Je recommande chaudement le dernier Joy, qui explique à merveille pourquoi tant de boites françaises se cassent la gueule en ce moment.

Tu pourrais expliquer pour ceux qui ne veulent pas lâcher leurs économies pour s'acheter le mag ?

ou pour ceux qui habitent a 10 000km?
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Il ya pas d'exp de mag' français au japon....?

exp? kezako?
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Exportation je pense

Y exportent déja pas tous les jeux français alors les mags...gnarf
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C'est ça!

des mags francais au Japon?
...
a part Elle, Premiere, VSD, Le Monde, L'Express et 2-3 trucs du genre(j'ai meme vu le Canard Enchaine!!) dans les librairies d'import, heu... et puis QUI va acheter des revues francaises de jeux au Japon? Surement pas pour les actus en tous cas...
en americain, c'est deja plus trouvable deja.

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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

, c'est clair!

Je vais essayer de vous résumer ça du mieux que je peux :
En définitive, on peut trouver trois raisons :
-d'abord, la playstation. Après le succès du premier tomb raider, beaucoup de développeurs, poussés par leurs éditeurs, se sont mis à bosser sur ce support. En plus d'etre difficile à programmer, le support cd oblige les développeurs à rajouter pleins de trucs assez inutiles comme d'énormes cinématiques particulièrement couteuses. Les boites françaises ont donc investi à fond dans la PSX. Seulement voilà, la psx a marché du tonnerre à tel point que des milliers de jeux sont sortis dessus. Du coup, très peu de jeux ont passé la barre de la rentabilité et les éditeurs ont perdu un max de fric. A peine les ventes et les jeux commencaient à etre bon que la dreamcast est sorti puis la ps2 qui a bien achevé des frenchies comme In Utero.
-deuxièmement, la gestion catastrophique : avant les développeurs éditaient eux-memes leurs jeux mais de plus en plus, les éditeurs se sont écartés du plaisir de jouer pour la recherche de la rentabilité. C'était du genre : "tiens, ce type de jeu a marché sur cette console alors on va en faire un clone. On va prendre un de nos développeurs, lui faire arréter son projet coup de coeur irréalisable et on va lui faire plancher dessus." Les éditeurs se sont mis à engager des producteurs qui ne connaissaient rien au jeu et qui demandaient des trucs absurdes genre : on abandonne ce jeu pour cette machine. Portez-le sur celle-là.
On comprend ainsi le dégout des développeurs qui ont vite du en avoir marre et parfois saborder leur propre boite ou se casser aux states.
-enfin, le financement : profitant de la bulle spéculative de l'époque, les développeurs comme Kalisto ont choisi deux méthodes pour se financer : l'introduction en bourse ou le capital-risque. Les banques et les actionnaires n'ont pas arrété de cracher du pognon et d'acheter les actions jusqu'au jour où la fin de la net-économie est arrivé. A partir de là, le financement des jv est devenu quelque chose de quasi impossible surtout que certains investisseurs se sont rendus compte que les boites de jv avaient deux manies : dépasser les délais et dépasser le budget. Inacceptable en économie mais nécessaire pour faire un bon jeu.
Je crois que c'est à peu près tout.

A mon avis, c'est la troisième raison qui est la cause de tout !
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Certe!
Mais Infograme à utiliser "l'introduction en bourse"(ou un truc du style) et sont passer du stade de développeurs à celui d'editeurs et y sont toujours "vivants.