai changé de carte graphique depuis mais pas pu le relancer pour voir ce que ça changeait). Pour avoir du 30fps stable il fallait que je joue avec le rendu graphique d'un jeu 360... L'impression globale qu'il m'en reste est que ça peut devenir un excellent jeu de caisse, mais seulement après avoir réglé pas mal de choses : épuration de l'interface, ajustement précis de plusieurs paramètres de difficulté/réalisme, nombreuses tentatives de lancement du jeu avant d'être sûr qu'il ne ralentira pas… Bref il faut du temps, et y jouer en dilettante ne doit pas être très satisfaisant. Enfin c'est ce qu'il m'a semblé.

- Avril et mai, Hollow Knight sur Switch. 80H de jeu, 90% terminé.
J'ai développé mon avis dans le topic du jeu :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=15787&forum=1

- Mai et juin : Yooka-Laylee sur Switch. 50H de jeu, 85% terminé.
Bon, contrairement à mes impressions initiales, la version Switch est vraiment pas jojo, mais alors vraiment pas. Surtout en mode portable. Et elle n'est pas franchement fluide pour autant (j'en ai pris conscience en enchaînant sur DKC Tropical Freeze). A part ça, j'ai bien aimé. C'est beaucoup trop long si on veut tout collecter, au point que les défauts, certains archaïsmes et l'aspect inégal des niveaux (ainsi que de leur musique) finissent pas se voir un peu trop. Mais l'intérêt est bien là et je n'ai jamais cessé de trouver l'ensemble sympathique et attachant.

- De avril à septembre : Super Mario Maker 2 sur Switch.
Voir le topic dédié où j'ai beaucoup posté :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=15374&forum=1
Le jour où Nintendo aura trouvé une solution pour que des gens en nombre acceptable jouent aux niveaux qu'on a postés, les Mario Maker deviendront un truc qu'on ne lâche jamais vraiment sur de longues années. A ce propos je soutiens pleinement l'idée de Simbabbad de proposer une version dématérialisée gratuite servant uniquement à jouer, sans outil de création ni mode solo. Mais pour l'instant ce n'est pas du tout le cas et je me suis beaucoup plus vite découragé qu'avec le premier. Les mises à jour n'y feront rien, du fait notamment que l'éditeur de niveaux était dès le départ bien assez riche. Ceci dit, créer une petite dizaine de niveaux aura été, encore une fois, passionnant et plein d'enseignements.

- Août – septembre – octobre : Donkey Kong Country Tropical Freeze sur Switch. 25H de jeu, 90% terminé.
J'avais déclaré forfait quand le jeu était sorti sur WiiU car on annonçait une difficulté accrue et j'avais déjà baissé les bras à mi-chemin pendant l'épisode Wii. Apprendre qu'on avait désormais une barre de vie plus longue et qu'un perso cheaté était proposé (que je n'ai jamais utilisé finalement), et voir tous ces compliments sur le jeu, m'a poussé à prendre cette réédition Switch malgré son prix disons-le assez scandaleux. Aucun regret : c'était franchement très bien, certains niveaux m'ont époustouflé (en particulier celui où tous les ennemis et le décor bougent au rythme de la musique), le nombre de niveaux est adéquat, et le challenge est idéalement dosé.

- Novembre : Celeste sur PC. Fini avec tous les "collectibles" et faces B jusqu'au milieu du 2e niveau, en 41h.
J'ai posté mon avis sur le topic dédié :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=15873&forum=1
Quand on termine un jeu très prenant, difficile, qu'on a beaucoup aimé et qui nous a obsédé, on est content d'être arrivé au bout (ou du moins d'avoir rempli les objectifs qu'on s'était fixés), et puis on se demande ce qu'on va pouvoir faire à présent, on a du mal à tourner la page. Même si j'ai beaucoup aimé Celeste et ne l'ai lâché que lorsque la difficulté est devenue, selon mes critères et mon niveau, absurde (c'est à dire pendant les faces B du niveau où on passe à travers de warp-zones glissantes), je n'ai pas eu cette sensation. Il n'a pas été difficile de le remiser et en y jouant, sur la fin, j'avais déjà passé la phase de transition nécessaire pour démarrer quelque chose d'autre.

Celeste est un jeu remarquable et le fait qu'il m'ait procuré 40 heures de plaisir ludique sans le moindre élément superflu est quelque chose d'énorme en soi. Mais je n'en suis pas vraiment tombé amoureux. C'est, à mon avis, parce que les développeurs ont oublié que lorsqu'on propose une difficulté élevée au joueur afin qu'en la surmontant il ressente un sentiment d'accomplissement, eh bien il faut que ce sentiment finisse par arriver. Et dans Celeste il se fait désirer en vain. Chaque fois qu'on pense s'être surpassé, on réalise aussitôt qu'on n'a fait que progresser vers le moment où, inévitablement, on ne sera "plus invité". Et on le sent presque tout le temps, en particulier lorsqu'un passage assez ardu, ayant nécessité une vingtaine d'essais, nous récompense avec une cassette qui débloquera plus tard la "face B", alors qu'on sait déjà qu'il existe des "faces C". A contrario, The Messenger (qui sera dans mon bilan 2020), se présente au départ comme un jeu plutôt hard et complexe avec des références intimidantes mais pousse sans cesse le joueur vers une réussite complète et sait lui signifier intelligemment, et sans lui mentir, qu'il va pouvoir tout boucler sans manquer, entre temps, d'avoir appris beaucoup de choses.

La frustration du Game Over ayant à présent disparu des jeux vidéo elle peut se nicher ailleurs, dans un processus au long cours, et sur ce plan Celeste n'a pas totalement fonctionné sur moi. Mais bon, j'en suis tout de même à 80% satisfait et si je l'avais payé à son prix d'origine je ne le regretterais pas. Et toutes les réserves que je peux avoir sur lui ne concernent en rien ses musiques, dont je n'ai que du bien à dire.

- Décembre : The Legend of Zelda: A Link To The Past sur Switch (émulation SNES). Une trentaine d'heures de jeu, fini à 90%.

J'ai fait un compte-rendu dans le topic dédié :
https://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=6589&forum=1&start=100

yedo
Pixel imposant
Même le premier avait déjà un rythme plus lent, avec une dimension exploration plus poussée qu'un Mario de base, ce qui fait que je n'ai jamais complètement accroché à Yoshi's Island. Finalement, ça n'a jamais changé, il faut juste que j'arrête d'attendre autre chose de la série des Yoshi. Après, j'aime beaucoup le personnage de Yoshi et le fait de pouvoir jouer à deux est un gros plus.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Citation :
Le 2020-01-22 12:36, yedo a écrit :
11. Yoshi's Crafted World (Switch)
Je pense que c'est le manque de rythme, à la fois à cause du gameplay plus lourd de Yoshi et des collectibles à ramasser


Bah a part le 1er qui etait un mario, tous les yoshi sont contemplatifs et plutot lent dans le deroulé. Ca me gene pas moi au final

yedo
Pixel imposant
Merci pour tous ces comptes-rendus. C'est intéressant de voir les pratiques vraiment différentes de chacun. C'est aussi à cela qu'on voit la quantité astronomique de jeux qui sortent.

Mon bilan sera plus conventionnel.
Grâce au Game Pass et ses nombreuses promo j'ai pu jouer à plus de jeux récents que d'habitude.
Je vais essayer de faire un top de l'année 2019 :

1. The Outer Worlds (Xone)

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Sans trop de peine The Outer Worlds est mon jeu de 2019 préféré. On est en présence d'un RPG agréable, accrocheur et bien écrit, bourré de quêtes et de personnages intéressants, proche des Fallout modernes avec un petit feeling Mass Effect pour le cadre spatial et la présence de compagnons. Je retrouve tout ce que j'aime dans ce genre de jeux. Après, je peux comprendre les critiques : la réalisation est datée (mais bon, ça m'a jamais empêché d'adorer Fallout 3 qui est beaucoup plus moche), les maps sont un peu étriquées, les thématiques sont sans surprises même si elles sont bien traitées, bref on est en terrain connu. Mais j'ai aussi et surtout retrouvé le plaisir de penser au jeu durant la journée, d'imaginer les choix et les découvertes que je ferai lors de ma prochaine partie, ce qui m'arrive finalement rarement. Je pense juste que le jeu n'est pas bien structuré, j'ai eu l'impression de passer beaucoup de temps sur Monarque, je pensais être loin de la fin du jeu et finalement une fois cette planète bouclée on dirait que le jeu a été rushé et laisse en plan tout une partie de l'univers qui est sous-exploité. Dommage, mais The Outer Worlds reste une expérience très agréable, j'ai beaucoup aimé le ton, l'ambiance, les personnages, le discours assez juste sur le capitalisme (c'est classique mais les points de vue sont intéressants et nuancés, et le tout fait écho à la situation actuelle de manière assez juste). Et puis je suis content d'avoir œuvré pour le bien de la Colonie, ça fait du bien de voir un jeu qui récompense le joueur sans lui laisser un arrière-goût de défaite dans la bouche. Cet optimisme, dénué de tout cynisme, fait du bien.


2. Slay the Spire (Xone)

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Je n'ai pas l'habitude de jouer à des jeux de cartes mais j'ai beaucoup aimé Slay the Spire qui me paraît à la fois accessible par la clarté de son gameplay et tout de même exigeant car il pardonne rarement un deck mal équilibré. Le jeu ne noie jamais le joueur sous une tonne de cartes ou de concepts, ce qui permet de rapidement prendre plaisir à jouer et d'initier tranquillement aux subtilités du gameplay. De ce point de vue Slay the Spire est une grande réussite. J'ai malgré tout toujours du mal à créer des decks qui fonctionnent bien, notamment pour le soldat, alors que j'ai eu l'impression d'assimiler naturellement la logique des cartes du second personnage. Il y a des combinaisons de cartes vraiment plaisantes à trouver et à enchaîner. Bref, Slay the Spire est à la fois une bonne porte d'entrée aux jeux de cartes et un titre addictif.


3. Luigi's Mansion 3 (Switch)

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J'en ai déjà parlé dans le topic consacré au jeu : Luigi's Mansion 3 est un bon titre mais il n'exploite pas tout le potentiel de la licence. Je regrette surtout l'aspect linéaire de l'aventure, découpée en étages trop indépendants les uns des autres. L'ambiance est agréable, le gameplay efficace, mais le jeu n'ose pas grand chose, c'est classique et sans surprises. Heureusement, le jeu en coopération à 2 est une bonne idée et fonctionne bien.


4. Heave Ho (Switch)

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La découverte surprise de l'année (grâce à la rubrique Pixels du Monde) et le digne successeur de Snipperclips et Overcooked pour les soirés enflammées et les barres de rire en multijoueurs. C'est clairement le jeu qui m'a fait le plus marrer cette année. L'idée est toute simple : on dirige un personnage qui se déplace uniquement en agrippant le décor avec ses mains via les deux gachettes de la manette. Le jeu ne paye pas de mine et les premiers pas peuvent être rudes (les premiers niveaux sont déjà corsés), mais à plusieurs les situations deviennent vite délirantes, à base de coopération à la coordination aléatoire (on peut former des chaînes en se tenant les uns aux autres pour franchir le vide entre des plates-formes éloignées).


5. Shenmue III (PS4)

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Oui, Shenmue III est enfin sorti ! Honnêtement ce jeu est hors catégorie tant c'est une expérience totalement anachronique en 2019. Je ne sais même pas moi-même si j'ai apprécié ou non l'aventure, c'est dire ! Comme l'impression que Shenmue III est bien là mais qu'il n'a en fait jamais existé... Si on sort le jeu de son contexte je pense que c'est un jeu raté, qui ne raconte rien et qui se perd dans des gimmicks de gameplay aux antipodes de la subtilité et la poésie avec lesquelles les deux premiers Shenmue géraient les contraintes d'un monde réaliste. La boucle de gameplay de Shenmue III se voit comme le nez au milieu de la figure. Une boucle de gameplay dans un Shenmue !!! Durant tout le jeu. Bon, ce qui me déçoit surtout c'est l'absence totale de scénario, de surprises, de péripéties, de révélations, de personnages attachants, de progression dramatique, d'enjeux tout simplement ! Pourtant le début du jeu est pas mal et le parfum Shenmue est palpable, mais tout le charme finit par s'évaporer car la magie n'y est plus à cause d'une histoire totalement désincarnée.


6. Void Bastards (Xone)

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Void Bastards est un petit rogue-lite sympathique qui se démarque par son univers SF détraqué et ses idées simples et efficaces. Le but du jeu est de réparer un vaisseau en mettant la main sur des objets disséminés sur d'autres vaisseaux à la dérive dans la galaxie. Les déplacements se font sur une map avec embranchements, on choisit notre destination selon les provisions et le carburant qui nous restent et le loot promis. L'exploration des vaisseaux se fait en mode FPS : on fouille, on récupère les items importants, on shoote des ennemis... La difficulté s'accentue au fur et à mesure de la progression. D'autres paramètres et obstacles viennent s'ajouter comme dans tout rogue-lite (armes, bonus et malus aléatoires à chaque nouveau départ, nouveaux événements et nouveaux parcours...). Le jeu se finit vite, de manière soudaine et sans grand enjeu autre que récupérer un énième objet. Si l'idée d'ensemble est sympathique, le jeu manque d'ambition. Et certains ennemis sont plus pénibles qu'autre chose car bien trop résistants.


7. Life Is Strange 2 (Xone)

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Il me reste encore les épisodes 4 et 5 pour finir la "saison". On est loin du niveau du premier Life Is Strange mais ça se laisse suivre, notamment grâce à l'alchimie de la relation entre les deux frères, ce second épisode étant centré sur l'éducation et les valeurs transmises par le grand frère (que l'on incarne) à son petit frère lors d'un road trip forcé et à l'issue incertaine. L'idée du road trip permet une variété de décors plus grande mais on perd le côté intimiste qui faisait tout le charme du premier Life Is Strange, de même que toute la galerie de personnages auxquels on pouvait s'attacher. L'attachement est moins évident dans Life Is Strange 2. En dehors des deux frères, les personnages ont du mal à exister. Bref, la magie n'est plus trop au rendez-vous, mais je vais quand même finir le jeu pour voir la conclusion de l'histoire.


8. Super Mario Maker 2 (Switch)

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J'ai subi le syndrôme Splatoon 2 avec Super Mario Maker 2 : l'impression d'avoir déjà joué au jeu sur Wii U, et la confirmation malgré moi que je n'arrive plus à retrouver la flamme pour ces expériences qui sont au final bien trop similaires sur Switch. Le concept de Super Mario Maker est grisant mais au final je n'ai pas l'âme ni surtout la maîtrise d'un game designer. Du coup l'expérience me frustre sur la longueur et vu que j'avais déjà tout donné sur le premier Super Mario Maker...


9. Creature in the Well (Xone)

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Creature in the Well est un petit jeu original qui reprend les mécaniques du flipper dans un jeu d'action/aventure aux décors minimalistes. On dirige un robot qui doit remettre en route une sorte d'usine où s'est terrée une créature. L'idée du gameplay est originale et plutôt bien fichue : on doit frapper des billes à l'aide d'une batte afin d'éliminer des ennemis et activer des mécanismes. L'action peut vite devenir frénétique, voire parfois illisible tant il y a de billes et d'effets à l'écran. Bien sûr, les phases se compliquent au fur et à mesure et il y a plein de petites possibilités liées aux différentes battes équipées : ralentis, ciblage précis, absorption de dégâts... J'ai trouvé l'ensemble accrocheur, malgré de gros bémols. Tout d'abord, le jeu est court et l'aventure sans imagination : on traverse quatre ou cinq donjons aux pièces interchangeables. Enfin, la difficulté est mal calibrée, l'ensemble est plutôt facile mais des pics de difficulté inexpliqués surgissent de temps à autre.


10. Outer Wilds (Xone)

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Le phénomène indé de cette année me laisse une impression mitigée. Autant, je suis d'accord avec le fait qu'Outer Wilds est un jeu unique, qui propose des idées incroyables, un sentiment d'exploration singulier car basé uniquement sur l'observation et la compréhension de l'environnement, en dehors de toutes mécaniques ludiques (autres que celles qui permettent quelques interactions avec le monde). Autant, la mise en pratique de ces idées peut s'avérer laborieuse car le jeu trahit son manque de moyens avec une réalisation limitée et une jouabilité parfois imprécise. Le concept réglé comme une horloge atomique aurait mérité une réalisation tout aussi carrée pour pouvoir en profiter à sa juste mesure. Avec le recul, j'ai souvent eu l'impression de naviguer dans le flou, sans arriver à déterminer les limites entre ce que l'on peut faire, les chemins que l'on peut explorer, et ce qui est voulu par le jeu ou non. Outer Wilds n'est pas très clair à ce niveau, et parfois injuste, ce qui le rend fascinant et intrigant, mais pas très plaisant à parcourir.


11. Yoshi's Crafted World (Switch)

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Les épisodes de Yoshi se suivent et se ressemblent. Il y a toujours un truc qui me dérange avec les jeux Yoshi et ça se confirme d'épisode en épisode. Je pense que c'est le manque de rythme, à la fois à cause du gameplay plus lourd de Yoshi et des collectibles à ramasser (même si c'est surtout pour toper le 100%, je vois toujours ça comme des éléments qui viennent parasiter le flow du jeu, un truc qui retient forcément l'attention sans ajouter grand chose en terme d'intérêt). Crafted World ajoute encore plus de bidules à chercher dans le décor, obligeant à refaire plusieurs fois les niveaux en observant l'arrière-plan à la loupe... Évidemment, l'enrobage reste agréable et quelques niveaux vers la fin apportent enfin des idées plus intéressantes et originales. Mais la série ne décolle toujours pas à mon sens.


12. Crackdown 3 (Xone)

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Une déception prévisible. Un jeu tout cassé qui ne ressemble pas à grand chose et qui fait moins bien que le tout premier épisode sur 360. Crackdown 3 reste défoulant car très frontal et bourrin - et on peut trouver quelques bribes du level-design vertical d'antan - mais il n'y a rien de plus à sauver. Toutes les subtilités en terme de gameplay (localisation des dégâts) ou de level design durant les missions principales (grande idée du premier épisode) ont disparu. Le sentiment de régression est total.


Je n'ai pas eu le temps de finir mon bilan pour les jeux non 2019.
Je posterai la suite plus tard.

Tama
Pixel monstrueux
Citation :
Enfin, mention spéciale à Super Tennis (Snes), redécouvert grâce l’émulation Snes sur Switch, et lancé plusieurs fois au long de l’année pour des parties endiablées contre Lyle. Je pensais Final Match Tennis intouchable, et sur Snes Super Family Tennis l’avait éclipsé pour moi à l’époque (du fait de son mode 4 joueurs), mais Super Tennis dispose d’une profondeur de jeu étonnante et permet de disputer des matches techniques et passionnants.


Final Match Tennis a tellement grillé le reste de la concurrence que je n'arrive plus à jouer à Virtua Tennis...sans compter qu'il a déclenché chez moi une recherche éperdue des jeux de sports 8 et 16 bits qui avaient déjà un gros pied dans la simulation, et qui permettent de jouer des heures durant et ayant constamment l'impression d'apprendre de nouvelles techniques. Il faut que je me penche sur ce jeu de volley sur PCE, et sur Jimmy White's Snooker (le snooker est un sport qui me fascine, je pourrais regarder des parties pendant toute une journée sans me lasser).
Super Tennis vaut le coup ? Je vois assez souvent traîner la cartouche dans les magasins d'occasion...

DSE76
Gros pixel
Citation :
Le 2020-01-19 19:04, Sebinjapan a écrit :
Virtua Racing (Switch) – Bien :

Enfin, dommage quand même que cette volonté de faire de l’arcade-perfect, tout à fait louable, nous prive des ajouts des versions consoles, les circuits supplémentaires et le mode Grand Prix de la version PS2 auraient été bienvenus.

En fait, M2 voulait rajouter les deux circuits de la version Deluxe mais c'était au delà de leurs moyens.

Sebinjapan
Camarade grospixelien
Mon bilan de l’année 2019, dans l’ordre :


Janvier :


Steamworld Dig (Vita) – Bien :

Bon petit jeu d’action / plate-forme / exploration, très soigné, qui évoque le Mr Driller de Namco avec un gameplay bien plus libre, et tous ces vieux jeux d’action 8 bits ou on s’enfonçait toujours plus loin sous terre. J’ai pas trop accroché à l’univers robot-western et à l’esthétique mais je ferai quand même les autres jeux de la série.

Cave Island (3DS) – Bien :

Un tout petit jeu de plate-forme et d’exploration écran par écran, un peu comme le vieux Maze of Gallious, ou plus récemment La Mulana (en BEAUCOUP plus facile), programmé en Smile BASIC et téléchargeable gratuitement (si on a le BASIC, une version stand-alone est aussi vendue sur l’eshop japonais). J’ai passé un court mais bon moment dessus.

Mercenaries Saga épisode 1 (Switch) – Pas mal :

Un clone de Tactics Ogre sans charisme et un peu trop simplifié niveau système de jeu, mais généreux en contenu et « qui fait le job ».

Lost in Harmony (Switch) – Bof :

Je n’ai pas accroché à ce jeu musical dont l’auteur avait pourtant réalisé la très chouette scène musicale d’évasion en voiture dans l’excellent « Soldats Inconnus » (on retrouve la même représentation ici). La partie « runner » est trop simpliste, et la partie « rhythm Game » est, je trouve, trop inconfortable vu l’alignement des boutons à l’écran qui est différent du layout du contrôleur.


Février :


Ace Attorney : Dual Destiny (3DS) – Très Bien :

Un bon épisode des aventures de Phoenix Wright, avec comme toujours une dernière enquête assez dantesque (pas l’aventure bonus en DLC payant, que j’ai trouvé sympa mais pas au niveau du reste). C’est le premier épisode ou les persos sont en 3D. Ils sont moins jolis ainsi mais la variété et la qualité de leurs animations compense bien.

Song of the Deep (One) – Bien :

Un assez bon métroidvania sous marin, dont je ne garde pas beaucoup de souvenirs, mais sur lequel j’ai passé un bon moment. Le style graphique est plaisant, la narration parfois un peu maladroite mais attachante. Le rythme est lent et le gameplay assez répétitif, heureusement le jeu n’est pas trop long ni trop dur. Si Ecco le Dauphin était sorti dans les années 2010, il ressemblerait surement à ça …

Kingdom Hearts Final Mix HD (PS4) – Bien :

Je comptais faire tous les jeux de la compilation en vue d’enchainer sur le 3, mais ce 1er épisode est le seul que j’ai terminé. Je l’avais déjà fait sur PS2 à l’époque et j’ai de nouveau passé un bon moment. Il m’a occupé la plus grande partie du mois, mais après j’avais ma dose de Sora et compagnie et j’ai lâché l’épisode Chain of Memories après 2 ou 3 étages dans le Castle Oblivion.


Mars :


Batman Arkham Asylum (PS3) – Très bien :

C’est surement parce que je ne suis pas très fan de Comics que je n’ai pas prêté attention plus tôt à ce jeu encensé par la critique et les joueurs lors de sa sortie. C’est effectivement un excellent jeu, et le découvrir en 2019 n’enlève absolument rien à ses qualités. Les phases d’infiltration en particulier sont vraiment réussies, enfin dynamiques et très prenantes. La variété des situations, la qualité de la mise en scène, la réalisation ultra soignée … j’en attendais franchement pas autant, ce jeu a dépassé toutes mes attentes.

Deltarune : épisode 1 (Switch) – Bien :

OK, c’est charmant, c’est drôle, c’est amusant, et les musiques sont toujours génialissimes, mais ça fait quand même très redite d’Undertale. Et j’adore Undertale (un des jeux de la décennie pour moi). J’ai passé un bon (et court) moment dessus en tout cas.

Leisure Suit Larry Reloaded (PC) – Pas mal :

Ils ont eu beau rajouter quelques trucs, ça reste un jeu d’aventure très court et aux énigmes pas très intéressantes au fonds, et le priver de son analyseur syntaxique lui enlève une très grande partie de sa difficulté (ce qui était déjà le cas dans le remake de 1991). Mais c’est toujours ce bon vieux Larry, les gags sont toujours assez drôles (sauf les privates jokes à destination des backeurs, trop nombreuses à mon gout), un bon trip nostalgique pour les vieux fans de point and click.

Saboteur (Switch) - Pas mal :

Ressortir ce vieux jeu ZX Spectrum à l’identique (ou presque), il faut oser ! Mais j’aime beaucoup le jeu à la base et je l’ai refait avec plaisir, débloquant l’aventure bonus, plutôt intéressante. Je pense que c’est impossible d’apprécier ce jeu si on y a pas joué à l’époque, mais je ne regrette clairement pas mon achat. J’ai aussi acheté le 2, que j’ai pour l’instant juste essayé en vitesse, et j’ai eu la joie d’y trouver de nombreux remix de l’excellent thème musical d’origine, ce qui suffit à mon bonheur !


Avril :


Astro Bot (PSVR) – EXCELLENT / MON JEU DE L’ANNEE :

La claque VR ! Rétrospectivement, je n’aurais pas du commencer par ce jeu. Car aucune autre expérience VR ne sera aussi marquante, ni aussi confortable. Car les développeurs d’Astro Bot semblent avoir des décennies de développement VR derrière eux, tant ils parviennent à éviter tous les pièges posés par cette technologie. Mais en plus d’être un super jeu VR, Astro Bot est surtout un super jeu tout court, un excellent plateformer 3D qui bénéficie d’un super level design et est bourré d’idées. Il profite donc de la VR pour procurer un émerveillement que je compare sans problème avec la découverte de Mario 64 à l’époque. Quel dommage que la barrière d’entrée pour y jouer soit si élevée (exclusivité sur un support unique, qui réclame un accessoire très onéreux que le marketing de Sony a lâché presque aussi vite que la Vita).

VR Worlds (PSVR) – Moyen sauf London Heist qui est super :

Cette compilation est très inégale, mais London Heist vaut franchement le coup d’être fait. La scène ou on est dans le pub est saisissante, en tout cas pour quelqu’un comme moi qui découvre à peine la VR, et la poursuite en bagnole est très bien fichue. Les autres jeux présents sont plutôt moyens.

Bruce Lee 2 (C64) – Bien :

Un homebrew, adaptation d’un fan-game déjà sorti sur PC, qui améliore ce dernier en assouplissant sa difficulté. Très fortement recommandé à tous les fans du Bruce Lee original de Datasoft.

Lode Runner Legacy (Switch) – Bien :

Le titre n’est pas usurpé. On y retrouve tous les niveaux de l’original Apple 2, plus plein de nouveaux niveaux à la difficulté progressive, dont certains sont plus axés sur le puzzle ou l’action (répartis dans des catégories adéquates). Il y a un mode coopératif sur des niveaux adaptés, et même un éditeur de niveaux, avec possibilité d’échanges en ligne. A mon avis : le meilleur Lode Runner depuis Lode Runner.


Mai :


Persona 4 Golden (Vita) – Très bien :

En tapant ce texte, j’ai la chanson du générique dans la tête … Ma foi, un très bon JRPG, soutenu par un casting vraiment attachant : à la fin, on garde le souvenir d’une année scolaire fantastique passée avec une bande de potes géniaux. Du coup, j’ai été bien plus captivé par le coté social / simulateur de vie que par les combats (j’ai mis le jeu en facile pour ne pas avoir à perdre du temps à grinder / optimiser mes persos / fusionner les personas …). Le style graphique est bon, la bande son est génialissime, la version Vita est bourrée de contenu et de (bon) fan service. Je n’ai pas encore essayé le 5 mais il aura du mal à faire mieux.

Broforce (PS4) – Bien :

On s’est éclaté avec mon fils sur ce run’n gun 2D ultra chaotique ou tout le décors est destructible. C’est parfois vraiment confus, mais le bordel ambiant est jubilatoire. L’arrivée d’un nouveau perso est toujours un grand moment (enfin, pour moi, mon fils de 9 ans a pas callé toutes les références !).

Kero Blaster (PS4) – Bien :

Un bon side scroller rétro de l’auteur de Cave Story, cette fois purement orienté tir et plate-formes, sans la composante aventure. De l’action bien réglée, dans un jeu bien dur mais pas mesquin. Au prix ou je le vois souvent bradé sur PS4 ou Switch, tout le monde devrait y jouer.

Superhot VR (PSVR) – Bien :

Le concept est en béton, et l’exécution parfaite … à condition d’avoir assez de recul entre l’endroit ou on a posé la caméra et celui ou on s’agite avec son casque VR et ses Moves. Sinon, la détection de la position des mains est souvent foirée, et ça devient injouable. J’ai laissé tomber après avoir balancé un gros coup de Move dans la porte vitrée en voulant égorger un ennemi in-game. J’espère y rejouer dans de meilleures conditions, parce que quand ça marche, c’est vraiment génial.

Starlink (Switch) – Pas mal :

Le gameplay est bon, évoquant Starfox ou Wing Commander, la réalisation est superbe, et on peut heureusement s’affranchir totalement des jouets (dans cette version Switch en tout cas, également jouable sans problème technique en portable). Mais Ubi Soft a gâché la fête avec une progression poussive qui nous noie sous des icones avec des trucs à faire tous les 10 mètres, et un casting insupportable qui nous détourne d’une histoire qui ne semble pas franchement géniale de toute façon. Après avoir vu chaque phase de gameplay (combats en surface, dans l’espace, récolte de machins, protection de bidules …) et subit plus que de raison les horribles scènes de pseudo plate-forme 3D, j’ai abandonné. La bilan n’est pourtant pas négatif, et j’aurai quand même passé quelques bons moments dessus.

Star Wars Battlefront (PSVR) – Bien mais bwaeurghhh :

J’ai à peine joué au jeu de base, sympa sans plus. Par contre, le DLC avec la mission en VR a été ma 2ème grosse claque après AstroBot. Dans le cockpit du X-Wing (et même avant, quand on l’observe sous toutes les coutures avant de monter dedans) : on s’y croit vraiment. Le tableau de bord est génial, et hoooo, y’a une unité R2 derrière nous quand on tourne la tête, comme en vrai ! La mission en elle-même est un grand moment, avec une action immersive qui déboite. Certes c’est très court … mais en même temps c’est trop long. Car j’ai du lutter pour aller jusqu’au bout tant j’ai été pris de nausées. Et une fois la mission réussie, une autre m’attendait pour le reste de la soirée, la tête dans les chiottes …


Juin :


Monster Boy (Switch) – Très bien :

Excellente synthèse de toute la série Monster World, puisant énormément dans les cultissimes épisodes Master System et Mega Drive, avec une belle 2D et un excellent level design. L’aventure est longue et (assez) difficile, prenante de bout en bout.

Thumper (PS4 / PSVR) – Très bien :

Je l’avais pris avant d’avoir le casque et j’avais trouvé ça bien, sans accrocher plus que ça. Mais en VR les amis, oh là là, quelle expérience. Thumper est oppressant, hypnotique. Quand on prends les virages, on a l’impression de se prendre de violentes claques dans la tronche, et c’est une sensation incroyable (maso ?). Il y a un « flow » captivant, rythmé par la bande sonore à la fois sinistre et délicieusement entêtante. Une véritable expérience sensorielle associée à un gameplay exigeant.

Persona 4 Dancing All Night (Vita) – Pas Mal :

J’ai du mal avec le gameplay. Le fait de devoir déplacer ses pouces de la croix et des boutons pour activer le stick analogique n’est pas naturel pour moi et casse le « flow » (j’ai moins le problème avec les Project Diva, car en général les phases avec les étoiles sont séparées des phases requérant uniquement les boutons, alors que P4 DAN intercale les cercles au beau milieu des notes normales). Mais l’habillage est classieux (j’apprécie l’effort fait pour apporter un nouveau design aux héros), les remix des chansons très efficaces, et le mode story se laisse suivre avec plaisir.

Pinball FX2 VR (PSVR) – Bien :

Dommage qu’on y retrouve pas les vraies tables Williams / Bally, ça serait sinon parfait. Mais même avec des tables fictives pas toujours géniales (ceci dit j’adore celle de Back to the Future), même avec le vieux moteur du second épisode, l’expérience en VR est géniale. Et puis ça permet de régler l’un des principaux problèmes des simulations de flippers en jeux-vidéos : le ratio / l’affichage. Ici, on a toute la table visible en permanence, sans que ce soit trop petit / pas bien discernable. Difficile de repasser à du flipper sur un écran normal ensuite, même avec le flip-grip sur Switch.


Juillet :


Moss (PSVR) – Bien :

Comme d’autres l’ont déjà dit, on a vraiment l’impression d’être au milieu d’un superbe diorama dans ce jeu, ou d’admirer une variante « heroic Fantasy » d’une collection Sylvanian Families ! Les énigmes sont bien trouvées, les phases d’action prenantes quoique un peu répétitives, mais c’est surtout la direction artistique couplée à l’immersion en VR qui rend Moss aussi bon. Bizarrement, une sensation de « flottement » dans les décors m’a rendu un peu malade en y jouant, mais je suis allé au bout en appréciant vraiment beaucoup l’aventure.

BoxBoy / Hakoboy 1,2,3 (3DS) – Bien :

Une super trilogie de jeux d’action / réflexion représentés dans une 2D minimaliste. Le héros produit des boites dont il se sert pour interagir avec l’environnement et progresser. Les puzzles sont géniaux et chaque épisode a sa petite spécificité qui relance l’intérêt. Ma préférence va au second épisode qui permet encore plus de stratégies avec les 2 séries de boites qu’on peut produire simultanément.

Shantae : Pirate’s Curse (Wii U) – Bien :

La série Shantae progresse à chaque épisode, en affinant à chaque fois son level design. L’humour est pas franchement génial, et le design graphique – certes souvent superbe – commence à dégouliner de fan-service, mais je me suis bien amusé à suivre cette histoire et à négocier quelques phases de plate-forme bien vues.

Virtua Racing (Switch) – Bien :

OUI ! Enfin une version parfaitement jouable de ce grand hit du jeu de course qui vieillit merveilleusement bien. J’aime beaucoup la version PS2 mais le feeling est un peu bizarre (la voiture dérape trop), et je n’ai jamais pu émuler correctement (au niveau des contrôles) la version Arcade. Ici, c’est niquel. Enfin, dommage quand même que cette volonté de faire de l’arcade-perfect, tout à fait louable, nous prive des ajouts des versions consoles, les circuits supplémentaires et le mode Grand Prix de la version PS2 auraient été bienvenus.


Aout :


Baba is You (Switch) – Très bien :

Un puzzle game qui retourne la tête, permettant de manipuler les règles en cours et de chambouler les codes établis. L’ingéniosité des nombreux niveaux est admirable, je n’avais pas vu autant de géni et de complexité dans un jeu du genre depuis The Witness. C’est quand même vachement dur !

Diablo 3 (Switch) – Bien :

J’y avais un peu joué sur PS4, je m’y suis remis sur Switch, en solo et en duo avec mon fils. C’est très bien, mais il n’y a vraiment pas assez de challenge pendant le 1er run (même dans le difficulté maximale alors disponible), même sans optimiser à fonds son héros (et le Nécromancien est vraiment trop pété). Du coup, on finit par ne même plus prêter attention au loot qu’on récolte car ce dernier ne fait pas vraiment de différence. Autre soucis : c’est hélas peu jouable en version portable. Le monde de Diablo est trop sombre, on ne distingue rien à moins de jouer dans le noir. Mais c’est quand même un super jeu, bourré de contenu, très addictif et techniquement très réussi dans cette version.


Septembre :


Zelda : Link’s Awakening (GB) – Génial :

La sortie du remake Switch m’a donné très envie de me refaire l’original, ne serait-ce que pour en avoir un souvenir frais afin de comparer. Finalement, à l’heure qu’il est, je n’ai toujours pas joué à la nouvelle version (je continue à espérer la sortie d’un patch réglant les soucis techniques), mais j’ai passé de nouveau des moments fabuleux sur ce petit Zelda en noir et blanc, toujours aussi jouable et prenant.

Hollow Knight (Switch) – Bien :

Je pensais adorer, mais finalement je n’ai pas été envouté par ce monde insectoide très froid. La difficulté du jeu m’a aussi assez contrarié. Je pense que je me suis aventuré trop tôt dans des zones trop dures, mais je me refuse à lire un guide. Finalement, je l’ai mis de coté après y avoir passé plus d’une dizaine d’heures. Globalement, je me suis beaucoup amusé mais je n’ai cependant pas trop envie d’y revenir et de le terminer.

South Park : The Stick of Truth (360) – Bien :

Un RPG qui rappelle les Mario & Luigi (ou les Paper Mario) avec ses combats dynamiques qui impliquent des manipulations ou appuis de boutons avec le bon timing. C’était court et bien rythmé, et bien sur franchement drôle si on est fans de South Park. La censure m’a pas mal gêné quand même, vu que c’était un running gag, on se retrouve avec pas mal de coupures au final, dont certaines nous privent de séquences de gameplay apparemment. J’ai bien aimé mais je le déconseille si on est pas fans (ou indifférents à la licence / à l’humour des auteurs).


Octobre :


Ongeki (Arcade) – Bien :

Le mauvais temps pendant mon séjour au Japon m’a amené plus que d’habitude à fréquenter les salles d’arcade. Je me suis replongé dans les jeux musicaux et Ongeki est celui qui m’a le plus accroché, au point ou j’ai même fait l’otaku de base en achetant les cartes à collectionner qu’on peut utiliser en jeu. Le gameplay est vraiment super, mélangeant le rythm game classique avec des mécaniques de bullet-hell (en plus d’appuyer sur des touches correspondant à des notes, on déplace aussi des persos avec un stick, pour leur faire éviter des projectiles). J’ai hâte d’y retourner …

MaiMai (Arcade) – Bien :

Autre jeu musical (de Sega aussi) pas mal pratiqué pendant mon séjour. Ici il faut appuyer sur de gros boutons disposés autour de l’écran circulaire de la borne, et glisser ses mains sur l’écran tactile. Ca devient tellement frénétique que les joueurs locaux utilisent des gants … j’aurais du en faire autant, ça m’aurait évité de me ruiner une phalange ! On y trouve entre autre les chansons des spinoffs musicaux de Persona 3/4/5, bien plus agréables à pratiquer sur les bornes MaiMai.

Chunithm (Arcade) – Bien :

3ème jeu musical, encore une fois de Sega (désolé Konami) abondamment pratiqué pendant mes vacances au Japon. Ici on utilise une sorte de grand panneau tactile sur lequel on tape des notes comme sur un piano, en glissant parfois ses doigts / mains. Ca ressemble un peu à Deemo sur Smartphones pour ceux qui connaissent. C’est fun et frénétique, mais aussi assez dur.

Ouendan 1 et 2 et Elite Beat Agents (DS) – Bien :

Du coup, rechute totale dans le jeu musical, et je me suis refait les Ouendan / Elite Beat Agents. Toujours aussi bon (et dur).


Novembre :


Dragon Ball FighterZ (Switch) – Bien, voir Très Bien pour les fans :

Malgré une qualité globale plutôt faible, les adaptations vidéoludiques de DB(Z) nous ont offerts quelques jeux pas trop mal au fil des ans, mais aucun n’a jamais bénéficié d’autant de soin, d’attention et de talent que ce jeu de baston visuellement époustouflant. Les animations sont tellement chiadés qu’on ne se lasse pas de les voir même après une centaine de combats. Perso, j’ai arrêté l’anime dans les années 90, après Cell, mais j’ai toujours de l’affection pour ces persos, j’ose pas imaginer l’extase pour ceux qui sont encore fans maintenant. Bon, le mode story est pas terrible, mais il existe. Et niveau gameplay, j’en suis encore à spammer le super-dash et les auto-combos (avec quand même 1 ou 2 coups spéciaux, juste pour le régal visuel), et je ne pense pas dépasser un jour ce stade, mais je m’amuse. Seul défaut : des chargements interminables dans cette version.

Hotel Dusk (DS) – Bien :

Bon jeu d’aventure, qui pose une super ambiance grâce à son style graphique crayonné et ses animation en rotoscopie. J’aime bien ce qu’a produit Cing à cette époque même si ce ne sont pas des chef d’œuvres, surtout en terme de gameplay / puzzles. Les persos sont vraiment attachants et ici la progression n’est pas rendue frustrante par des mécanismes à la con à activer en jouant à un jeu de taquin par exemple.

Old School Musical (Switch) – Pas mal :

Jeu musical français, avec de la très bonne chiptune. L’humour m’a un peu saoulé et le gameplay n’a rien de vraiment exceptionnel (quoique j’aime bien le mode Chicken Republic à la fin, avec tous les handicaps visuels), mais c’est globalement solide, bien fini, bourré de contenu, et certains morceaux restent vraiment dans la tête (je pense à toi « Drugged MJ »)

Eagle Flight (PSVR) – Pas mal :

On incarne un aigle qui survole un Paris post-apo mais coloré. On peut voler librement ou accomplir des missions en suivant l’histoire. On dirige l’aigle en inclinant la tête. Le rendu en cell shading permet de marier une résolution assez faible avec une très animation toujours très fluide pour explorer agréablement cette grande map. On finit pas s’en lasser, et les sensations ne sont pas si géniales que ça, mais c’est sympa et je ne suis pas pris de motion sickness trop vite sur ce jeu (enfin, ça dépend des mouvements de têtes plus ou moins brusques qu’on enchaine).

Polybius (PS4 / PSVR) – Bien :

Du Jeff Minter bien psychédélique comme d’habitude, mais cette fois en VR (c’est facultatif, mais ce serait dommage de s’en priver). La gerbe ou la migraine assurée ? Non, ça fonctionne vraiment bien. Aucun malaise vu qu’on avance toujours tout droit dans le jeu (comme dans Thumper), et les couleurs flashy et la techno n’agressent pas, au contraire, ça crée un environnement planant et enivrant, quoique je trouve Thumper beaucoup plus efficace de ce coté là. Le jeu lui-même, c’est du rail-shooter bien rapide et bien nerveux.


Décembre :


Shovel Knight (PS4) – Très bien :

Je m’y suis remis suite à la sortie des derniers DLC (toujours gratos pour ceux qui ont acheté le jeu avant, vous êtes trop généreux les gars). Je n’avais pas trop accroché à Plague of Shadow, qui est objectivement génial mais je ne parviens pas à apprivoiser la maniabilité, mais j’adore Scepter of Torment. J’ai encore les 2 derniers jeux à faire, j’ai hâte, je me régale.

Yakuza Kiwami (PS4) – Bien :

Mon Yakuza annuel est donc le remake du tout premier jeu sorti à l’origine sur PS2. Ce dernier a l’avantage de proposer un scénario simple et surtout cohérent, sans excès dans les retournement de situations abusés. L’ajout des cut-scènes montrant la transition de Nishiki est vraiment appréciable et apporte beaucoup à la narration. Les nouvelles scènes avec Majima sont globalement réussies et parfois très drôles (le dialogue avec Goromi …). Les combats sont toujours top, ici un peu plus (trop ?) longs et difficiles que d’habitude, mais on peut passer en facile sans honte si on désire se concentrer sur l’histoire (et les sub-quests débiles). Seul problème : c’est dur de passer après Yakuza 0. On a pas la même mise en scène explosive, pas les mêmes acteurs géniaux incarnant les personnages, et le contenu est largement plus réduit. Ca allait tellement crescendo depuis Yakuza 4, surtout avec le 5 (plein de villes et de mini jeux), qu’on se sent du coup à l’étroit dans cette version de Kamurocho. Et puis passer de 4 jeux d’arcade Sega à … zéro !? Ca, c’est pas cool les gars.

Pop’n Music 7 (PS2) – Bien :

J’ai déterré mon Popon Controller et c’est reparti comme en 2002 ! Cette fois, je vais m’attaquer aux morceaux balaizes en mode 9 boutons (j’ai quasi toujours joué en 5 boutons). Je ne me souvenais plus que ce 1er épisode PS2 avait autant de contenu, et le mode Battle avec mon fils (en partageant le contrôleur), jamais pratiqué jusqu’ici, est bien fun. Un grand classique du music game made in Konami, impossible de s’en lasser. Len 2020, j’enchaine sur les autres épisodes PS2.


Enfin, mention spéciale à Super Tennis (Snes), redécouvert grâce l’émulation Snes sur Switch, et lancé plusieurs fois au long de l’année pour des parties endiablées contre Lyle. Je pensais Final Match Tennis intouchable, et sur Snes Super Family Tennis l’avait éclipsé pour moi à l’époque (du fait de son mode 4 joueurs), mais Super Tennis dispose d’une profondeur de jeu étonnante et permet de disputer des matches techniques et passionnants.

Simply Smackkk
Pixel monstrueux
Citation :
Le 2020-01-01 19:58, Simbabbad a écrit :

Citation :

Earth Defense 2017

Mince, j'étais pourtant sûr que j'allais apprécier, j'adore cette ambiance de films de série B et les critiques sur le forum ont souvent été assez positives sur cette série, voire passionnées.

Même en tant que gros fan de la série et en ayant adoré cet épisode (qui m'a introduit dans la série), je t'avoue que j'aurais du mal à y rejouer maintenant. L'épisode 4.1 et surtout le 5 relativement récent sont beaucoup plus professionnels et ergonomiques tout en conservant les mêmes fondamentaux.


Je n'ai peut-être plus la même passion pour les jeux hors de la norme.

Mais j'ai ceux qui suivent 2017 en ma possession, ils étaient offerts avec le Gold.

Je tacherai de voir si évolution il y a si elle me correspond.

Kollembole
Pixel monstrueux
Citation :
Le 2020-01-13 22:33, Florent06 a écrit :

J'ai très peu joué cette année, en raison d'un boulot très difficile et éreintant autant physiquement que psychologiquement et le fait que je n'ai pas eu de vacances depuis.
Du coup, je n'ai joué que quelques minutes à la majorité des jeux présentés ci-dessous.


Ah, courage.


Citation :
Aggelos
[...]

Ca a l'air d'être un clône de Wonderboy. Je me suis arrêté après le niveau dans les nuages, je ne sais pas du tout si je suis proche de la fin ou pas. Le problème, c'est que ça fait longtemps que je n'y ai plus joué, du coup si je le reprends, j'ai peur de ne plus me rappeler où j'en étais, ce qui me reste à faire et tout.
Mais le jeu est sympa sinon.


Héhé... C'était même un des titres principaux parmi la "triade" des projets de remakes/pastiches/hommages à la licence Monster World En tout cas, Bienvenue !

Bon, si le "après le niveau dans les nuages" comprend le 4e Palais, tu t'en rapproche effectivement.

Au pire, il y a toujours moyen d'aller consulter l'Oracle, au château pour retrouver un indice :

Image

( C'est marrant, mais j'ai un peu l'impression que dans les Metroidvania "modernes", ce type d'indic' est devenu un indispensable ? ...Ou était-ce déjà le cas ? )

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( Oui, ok... J'oublie pas mon propre bilan 2019, non plus. Là, c'est un peu la pagaille à mettre en place, pour moi. )


RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
que des jeux indy flo ?




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